popsaiiSrGBfs.
Mementote.
Voor d'oude mannetjes
Wervick.
Verkeerd mirakel.
Uit Langemarck.
Si encore on en avait üni avec la
question des eaux Sx seulemenQ on
avait mis la main a l'oeuvre Si même
on avait pris une décision bien détini-
tive
Mais rien depuis un an et demi que
les economies nécessaires sont réalisées
on n'a rien fait Pardon on a vendu
les propriétés de la ville, toujours pour
améliorer le service des eaux et on a
porté a 4,000 fr. le subside annuel aux
écoles privées
Cet argent qu'on n'avait ni pour le
Collége, ni pour les écoles d'adultes,
ni pour les écoles gardiennes, on le
trouve pour les écoles du clergé, que
l'on promet de subsidier encore plus
grassement a l'avenir on montre
ainsi que les raisons données par une
pétition Iweins-Struye n'ont d'autre
but que de cacher la haine de l'ensei-
gnement public qui anime tous les clé-
ricaux.
Mais les électeurs mettront bientöt
bon ordre a tout cela.
Ah nos maitres Vous croyez que
tous ces manquements a vos promes
ses, que tous ces actes de servilité en-
vers le clergé, commis sous prétexte
de travaux publics urgents, n'ont ré
volté aucune conscience?
Malgré les grands mots de vos ina-
nifestes Plus de gaspil la-ges Plus de
guerre scolaire Industrie, commerce,
travaux publics les électeurs vous
diront bientöt
VOUS AVEZ TOUT SUPPRIMÉ,
VOUS AVEZ TOUT VENDU ET
N'AVEZ RIEN FAIT Place a ceux
qui ont notre confiance. et dont vous
avez escamoté- la place en une nuit
néfaste
Le dragon des Halles.
Notre conscience nous astreint a
remplir un pénible devoir celui de
faire connaitre aux électeurs Yprois et
surtout aux malheureux prolótaires
que le fameux million distrait de la
succession Godtschalck au détriment
du pauvre, grace a l'initiative politi
que d'un coeur aussi généreux que dés-
intéressé, a été remis par les Hospices,
Lundi passé 3 Décembre, aux ayant
droits par suite de la décision ministé-
rielle
Oh les pons bedits tix pour cent
Les ponnes bedides gombromissions po-
litiques O'est ga qui met du beurre
dans les épinards
Aussi bien il y a des juifs parmi les
cléricaux que parmi les Israélites
A quand un article d'E. Drumont sur
les cléricaux juifs Nous nous ferons
un plaisir de lui fournir des renseigne-
ments
Électeurs d'Ypres, prolétaires spo-
Jiés, souvenez-vous
Pas de doute nos joyeux édiles ont le.
monopole de l'éclectisme a rebours dans
leur systèrae de nomination.
Préoccupés qu'ils sont du soin de caser
leurs séïdes polftiques, ils ne se moquent
pas mal de i'adage anglais The right man
in the right place.
Ainsi la place de directeur du Nazareth
était devenue vacante ce poste requiert de
la part du titulaire, une grande moderation,
une égalité d'humeur, une patience sans hor
nes, une intégritë complete.
Un choix délicat s'iroposait
Nos cléricaux ont d'abord jeté leur dévolu
sur un nommé Lams, ancien gendarme,
agent de police actuellement,dont la douceur
et l'amabilité dans l'exercice de ses fonctions
sont devenues proverbiales.
Ils pensaient sans doute que le besoin se
faisait sentir de mater et de dompter ces
vieillards turbulents et indisciplines qui
avaient, le grand tort au point de vue clerical
d'être pauvres et partant non exploitables.
Devant la reprobation unanime de l'opi-
nion publique, Lams fut mis au rancart
mais il ne perdra rien pour attendre, soyez
en certain.
Le gendarme écarté, il fallait trouver son
équivalent.
Qui pouvait mieux le remplacer qu'un
boucher Cette profession ne prédispose-t-
ellepasala douceur de caractère? Dans le
commerce des boeufs et des cochons riac-
quiert-on pas les qualités voulues pour din
ger un hospice?Au fait entre viande et chair
il n'y a qu'une nuance et on concoit que nos
édiles ne la saisissent pas. Le boucher, pri
mus inter paress'appelle Debruyne; vous ne
connaissez pas Debruyne? Mais c'est le plus
doux et le plus affable desboucher- de la ville;
au dire même de ses confrères. Une qualité
qui Ie recommande encore son hls est bou
cher également, il pourra, quand c'est né
cessaire, recourir aux connaissances de son
fils pour expertiser les viandes livrées au
Nazareth.
