S^araissant te Hamedi. Verschijnende des Zaterdags. l'union fait la force. Administration et Redaction rue au Beurrc, 20, Ypres. eendracht maart macht. AVIS IMPORTANT. MOS maitres. Journal U Vrijzinnig libéral démocr'atique volksgezind weekblad van d'Ypres et de l'Arrondissement leperen en van het Arrondissement Politiek overzicht. Onze Meesterkens. Samedi, 22 Décembre 1894. 5 centimes le numéro. lre année. !\0 8. Propaganda. Vrijzinnigen, verspreidt de bladen van onze partij. Tegenstanders, leest ze. Le Journal d'Ypres et les promesses cléricales en 1890. Het Journal d'Ypres en de klerikale beloften in 1890. PRIX I)K I.'ABONNKMKNTAmmcw10 ««timw I. pour la ville, Annonces judiciaires: 1 fr. la ligne. La LUTTE-DE STRIJD sera eir- voyé gratuitementj us- qu'axi premier Janvier prochain, aux person- nes qui s'abonneront, pom-une année, a dLater Je cette époque. Onze volksvertegenwoordigers heb ben in de Kamers niets gezegd. Men sprak over financies en begroo tingen. Dinsdag waren zij allen ziek, dus afwezig. Wat zouden zij er ook doen Yragen alle gronden en eigendom men van den Staat te verkoopen lijk zij gedaan hebben met de gronden en eigendommen van Ieperen Eenige lepersche liberalen hebben een Propaganda-werk der pers ge sticht. Blauwe bussen staan in de herber gen In de Maanin den Zalmin I Zil veren Hoofd en in 't Hof van Brussel om de dagbladen te ontvangen welke onze vrienden er wel willen in werpen om in canton en arrondissement rond gezon den te worden. Wij vragen zooveel bladen mogelijk. Yeel bladen. Yeel vlaamsche bladen. Klerikalen gaan ons tegenwerken. Ze gaan drukking wêer gebruiken. Wie zulke feiten kent, schrijve ons dit. Zijn naam zal ongekend blijven, maar wij zullen een onderzoek instellen en elk feitaangeven met naam en voornaam van den liefhebber van zedelijke druk king. Vrienden, veel bladen. Yeel vlaamsche bladen. Een oog in 't zeil. Dans son numéro du 5 courant, le Journal d'Ypres annonce a ses lecteurs qu'il suivra la Lutte-de Strijd dans la revue que notre journal se propose de faire des actes de nos cléricaux de- Suis leur avènement a l'Hótel de Ville. ous remercions notre confrère de son attention et nous lui promettons d'être aussi complet que possible dans l'ac- compliss6ment de notre tache. II semble cependant que l'initiative que nous avons prise ne tombe pas tout-a-fait dans les gouts de l'organe du communisme monacal Nous avons eu tort d'après lui de dire que le parti cléricala forfait a tous ses engagements, et pour le démontrer, le Journal re- prend le programme de ses candidats avant les élections Egalitè el liberie n pour tous l Plus d'oppression dupauvre! ,i Plus de gaspülages Plus de guerre soo rt laireAloins de politique el plus d'ad- ministration Industriecommerce et n travaux publicsEt il ajoute II faut réellement de l'audace pour pré- tendre que nos concitoyens n'ont pas regu pleine et entière satisfaction, puis- que 1° Nos amis de l'Hótel de Ville ont fait entrer des catholiques dans la plu part même dans toutes les administra tions subordonnées, notamment dans celles des Hospices civils, du Bureau de Bienfaisance,a 1'Académie,a l'Ecole industnelle, a la Bibliothèque, au Bu reau administratif de l'Ecole moyenne. Et le Journal poursuit en disantSi d'ici a quelques semaines, la majorité, dans chacune de ces administrations, était encore renforcée d'un membre, nos adversaires n'auraient pas a se plaindre. Et, en effet, a quoi bon nous plain dre Nous savons parfaitement que nous nous heurterions contre un parti pris bien arrêtéLe but de nos maitres n'est-il pas de s'emparer de toutes les administrations et de les cléricaliser a outrance Ce but ils le poursuivent en tout et pour tout depuis qu'ils sont au pouvoir et ils l'ont pour