*2 Chirurgien-Dentiste Specialiste, a l'honneur d'informer l'honorable public qu'a la demand© de sa nombreuse clientèle, il sera a consulter trois jours de la semai- ne, les LUNDI, JEUDI et SAMEDI, de 9 a 4 1)2 heures de relevée, chez Mme Veuve VAN IE111L, Grand'Plaee, Ypres, n° 5. PHOï( IV BON PIANO. EMT COURTRAI, lUr: de Mouscron, COUKTRAI, EEYL110SC1, Êmïie Van Aerde rue de Boesinghe, 11 c AU lü Rue (le l'Étoile, 9, Yp res, Photographie Artistiqae et Industrielle. Phototypie. Procédés nouveaux instantanés. Exposition Internationale de Photographie. LOIIVAIN 1888. DIPLOME D'HONNEUR. Maisoa pas de représentant. Excellente Occasion. A VEMPEE Hue du lombard,. 19, Ypres, hier en Yper onderwijs genoten, dat zij bekwaam werden tot velerhande schoone plaatsen in de samenleving. Cies. Ik ook, en voeg maar daarbij dat menige familie, hier en te Yper, hare wilde te danken heeft aan het oud Stadskollegie, dat, door het nieuw bestuur, door alle slach van middels en dwang ontvolkt is geweest om het eindelijk te kunnen ten gronde bren gen. Jan. Inderdaad, Cieshet was nog niet genoeg dat preek- en biecht stoel alle geweld pleegden door bedrog en leugen, men viel nog de grondeige naars lastig om ouders te dwingen hunne kinders uit het Stadskollegie te trekken. Cies. In den landbouw heeft men ook niet weinig te klagen over onge lijkheid in het toepassen van wetten. Ais de boer eene partij tabak geplant heeft, komen de bedienden der aecijn- sen de planten nauwkeurig tellen, maar als de rijkenegociant vervalschte meststoffen levert, gaan die bedienden daar niet om die koopwaar te onder zoeken. Jan. Gij moet weten, Cies, dat gij zelf de waar die gij koopt, moogt doen onderzoeken en den negociant moogt vervolgen. Cies. Dat weet ik, Jan maar de landbouwers zouden geene processen durven inspannen tegen groote heeren en alzoo blijven zij immer het slacht offer der rijken. Jan. ik versta waarvoor zij niet durvenveel, zeer veel landbouwers hebben verplichtingen jegens die rijke negocianten, 't zij omdat zij hun wat schuldig staan, 't zij omdat zij hun wat land pachten daarom zou het Staats bestuur den landbouwer moeten be schermen met stalen van meststoffen in de magazijnen te doen nemen gelijk de politie doet in de stad met de melk, de boter en al de eetwaren. Cies. Dat ware nog maar recht men zend wel de bedienden der accijn- sen in de herbergen om de bierpompen na te zien en te onderzoeken als som mige bazen, die de nieuwe patent op de sterke dranken niet betalen, geene likeuren verkoopen. ik verzeker u, Jan, dat, indien de groote negocianten in meststoffen mogen ongestraft voort gaan met de boeren te bedriegen in de waarde der vetten, wij weldra allen moeten om zeep gaan. Jan. Al het lawijt dat eenige re presentanten thans maken met de be scherming van den landbouw is maar schijn en oogenverblinding en vult den zak der boeren niet. Het nazicht en onderzoek der vetten de ernstigste en zekerste bron van welvaart in den landbouw zullen wij niet bekomen, omdat men vreest aan de rijke koop lieden te mishagen. Gij ziet trouwens genoeg, Cies, dat men geene wetten voor den landbouw durft voorstellen dan zulke, die aangenaam zijn en pro fijt bijbrengen aan de rijke represen tanten en Cie. Piet van Langemaeck. Feuilleton du journalLa Lutte-De Strij d JEAN CHALON. Papa sera le parrain, dit un jour Hélène un peu dol en te sur sa chaise longue, après le souper. C'était le moment oil Jacques revenu de l'usine et les travaux du jour terminés, oü sa femme libre des soins du ménage, pou- vaient enfin causer sans interruptions facheu- ses. Papa sera le parrain, répétait-elle songeuse mais la marraine? Je ne vois per sonae de ton cöté. Veux-tu demander madame Bertin Ah maïs, all maïs, dit Jacques suffo- quépermets D'abord, faut-il le baptiser, le mioche Alors s'aviva entre Jacques et Hélène une longue discussion, lui, accumulant les argu ments, traitant le baptême et toutes les céré monies cattioliques d'absurdes comédies, parlant haut, essayant de persuader, de dé- montrer elle, se réfugiant dans le sentiment et versant des larmes abondantes. Les larmes Suprème ressource de la plupari des femmes Mrae Delmais n'avait de ses croyances aucune raison, n'en acceptait aucune d'ailleurs as- „JÉML (AN Cl EN NE M Al SON H. G E R A R D-WA T R E M E Z.) ..J Reproductions-Agrandissements au charbon inaltérables. Portraits, Monuments, Intérieurs, Groupss instantanés, Militaire», Ecoles, Sociétés, Étabiissements, Portraits après décès. Impression inaltérable sur porcelaine. Encadrements en tous genres. UN S'ADR ESSER YPRES. sise, elle pleurait, la tête dans ses mains, pen dant que son mari marcbait a grands pas. Tu me l'as promis devant le prêtre qui nous a mariés, disait-elle tu as promis d'éle- ver chrétiennement nos enl'ants. Je suis bien malbeureuse Si ma mère le savaitPile me coniprendia'Kelle Jacques se vit exposé aux reprocbes directs ou sous-entendus de sa beüe-mère, et il ré- pondit, exaspéré au fond, mais toujours calrne extérieurement