Quelle riohe idéé ont eu nos cléricaux
The right man in the right place
Lu luuiière sous le boisscau.
II est fortement question dans les
hautes sphères ecclésiastiques d'inter-
dire aux croyants la lecture des Anna
tes parlementair es. II est venu aux oreil-
les de NN. SS. les évêques que nombre
de cléricaux, allêchés par l'espoir de
violentes attrapades entre les députés
socialistes et les députés soi-disant ca-
tholiques, se sont abonnés aux Annates.
Leurs seigneuries se sont émues a
bon droitComment, les fidèles se
permettraient de lire des comptes-
rendus non expurgés et corrigés quand
les collectivistes aux Chambres émet-
tent des idéés si dangereuses au point
de vue du cléricalisme et de la pro-
priété monacale
Alors les tripotages et triturages des
PatrioteJournal d: Ypres et tutti quanti
qui ont pour mission de dénaturer au
profit de l'église les discours, faits et
gestes de nos parlementaires, leur se-
raient dévoilés
II parait que bon ordre y sera mis
sous peu.
Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons d'une source cléricale
autorisée, qnoique impure, qu'un man
dement de I'archevêque de Malines est
imminent
Grand bien lui fasse
SI. Colaert cl, les pompiers.
M. Colaert a jadis déclaré au Conseil
communal que la musique de la ville et
les pompiers seraient dorénavant deux
corps distincts.
Nous avons vu dans la suite combien
nouspouvions aj outer foi a la parole
de M. l'échevin.
Aujourd'hui encore les évènements
montrent M. Colaert oubliant sa
parole.
L'Harmonie communale et le corps
des pompiers se rendent ensemble Di-
manche, a la messe et fêtent ensemble
laSte Barbe.
Mais ce qu'il y a de plus surprenant
encore, c'est que la fête a lieu dans....
la salie Iweins
N'était-ce pas aussi M. Colaert qui
accusait l'ancien corps des pompiers
de faire de la politique
Triple farceur, va
On demandc un mailrc d'armes?
Les elections communales sont proches les
cléricaux nese laissent pas endormir dans une
fallacieuse sécurité ils viennent de songera
un des points principaux de leur programme
l'éducation martiale des stokslagers cléricaux.
11 ne s'agit évidemment que de refaire un
peu la main aux anciens qui ont fait leurs
preuves et d'initier quelques jeunes aux dou
ceurs de la tripotée évangélique.
Mais, il y a malheureusement un mais, les
doux chefs socialistes chrétiens du Volkshuis
devaient se pourvoir d'un maitre d'armes.
Et voila le hic Professeurs et prévóts d'es-
crime appartiennent a l'armée et Uautorité
militaire fait des difficultés pour accorder a un
maitre d'armes l'autorisation de s'immiscer
dans nne association aussi politique que le
Volkshuis.
L'accès des sociétés politiques est interdite
aux soldats par ordre supérieur.
Espérons que le ministre de la guerre inter-
viendra
En attendantles socialistes chrétiens sont
dans le merzhuil.
Corn's po n da nee de Comincs.
Mercredi 28 Novembre dernier, AL
Hoyois, représentant de Tournai, a in-
terpellé le gouvernement au sujet des
mesures que celui-ci comptait prendre
pour venir en aide aux nombreuses
victimes des inondations.
Les pertes incalculables qu'avaient
eu a subir de ce chef les communes de
Ploegsteert, Warnêton, Bas-Warnêton
et Comines, nous avaient porté a croire
que Messieurs les représentants de l'ar-
rondissement d'Ypres, soucieux des
intéréts de leurs mandants seraient
intervenus dans le débat et auraient ap-
puyé énergiquement la proposition de
M. Anseele. tendant a accorder un cré
dit, de i million pour soulager les nom
breuses infortunes. HélasIln'enarien
été Ces Messieurs sont restés muets
comme des carpes, tómoignant par la
une indifference compléte envers ceux
qu'iis venaient de corrompre par de
fallacieuses promesses, il y a quelques
jours a peine. Une telle conduite de
leur part ne nous étonne guère Ces
Messieurs sont coutumiers du fait et
nous avons pu apprécier toute ietir va-
leur et leur dévouement lors du renou-
vellement des traités de commerce
Que leur importe a eux, si la culture
est dans le marasme Que leur importe
a eux, si un grand nombre de pet,lts
cultivateurs et occupeurs se'sont vu
refuser leur récolte de betteraves, co
quiconstituait l'essentiel de leur reve
nu, et ont été obligés de la revendre
a vil prix (comme c'est le cas pour la
petite commune de Bas-Warnêton)?Que
leur fait a eux, sidenombreux ouvners
ont dü chomer forcément, contractei'
des dettes, en un mot ont été réduits a
la dernière misère Tout cela ne comp-
te pas Leur mandat est assuré pour
quatre ans et d'ici la on trouvera tou
jours des moyens pour calmer les mé-
contents on pour les forcer a se taire.
