MERGHELYNCK
Ferd. Merghelynck
en Poupart
et Oscar Poupart
Journal
libéral démocr|atique
d'Ypres et de FArrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
Messieurs
destitués.
Moins de politique,
plus d'administration.
Nieuwjaar.
lSttéet 1S9S.
Samedi, 5 Janvier 1895.
5 centimes Ie numéro.
lre année. N° 10.
DE IIKEREN
A F S3 K 13 rF
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 2 francs.
Par an 2 fr. £»0 c.
Isaraissfetet Ie fSatnedi.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
Werschijnende ilea Zaterdags.
L UNION FAIT LA FORCE.
Ieperlingen herinnert u
De klerikale partij maakte zich door
omkooperij en bedrog meester van ons
stadsbestuur
Van den gevel van ons alloud Stad
huis, dat door onze voorouders opge
richt werdt tot een heiligdom onzer
vrijheden, waait tegenwoordig eene
met verraad en schelmerij besmeurde
reactionnaire vod
In 1890beloofde de klerikale partij
u meer vrijheidmeer gelijkheidmeer
meivaartBetere administratie en min
■politiekwas hunne leus
Na vier jaren beheer blijkt, dat de
klerikalen aan al hunne beloften te
kort gebleven zijn
Door dreigen met broodroof, wisten
zij de armen schrik aan te jagen
Zij vernietigden het schoonste deel
van ons volksonderwijs
Zij verkwistten de gedeeltelijke in
komsten
Zij ruinneerden de stad door hare
eigendommen te verkoopen
Misbruik makende van de verlen
ging van hun mandaat, hebben onze
meesters in de zitting van den Gemeen
teraad van gisteren, nogmaals blijken
gegeven van hunne verachting voor
den wil van het volk
Op schandelijke wijs hebben zij uit
het beheer der Godshuizen en Arm
bestuur, twee onzer Stadgenooten ver
jaagd, die in de uitoefening van hunnen
plicht talrijke en eervolle diensten
bewezen namelijk de Heeren Ferdi
nand Merghelynck en Oscar Poupart
In naam der politiek eerlijkheid protes
teren wij krachtdadig tegen het besluit
door onze meesters genomen
In naam der openbare erkentelijkheid
betuigen wij onze diepe hulde aan hen
die er de slachtoffers van zijnen wier
namen alleen, aan alle ware Ieperlin-
gen, de herinnering voor den geest roe
pen van de roemrijke en liefdadige rol
die hunne familliën in uwe geliefde
stad vervuld hebben.
Ieperlingen
Herinner U de groote en gewichtige
diensten aan de Openbare Liefdadig
heid bewezen door de Merghelynck's
de Carton'sV'andenpeereboom, enz. en gij
zult de handelwijze weten te beoor-
deelen van de partij die thans onder
alle politieke vrienden alleen het be
stier toekent over de armengoederen,
waartoe ZIJ nooit hebben willen bij
dragen.
En dat durven zij noemen
Min politiek en beter bestier
Administration et Rédaclion nie an Bcnrre, 20, Yprcs.
Yprois, souvenez-vous
Le parti clérical est arrivé au pou-
voir par la fraude et la corruption.
Au frontispice de notre hötel-de-
ville édiüé par nos pères pour servir de
sanctuaire a nos iibertés flotte aujour-
d'hui la loque réactionnaire souliée par
la trahison et la forfaiture.
En 1890le parti clérical vous pro-
mettait plus de liberté, plus d'ègalitè, plus
de bien-étreplus d'administration et moins
de politique.
Après quatre ans de règne le parti clé
rical s'est parjurè dans toutes ses promes
ses.
11 ajetè la terreur dans la conscience du
pauvre.
II a détruit noire enseignementpopulaire
II a gaspillè nos ressources communales.
II a ruiné la ville en vendant ses pro-
priétés.
Hier, en séance du Conseil commu
nal, nos maitres abusant de la proroga
tion de leur mandat ont affirmé une fois
de plus leur mépris pour la volonté
populaire.
lis ont indignement chassó de VAd
ministration des Hospices et du Bureau de
Bienfaisancedeux de nos concitoyens
qui out rendu dans l'accomplissement
de leur mandat de nombreux et loyaux
services Messieurs Ferdinand Merghe
lynck et Oscar Poupart.