Enfin, on le baptisera, eet enfant cela rte l'empèchera pas d'être un honnête hom- me.... a motnsque ce ne soit une honnête fem me. Je ne me mèle de rten arrange-toi. Puts it prit son chapeau et s'en alia trouver son ami Berlin. C'était la première querelle depuis sön ma- riage c'était aussi la première fois qu'tl sor- taitseul le soir. La nuit était noire et le vent soufflait en bise ,1e froid qui le prenait lui donnaitun petit frisson. Sur la ter re ramollie, ne pouvant choisir le sentier propre, Jacques pataugeait. il était contrarie de laisser Hélène settle et pieurant, alors qu'il avail espéré pas ser une bonne sotrée, tranquille, en pantoufles devant le feu, et devisant avec sa femme des clioses de l'aventr et de l'éducation de Bébé. Claude, joyeux, accueillit l'ingënieur et il s'avanga vers lui les deux mains tendues. Mais l'ayant observé Quelle mine longue, mon cber, dit-il Et puis te votla seul. Est-ce que cela ne va pas bien chez toi Madame Héiène...? Elle va trés bien, nous allons trés bien. Ne vous dérangez done pas tous les deux. Je CMrargien-Bentisfce Diploma, Dentiste de I'Institution Royale de MeSSines, A consulter tous les jours, de 9 k heures, le Dimancbe excepté. Pose de Dents et Dentiers artificiels, Extrac tions, Plombages, et Redresssments d'après" les rneilleurs systèuses. vous regarderat jouer. Achevez votre partie. - Oh je suis mal, dit le docteur en riant les femmes nous matent toujours. Jacques ne sourit pas. Ahca, voyons, décidément qu'as-tu demanda Claude. Hélène vent faire baptiser l'enfant, ré- pondit l'ingénieur. Bon je comprends. Et Qa t'ennuie. Oui. Beaucoup. Que vas-tu faire Je n'empêche pas, mais je ne me mêle de rien. Berlin réfléchit quelque temps. En effet, dit-ilC'est le seul parti pos sible. Qu'en penses-tu, Annie? demanda-t-il a sa femme. Si Hélène l'exige, évidemment ii faut se soumettre, dit celle-ci, et la contenter. Elle se trouve actuellement dans une position critique, et des contrariétés vives peuvent troubler la santé de la mère et de l'enfant. Songez, mon sieur Jacques, quelle responsabilïté J'ai eu ce soir, dit Jacques, une scène trés vive... Dans laquelle madame Hélène a pleuré, dit le docteur. Je vois cela. Oui. Alors j'ai dit qu'elle baptiserait si elle voulait, et me voiei. En permettant le baptême, ajouta Annie, vous faites preuve d'une admirable tolérance, et vous donner une belle lecon a nos adver- saires. Pardon, interrompil Jacques, pardon La tolérance consiste a ne pas molester aulrui pour motif de croyances religieusesa n'en- DRA1NY - PAUWELS, YPRES MM. J'ai i'honneur de vous informer de époque de la nouvelle saison des 11 uItres. Je puis actuellement vous fournir des Huitres de 10 18 fr. Huitres Ilurnkam natives. Huitres Imperiales 1" quahté. Huitres de Zélande, lre qualité Huitres Anglaises royales, Huitres d'Ostende. Huitres Anglaises dites a Westports. Toutes ces Huitres sont prises au 100, sauf les Huitres royales Anglai ses et les Huitres d'Ostende dont ma tuaison sera toujours pourvue et que je vends en gros et en détail au prix de 12 et de 15 fr. Je puis également vous fournir des gros llomards de Bretagne et des Lan- goustes vivantes, du Turbot, du Sau- mon et tout autre poisson de mer. N. B. A la demande des clients je me rends a domicile pour écailler les Hui tres. M U II C Onfeilbaar mid- del om ze te doen leggen zonder ophouden,ondervinding van December-Januari. SOS eiers met 13 kiekens Brochuur tegen 1 fr. bij PULINCKX te Wachtebeke. voyer au büeber ni juifs nt hérétiquessous pré- texte d'inquisition. Mais elle ne défend pomt de combattre k armes courtoises les erreurs que je trouve autour de moi, et chez les miens, ni surtout d'empêcher que mon enfant ne soit élevé dans ce que je considère comme le plus perriicieux des mensonges. La tolérance qui se fait est une duperie. Vous savez, madame An nie, c'est-k-dire je vous l'apprends, ma femme compte vous demander pour marraine, Ah ceci, par exemple, non s'écria la jeune femme. D'ailleurs, le curé ne me pren- drait point il faut declarer formellement qu'on est calholique romain, pratiquant, et qn'on croit tout ce que l'Eglise ensëigne Je ne veux pas mentir aussi solennellement, même pour le plaisir de madame Hélène. Le docteur regarda sa femme avec une ten- dresse fiere, et dans la parfaite communion d'idéesqui les unissait, ils se ser.èrent la main, Jacques comprit ce mouvement, et il compara la paix du ménage Bertm avec la discorde qu'il pressentait devoir empoisonner le sien bientöt. Claude, dit-il, j'ai méprisé tes conseils j'ai eu tort de me laisser prendre le bout du doigt dans l'engrenage. J'y songeais, répondit le médecin, mais a quoi bon reproches et remords tardifs Cherclions plutót ensemble le moyen de lirer le meilleur parli de l'avenir, et de faire de ton fits un homme intelligent, utile a ses sem- blables. Ypres, imp. Lambin-Mathée, rue au Beurre, 20 etui ws PAE SUITE. f EN FACE DE LA RUE DE L'ÉTOILE LA SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 4