ainsi dire réalisé grace au prolongement de man dat dont ils ont bénéficié par suite de l'incurie que met notre gouvernement a doter le pays d'une loi communale nouvelle Nous plaindre Nous ne le ferons done pas, mais nous devons protester de toutes nos forces contre le jésuitis- me de nos cléricaux lorsqu'ils viennent nous déclarer que ces mesures sont prises en vue de rétablir Végalité et Véquilibre. Nous connaissons d'expérience l'idée que nos cléricaux se font de Végalité et de Véquilibre! Nous savons qu'en ma- tière d'égalité, ils se font les défenseurs des privilèges et qu'en fait d'équilibre, ils ne connaissent que l'équilibre in stable voir nos finances communa- les Si done, dans quelques administra tions, il reste encore des libéraux, ce n'est certes pas la faute des cléricaux Les libéraux dont les mandats expire- ront cette année recevront leur congé. La haine de nos maitres contre tous ceux qui ne se plient pas devant leur volonté, est trop violente pour qu'on puisse supposer un instant qu'ils tien- nent compte des services rendus. Hégalité et Véquilibre sont done de vains mots. Ils font partie du vocabu laire de la rédaction du Journal d'Ypres. Malheur a ceux qui s'y laissent pren dre, car ces mots sonnent aussi creux dans la bouche de nos cléricaux que celui de representation proportion- nelle dans la bouche de notre sénateur. 2° En ce qui concerne les faveurs, fournitures et commandes, les cléri caux n'en sont plus exclus comme au trefois, dit le Journal d'Ypres. Comme autrefois est une assertion purement gratuite de votre part, JournalMais ce que nous pouvons vous dire c'est que la première besogne de vos amis dans toutes les administrations a été de rayer de la liste des fournisseurs tous ceux qu'ils supposaient teintés de libé ralisme, toujours au nom de leur prin cipe égalité et libertè pour tous! Ce que nous pouvons vous répondre en core, c'est que vos amis sont allés jus- qu'a exercer une pression éhontée sur la conscience des gens en subordonnant l'octroi de ieurs faveurs, a une soumis sion servile a leurs exigences 3° Pour les emplois! Peut-on préten- dre sérieusement, dites-vous, que la balance peuche du cöté de nos amis L'administration catholique a respecté toutes les fonctions, tous les droits acquis Votre mauvaise foi est devenue pro- verbiale, cher confrère! Comment pou- vez-vous prétendre que vos amis ont respecté les droits acquis Ne sont-ce pas vos amis qui out congédié M. Creus, employé a l'Hótel-de-Ville ?Ne sont-ce pas vos amis qui ont renvoyé M. Vandenbussche de ses fonctions de surveillant a l'Académie Nous pourrions vous citer bien d'au- tres exemples que nos concitoyens ont encore présents a la mémoire Vos amis sont arrivés au pouvoir en promettant la liberté pour tous et leurs premiers actes ont été tyranniques. Ils ont frappé de preference ceux qui s'ex- pnmaient avec trop de franchise Nous savons bien, que depuis quel- que temps, ils ménagent les employés de l'Hötel-de-Ville et des administra tions dépendantes Les élections com- munales approchent, ils préfèrent ré- server le scandale pour plus tard, mais nous sommes convaincus que leurs espérances sur nos prochaines élections seront dégues. Cependant, si vos amis évitent pour le moment de frapper ouvertement, ils se livrent a leur tra vail de taupe, qui leur est cher. L'in- térêt politique les a rendus laches Ils ont tourné leur vengeance vers les petits. Ils frappent dans l'ombre, tou jours au nom du principe égalité et libertè pour tous. Et récemment n'ont- ils pas renvoyé des Hospices, un brave ouvrier, chef d'une nombreuse familie, pour le seul motif qu'il faisait partie de' certaines sociétés libérales Nous vous citerons d'autres exemples encore. II importe que nos