L'abbé Daens
a Verviers.
Museum.
S* Antoine
et son fidéle curé.
met de hand in de beurs van een an
der.
Zij werpen in de hoogte, kiezers,
het systema van de vertegenwoordi
ging der Belangen. Hun systema, kie
zers, is dat systema niet. Zij huldigen
het Pruissisch stelsel, waarin de meest
belasten het 1/3 der raadsheeren kie
zen, de minder belasten weer het
tweede derde der raadsheeren kiezen
en waarin eindelijk de kleine burgers
de werklieden en de armenwelke het
groot getal der bevolking uitmaken,
welke het grootste belang hebben dat
de gemeentezaken goed bestuurd wor
den ten voordeele van die nooddruft
lijden, waarin die menschen slechts
het laatste derde der raadsledenkiezen.
Klaarder nog In zekere distrikten
(b. v. Krupp te Essen) kiezen 1 2 of
3 mannen het derde der raadsheeren.
Zoodat de droom dier gekke klerika-
len is het derde onzer raadsheeren te
laten kiezen door een Iweins, verbe
terd door een Surmont en vermeerderd
door een Seys met een Fraeys en een
Struye.
Kiezers, het rijk van het geld begint
in de gemeenten. De kasteelheeren
zullen niet alleen burgemeesters zijn,
maar het 1/3 van den raad zullen hun
creaturen en knechten zijn. Geen her
vormingen meer alsdan, werklieden
de twee rijke klassen hebben 't buikje
vol, ze zullen het nog voller vreten,
maar gij, die honger en nood hebt, die
in zekere fabriek voor een werk
van 12 uren de somme wint van
0-30 tot 2 frank, die door de schuld
der aandeelhouders u moet laten ver
minken in de mij Den van Anderlues of
in de poederfabneken van Caulille,
die uw beetwortelen moet laten rotten
op het veld omdat zulks de heeren
van Waasten genoegen doet, gij, wer
kers,gij zult geene hervormingen krij-
en, niets, niets, niets omdat die
eeren uwe stem niet meer noodig
hebben. En terwijl zij zullen slaan op
de grosse-caisse van eigendom, van
godsdienst en van familie, terwijl zult
gij mogen slaan op uwen hollen buik
en roepen Leve Surmont, leve Co-
laert, leve Struye, leve Iweins, leve
Berten
En om u aangenaam te wezen zingt
u misschien M. Colaert wel eens het
liedje van Sancta Lucia.
Het voorstel van de klerikalen wil
(zij bekennen het zeiven in hun bla
den, in hun ministerieele gazetten) de
lagere standen der maatschappij verkin
deren de meerderheid te verkrijgen op de
stadhuizen,
Prachtig, niet waar
Zien de klerikalen dan niet in dat
zij revolutionnairen zijn? Dat door
hun gek systeem de twee machtige
klassen hun belangetjes nog beter
gaan verzorgen ten nadeele hunner
medeburgers
En die lieden zijn verwonderd dat
zulke toestand toorn zou verwekken.
Zij betichten de socialisten dat deze
den klassenstrijd wil. Dat is gelogen.
De socialisten bestatigen dien klassen
strijd en trachten hem te doen verdwij
nen door vereffeningen der standen en
overtolligheden. De klerikalen willen
den klassenstrijd 1° omdat zij den te-
genwoordigen toestand willen behou
den, en 2° omdat zij hem door hun
Pruissisch stelsel nog willen vermeer
deren.
Verplettering der kleineren, dat
willen zij
En dit systeem heeft M. Surmont
vooruitgezet in de Iweinszaal.
En daar waren klerikale demokra-
ten tegenwoordig, en zij hebben ge
zwegen, gezwegen als knechten en
hielenlikkers.
Gelukkig dat wij ze niet noodig
hebben om de zege te behalen op de
mannen van voorrechten en verplette
ring, op nobiljons en centenmannen.
P. v. K.
Nous empruntons a la Rèforme un
bref résumé de la conférence que M.
l'abbé Daens a faite h Verviers, Diman-
che dernier, a l'Union démocratique
chrétienne.
Presque au mème moment, M. l'abbé
Pottier parlait (nous avons failli dire
prêchait) a Gand devant le Cercle ca-
tholique et le Jeune barreau. Le chef
des démocrates chrétiens wallons, le
vaincu du scrutin du 14 Octobre a
Verviers, catéchisant en Flandre pen
dant que le chef des démocrates chré
tiens fiamands, le vamqueur d'Alost,
catéchisait en Walloniële spectacle
ne manquait pas de piquant.
