'nen Aap gevangen Rapacité du clergé. Vlaamsche Ster. Warnêton. Propaganda. Vrijzinnigen, verspreidt de bladen van onze partij. Tegenstanders, leest ze. Bornons-nous a citer un tait des moins saülants, mais qui par suite de s'être produit en séance publique du Conseil communal du 15 Décembre a le mérite de mettre chacun a même de le contröler efficacement. Amis lecteurs, vous pourrez juger la l'homme dans toute son intégrité. En l'absence de M. le Bourgmestre, M. Colaert présidait. M. Brunfaut interpelle le Collége sur la suspension des travaux a l'aqueduc eö'ondré a la porte de Dixmude et de- mande des explications. L honorable con8eiller fait remarquer que les fossés des remparts extérieurs, mis a sec a la suite des susdits travaux, exhalent des miasmes pestilentiels, présentant un danger sérieux pour la santé publique et qu'il est urgent de terminer les tra vaux a l'aqueduc dans le plus bref délai. M. Colaert répond a M. Brunfaut qu'il partage entièrement son avis mais que la ville n'est pas en défautque si la réparation de l'aqueduc a été arrê- tée, li faut l'attribuer a l'intervention de M. l'ingénieur Froidure qui a me- nacé la ville d'un procés en cas de con tinuation des travauxque M. le Bourgmestre et lui, s'étaient i-endus chez le Ministre pour lui demander des explications et que celui-ci avait ri des menaces et des prétentions injusti- fiées de son subordonné que d'ailleurs les travaux suspendus allaient être im- médiatement repris. La-dessus M. Brunfaut, óvidemment, se déclare satisfait. Eh bien le croiriez-vous non vrai le croiriez-vous M. Colaert en a menti audacieuse- ment mentiPouvez-vous concevoir telle impudence dans le mensonge? Pas un mot de vrai dans ses explications. Les menaces de M. l'ingénieur Froi dure mensonges. La visite avec M. Surmont au ministre a ce sujetmen songes. Qu'aurait bien pu dire M. Froidure ces travaux ne le regardaient en rien d'ailleurs M. l'ingénieur lui-même n'a su qu'il avait fait des menaces qu'après la séance du Conseil Aussi est-il allé immédiatement a l'Hötel-de-vüle pour protester contre les imputations mensongères de M. Colaert. II est évident que dans ces condi tions, la visite au ministre est une sim ple colle Voila par quels moyens honteux un de nos maitres esquive une interpella tion désagréable. M. Colaert, pris en faute d'incurie administrative, a menti d'arrache-pied pour sauver la situa tion. Voulez-vous connaitre le vrai motif de la suspension des travaux de l'aque duc Le voiciOn avait décidé de les mettre en adjudication au lieu de les laisser continuer par les ouvriers de la ville d'oü interruption. Mais par suite de la négligence de nos édiles, cette adjudication a été remise et puis a trainé en longueur elle a été donnée seulement Samedi dernier a M. Roose, entrepreneur. Eten attendant, les exhalaisons dólé- tères de la vase mise a nu des fossés empoisonnaient les riverains. Mais quel homme, ce Monsieur Co laert Soyez fier de votre leader, parti clérical Nous vous souhaitons de le garder encore longtemps dans votre sein au besoin, conservez-le dans de la ouate phéniquée. Un si joli Monsieur voyez-vous, ho- nore tout un parti Yóór de laatste wetgevende kiezing van October, hebben de klerikalen overal met handen en voeten gewrocht, om de liberalen buiten te krijgen zelfs ging de Patrieeen razend fana tiek blad van Brugge, zóó verre, de Luiksche katholieke kiezers aan te sporen, liever voor de socialisten dan voor de liberalen te stemmen. En inderdaad, de liberalen hebben in veel plaatsen verloren maar meer dan dertig