Gratis et franco. LEVENSKRACHT POPERINGHE. L'enseignement populaire pratique. Examen Universitaire. Monsieur Georges SOENEN, ancien élève du Collége communal supprimé, vient de subir avec succèsdevant le JurydeLiège, son second examen de Doclorat en droit. Nous lui adressons nos félicitations. De Koorzangmaatschappij De Me lophilen van Kortrijk heeft jl. Zondag, ter gelegenheid van haar 25jarig jubel feest, een prachtig concert gegeven. De uitgelezene Philharmonische Maatschappij onzer stad, onder 't Eere- Voorzitterschap van den heer Jules Van Merris, heeft hare bereidwillige medewerking aan dat feest verleend. Het is met eene ware voldoening dat wijnaar den Avenir de Gourtraihet beknopt verslag mededeelen van dat deel van 't concert, door onze kundige muzikanten uitgevoerd. Om het programma van't Concert te volledigen had de milde kunstliefheb ber, waarover Poperinghe terecht fier is, de Heer Jules Van Merris, heel bereidwillig de vermaarde Philharmo nische Maatschappijdie hij sinds zoo vele jaren voorzit, ter beschikking der Melophilen gesteld. Als wij vermaard zeggen, wij overdrijven niet. De goede faam der muziekkundige schaar is niet meer te maken. Rijsel, Beauvais, De- nain, zijn de drie groote standpunten op de altoos zegevierende baan der Philharmonische MaatschappijEn ne vens die drie eereprijzen, wat al ande ren bijval, wat al andere zegepralen n Aan den vaandelstok hangen tal rijke eermetalen, geene van gewone festivalmedaljen, maar onderscheidin gen uit prijskampen rechtvaardige en welverdiende belooningen van altijd nieuwe pogingen voor den vooruitgang van de muziek en de verspreiding van de muziekkunst. Het programma was fijn samenge steld. ji Rossini, Benjamin Godard, Litolff, Delibeskenteekenden de verschillende uitingen van de hedendaagsche muziek kunst. Waarom de verschillende uitge voerde stukken ontleden Zeggen wij dat de Philharmonische Maatschappij aan alle de juiste en gewilde vertolking gegeven heeft en dat, in hare samen stellingen van zoo menigvuldige soor ten, zij altijd bewezen heeft eene der beste, zoo met de beste Belgische speel- tuigenmuziek te zijn. jj De tucht en de gezamentlijkheid zijn wonderbaarde aanvallen van eene onberispelijke juistheid en men gevoelt dat de bestuurder dier schaar kunstenaren zijne mannen in de hand houdt. De heer Eug. Van Elslande, die over vele jaren tot de leiding der Phil harmonische Maatschappij geroepen werd, is niet alleen de fluitbespeler zonder weerga dien wij in de vorige concerten der Melophilen gehoord heb ben, hij is nog een dier zeldzame or- kestsmeesters, die heelemaal aan hunne muziek zijn en die onverdroten werken aan de ontwikkeling en aan den voor uitgang er van. D De gewone bezoekers der concer ten onzer jubel vierende maatschappij zullen nog lang het concert van Zon dag en de kiesvoorkomendheid van den Heer Jules Van Merris herdenken, die hoewel hij zijne kunstschaar ter beschikking stelde van de Melophilen eens te meer getoond heeft dat hij immer den milden menschenvriend blijft met in het pateei een rijke gift voor den arme te leggen. Met het naderen van den winter zal de gift van den Heer Van Merris eene heilzame en nuttige hulp daarstellen om de ellende te lenigen. Na elk stuk werden den muzikan ten van Poperinghe echte ovaties ge bracht die de vriendschapsbetuigingen, welke men hun gaf, breedelijk ver diend hebben. jj Na de vertolking van de Ronde Bohemienne van B. Godard, heeft de heer Renaat Yandenberghe, Voojzitter, den Heere Jules Van Merris eene prachtige 'vergulde palm aangeboden en de Heer Centner, schrijver, eene mooie kroon aan den heer Eug. Yan Elslande, die kiesche hulde van wege den Bestuurrad werd warm door de toeschouwers toegejuicht, n La loi Schollaert n'organise que le minimum possible d'enseignement pri maire. Elle réduit le programme des écoles primaires a un petit nombre de connaissances au-dessous duquel il n'existe pour ainsi dire plus d'ensei- gnement. L'art. 4 de la loi sur l'in- struction primaire dit en efiet L'mstruction primaire comprend nécessairement l'enseignement de la religion et de la morale, la lecture, l'écriture, les éléments du calcul, le système légal des poids et mesures, les éléments de la langue framjaise, fia- mande ou allemande, selon les besoins des localités, la géographie, l'histoire de Beigique, les éléments du dessin, les notions d'hygiène, le chant et la gymnastique. Elle comprend de plus, pour les filles, le travail a l'aiguille et, pour les gargons, dans les communes rurales, des notions d'agriculture. La section centrale avait adopté l'ad- jonction au programme des éléments du travail manuel, adjonction justi- fiée par les considérations suivantes, que reproduit a contre-coeur le rapport de M. Woeste L'inscription de l'enseignement des éléments du travail manuel au pro- gramme des matières obligatoires de l'enseignement primaire est demandé pour les raisons suivantes 1. Raisons