Le Journal d'Yprespris d'un bel
amour pour la democratie chrétienne
qu'il réprouve dans ses tendances, a
jugé utile de reproduire les considéra-
tions de l'abbé Pottier exposant la base
théorique de la démocratie chrétienne.
II n'est pas sans interêt pour ceux qui
s'inquièteut plus de la pratique que de
la théorie quelle qu'elle soit, de mettre
en regard le programme des réformes
que M. l'abbé Daens défendra a la
Chambre et que réclament avec lui
to us les démocrates chrétiens qui ne
sont pas les valets masqués des vieux
cléricaux.
Ceci dit, nous cédons la plume au
correspondant verviótois de la Rèforme.
Le nouveau depute d'Alost a fait Diman-
che a Verviers, dans un local malheureuse-
ment trop exigu, une conférence qui avait
attiré une foule énorme et enthousiaste.
M. Daens rappelle les encouragements qui
lui sont venus de ses frères de Verviers pen
dant qu'il était attaqué et vilipendé par les
puissants.
Un seul député démocrate-chrétien, vrai-
ment indépendant, a la Chambre, dit-il,
c'est peu de chose, direz-vous. mais l'elec-
tion a une portee plus haute. La brêche est
faite en Flandre et désormais le mouvement
ne s'arrêtera plus. (Applaudissements.)
Une feuille conservatrice réactionnaire de
Liège a dit que j'étais le prisonnier des
libéraux et des socialistes. C'est faux, puis-
que mon programme n'est autre chose que
l'application de l'Evangile sur le terrain
social. C'est une grande pensée de fraterni-
té qui l'a inspiré. Nous n'avons corrompu
personne ni acheté aucune voix, puisque
nous n'avions pas d'argent. (Appl.)
Tandis que le ballottage a couté 80,000
francs aux conservateurs (rumeurs), savez-
vous d'oü m'est arrivé l'appoint au scrutin
de ballottage mais surtout des ouvriers
qui avaient voté a bulletins blancs et par
les ouvriers revenus de France, Du reste,
les socialistes savent que nous sommes les
adversaires les plus redoutables du socia
lisme révoiutionriaire. Ce n'est pas M.
Woeste (huées) qui peut me faire ce griet,
car certains de ses émissaires ont été men-
dier les voix des ouvriers socialistes. Nous
différons radicalement du socialisme. Nous
disons que l'idée religieuse est la clef de
toute civilisation.
L'orateur parlant du collectivisme est in-
terrompu par un auditeur qui proteste.
II déclare que si le collectivisme pouvait
être pratiqué ce serait l'idéal. Malheureu-
sement, il est impratiquable, du reste, il a
été pratiqué spontanément sans produire
des résultats attendus. (Applaudissements.)
Avec les socialistes, nous demandons des
réformes radicales et profondes dans l'or-
ganisation de la société. En tournee en
Flandre, j'ai vu l'ouvrier l'esclave de la ma
chine.
J'ai compris que l'abstention de l'Etat est
un crime et c'est a l'Etat qu'il appartient
d'intervenir promptement. M. Daens lit une
lettre d'un ancien fabricant d'allumettes de
Grammont qui fait le tableau de la hideuse
situation des ouvriers atteints de la nécrose.
II résulte de cette lettre que les généra-
tions s'affaiblissent de plus en plus. Et
ce système monstrueux ne procure qu'un sa-
laire dérisoire. Et notez, dit l'orateur, que
patrons et ouvriers sont d'accord pour chan
ger ce système en proscrivant le phosphore
blanc. Malheureusement la concurrence
allemande est la.
Quelqu'un qufon ne doit pas nommer
prétend qu'il n'y a pas de misère a Alost.
Ce monsieur qui vient parfois banqueter a
Alost ou a Grammont, puis retourne a son
hotel a Bruxelles, prétend connaïtre la situ
ation de son arrondissement. (Hires et
huées.)
Le conférencier trace un tableau navrant
de la situation de la plupart des ouvriers
d'Alost. Des femmes, dont le travail est
exténuant, touckent presque 50 centimes
par jour, et Ton s'étonne que le socialisme
fasse des piogrès. Le pape a bien raison
lorsqu'il dit que la situation des ouvriers est
indigne de peuples civilises. Nous voulons
que dans leurs vieux jours ils trouvent une
pension et un abri.