socio's zitten nu in de oppo sitie, treden luidruchtig op, spreken in alle discussien mede en zeggen aan het Gouvernement zulkdanige harde waar heden, dat de meerderheid verplicht is van hare getalsterkte misbruik te ma ken, om de discussie te smoren en aldus de socio's tot zwijgen te brengen. Maar hetgeen, waarmêe de kaloten nog meest van al geêmbêteerd zijn, zij n de Annalen en het Beknopt verslagdie op duizenden exemplaren in het land verspreid zijn en de redevoeringen der socialisten aldus overal en gratis laten doordringen. En zeggen dat de kaloten zulks niet kunnen beletten en het moe ten dulden 't Is het geval te zeggen, dat ze 'nen aap gevangen hebben en dan nog 'nen leelijken aap, veel leelijker dan Woeste zelf En wij begrijpen gemakkelijk het woord van eenen klerikalen volksver tegenwoordiger, die onlang3 zegde Wij zouden veel meer op ons gemak zijn in de Kamer, met slechts 10 stem men meerderheid en eene liberale op positie, in plaats van eene socialisti sche Welnu, papen, gij hebt nu, wat gij gezocht hebt Débrouillez-vous H. van T. Un nouveau fait vient de confirmer l'article de notre dernier numéro inti- tulé les Vendeurs du Temple. Une jeune fille qui s'est suicidée dernièrement a été enterrée civiiement malgré les prières des parents pour ob- tenir un enterrement religieux. Encore une fois, le clergé ne pouvait pas toucher la forte somme Pour peu que nos cléricaux y tien- nent, nous citerons des enterrements religieux de première classe de suicidés du parti clérical. Ces gens n'ont qu'un seul Dieu et ce Dieu c'est le veau d'or. Et ces rapiats osent alors parler de juifs Toute leur existence est un blasphè- me jeté a la face de l'Etre Suprème. Zondag, mooie vertooning. Veel, veel volk. Men speelde Een Spiegeldoor De Tière. 'n Geschiedenis van een huisge zin van ambtenaars, prooi van ij del heid en lichtzinnigheid der vrouw en der dochter, welke het leven van een braven echtgenoot en vader vergifti- gen. Een treurig realistisch stuk eindi gende met de dood des ongelukkigen. De Wolf in 't Hagelanddoor Van Peene, is geschreven in den gewonen trant des Gentschen schrijvers, wiens stukken uitmuntend verstaan worden door onze toeschouwers. De spelers nu. Over de Dames zullen wij schrijven wat wij reeds schreven MejCreus speelt uitmuntend, Mej. Devers zingt uitmuntend. Elke is de eerste in haar vak. Van de heeren zullen wij zeggen dat M. Deweerdt goed speelt en M. Del- motte daarbij met een uitmuntende stem begaafd is, vol kleur en klank. Opmerking Nog te verzorgen is de uitspraak. Nóg te verzorgende natuurlijk heid. En daarbij, proficiat, zulle Le mensonge est une vertu cléricale et le correspondant Warnêtonnois du Journal d'Ypres l'a mise largement. en pratique dans le numéro du 23 courant. Suivons-le pas a pas dans son argu mentation. Et d'abord, le clergé n'a pas signé la pétition, dites-vous, M. le correspondant soit. Mais c'est le clergé qui l'a faite et qui l'a col- portée, recueillant certaines signa tures par des moyens que tout le monde connait. Cela vaut peut-être mieux encore. Vous mentez, M. le cor respondant, et vous le savez, quand vous dites que M. l'échevin Marhem, accompagné d'un ami, s'est rendu chez M. Godtschalck pour proposer la sup pression de l'école des lilies. Cette visite, qui a eu lieu le 4 Février der nier, avait un but musicalet, c'est au cours de l'entretien que M. Godtschalck a parlé incidemment des modifications qui pourraient survenir sous peu dans le personnel enseignant des écoles pri- maires, d'oü il résulterait peut-être, disait-il, la