Mais qu'ils prennent garde Tant va
la cruche a l'eau qu'a la fin elle se
brise! Un jour viendra ou les électeurs
de 1'arrondissement d'Ypres secoue-
ront le joug odieux qui les opprime et
vous dirontArrière, Messieurs les
aristos, place a la démocratie libérale
dans laquelle se trouve les hommes
sincères, dévoués, qui travailleront
pour le bien du pays.
Un Cominois.
1- —i
Wij hebben allen met verwondering besta-
tigd zooals gij, dat onze tabakhandel de volks
vertegenwoordigers onverschillig liet. Wij vra
gen, zooals de liberalen, de afschaffing van
alle rechten op den tabak. Doch wij zullen
stuiten op de tegenkanting van de bank van
leperen. M. Surmonl heeft in den raad ver
klaard op de zitting van het zoogenaamd
Landbouwcongres te Brussel dat tabak belas
ten rechtvaardig is, wat wij volkomen
ontkennen alhoewel t\I. Surmonl beweerde dat
hij sprak in naam der planters van ons arron
dissement.
De katoooqlijke stad Poperinghe begint
sedert eenigen tijd meer en meer naar de
vrijgezinde partij te hellen. Het legertje
pastoors, kapelhaans en andere geestelijken
welk wij hier standvastig gekaserneerd heb
ben om het volk onder het klerikaal juk te
bewaren is niet meer voldoende. Ondanks al
hunne pogingen en invloed gaf de stad niet
min dan 1100 stemmen aan de liberalen in
de laatste Kamerkiezing. Kon dat blijven
duren Er werd dus besloten een groote
slag te wagen om het liberalismus voor altijd
uit de stad te ruimen. Niet min dan acht.
paters predikanten zijn onze drietikkers ter
hulp gekomen e.i in alle de kerken der stad
wordt deze week eene missie gepredikt om
de Poperingnaars te bekeeren. Alles
wordt ingespannen om het volk naar de ser
moenen te lokken, de kapelhaantjes gaan
van huis tot huis met uitnoodigingshrieijes
de vrouwen worden onder den duim ver
zocht en overhaald om hunne mannen naar
de kerk te zenden, want 't zijn bijzonderlijk
de mannen die men wil bekeeren, (is het zij
niet die moeten stemmen Zoo verre is
het gegaan dat een der paters van af den
predikstoel uitriep, dat de mensehen tot den
laatste toe moesten opkomen, zelfs hunne
huizen moesten alleen laten om tot de ser
moenen te komen. De kwezels hebben
zich verhaast aan het verlangen van den
eerw. pater te voldoen, en inderdaad na het
sermoen was geen eene der opgeslotene hui
zen gaan vliegen, maar 'f. was anders met de
geldbeurs van eene dezer onvoorzichtigen
deze is gaan vliegen en waarschijnlijk voor
goed Binst het sermoen waren de dieven
in het alleen gelaten huis der Weduwe De
koker, Yperstraat, binnengedrongen, en
hadden zonder gestoort te zijn alles medege
nomen dat hun aanstond, medebegrepen de
som van 539 fr. welk in eene kas opgesloten
was.
Dat noemt men een verkeerd mirakel
Jan. Hebt gij nog gedacht, Cies,
aan ons gespreks van Zondag
Cies. Wel zeker, Jan hoe meer ik
er over nadenk, hoe meer dingen ik
vind waarin er meer gelijkheid vóór de
wet en in de samenleving kan en moet
zijn. Als ik nog uw gezegde over de
militie overweeg en aan mijne kinders
denk, dan rijst mijn haar van gram
schap, want mijn kind is zoo kostbaar
als dat des edelmans. Indien er moest
geoorlogd en bloed vergoten worden,
is het meer jammer van mijn kind, dat
van 's morgens vroeg tot 's avonds laat
in 't zweet zijns aauschijns zwoegt voor
ons, dan van 't kind eens edelmans, dat
voor niemand werken moet.
