Une tentative criminelle. S^Pietersfeesten. Les élections Tabak. L'Élection des Bourgmestres. Au Congo. A la Chambre. L'affaire Stokes. co m plm en ta i res du 24 Novembre. Hoopt, liberalen, hebt moed, de ze gepraal is aan ons leperen is liberaal, en zal nooit verdragen dat dwingelan den door bedrog er heerschen S4 Pieter. Sous ce titre, le Journal JYpres rap porto que Lundi matin, vers 9 heures n et demie, un coup de revolver a été tiré dans une fenêtre d'une dépen- dance du magasm de M. Jules Baus. rue de Lille, 28. u La balie, du calibre 12, a traver- sé un carreau de vitre, le rideau de la fenêtre et est tombée prés de la cheminée Le coup est parti et ne peut être parti que de la maison voisine, occu- n pée par le sieur D. Si le Journal cTYpresqui sait tout, et bien d'autres choses encore, et qui, a, en juger par son assurance, serait capable d'en remontrer au parquet, s'était donné la peine de se renseigner, il saurait que, d'après la disposition des lieux, le coup peut aussi bien être parti d'une fenêtre d'une autre maison voisine, celle du sieur C., que de celle du sieur D. En tous cas, le Journal cT Y'pres ferait certes plaisir a ses lecteurs en leur ex- pliquant comment personne dans le voisinage de la maison de M. Baus, pas plus que les ouvriers de M. Baus eux- mêmes, Ja entendu le bruit de la détona- tion. Les lecteurs lui sauraient gré aussi de leur faire savoir comment ii a appris que la balle provient d'un revolver. Un revolver calibre 12, diable II parait certain, contrairement aux affirmations ex cathedra du Journalque la balle en question ne peut provenir que d'une arme déchargée a longue distance c'est une balle égarée. La forme du trou qu'elle a fait dans le carreau de vitre confirme cette opinion une balle tirée de prés aurait fait dans la vitre un trou net, sans éclats ii n'en a pas été ainsi. Ce qui est évident, c'est que le Jour nal 8'est emparé de l'accident pour l'exagérer dans un but politique. Lisez: Est-ce un commencement d'exécu- tion des menaces qui out été adres- sées a plusieurs catholiques avant et même depuis l'élection Nous faisons toutes nos réserves au sujet de la réalité de ces menaces dont le Journal veut jouer pour endosser aux libéraux l'odieux de la conduite de ses amis. Nous dirons simplement que ceux qui connaissent l'accident arrivé au carreau de vitre de M. Baus, sont unanimes a penser que faire passer M. Baus pour une victims politique, c'est torturer bigrement l'évidence. Ce ne sont d'ailleurs pas les libéraux qui assassinent leursadversaires, ni qui se réunissent en bandes armées pour les assaillir les Yprois en sa vent quel- que chose quant aux bandes armées et quant aux assassinats, prière de se rappeler celui du malheureux Rau a Ostende, il y a peu d'années. De S4-Pieternaars zullen mogen een kaarsje aansteken voor hunnen patroon die deze regelen teekent. Zonder het geen hij van die feesten in het laatste nummer van de Strijd schreef zou den de kaloten dat stillekens zoo gela ten hebben. Wij hebben dus wel gewerkt voor het profijt onzer medeparochianen. Wij moeten iets voegen bij het pro gramma dat wij verledens week uitga ven. 1° Om twee uren losbarsting van eene monsterbom, geworpen door een anar chist tegen M. B. (de ruiten alleen zul len breken, niemand zal iets gehoord hebben, maar M. B. zal het algemeene medelijden verdiend hebben). 2° Opstijging van een monsterballon, jezuieten-tweedracht genoemd. Een administrateur zal er uitdalen, zijne beroemde regenschermen als pa rachute gebruikende. 