d'ordre moral 2. Raisons d'ordre matériel A. L'élève verra le travail honoré par l'exemple du maitre. Les emplois de bureau ne lui paraitront plus seuls désirables. B. Le travail manuel a l'école repose de la tension d'esprit, rend l'enfant plus habile de ses mains, l'initie ou le perfectionne dans la connaissance d'un métier manuel. Le travail du papier système Frce- bel, du modelage et du bois, base clas- sique de l'enseignement du travail ma nuel, compléte et met a la portée de l'intelligence de l'enfant l'enseigne- ment du dessin et des formes géomótri- ques. jj Au surplus, la forme a donner a ce travail est contingent^. L'inspection, de commun accord avec les adminis trations communale8 et les comités d'écoles libres, pourra doser cet ensei- gnement d'après les localités et le din ger dans un sens déterminé, d'après les industries existantes, ou les indus tries a y faire naitre. L'enseignement des travaux manuels n'a pas trouvé grace en discussion pu- blique et est resté exclu du program- me. Les notions d'hygiène y ont été in troduces par un amendement de M. Ronvaux auquel s'était rallié le gou vernement. MM. H. Denis, Heuse et Ronvaux ont vainement insisté pour faire ad- joindre au programme minimum les éléments des sciences naturelles, le travail manuel, les éléments d'écono- mie domestique et les travaux ména- gers. La droite a rejeté leur amende ment. Elle tenait a ne donner aux enfants du peuple qu'une instruction aussi ru dimentaire que possible, a les enfer- mer dans un enseignement purement formel, n'ouvrant aucune échappée sur les choses réelles elle voulait bien leur faire donner les moyens indispen- sables pour marcher a la conquête de la science, mais elle voulait aussi les arrêter au moment oü ils allaient faire un pas vers le but. Pas de sciences na turelies, sciences d'observation qui ap- prennent a voir et a réfiéchir lè peu ple ne doit rien voir en dehors de sa misère, et ne doit pas réfiéchir du toutcela vaut mieux pour la domina tion cléricale. L'exclusion des travaux manuels est bien moins explicable que celles des sciences naturelles. On ne la comprend guère si l'on ne songe que les cléri- caux, de par la nature même de leurs idéés et de leurs intéréts, réservent toute leur tendresse pour la routine et répngnent a toutes les tendances mo- dernes, si utiles et si pratiques qu'elles soient. La tendance actuelle, en efiet, est au développement de l'enseignement professionnel, dont au point de vue philosophique, M. Guillaume De Greef a justifié en termes élevés ia né- cessité l'enseignement scientifique n'a pas sou objectif en iui-même il a une destination socialeil s'applique a a tous les besoms de plus en plus jj complexes, non seulement matériels, mais idéaux, des individus et des so- jj cietés chaque science correspond, a dans ses applications, a un ou piu- jj sieurs arts et professions difiérents. jj Aux premiers stades de i'enseigne- jj ment, les notions les plus simples se jj confondent généralement avec leur jj utiiitó pratique, maïs a mesure qu'ii jj devient a la fois plus généralisateur, jj plus abstrait et en même temps plus ij intensif, la nécessité apparait, dans a l'intérêt de l'équilibre intellectuei et jj même physiologique et surtout dans a l'intérêt superieur de l'adaptation a incessante aux conditions sociales de a l'existence, d'une intervention de a plus en plus considérable de l'ensei- jj gnement professionnel. (G. De Greef, Les lois sociologiquesp. 30. Rans, librairie, Alcan, 1893). Gette intervention croissante de l'en seignement professionnel, elle est réa- lisée (pas encore a la perfection, il est vrai, bien loin de la pour les profes sions qui s'apprenneut dans les livres. L'Université, les écoles supérieures de commerce, d'agriculture, d'industne sont des écoles professionnelles aux- quelles on reproche même de négliger la culture générale au profit de la spé- cialisation professionnelle. Mais, en Beigique, l'Université, les Ecoles supérieures ne sont accessibles qu'a ceux qui sont assez riches pour supporter les frais qu'elles occasion- nent. Pour les enfants du peuple, elles ne s'entrouvrent que de loin en loin, dans des circonstances toutes spéciales. Raison de plus pour mettre a. la por tée des enfants du peuple un enseigne ment qui leur donne, en même temps que les rudiments d'une culture géné rale indispensable a tous, les premiers éléments d'une instruction profession nelle manuelle. Avec le minimum d'instruction pri maire admis par la loi, on n'exerce guère chez l'enfant d'autre faculté que ia mémoire; de reflexion, de jugement, le moms possible. On n'habitue les enfants qu'a ce tra vail de mémoire qui, poussé un peu plus loin, pourra leur ouvrir un bureau d'une administration publique ou pri- vée on leur fait a tous un même idéal bureaucratique, du haut duquel ils re- gardent avec dédain la profession ma nuelle de leur père, qu ils jugent in férieure, avilissante