concitoyens sachent a quel point vous aimez la liberté Vos amis ont procuré des emplois a des catholiques, dites-vous Hélas nous ne le savons que trop bien Les libéraux ne sont-ils pas considérés comme des parias Le Gouvernement nomme-t-il aux emplois d'autres titu- laires que ceux choisis, parmi ses pro- pres creatures La province agit-elle autrement La commune aujourd'hui agit de même Oü est dès lors le fa- meux équilibre Un autre point du programme de 1890, dit le Journalc'est la question de l'enseignement En effet, nos clóri- rauxclamaientalors: PLUS DE GUER RE SCOLAIRE Or, qui done en ville oserait préten dre que depuis 1890 nous n'avons plus de guerre scolaire Ne serait-ce pas nier l'évidence La guerre scolaire n'est-elle pas née chez nous, depuis l'avènement de nos cléricaux L'un de leurs premiers actes n'a-t-il pas été de supprimer notre College commu nal Les voila done a l'oeuvre ces hom mes qui dans leur proclamation électo- rale écrivaientNous voulons que tout le monde, le pauvre comme le riche, puisse recevoir une instruction convenable, dans les écoles privées ou dans les écoles publiques Après avoir détruit l'enseignement moyen du degré supérieur, nos cléri caux se sont acharnés contre l'ensei gnement inférieur, lis ont supprimé les écoles gardiennes gratuites, ils ont augmenté le minerval de l'école^ayan te pour filles, tout cela pour réaliser leur promesse électorale: Plus de guerre scolaire Et nous n'aurions pas, dès lors, le droit de dire de nos maitres qu'ils ont trompé le corps électoral Nous dirons même davantage Non seulement nos maitres ont renié leurs propres engagements, mais ils ont em ployé, pour se parjurer, des moyens msidieux et malhonnêtes Ils ont détruit notre Collége commu nal sous prétexte d'économies a faire et de travaux a réaliser Or, nous sa vons quelles ont été les économies réa- lisées Le corps professoral destitué est resté a charge des contribuables Deux des professeurs congédiés ont été placés, ce sont MM. Justice et Michiels, les autres restent a charge de la com mune Les travaux réalisés, mais ou sont- ils Notre distribution d'eau, contre la- quelle nos cléricaux ont poussé tant d'exclamations, a-t-elle été modifiée Nous en sommes toujours a nous de- mander ce que deviendront leurs fa-i meux projets Ce que nous savons, c'est que nos cléricaux ont subsidié leurs écoles li- bres, dont l'enseignement ne nous offre aucune garantie Ils ont accordé un subside de quatre mille francs a leurs écoles gardiennes, et dernièrement, un subside de cinq mille francs a l'école de S4 Louis de Gonzague. Tel était leur véritable but lorsqu'ils demandaient la suppression du Collége communalseulement ils n'ont pas eu la franchise de l'avouer. Ils ont déposé leur impopulaire proposition en faisant miroiter aux yeux des contribuables la nécessité de réaliser des travaux de grande importance, ils se sont parju- rés une fois de plus, mais l'opprobre ne les souille plus Reusje. Het Journal is niet erg welgezind omdat wij de handelingen der kleri kalen nagaan. Zijn zotte onhandige onbeschaamdheid gaat zoo ver dat hij zijn programma van 1890 durft her drukken Gelijkheid en vrijheid voor allen. Geen verdrukking van den arme meer. Geen schooloorlog Minder politiek en meer bestuur I Nijverheid, handel en openbare werken 't Journal durft dan nog erbij voe gen Men moet waarlijk stoutmoe- dig zijn om te beweren dat onze 1 rfiW Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les POUR LA PROVINCE, gSjpjssBpiïffit Hl öEa ^3|§r^ Ctt Ë'BW BÊReIBbSs JajsF&ffi&Ë deur Plandresjs'adresser a v Aye-ncc HavasBruxel- rSjsfi lBgypE^ w® l®fa S®?^ |>ja t&të® ••"-•' 4' iiPf Yf» les, iue de la Madeleine, 32, et a Paris

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 1