Et lorsque nous réclamons, on nous dit
II n'y a pas d'argent (Une voix Au
Congo
Eh bien, dit l'abbé, nous travaillerons des
pieds et des mains pour que notre argent
n'aille pas la. (Applaudissements.)
Nous voulons aussi l'impót progressif sur
le revenu. II faut dégrever les petits.
Nous ne voulons pas confisquer les fortu
nes puisque nous fixerons un maximum de
taux. L'orateur cite i'avis de deux théolo-
giens. tous deux jésuites, partisans de l'im-
pöt progressif. II démuntre l'iniquité des
impöts de consommatii n payés par la grande
masse. Nous autres a la Chambre, dit l'abbé
nous aliens travailler énergiquemeut pour
atteindre ce but.
M Daens-parle de la représeutation pro-
portionnelle dont il fait un vif éloge. Des
prophètes ont dit qu'en adoptant ce systè
me on ouvrirait la porte aux socialistes. Eh
bieri, nous n'avons pas obtenu cette rèfor
me et cela n'a pas empêché la trouée socia-
liste. (Rires et applaudissements
On vante le gouvernement paternel des
administrations homogènes excellent, oui,
pour ceux qui en profitent. Ainsi, dans une
commune des environs d'Alost, l'administra-
tion se fait en familie le secretaire est le
fils du bourgmestre le receveur son cousin
et le garde champêtre est aussi de la familie.
(Hiiarité.)
Avec. la representation proportionnelle
les luttes ne seront plus aussi funestes les
affaires commerciales ne pourront qu'y ga-
gner et les assemblees seront composées de
l'élite des partis. (Applaudissements.)
Qui n'est pas contre la justice et la veri-
té est un democrate chretien. (Applaudisse
ments.)
L'orateur, dans une péroraison pathéti-
que, fait appel au concours de tous ceux qui
veulent l'application de l'Evangile dans ce
que celui-ci a de grand, de fraternel et d'é-
levé, et les engage a travailler a la reno
vation sociale. (Longs applaudissements.)
On remarquera que toutes les réfor
mes préconisées par l'abbé Daens sont
au programme progressiste, comme
d'ailieurs au programme de tous ceux
qui s intéressent autrement qu'en vai-
nes paroles a l'amélioration du sort des
malheureux.
Seules des questions théoriques, des
questions de lointain idéal divisent les
démocrates. La constatation serait
agréable a faire pour ceux qui souf-
frent, si ce n'étaient précisément ces
divisions, sur des questions sans portée
pratique, qui font actuellement la force
des réactionnaires de toute nuance.
Mais la démocratie porte en soi une
force qui la fera triompher avant peu,
malgré toutes les resistances. Alors le
soleil luira pour tous... Ph. de C.
N° 1. De onzijdige school leidt
naar het schavot (1). (De kinderen zin
gen geen Brabanconne).
N° 2. De onzijdige school leidt
naar den zelfmoord (2). (De kinderen
zingen geen Brabanconne).
N° 3. De onzijdige school leidt
naar 't atheism (3). (De kindereu zin
gen geen Brabanconne).
N° 4. De onzijdige school leidt
naar het internationalism (4). (De kin
deren zingen geen Brabanconne).
N° 5. De onzijdige school leidt
naar 't socialism (5). (De kinderen zin
gen geen Brabanconne).
Journal d'Ypres19 Januari 1895
Onze beste confrater le Journal d)Y-
pres heeft de goedheid gehad ons zijne
laatste bijzondere telegrammen meê
te deelen
Londen 3d Januari. De 10,000 kinde
ren van katholieke ouders welke onze en-
gelsche onzijdige scholen van misdaad
bijwoonden (internationalism, atheism en
socialism) werden dezen morgen op het
schavot der City onthoofd.
New-York (zelfde datum). Zelfde nieuws.
Londen 35 Januari. De andere 10,000
kinderen van katholieke ouders welke onze
engelsche onzijdige scholen van misdaad
bijwoonden (internationalism, atheism en
socialism) hebben zich opgehangen.
New-York (zelfde datum).Zelfde nieuws.
(Ij En wij die meenden dat de Inkwisitie
van Titelmans de leperlingen naar 't schavot
leidde
(V Dat riekt aangebrand in le Journal.