même. G'est dans la nature de l'enfant d'être exclusif, de dédaigner ce qui n'est pas ses occupa tions a lui, et les discours n'y feront rien. L'amère expérience seule corrige de ce défaut, trop tard toujours. II faut s'y prendre a temps pour éviter les regrettables mécomptes, arrêter l'envahissement croissant des fonctions bureaucratiques, pour ré- duire le nombre des déclassés qui n'ont I pas vu s'ouvrir pour eux la Terre pro mise ou rayonne un rond-de-cuir, et en même temps pour rendre aux occu pations manuelles la place qu'elles n'auraient jamais du perdre, et par la reconnaitre et proclamer la dignité jj et l'équivalence de tous les métiers, ij libéraux ou manuels, dans la trame jj indivisible de la vie des sociétés. *(1) Le moyen, c'est d'organiser un sé- rieux enseignement des travaux ma nuels le gouvernement s'en désinté- resse, aux autres pouvoirs publics de suppléer a sa mauvaise volonté. L'art. 4 de la loi sur l'instruction publique ajoute bien, après avoir fixé le programme que nous avons repro duit plus haut Les communes ont la faculté de donner a ce programme les extensions reconnues possibles et utiles. Mais la loi ne fait rien pour encou- rager l'enseignement des professions manuelles. Elle exige bien un peu d'agriculture pour les enfants des com munes rurales, mais elle ne fait rien pour les enfants des ouvriers indus trials des villes et des communes ur- baines ce sont ceux-la qui fournissent pourtant le gros contingent de Parmée des déclassés, paree qu'ïls ont plus fa- cilement a leur portée les écoles moyen nes qui les conduisent jusqu'au seuil du bureau rêvé. La loi ne promot même (1) G. De Greef, ouvr. cité, p. 31. pas d'encourager par des subsides les communes qui créeront un enseigne ment des travaux manuels les écoles industrielles et professionnelles qui complètent l'enseignement théorique et technique pour divers métiers sont encouragóes par des subsides de l'Etat; ceiies qui y prépareront ne ie seront pas. C'est sur les communos qui com- prendront leur devoir que retombera ia charge d'un sérieux enseignement professionnel. Cette charge sera moins iourde qu'on ne pourrait le croire grace aux efforts faits par le dernier ministère libéral en faveur de l'enseignement des tra vaux manuels, beaucoup d'instituteurs sont a même de donner cet enseigne ment d'une fagon efficace,commebeau coup d'institutrices sont capables d'en- seigner les occupations ménagères. II ne s'agit pas, comme on a paru le croire en section centrale, d'enseigner tous les métiers, ni de faire de l'école primaire une véritable école d'appren- tissage. II s'agit de battre en brèche la tendance de trop d'enfants a aban- donner les travaux manuels pour des occupations qui ne sont ni plus hono- rables ni plus lucratives il s'agit aussi, en même temps, de donner aux enfants un peu de cette habileté ma nuelle qui leur viendra en aide dans leur future profession, quelle qu'elle soit. Le but peut paraitre sans impor tance pour qui se donnera la peine d'y réfiéchir, il en a beaucoup. Le mé- connaitre, ce serait faire croire qu'on veut laisser ouvertes les plaies sai- gnantes au fianc de la société oeuvre que les cléricaux ne sont que trop ha- biles a accomplir. S'il en coüte un peu d'argent, il sera largement recouvré d'autre part par la diminution du nombre des déclassés qui, au lieu de tomber tót ou tard a charge de la bienfaisance publique, sauront subvenir a leurs besoins par un métier a la fois honorable et lucra- tif. Les partis démocratiques ont com- pris le devoir qui leur incombe au point de vue ou nous nous sommes lacés. lis ont inscrit a leur programme e róformes communale» Développement de l'instruction in- dustrielle, professionnelle et ména- gère. jj Ils sont bien décidés a réaliser ce point de leur programme, au même titre que les autres. Ce sera le com plément de l'oeuvre que le gouverne ment abandonne a leur bonne volonté: extension des écoles gardiennes et des écoles d'adultes. Ils ne failliront pas a leur devoir. Aux électeurs de comprendre a la fois leur devoir et leur intérêt. Philipps de Comines. Moyen infaillible de faire poudre les poules. Jeunes poules a'Italie en ponte 2-25 fr. PULINCKX a Wachte- beek. o bloedversterkend middel dat op oogeloofbare wijze den mensch zeer spoedig ver sterkt. Het is bijzonder goed voor de jonge dochters in de ontwikkelingsjaren, voor die gene die lijden aan verslap ping van bloed, bleekzucht, machteloosheid, gemakkelijk zweeten, daardoor uitgeput van krachten, pijn aan de maag én in den rug, gedurig flauw en geen eetlust, ja, zelfs afkeer van sterk voedsel bij zonder van vleesch. Als die ziekte eenigen tijd duurt, wordt men kort van adem en heeft men hartkloppingen, gemakkelijk waar te nemen bij gauw gaan of trappen beklimmen in zulke gevallen neemt zonder uttstel de LE VENSKRACHT en weldra zal men zich beter gevoelen. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4