3° Allerlei spelen. Ezelskoers, concours voor stoksla- gers. enz. 4° Om 5 uren. Algemeene verlich ting door de Dompers ingericht 5° Om 7 uren, fakkeltocht, serenade aan de bijzonderste kiesdravers en stemomkoopers van S4-Pieters, gegeven door het blikken muziek van Henrie tje. (Men verzekere zich, er bestaat te Parijs een bijzonder gesticht, dit van Dr lirouot, waar de doofgemaakte per sonen dikwijls genezing vinden). Vervolg van het programma, te le zen in het voorgaande nummer. Dimanche 24 ont eu beu, dans les communes de plus de 20,000 habitants, les éleclions pour les conseillers pa trons et ouvriers dues a l'amendement- chinoiserie de M. Helleputte. Ces con seillers, comme on sait, sont élus par les électeurs au conseil des prud'hom- mes. Pour les élections complémen- taires, on applique la R. P. intégrale le quorum qui résulte de l'application du système D'Hondt est de 1/5 quand 11 y a 4 sièges, de 1/3 quand il n'y en a que 2 a pourvoir. Les faits les plus remarquables de la journée, ce sont les éclatants succès remportés par les socialistes a Bruxel- les, (land et Liège, et leur échec com plet a Anvers. A Bruxelles, leurs candidats ouvriers ont obtenu en moyenne 2320 voix, alors que les candidats de la Ligue li bérale arrivaient a 570 et ceux d'une troisième liste a 100. Les quatre socia listes sont élus, les autres candidats n'atteignent pas le quorum. A Gand, les ouvriers socialistes sont aussi tous quatre élus, avec une moyen ne de 6250 voix contre 2190 aux cléri- caux et 1505 aux libéraux. A Liège enfin, les socialistes ont ob tenu 3820 voix contre 984 aux libéraux et 1670 aux démocrates-chrétiens.Trois socialistes et un démocrate-chrétien sont élus. Quant a Anvers, deux ouvriers libé raux et deux ciéricaux sont élus, les premiers avec 1750 voix, les dermers avec 1870. Les socialistes arrivent a 633 voix, les démocrates-chrétiens a 27 Un fait important, c'est que l'élec tion du 24 assure aux libéraux d'An- vers une majorité de mie voxx au con seil communal. C'est peu, mais c'est assez pour sauver les écoles comrnu- nales. En résumé, dans seize communes (sur 29 auxquelles s'applique l'amen dement Helleputte), savoir Bruxel les, Gand, Liège, Verviers, Molenbeek, Ixelles, Saint-Gilles, Cureghem-Ander- lecht, Saint-Josse-ten-Noode, Charle roi, Gilly, Jumet, L^eken, Louvain, Namur et Schaerbeek, la liste ouvrière socialiste atteint une forte majorité. Or, ces 16 communes représentent une population de presque un million d'habitants, presque le sixième du pays Les journaux sont presque unani mes a reconnaitre que l'amendement Helleputte n'a favorisé que les socia listes. Cet amendement, qui institue des élections de classesa permis aux so cialistes de prouver a l'évidence que, dans la majorité des grandes commu nes du pays, la classe ouvrière est, pour laplus grande partie, avec eux. 11 serait puéril de contester ce fait. Aussi, le Gourrier de Bruxelles lui-même ne s'y essaye pas et écrit franchement Le socialisme progresse toujours. Ses candidats ont réuni hier des majorités énor- mes a Gand, a Bruxelles, a Liège, a Ver viers et ses élus se trouveront en nombre important dans la plupart des Conseils com- munaux des grandes villes, 12 a Bruxelles, 12 a Liège, 14 a Gand, 7 a Charleroi, 11 a Verviers. C'est la faute a l'amendement Helleputte, crient aujourd'hui les gens a courte vue. Non, ce n'est pas la faute a l'amende ment Helleputte, pas plus qu'a la_represen tation propcrtionnelle, pas plus qu'a un sys tème quelconque de votation. Tout cela c'est l'accessoire, le moyen, et il serait puéril de croire qu'on trouvera dans telle ou telle mo dification des lois électorales le secret de la resistance aux progrès du socialisme. Qu'on puisse, dans une cerfa'ne mesure, s'en ai- der, c'est certain, mais s'imaginer que tont. est ia, réduire la lutte a des expedients po- litiques, c'est se preparer de gros mécomp- les. La vérité, c'est que le socialisme progres se paree qu'il n'a pas été assez combattu. Enfin, le Gourrier de Bruxelles daigne reconnaitre que ce ne sont pas des ex- pédients législatifs comme la loi des quatre infamies qui peuvent enrayer la marche du socialisme. II propose autre chose. Quoi Re- noncer a 