VIST
La répression du jeu.
État-Civil d'Ypres,
Vrijheid.
Les petits traitements.
18 AU
Soupescolaire municipale
A l'heure oü notre journal paraitra,
M. G. Lorand aura interpellé M. De-
burlet a ce sujet.
Le Soir raconte ainsi l'histoire du
projet de loi réprimant les jeux, paris
et spéculations de bourse, que M. Le-
jeune a déposé au Sénat il y a quinze
jours
Lo projet de loi .sur les jeux et les paris,
que M. Lejeune vient de déposer au Sénat,
ne date pas d'hier.
En effet, c'est au ministère de la justice
que M. Lejeune l'elaoora.et comme il cornp-
tait le proposer aux Chambres au nom du
Gouvernement, il le soumit au Roi.
Leopold II examina longuemeut le projet,
y fit des ratures et des ajoutes, en demanda
une copie nouvelle et... on n'entendit plus
jamais parier du projet qui est resté dans le
fameux tiroir bien connu des ministres pour
y avoir vu plonger pas mal de leurs proposi
tions.
M. Lejeune, devenu sénateur, a remis sur
pied son projet.
Le Roi est certainement hostile a son en
semble et on peut en augurer que le Gou
vernement ne lui accordera pas son appui.
Si les informations du Soir sont exac-
tes, ce seraitun joli spectacle, de voir
les ministres, pour complaire au Roi,
faire échouer un pi'ojet de loi qui est
de moralité publique 1
-
Men overhandigt ons het volgende
schrijven
De volgende gebeurtenis geeft ons
een gedacht hoe het in 't vervolg zal
gaan met al wie den naam draagt van
liberaal.
Toen den avond voor de kieziDg de
heeren Vermeulen, Willems en Eelbo
van hun estaminet huiswaarts keerden,
ontstond er eene samenscholling voor
het Dwanghuis. Daar den heer Ver
meulen reeds geprofiteerd had, van de
katholieke menschlievendheid verzocht
hij zijne vrienden hem te vergezellen
tot aan zijne woning hetgeen zij vol
gaarne deden. Nauwelijks daar geko
men, werd den heer Eelbo, zonder
recht of reden, door de gendarmen zoo
brutaal vastgegrepen dat hij en zijne
vrienden er van verschrikten en hevig
protesteerden.
Later vernamen wij dat er proces
verbaal gemaakt was tegen den heer
Eelbo, als beticht het hoofd te zijn ge
weest eener bende.
Om zulks te gelooven is het te lang
dat wij den heer Eelbo kennen en wi j
verwedden honderd tegen een dat hij
niet moet onder doen voor den besten
katholieken. Ook stellen wij veel be
trouwen in het gerecht die de zaak
goed zal onderzoeken. P.
La part du département de l'agricul-
ture dans les sommes destinées a l'aug-
mentation des petits traitements est de
Feuilleton du journal ''LaLutte-De Strijd,,
JEAN CHALON.
Jacques continua
Ma mère instruite et guidée comme tu
pourrais l'être aujourd'hui, serait devenue une
femme plus éclairée, elle aurait compns
l'éducation, la terrible influence du milieu,
les idéés héréditaires Tont dominéé sans lutte.
Les questions d'affection et de sentiment res-
tent étrangères a cette logique... Oui, tu pour
rais t'instruire, t'élever, t'alïi'anchir échapper
i cette habitude des mêmes paroles et des mè-
mes actes dans laquelle tu végètes, paresseuse,
par crainte de la lutte... sincèrcment, interro-
ge-toi cette communion laquelle tu tiens
tant, es-tu bien sur d'y croire toi-même
Hélène fit un mouvement.
Toi, si intelligente, comment peux-tu
admettre qu'un pain a cacbeter a créé notre
Espagne chaude, nos grands bois d'oraDgers
fleuris... les immensités des océans et des
grèves, les neigeuses sierras qui dentelaient
les horizons Oh! tu te souviens... et moi
non plus, je n'oublie pas. Sur le point d'arriver
98,700 fr. qui iront2,000 a l'adminis-
tration centrale, 4,100 aux services de
l'agriculture, 29,000 a ceux des eaux et
forêts et 63,600 aux ponts et chaussées.
Celle du département des chemins
de fer s'éiève a 700,000 fr., a répartir
comme suit
Personnel f'r. 300,000
Ouvriers 300,000
Facteurs 100,000
Ces sommes proviennent d'un crédit
spécial de 1,500,000 fr. que le ministère
avait promis il y a un an, lorsque la
gauche socialiste avait proposé un cré
dit de 1,800,000 fr. pour améliorer la
situation des petits fonctionnaires et
des ouvriers de l'Etat.
