Chirurgien-Dentlste Specialiste, COURTRAI, Ruk be Mouse kon, COURTRAI, a l'honneur d'informer 1'honorable public qu'a la demande d© sa nombreuse clientèle, il sera a consulter trois fours de la seniai- ne, les LUNDI, JEUDI et SAMEDI, de 8 a 4 1)2 heures de relevée, chez Mme Veuve VAM K EM MEL, Grand'Place, Ypres, n° 5. a wmmmmm PA N 0 Uw qm I B B m m m Itlli Ut It EETLBROEG K, Emile Yan Aorde, POISSQNNERIE GÜSÏAVE MAILLIARO, a - m i rue de Boesinghe, 11, Aux malheureux ÏO USSEWT- «1 CIVIL ET MILITAIRE LeJ O O N UJ -S CJ Hue de l'Étoile, 9, Yp res, Photographic Artistique et IndustrieHe. Phototypie. Procédés nouveaux instantanés. Exposition Internationale de Photographic. LÖEVAIA 1888. DIPLOME B'BONNEIIR. Excellente Occasion. Vêtements imperméables a (ANC1ENNE MAIS ON H. G E R A R D-WA T R E M E Z.) Reproductions-Agrandissements au charbon inaltérables. Portraits, Monuments, Intérieurs, Groupes instantanés, Militaires, Ecoles, Sociétés, Établissements, Portraits après décès. Impression inaltérable sur porcelaine. Encadrements en tous genres, Bas. Maison mV# pas de représentant. UN Al Öhirurgien-Dentiste DipLfimé, Dentists de I'Institution Royale de Memnes, ftiic du Lombard, 19, Iprc.s, A. consulter tons les jours, de 9 k 8 heures, le Bimanche excepté. S'ADR ESSER YPKES. osë de Dents et Bentiers artiöciels, Êxtrae- s, Plombages, et 1 es nieillears systèines. lions, Plornbages, etHedressemests a'après Feuilleton du journalLaLutte~De Strijd JEAN CHALON. Deux événemenls presque aussilöt augmen- tèrent ce bonlteur. Claude Bertjb, qui venait aussi de se marier, arrivait avec un traitement de la commune de B. et un autre des laminoirs. Dans ces locali- tés populeuses, il avait en outre chance de se former peu a peu une clientèle. Ce n'est pas si brillant que ta position, avouait-il a Jacques... enfin nous essayerons de ne pas rnourir de fairn. Tu es inon seul anti, et pour écbanger avec toi, coinme jadis, quel- ques idees après notre journée de travail, je préfère B. a n'imporle quelle grande ville. Puis un matin, Hélène toule rougissante, lui annonga quelle attendait... ceserait un gargon sans doute, qui s'appellerait Jacques comme sou père. On forma cent projets d'avenir, et il y eut joie ce jour-la dans la petite maison du cöteau. Comme tu parais riant et heureux aujour- d'huilui dit sou anti Claude qu'il rencontra prés de l'usine. Quand celui-ci cut appris la nouvelle, la grande nouvelle - A mon tour, dit-il, et confidence pour confidence es-tu discret? Annie m'étrangle- rait si ellesavait que j'ai paiié... hé bien, tu ne sauras t ien du lout, la. Les femmes se con- teront cela, pendant que nous ferons sem- blant de parser d'autre chose, ou quand nous ne serous pas auprès d'elles. Et ils entrèrent au cabaret le plus procbe, et ils commandèrent deux cbopes de bière, saus même s'asseoir, en ca ma ra des qui boi- vent quand ils ont soif, et qut ne perdent pas le temps précieux. Malgré les questions relïgieuses, Jacques, vivait avec Hélène daus la paix la plus com pléte. Une tolérance réciproque rendait possi ble cette situation Jacques laissaitsa femme aller a la messe le dimancheil la laissail sans observations se confesser et communier a Paques le minimum cotnmandé par l'église catliolique ne lui imputant pas a crime ces idees qu'on lui avait imposées, cette impulsion qu'elle avait regue, et se proposant seulement de la ramener doucement, de l'instruire, de l'élever jusqua lui. II l'enveloppait de cette amicale pitié qu'on a pour la faiblesse des enfants se taciie-t-on paree qu'un petit chan- celle et tombe Ob non, on le relève, on l'encourage. Mais 1 'ingénieur s'était vu tene ment surchargé de travaux a l'usine, que pour organiser un système d'éducation graduelle, le temps avait manqué. Grace a cette trève incitement consenlie, les M'ERAINY - PAUWELS. YPRES MM. J'ai l'honneur de vous informer de l'époque de la nouvelle saison des U ui TRES. Je puis actuellement vous fournir des Huitres de 10 h 18 fr. Hutlres Burnham natives. Huitres Imperiales 1" quahté. Lluitres de Zélande, lre qualito üuilres Anglaises royales. Huitres d'Ostende. Huitres Anglaises dites a Westports. Toules ces lluitres sont prises au 100, sauf les lluitres royales Anglai ses et les lluitres d'Ostende dont. ma maison sera toujours pourvue et que je vends en gros et en detail au prix de 12 et de 15 fr. Je puis également vous fournir des gros Homards do Bretagne et des Lan- goustes vivanles, du Turbot, uu Sau- mon et tout autre poisson de mer. N. B. A