'la farce de la démocratie chrétienne. Supprimer la démocra tie chrótienne pour faire pièce au socialisme, l'idée est onginale. Nous connaissons un moyen plus ef- ficace,et nous ne nous faisons pas faute de le dire pour combattie le socialis me, le plus pratique est de réformer les abus qu'il signale avec tous les partis démocrates, c'est d'entrer saus hésitation dans la voie des réformes ouvrières, de réaliser dans notre état social plus de bien-être et de justice. Mais allez faire comprendre cela a des ciéricaux Wij herinneren aan de tabakplanters van het arrondissement leperen eene der voornaamste beloften onzer kleri kale Senators en Volksvertegenwoor digers. Tijdens de laatste wetgevende kiezingen beloofden zij in hun pro gramma de onmiddelijke afschaffing der belasting op den tabak. Welnu, wat hebben zij gedaan Voorgesteld in November of December 1894 werd het wetsontwerp twee ma len uitgesteld de eerste maal om de budgetten der verscheidene ministe- riën te stemmen, de tweede maal om meuwe inkomende rechten, om de wet der vier eerloosheden en de schoolwet Schollaert te stemmen. Nooit protes teerden onze vertegenwoordigers tegen dat verzet. ïn de laatste vergadering der zitting 1894-1895 beloofden al de representan ten het ontwerp onmiddelijk te bestu- deeren in de eerste bijeenkomst der zitting 1895-1896. Den Dinsdag, 10(len November laatst leden stelde Heer de Jonghe d'Ardoye voor het ontwerp aanstonds te onder zoeken. M. de Smet de Naeyer, Minis ter van Geldwezen antwoordde dat het ontwerp eene groote omwerking on derging, maar dat men het in het korte discuteeren zou. Geen enkel Volksvertegenwoordiger verzette zich tegen die maatregel, zelfs die van het arrondissement lepe ren stemden toe ondanks hunne beloften. Ziedaar, tabak planters, hoe die hee- ren hunnen plicht vervuilen Ziedaar hoe zij uwe belangen verdedigen Zijn zulke mannen nog waardig in de Kamers te zetelen Zijn ze nog waar dig u te vertegenwoordigen Neen, niet waar. Welnu, in 1896, moet gij zulke heeren naar hun kas teel terugzenden en andere, liberale, volksminnende representanten, ware verdedigers van den landbouw kiezen Reusje. - Les développements de la proposition de loi de M. Lorand sur l'élection des bourg mestres renferment bien qu'ils soient forts* courts plusieurs passages intéres sants. Ils rappellent notamment qu'aux Etats- Unis, en Suisse en Angleterre, en France et en Italië, le chef de la commune est élu soit par les habitants, soit par le Conseil communal. Les précédents lirés de notre propre histoire sont aussi bien intéressants a connaitre De 1830 a 1836 les bourgmestres com me les échevins, ont été élus directement, et cette attribution aux électeurs commu- naux du droit de choisir leur bourgmestre est une des mesures dont le Gouvernement Provisoire, en rendant compte de sa gestion au Congres national, se faisait gloire devant, la nation, placant les élections populaires des bourgmestres et des régences a sur le même pied que «t l'élection lirecte des dépu- tés au Congres national On ne voit pas que ce régime démocratique ait eu de réels inconvénients, bien qu'a cette époque le péril orangiste fut de nature a causer au gouvernement a peine établi de legitimes apprehensions. Ce n'est qu'avec repugnance, on le sait, que la Chambre de 1836 finit par adopter une loi centralisatrice, dont la critique la plus sévère se trouve dans l'ceuvre remar- quable du rapporteur même, M. B. Dumor- tier, et qui a soulevé alors, a la Chambre et dans I'opinion, de vives protestations, no tamment quant a la nomination du bourg mestre par le roi. On a su, depuis, que nos gcuvernements d'après 1831 avaient voulu donner au pouvoir exécutif, par les lois or- ganiques, des compensations au caractère démocratique de la Constitution, que les conservateurs d'alors proclamaient une oeuvre utopique et inapplicable. Ello a