(3) Waarschijnlijk was de atheïst Paus Bor
gia oud-leerling van een onzijdige school. Er
zijn geleerden welke beweren dat die Paus,
welke kinderen had met zijn eigen dochter
Lucrezia, te school was geweest bij de Broer-
kens.
(i) Studeer me dat vraagstuk, beste confra
ter wiens vaderland Bome is.
(o) Uit de openbare scholen komen demo-
kratenvan alle slag, doch heel weinig jesuieten.
Londen en New-York (25, avond)
15,000 huisgezinnen vragen katholieke aam
neembare kinderen Voorwaarden buiten
de Brabanconnezingen Tereriboemdiee
A ntwoord van I Journal d' Ypres (25
uvond). Sturen schrijver van artikel over
onzijdige scholen Vervangt alle denkbare
kinderen. Kent Brabanconnezal leeren
Tereriboemdiee
Ieperen (Januari 1895). De Strijd
verneemt pas met onuitsprekelijk ge.
noegen dat ons Schepencollegie', Con.
greskoloin van het lepersch patriotism
in onze gemeentescholen dringend heeft
benoemd een professor van Braban
conne.
Ieperen (nacht van Februari 1895).
Onze vermoedens voor de gemeente-
kiezing zijn slecht. In plaats van Santa
Lucia zingt M. Golaert in zekere her.
bergen la Brabanconne. De huizen der
liberalen beven op hun grondlagen
gelijk eertijds de muren van Jericho
bij 't hooren der trompette van Jozua.
Ieperen (Maart en April 1895).
Werklieden zonder werk zijn bij den
heer Burgemeester gegaan om arbeid
en brood te vragen. De heer Burge
meester gaf hun een exemplaar van de
Brabanconne.
Ieperen (Mei 1895). Werklieden en
landbouwers der omstreken van Waas
ten welke werk- en verkoopbetrek
kingen hadden met de zeer klerikale
suikerfabriek, hebben de ruiten inge
worpen bij verscheidene onzer kleri
kale aandeelhouders der fabriek. Wat
'n Brabanconne
Ieperen (Juni 1895). Onze klerika
len werken sterk. De agent Lams heeft
eenen klerikalen stemmenkooper be
trapt, welke 40 fr. aanbood en 'n Bra
banconne. De burgemeester heeft den
agent Lams afgezet.
Ieperen (Juli 1895). M. Surmont is
gestorven aan indigestie. Hij had de
Evenredige Vertegenwoordiging afge-
siokt. De klerikalen zijn verpletterd.
De liberalen zingen de Brabanconne.
Eèn Tweè Drie Sol mi fa sol....
Reusje.
Ces temps do démocratie sont durs
pour notre admirable clergé (cliché
n° après avoir pendant des siècles
prêché l'abnégation et le désintéresse-
ment pour les autres, voila qu'il lui a
fallu mettre ostensiblement ses belles
théories en pratique et.. la main dans
sa poche.
Enfin est-il rentré dans sa mission
divine
Ne se réservant plus que le strict né
cessaire, il va verser dans les mains du
pauvre fe vain superfiu de ses grasses
prébendes
Désormais l'argent capté des testa
ments des vieilles bigotes ne servira
qu'a soulager les misères. Sainte, su
blime Oharité
Le clergé a compris que les décla-
mations dans le vide n'émeuvent plus
personne et qu'il s'agit d'y aller beau
jen, bon argent.
Vous, les eatholiques sincères, ap-
plaudirons comme nous a cette conver
sion subite, a cette sollicitude clair-
voyante envers la classe ouvrière,
inspirées sans doute par l'exemple de
l'abbé Daens.
Certes les mécréants dans leur esprit
de dénigrement systématique repro-
cheront a ces abondantes aumónes le
dédain avec lequel elles sont faites
ils prétendront que les oeuvres chari-
tables nouvelles ne sont pas spontanées
mais créées sous l'influence du spectre
rouge dans un but politique ils pré
tendront que le cléricalisme veut jeter
dans les yeux de l'ouvrier du poivre
démocratique.
Enfin ils iront jusqu'a jurer leurs
grands dieux que l'argent ne vient pas
de l'excédent du plantureux casuel
ou de la caisse diocésaine aux fabuleux
millions, mais qu'il est soutiré de la
poche de l'ouvrier même pour lui être
distribué généreusement par après.
Yrai que répondre a des calembre-
dames pareilles
-rruofcXBSSS*—