Au nom de Vhonnêteté politique nous
protestons énergiquement contre la
décision prise par nos mattres.
Au nom de la reconnaissance publique
nous rendons un solennel hommage a
ceux qui en sont victimes et dont les
noms seuls évoquent chez tous les
vrais Yprois le souvenir du röle émi-
nemment bienfaisant que leurs families
ont joué dans notre cité.
Yprois, rappelez-vous le large tribut
que les Merghelynckles Cartonles Van-
denpeereboom ont apporté a la charité
publique et vous jugerez, a la juste
valeur, l'attitude de ceux qui revendi-
quent aujourd'hui, pour eux et leurs
amis, la gestion des deniers du pauvre
auxquels ils n'ont jamais voula cöntri-
buer.
"Wij wenschen onze lezers goedheil.
Goedheii Goedheil in hun eerlijk
heid.
Dat zegt alles.
Wij wenschen aan onze vrijzinnige
vrienden de sterkte en goedheid van
karakter welke mannen vormen. Dat
zij die deugden kweeken in hun gezin.
Goede menschen, sterke menschen.
Wij wenschen aan onze tegenstan
ders, de oude conservatieven, immer
voort te strijden voor hun voorrechten,
immer den godsdienst voort te exploi-
teeren, twee zaken welke de hoofd
deugden uilmaken van het klerika-
lism.
Wij wenschen aan onze tegenstan
ders de Pottieristen of Daensisten dat
zij er in mogen gelukken M. Daens
b. v. uit te noodigen alhier een voor
dracht te komen geven over de exploi-
teerende behoudsgezinde klerikale
partijen een maal die stoot gegeven,
in 't licht te treden met ontplooid vaan
del en volksgezind programma.
Aan M. Surmont wenschen wij min
der lafheid (programma van 1884 en
90 vergeleken met zij n daden na 90) en
minder schoolvosserij (Pédagogue zei
hem Janson).
Aan M. Berten, de rust.
Aan M. Iweins, een goeden secreta
ris.
Aan M. Colaert, min geschreeuw en
meer waarheid.
Aan iVI. Fraeys het eeuwigdurend ge
noegen, met elk nieuwjaar, op zijn
kaartje te mogen drukken Provin
ciaal raadslid (1)
Au début de l'année nouvelle, nous
nous faisons un plaisir de souhaiter a
nos lecteurs, qui ont fait a nos débuts
un si chaleureux accueil, tout le bon-
heur qu'ils peuvent désirer.
Parmi les voeux qu'ils forment pour
l'année 1895, en est a la réalisation
desquels nous travaillerons de toutes
nos forces. Ce sont ceux qui rentrent
dans le domaine des choses politiques
et administratives. Comme nous i'a-
vons fait jusqu'aujourd'hui (non sans
succes, nous pouvons le reconnaitre
sans forfanterie), nous continuerons a
éclairer nos lecteurs sur leurs vrais in
téréts, a leur montrer de quel cöté sont
leurs amis désintéressés, ceux qui
veulent le bien du peuple tout entier
et non la domination d'un parti égoïs
te, avide de pouvoir et de jouissances.
Nous avons le ferme e3poir que l'an
née qui s'ouvre verra la réalisation
d'une partie des réformes que nous
préconisons, d'accord avec tout ce que
le pays compte d'éléments démocrati-
ques. Ce qui s'est passé l'an 1894 n'est
pas fait pour démentir notre espoir.
Quoique 1895 retrouve aux Cham-
bres le ministère clérical a latête d'une
formidable majorité, il est incontesta
ble (et nul ne pense a le contester) que
les idéés démocratiques ont fait en Bel
gique d'immenses progrès. Songer a
les heurter de front serait acte de fo
lie (dont nos gouvernants sont d'ail-
leurs capable8),et le jour oü elles domi-
neront dans les assemblées parlemen-
taires n'est pas bien loin de celui oü
nous écrivons.
Sans les injustices du système majo-
ritaire, mode de représentation rudi
mentaire et suranné, notre pays serait
débarrassé du gouvernement clérical
que personne ne nous envie, qui nous
opprime de cent fagons sans même
nous offrir la consolation d'une bonne
gestion de nos intéréts matériels.