suppression de l'école des filles. L'ami de M. Marhem seul a ré- pliqué. II est faux, très-honnête correspon dant, que M. Marhem ait adressé a M. Godtschalck l'épithète de marionnette du clergé. Vous étiez mieux a même, que n'im- porte qui, pour savoir la vérité la dessus. Passons maintenant a la demande de M. Godtschalck. Ah, M. le-Bourgmes tre, vous aviez l'envie de déjeuner de la suppression de l'école des filles Attendez, nous allons assaisonner le plat Vous avez dit a la séance du 16 No- vembre que chaque élève de Mme Lan- drieu coütait a la commune 87 francs le correspondant du Journal d'Ypres trouve 95 francs. Imitant la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bceuf, il arrivera bientöt a prouver que chaque enfant coüte 200 francs. Vous êtes allé, M. le Bourgmestre, compter les élèves de Madame Lan- drieu il y en avait 24 dans sa classe et 4 absentes, vous a-t-on ditcela fait bien 28. Mais avez-vous oublié ou avez-vous feint d'oublier que cette école comporte 2 classes, dont. la se conde comprend 20 élêves ayant plus de 6 ans et appartenant a l'école primaire et 40 enfants ayant moins de 6 ans et formant la section gardienne Depuis quand les directrices sont- elles tenues d'enseigner aux 6 divisions de l'école primaire A Ypres, Mesdames D'Haeseleire et Juncker ont pour mission de diriger et non d'instruire. Oherchons maintenant ce que chaque enfant coüte a la commune, je répète a la caisse communale. L'école des filles coüte, dites-vous, 2,285 francs par an c'est vrai. Mais vous oubliez que vou3 recevez plus de 4,500 francs de subsides du gouvernementdone 1,500 francs par école,puisqu'il y en a trois. Ge qui fait 2,285 1,500 francs a payer par la caisse communale done en tout 785 francs. Au 16 Novembre dernier, l'école primaire contenait, d'après le registre matricule 48 élèves l'enseignement coütait done 16 fr. 50 par élève. Nous sommes loin des 95 francs, n'est-ce pas Et maintenant, Monsieur Godt schalck, je vais vous rafraichir quelque peu la mémoire. En Mars 1891peu après votre nomi nation de bourgmestre, vous êtes allé, un lundi matin, visiter les écoles communales. Vous avez, en véritable homme d'é- cole, (on aurait cru que vous étiez du métier) interrogé to us les enfants de chacune des classes, tant chez les filles que chez les gargons vous avez visité cahiers, livres, ouvrages manuels, re- gistres matricules et d'appelvous avez félicité chaudement chaque mem- bre du personnel enseignant et vous leur avez juré que vous, Bourgmestre, vous auriez eu a coeur le maintien des écoles communales, et que vous vous seriez opposé a celui qui aurait voulu les suppnmer. A Tissue de cette visite, vous vous êtes rendu a 1'Hötel-de-ville, et la, vous avez communiqué a votre secrétaire communal, vos impressions. Les instituteurs et institutrices des n écoles communales sont vraiment, avez-vous dit, a la hauteur de leur n missionmais ce qui m'a surtout frappé, c'est l'école de Mme Lan- dneu. Gette dame est une institutrice n d'élite et si tout le monde était de j) mon avis, nous réunirions les 2 écoles des filles et nous placerions Mme Lan- drieu a la tête de l'école fusionnée. La paix scolaire serait ainsi faite et l'instruction des filles ferait un grand pas. Est-ce vrai, M. le Bourgmestre Le 27 Aoüt 1891, vous avez présidé la distribution des prix des élèves des écoles communales. A Tissue de cette cérémonie, vous avez appelé Mm® Lan- drieu dans la salie du secretariatet la, en présence de feu Monsieur Téchevin Deconinck,de Monsieur Desimpel,con- seilleret de M. le secrétaire