la demande des clients je me rends a domicile pour écailler les Hut tres. M 8 C W II C —Onfeilbaar mid- a\l a-e» BtS» I'S del om ze te doen leggen zonder ophouden,ondervinding van December-Januari. SOS eiers met 13 kiekens Brochuur tegen 1 fr. bij PULINGKX te Wachtebeke. journées s'écoulaient heureuses dans la maison des Lilas. Hélène n'avait tenté aucuna démarche pour amener son rnari a l'église et au confessionnal. Jacques représentait pour el le une nature noble et supérieure, et elle marchait de son cöté sans se poser de trop dangereuses interroga tions. Des fenètres, la vue s'étendait sur le village de B., sur l'usine toute noire trouée par les rongeurs des fourneaux, sur la campagne au fond de la vallée, et en face, sur les cöteaux de l'autre rive, couverts de taillis de chênes. La mer d'or des colzas avait fleuri, dont la brise apportait les si doux parfums d'huile; les flambées sanglantes des coquelicots s'étaient allumées, coupées par les serpentaisons du sentier qui se perdait la-bas. Les seigles étoi- lés de bluets avaient jauni, s'étaient formes en javellespuis on avait labouré la terre brune, semé a nouveau, et les feuilles des arbres étaient tombées. Ainsi le printemps avait chanté ses villannelles, puis avait fui l'été, rapide. L'hiver commengait, le premier que Jacques et Hélène passaient ensemble. Que faire le soir, a B., l'hiver? Les amis avec lesquels ii est possible de former société se comptent vite, trop raresils sont déja si rares dans les grandes citésLes cabarets, puants, poisseux, pleins d'ouvriers grossieis qui jouent aux cartes et orient; les cabarets avec leur billard cent fois raccomodé, leur éternel jeu de cartes crasseuses, leurs toujours pareils verres de genièvre et dans un coin afü- - o S. S n 2 2 3 P 2 ïT- 2 Pastiilcs ;Vioran i astilies Koran Uastiibs Moran Pastilles iVloran l'astiües iVlorau Pastilles Moran Pastilles Morau Pastilles i\ioran Pastilles Vloran Pastures (VI o ran Pastilles Vloran Pastilles Vloran 1 fr. 28 dans toutes les bonnes pharmacies. Dépot a Ypres, chez M. SOCQUET, pharmac". M LIBOTTE, pliarmacien, Marché Beurre, n° 29. "a 93 i 09 i s ps #.J) au Md TAILLEUR HUB BE IHXiUUBE, 33, YPItBS. GRAND GHOIX DE sur mesure, pour Hommes, Dames et Enfants. Capotes d'officiers réglementaires, Capotes de cochers Pélerines de chasse, Jambières et Guêtres. A des conditions particulièrement avan- taqeuses. Q zz: oc Hl H lil wnni s«a iti O1! s S3 o- Impriroerie de LAMBIN-MATHEE, run au Reurre. 20. Ynrns chée, la Loi-Wet... qui jusqu'ici n'a empêché aucun ivrogne.de se souier... non, décidément, nulle attirance, et mieux vaut rester au logis, voir même se voucher a neuf heures, l'heure des poules, et dormir. On était dailleurs si bien, après. souper, auteur du poêle oü ronflait l'incendie des houil- les grasses, quand dehors le vent hurlait, sif- llait, bondissait contre la maison qu'il voulait démolir. Hélène et Annie toutes les deux s'occupaient de coudre les menus objets des layettes, bonnets a y fourrer ie poing, Bras- sières cn fine toile garnie de dentelles, etelles se représentaient les mignons qui rosiraient la-dedans. Les berceaux se garnissaient a vue d'ceil; les jolles couvertures de coton tricoté, chacune de cent piètes pareiiles eousues en semble, les rideaux de mousseline, les petits oreillers blancs attiraient et réjouissaient l'ceil par leur fraicheur. A mi-voix el les cbucho- taient, parlant vite, parfois les deux ensemble, chacune sans écouter l'autre, et pendant toute la soirée le babil ne s'arrêtait pas. Jacques et Claude, moins en langue, fu- maient et vidaient a petits coups un cruchon de bière. Ils pensaient leur travail du jour, parlaient de leurs projets, de leurs souvenirs d université, ou se taisant regardaient leurs femmesparfois, ils jouaient aux échecs, en silence, et l'ingénieur, malgré ses mathémati- ques, se voyait toujours battre. Madame Annie jouait passablement, et l'on se proposait, quand on aurait le temps, d'initier Hélène. ■carassggBBssB EN FACE DE t.A RUS DE l'ÉtOII.E LlMÜ-UlggE!'!' M'i/M PAK SUITE. efQ r~ C ct>. cd Si* C-, O CD p' 03 T J r- 3 O a. N CD 3 I - o M C. Cr cv CA/ as - -5 'JQ O 2 a O j-f-K Ï5 o. - j C. W cd =:-a 2 «- 3 hö»"g - 3 5 --S' P 3 S C S' CD o 3 g m m r H i. - ;St» s <i - rg B <*•- Pj S g. p s P §- t! w CD 2. C CD O 3 c CD I C/3 C/3 C 3 S "S" O 2^ te, C, O CD S O v 1 ces O S3 O S3 L.U: Q£ S3 «aS OJ O Ph M CO LA SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO.

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 4