Chirurgien-Dentiste Specialiste, COURTRAI, Rue de Mouscron, COURTRAI, a l'honneur d'informer l'honorable public qu'a la demand© de sa nombreus© clientèle, il sera a consulter trois jours de la semai- ne, les LTJNDI, JEUDI et SAMEDI, de 0 a 4 1)2 heures de relevée, chez Mme Veuve VAN KEMMEL, Grand'Place, Ypres, n° 5. 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Interminables jeux, conversations naï- ves, confection de vêtements impossibles... les poupées ^étaient des personnes comme elle, qu'il fallait babiller et déshabiller, nourrir, coucher; promenerGeorgette pariait et im- provisait les réponses, elle parcourut, d'in- stinct, sans initiations d'aucune espèce, ni indications, la série des exercices que toutes les petites filles inventent et exécutent, les inépuisables variations du thème uniquela poupée! Ce jeu incomparable est dans la na ture des bébés du beau sexe, absolument comme boire et manger Un éveil inconscient ou un souvenir alavique de la maternité. L'age venant, Hélène entreprit d'enseigner a Georgette la lecture et l'écriturece fut une grosse affaire. La mère, grace a une inaltéra- ble patience, tant bien que mal avan?a il y fallut du temps et de la peine et dans un journal, la petite apprit d'abord a reconnaitre la Iettre o qui est toute ronde, et la lettre i qui est surmontée d'un petit point Quand elle desccndait k B. pour ses emplet- tes de ménage, ou simplement lorsque dans les beaux jours elle allait attendre son mari k la sortie de l'usine, Hélène attifait Georgette de ses gentils aiours et la prenail avec elle. Le père était fier de sa gamine, il la levait dans ses bras, ia portait k son bureau, la moutrait a ses dessinateurs et a ses employés. Les che- veux bruns de la petite, naturellement bouclés, longs et fins comme de la soie, étaient un sujet d'admiration pour tous ceux qui la caressaient. Alors sur un journal, une facture, fu'importe quel imprimé, le père lui demandait la lettre o et la lettre iChaeun fêtait Georgette, non paree qu'elle représentait la fille du chef, mais paree qu'on la trouvait vraiment poupine. Jac ques était content... comme un roi, disait-il. Figurez-vous qu'avec son ami Claude, tous les deux, quand personne ne les écoutait, ils par- laienl de projets lointains, de mariage enlre Georgette et le fits du médecin... Mais Hélène ne pouvait pas continuer indéfi- niment l'éducation de sa fille Georgette avait sept ans maintenant. Comme on devient vieux 1 C'était une demoiselle, disait l'ingé- nieur, et il fut résolu qu'elle irait a l'école communale de B. Tout naturellement, le père se rendant a l'usine et revenant aux heures eonvenables la conduirait et la ramènerait. C'est alors qu'il commencerait a l'aimer, se disait-il, la voyant de plus prés, lui parlant, entrant dans ses fraiches idéés, et enfantines 1 Elle était si mignonne, riait si volontiers, montrant entre deux lèvres roses ses dents elle les avait toutes maintenant blanches comme du lait, bien rangées Ce moment oü Jacques remit sa fille entre les mains des mattresses qui, pendant six heu res chaque jour, ailaient s'occuper d'elle, tous les jours de l'année, a part de courtes vacauces, ce moment fut pour lui la fin de la paix et du bonheur dont il jouissait depuis sept ans. Le curé régnait a B. sur S. en maitre in- contesté rude gaillard, le menton bleu sous la barbe qui repoussait dru, le nez rouge et les joues couperosées, la tète d'une étonnante calvitie. Ses puissantes machoires, sa denture aux grandes dents jaunes, mais intactes, indi- quaient une volonté dominatrice énergique. On racontait de sa force physique des traits étonnants deux ouvriers employes aux répa- rations de l'église s'étant oubliés k invoquer la divinité... en termes peu ortbodoxes qui res- semblaient singulièrement a des jurons, il les saisit par la nuque, un de chaque main, et les meurtrit en frottant visage contre visage pour les obliger a avaler fa. Une autre fois, Ie son- neur et le maitre d'école, unissant leurs ef forts, ne parvenaient pas a soulever un laurier destiué a décorer l'église pour le mois de Marie seul, il saisit la caisse dans ses bras et la porta devant les deux hommes stupéfaits. Certain jour ayant trés, trés bien diné en com pagnie de quelques confrères, et ayant caressé trop amoureusement les vieux flacons de Cor- ton et de Romanée, il rencontra un puddleur des Laminoirs, un véritable colosse, qui, parait-il, oublia de le saluer. Le curé marcha vers lui, criant et se démenant, et d'un revers de main jeta la casquelte de l'homme dans la poussière. Celui-ci trouva la chose mauvaise, riposta, se facha on en vint aux gros mots et finalement aux coups devant un public que l'affaire amusait énormément. Le puddleur fut renversé, les épaules touchant terre, avec trois dents cassées. La justice s'en mêla le curé fut condamné k cinq francs d'amende et k deux cents francs de dommages-intérêts par le tri bunal correciionnel de Charleroi. Et tel fut le EN FACE DF L'ÉGLISE, SECTLON DES CINQ CEEMljys ET DE DF a 3 heures, a A LA CONCORDE» a Wervicq, d'une TRES BELLE LE LONG DU HAUT CHEMIN. Tailleurs et Taüleuses. La plus ancienne et la plus renommée. Brevetée de S. M. le Hoi et deux diplómes d'hon- neur de l'académie de coupe de Paris. Plus de 800 lettres de remerciements des élèves sortis de notre école, 78 élèv^ sont placés dans des maisons de premier ordre aux appoin- tements de '1000 a 4000 fr. l'an. Pour une nouvelle métho de de coupe anglaise, les élè ves peuvent en six semaines passer l'examen et obtenir leurs diplómes. 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Rien dans ses classes ne se disait ou se faisait sans préalable avis du curé. 11 y a en France dans chaque village, a dit Victor Hugo, un flambeau allumé, le maitre d'école, et une bouche qui souffle dessus, le curé. De mémoire d'homme, a B., ie flambeau n'avait jamais flambé. Le conseil communal, sans opposition, vi- vait et agissait k l'entière dévotion du curé, et voici le motifle propriétaire du chateau de B. et de je ne sais combien d'hectares de terre aux environs, monsieur le baron de Boissy de Verteneuil, et la plupart des actionnaires et administrateurs des Laminoirs, appartenaient au parti catholique puraucune élection nese faisait dans la commune sans une entente préalable de ces puissants, préstdés par le curé, et les bons petits candïdats, après ces réunions, pouvaient se regarder comme nom- més. Imprimerie de LAMB1N-MATHEE, rue au Bcurre, 20, Ypres jsb®«s PAR SUITE. DE POUR LA SUITE AU PROCIIAIN NUMÉRO.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4