communal, vous avez tenu le langage suivant Au nom du collége, au nom du con- seil, communal tout entier, je vous n félicite, Madame, de l'imposante ma- nifestation a laquelle nous venons d'assister. Le maintien, le langage de n nos élèves sont excellents et certes, n 1'on n'eüt pu mieux faire avec des jj enfants appartenant a la classe aisée. li J'en garderai, Madame, un bienveil- lant souvenir, comptez sur moi. Est-ce vrai, M. le Bourgmestre Est- ce ici M. Marhem qui a été léger Et maintenant que voulez-vous faire de cette institutrice, de cette mère de familie qui, depuis 16 ans, remplit si dignement ses fonctions La jeter sur le pavé en lui octroyant un traitement d'attente que nous dis- cuterions plustard. Vous savez cepen- dant que la nouvelle loi scolaire va garantir les positions du personnel enseignant tout en supprimant les trai- tements d'attente. Vous avez un vrai coeur de père, M. le Bourgmestre. II est vrai que vous trouvez une grande compensation a la suppression de cette école 400 francs de loyer pour un batiment délabré, c'est beau Est-ce que par hasard, vous auriez l'en vie de le louer pour y établir une seconde sucrerie (la première vous réussit si bien) Le correspondant du Journal Ypres qui croyait que nous avions une arai- gnée dans le plafond, n'y a-t-il pas une taupe, lui Montrons done a nos bourgeois et a nos ouvriers surtout ce que vous vou- lez faire de nos écoles, M. le bourg mestre. Vous aviez décidé d'abord la suppression de l'école des filles vous vous étiez fait fort, avez-vous dit, de demander et d'obtenir ensuite la sup pression de celle de M. Laurent. Votre clergé travaille, en ce moment, dans ce sens. L'école de M. Bovay devenait done mixte, et notre bon pasteur aurait ton- né contre la promiscuité des sexes et ainsi, l'unique école serait morte de sa belle mort, laissant a découvert la caisse communale oü vous auriez pu puiser car vous et les vötres êtes fati- gués de payer. Laissons de cöté les insinuations jésuitiques que l'estimable correspon dant du Journal d'Ypres lance a la tête de M. Marhem il est d'ailleurs coutu- mier du fait et M. Marhem n'y répondra que parle dédain. Goncluons done.Vous avez promis a votre avénement, M. le Bourgmestre, de protéger les écoles communales, leurs instituteurs et insti tutrices aujourd'hui vous avez forfait a votre parole. A qui avez-vous obéi, M. l'auguste magistrat De qui done êtes-vous la marionnette Lenige lepersche liberalen hebben een Propaganda-werk der pers ge sticht. Blauwe bussen staan in de herber gen In de Maanin den Zalmm 7 Zilveren Hoofd en in 7 Hof van Brussel om de dagbladen te ontvangen welke onze vrienden er wel willen in werpen om in canton en arrondisse ment rond gezonden te worden. Wij vragen zooveel bladen moge lijk. Veel bladen. Veel vlaamsche bladen. Klerikalen gaan ons tegenwerken. Ze gaan drukking wéér gebruiken. Wiezulke feiten kent, schrijveons dit. Zijn naam zal ongekent blijven, maar wij zullen een onderzoek instellen en elk feit, aangeven met naam en voor naam van den liefhebber van zedelijke drukking. Vrienden, veel bladen. Veel vlaamsche bladen. Een oog in 't zeil. Burgerstand der stad Poperinghe, van den 20" tot den 27" dezer maand. Geboorten: Mannelijk, 2, vrouwelijk, 1. Sterfgevallen. Vantours, Justin, oud 83 jaren, ongehuwd, gewezen lid van den provincialen raad, Groote Markt. Lava, Omer, oud 13 jaren, student, Schaalstraat. Kinders beneden de 7 jaar. Mannelijk: 0, Vrouwelijk: 0. iir^a^g-gggaai aaaB38D®<|gai-^*'

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 3