heureusement fait ses preuves et depuis longtemps il semblerait que l'on eüt dü en revenir en cette matière a nos tradi tions nationales, aux traditions qui eussent prévalu dans nos premières legislatures, n'était la préoccupation que je viens de rap peler. Dès 1864 M. Dechamps, en tête du programme qu'il soumettait au roi pour constituer un cabinet catholique, proposait la nomination du bourgmestre par Ie roi parmi les membres du collége échevinal, mais avec la nomination de ce college par les membres du Conseil communal. Et la majorité actuelle de la Chambre, revenant enfin, en partie, a la tradition de Dumortier et de Dechamps, a consacré la seconde partie de cette proposition Variant a des arguments plus actuels, M. Lorand fait valoir l'impossibilité pour le ministre de choisir convenablement les bourgmestres des 2,500 communes du pays, surtout lorsqu'il n'y a pas de majorité au Conseil communal comme c'est le cas ac- tuellement a Bruxelles, a Liège et a Gand. 4 II importe de ne pas laisser s'accréditer I'opinion que le premier effd; pratique de la representation proportionnelle doit être de permettne au Gouvernement de choisir, com me Bourgmestres, des homines appartenant au même parti politique que le ministre s. M. Alexandre Velghe, un Tongrois, sous- lieutenant, chef du district de l'lturi, est mort le 24 Juillet, a la suite d'un combat, croit-onII faisait partie de Expedition Lothaire. II devait rentier en Belgique ac mois de Février. Un agent cotamercial parti le 6 Ma dernier. M. Francois Smet, de Braine-le^ Comte, a été, dans les premiers jours d< son arrivée, frappé d'insolation. II est mor a bord de 11 Edward Bohlenpendant le tre jet de retour. La Chambre discute le budget dei chemins de fer, postes et télégraphes. MM. Bertrand et Anseele ont porti a la tribune les griefs des 40,000 fonc tionnaires et ouvriers du R. P. Boom Celui-ci répondra. A Vendredi une interpellation di M. Lorand sur la comparution éven tuelie du capitaine Lothaire devant ui Conseil de guerre Beige (alfaire Stokes) et une autre de M. Hambursin sur lei mesures que compte prendre le Gou vernement pour empêcher l'adoptioi pour 10 ans d'écoles Iibres par les Con seils communaux qui viennent d'êtri renversés. M. Schollaert s'est prétendi désarmé, prétexte commode pour lais ser accomplir les canaillenes Jéga les M. Woeste, d'un air satisfait, i ricané c'est la loi Un exemple a Mont (Luxembourg) l'ancien Conseil communal comptai 3 libéraux et 5 ciéricaux. Ceux-ci n'on pas été réélus a peine blackbouléa ils font convoquer le Conseil commu nal pour voter l'adoption décennal des écoles libres. 11 y a plusieurs ca analogues. La députation permanente et le m nistre de l'intérieur auront-ils le min mum d'honêteté politique nécessair pour ne pas ratifier pareilles décisions La mauvaise volonté de M. Schollaer a les prévenir lorsqu'il en a eu l'occa sion, lors de la discussion de la loi sco laire, nous permet d'en douter. L'Etat du Congo a accordé au Gou vernement Anglais, qui l'a acceptée uno indemnité de 150,000 fr. destinée' la familie du missionnaire commerqaiii Stokes, condamné a la pendaison pa) ie capitaine Lothaire dans des circou stances qu'on se rappelle. Mais 1'Angleterre réclame en outfi la comparution de M. Lothaire devanl un tribunal impartial elle récuse lei tribunaux ordinaires du Congo. UEtoile Belgen suggéré de fairejugef Stokes par un conseil de guerre beige, idéé sur laquelle se sont précipités tous les journaux Congophiles enpro- clamant, la nécessité d'acquitter le ca pitaine Lothaire. Le Gouvernement Beige parait peu disposé a acceptor la responsabilité dn jugeraeat de M. Lothaire. Celui-ci est au Congo, est aecusé par l'Angleterre d'un délit commis au Congo, et dolt être jugé au Congo. -t-ruoaiJQOaoar-"- 1 ^seaj'Sg- i .aaaaAPXJ'uV--.-.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 2