Jan.Indien alle man soldaat ware,
zou de diensttijd veel verkort mogen
worden. Indien deze slechts duurde
volgens de bekwaamheid der lotelin-
gen, zouden zij wel, een paar jaar vóór
de loting, gijmoastische- en krijgsoe
feningen leeren om des te spoediger
bekwaam te zijnen naar huis gezonden
te worden.
Cies. Dat ware een goede maat
regel om de jongelingen aan te moedi
gen hunne ledige uren nuttig over te
brengen.
Jan. Indien de jongelingen be
geerden vroeger hunnen diensttijd te
doen om daarna een ambacht onafge
broken te mogen leeren, zouden zij ook
kunnen die toelating bekomen.
Cies. Dat ware ook zeer wel, want
er zijn ambachten, die men niet vroeg
aanleeren kan, en aldus zouden, op
achttienjarigen ouderdom, eenige jon
gelingen dien tijd kunnen gebruiken
om daarna gerust te blijven in hunnen
stiel.
Jan. Hebt gij ook nog gedacht
aan andere ongelijkheden in de samen
leving, die wij te verduren hebben
Cies. Ik heb zoo, al pratende over
den haard, nog al aardigheden gevon
den. Mijne vrouw zegt dat het toch
jammer is dat ons Fransken, dat zeer
wel leert, naar geene goede school kan
gaan.
Jan. Ja, Cies, dat is ook iets.
Sedert dat de katholieke partij aan
't bewind is, verdwijnen de goede
scholen. Gij weet immers, Cies, dat,
volgens de geestelijken en edellieden,
de werkman niet veel mag geleerd
worden, uit vrees dat bij, door de ont
wikkeling zijns verstands, zou willen
streven naar vrijheid. Hoe dommer,
hoe getrouwer slaaf
Cies. Dat is waar, maar intusschen
zijn onze kinders beroofd van een ern
stig onderwijs. Alwie begeert wat
Fransch te leeren, moet daarvoor nu
groote onkosten doen.
Jan. Weet gij niet, Cies, dat er, in
bijna al de aangenomene landelijke
scholen, geen Fransch meer onderwe
zen wordt, omdat de Vlamingen geen
deel zouden kunnen nemen aan den
vooruitgang der Walen
Cies. Dat is betreurenswaardig
De onwetendheid, met al hare dwaas
heden en vooroordeelen, zal de Walen
verbitteren tegen de Vlamingen en wie
weet hoe dit eindigen zal
Jan. Kost wat kost, de wagen des
vooruitgangs kan niet tegengehouden
wordenhet licht der wetenschap moet
in de laagste klassen der samenleving
dringen en al lag licht en waarheid
gedoken in het graf, al wat er op ligt
moet er af.
Cies. Gij zegt daar vele ernstige
dingen, Jan, en mij dunkt dat er ook
gelijkheid in de samenleving zou moe
ten komen voor de kinders, die begee-
ren te leeren. Arme kinders, waar er
eenige begaafdheid insteekt, zouden
moeten de gelegenheid vinden zoover
te mogen leeren als rijke, want wie
weet of er uit een kind der volksklas
geen vernuftige kerel groeien zal, die
misschien de eer en roem zijns lands
vergrooten zal.
Jan. - Alzoo zou het moeten zijn
alle vooruitstrevende mannen zijn het
met ons eens dat er thans vele vernuf
ten blijven insluimeren, omdat zij de
gelegenheid niet gehad hebben in mid
delbare of hoogescholen ontwikkeld te
worden. Is dat niet jammer en zou er
daaraan niet spoedig moeten een einde
gesteld zijn
Cies. Indien het zijn kan, Jan, hoe
eerder, hoe beter.
Jan. Dat scheelt maar aan ons.
Beginnen wij, toekomende jaar, met
de afschaffers van 't onderwijs uit het
Gemeentehuis te drijven, maar daarom
moeten wij te zamen werken en ons
niet laten omkoopen door de zeemtaal
van eenige mannen, die aan onze kin
ders den kostelijksten pand onttrek
ken, dien wij hun kunnen nalaten
't onderwijs.
Cies. Wel gedacht, Jan. Intus
schen teekenen wijvan nu af, al het
kwaad aan, dat zij der schooljeugd nog
aandoen met haar te beletten onderwijs
te ontvangen als vroeger.
Jan Ik erinner mij nog dien tijd
in denwelken kinders der burgerij van
Leest 't vervolg op de vierde bladzijde.
Jf.