La poussée démocratique qui s'est
manif'estée lors des élections d'Octobre
prouve que le peuple beige s'est res-
saisi et commence a voir clair a tra
vers les bronillards dont les cléricaux
ont enveloppé son sens politique.
Le parti libéral semble victime de
ce réveil de la nation. Presque éliminé
des Chambres, il parait avoir perdu sa
situation d'autrefois. Mais il n'y a la
qu'un phénomène apparent et momen
tané. Le chiffre des voix qui se sont
portées sur ses candidats prouve suffi-
samment qu'il a encore avec lui une
grande partie du pays.
Aussi leur écrasement apparent n'a
nullement découragénos amis, etleur
confiance dans l'avenir reste entière.
Leur propagande continue aussi active
(1) M. Fraeys zei in eene openbare redevoe
ring dat zijn grootste geluk was... die bena
ming op zijn nieuwjaars kaartje te mogen
zeiten.
EENDRACHT MAART MACHT.
que jamais, et prend chaque jour de
nouvelles forces au contact des couches
profondes de la nation.
Vienne le jour (et il est proche) oü
plus de justice et d'équité seront intro
duits dans notre régime représentatif,
et l'on verra si le parti libéral est mort
comme le crient bien haut nos adver
saries, sans doute pour essayer de se
convaincre eux-mêmes que leurs désirs
sont devenus la réalité.
Malgré leurs criailleries,leur crainte
de voir triompher nos opinions reste
aussi entière que notre espoir en elles.
Et cela suffirait a nous rassurer, si
nous n'avions une f'oi absolue dans le
succès final des idéés de progrès et de
justice.
L'année 1894 n'a pas encore apporté
aux Yprois l'occasion de secouer le
joug de leur cléricale administration
communale. Les lenteurs calculées de
la majorité des Chambres dans l'oeuvre
de la revision, a forcé de proroger de
deux ans le mandat des conseillers
communaux, et nous a ainsi forcés a
supporter deux ans de plus la bande
de politiciens nocturnes qui s'est em-
parée de l'Hötel de Ville il y a presque
quatre ans.
Mais 1895 nous amènera la délivran-
ce retardée, et elle l'amènera plus
éclatante et plus définitive, nous en
avons la ferme conviction.
Les Yprois sont las de la domination
cléricale. Chaque jour leur apporté un
écceurement de plus, un démenti nou
veau aux fameuses promesses du ma
nifeste électoral de 1890, qui, suivant
l'invariable habitude des boniments
cléricaux, a tót eu fait d'aller rejoin-
dre les vieilles lunes.
La fin de 1894 a été marquée par un
acte de haine politique particulière-
ment frappant. Nous faisons d'autre
part ressortir combien est scandaleuse,
venant surtout de gens qui nous ont
promis moins de politique et plus d'admi
nistration, la mesure dont viennent
d'être 1'objetMM. Ferd. Merghelynck
et Oscar Poupart. Pendant de longues
années ils ont consacré leur intelligen
ce et leur dévouement a la gestion des
biens des malheureux on les a mis de
cóté sans considération pour leurs ser
vices. Cet acte de violence, venant
après tant d'autres, était annoncé com
me un acte réparateur par un journal
qui a toujours ignoré ce que c'est que
la pudeur et la justice. II a combló
la mesure les dernières illusions d'es-
prits bienveillants se sont dissipées.
Chacun peut voir quels bas mobiles
inspirent les actes administratifs de
nos maitres la conscience publique
les a jugés et condamnés.
Quels nouveaux mensonges a leurs
promesses, l'année 1895 cache-t-elle
dans son avenir inconnu Leur passé
ne permet que trop de le prévoir.
Inutile de dire que, pas plus que par
le passé, nous ne verrons réaliser la
brillante destinée qu'ils promettaient
a notre ville.
Commerce, industrie, travaux pu
blics, distributions d'eau, voies de com
munication, paix scolaire, dans tous les
domaïnes l'impuissance de nos maitres
éclate, flagrante, et ne peut s'expliquer
que par une inconcevable mauvaise
volonté doublée d'une incurie sans
pareille.
POUR LA VILLE,
POUR LA PROVINCE,
3S&W
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deux Flandres) s'adresser a VAgence HavasyBrvmQ\-
les' iue de la Madeleine, 32, et a Paris
MfïÊÊBsSÈË eat^ 8, Place de la Bourse.