L'ancieune majorité doctrinaire du
Conseii communal de Bruxelles dé-
nongait comma socialiste la proposition
d'assurer la nourriture aux enfants
pauvres fréquentant les écoles comrnu-
nales. Ce projet subversif vient d'être
réalisé par la municipalité de la capita-
le de la Norwège. Par 9 voix contre 4.
ie Conseii communal de Christiania a
voté 50,000 francs destinés a donner,
pendant l'hiver prochaiu, l'alimenta-
tion gratuite aux 4,000 élèves nécessi-
teux qui fréquentent ses écoles pnmai-
res.
Un bulletin imprimé sera envoyó
aux parents de tous les écoliers, qui
devront demanderpersonnellementaux
comités scolaires la nourriture gratuite
pour leurs enfants. Les comités scoiai-
res contröleront les déclarations des
parents pour s'assurer s'ils sont réel-
lement dans le besom.
La cuisine a vapeur de Christiania a
déja entrepris de fournir 1,700 a 1,800
portions. Le repas se composera de
pois, de bouillon au riz, de gruau
d'avoine et de lait, etc. Les pois seront
cuits avec de la viande ou du lard. On
yjoindraun morceau de pain et au
bouillon on ajoutera des pommes de
terre. Chaque élève recevra un demi-
litre de gruau d'avoine et un quart de
litre de lait. Chaque repas reviendra a
15 centimes par élève et sera consom
mé a l'école. Les enfants les plus pau
vres recevront ce repas gratuit tous les
jours, d'autres quatrefois par semame,
d'autres encore trois fois seulement.
Une fois de plus c'est du Nord que
nous vient la lumière. L. A.
{Réforme).
du 22 au 29 Novembre 1895.
Naissances: Sexe masculin, 1, id. féminir», 4.
Manages:
Verminck Julien, tailleur et Depuydt
Alix, sans profession. Micheels Eu
gene, tisserand et Delf'osse Marguerite,
couturière. Fiers Arthur, tailleur de
pierres et Dewachter Silvie, repasseu-
se. Depuydt Auguste, charcutier et
Debacker Richilde, servante.
Bècès
Deconinck Félicien, 20 ans, menui-
sier, célibataire, rue du Passage.
chez nous, tu disais Comme le monde est
grand Et un morceau de pain l'aurait créé
Laisse aux femmes ignorantes, aux pauvres
filles des campagnes, les croyances catholi-
ques forgées par les Pères de 1'Eglise ;1 est
impossible que tu croies vraiment ces contes
saugrenues comme tu crois, comme tu sais
que me voici, devant toi, et que le soleil brille
en ce moment... car alors... oh alors, je te
plaindrais Tu te répètes a toi-même que tu
crois, et tu sais le contraire. Quel crime d'é-
craser Georgette, notre fille sous de menson-
gères imaginations
Non Hélène necroyait pas Elle eut une
lueur, uri éclairelle se leva, une teinte rose
empourpraitses joues, son ceil brillait, sa poi-
trine se dilatait, elle allait crier C'était
absurde Je suis libre
Mais la routine la reprit aussitöt, et les in
fluences ataviques triomphèrent. L'attaque
avait été violente, inattendueelle y voyait
maintenant une ruse de l'esprit malin, et elle
se signa pour chasser le démon.
A voix basse, hésitante encore, elle répétait
Je crois... La malheureuse cherchaït a se
persuader elle-même malgré tout, et a refou-
ler avec ces mots redoubles comme des coups
de marteau, les révoltes de la raison et du bon
sens que Jacques avait alluméeen elle.
Le soir, elle alia se confesser au père Terri
ble elle jeüna et se macéra pendant trois
jours, et dès lors elle considéra sa pensée com
me matée et chatiée suffisamment.
Iseux, Edouard, 71 ans, cordonnier,
époux de Vandenbussche Yirginie, rue
de Lille. Laconte Théodore, 57 ans,
plafonneur, époux de Vanhille Amélie,
rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe mascuhn, 2; id. féminin, 3.
Van Philharmonistens geheugen zijn
de Ste Ceciliafeesten nooit met zooveel
luister gevierd geweest als dit jaar.
Reeds van af Zaterdag avond werd
eene gelukkige nieuwigheid ingevoerd
voor het aankondigen der feesten, in
plaats dat de krijgsaftocht in de hovin
gen der maatschappij plaats greep,
gebeurde zij in de stad. Spijts een
nogal onaangenaam weder, doorliepen
de trommelaars en de hoornblazers der
Maatschappij, door Bengaalsche vuren
verlicht, de bijzonderste straten der
stad en een klein vuurwerk werd op
de plaats afgeschoten, wanneer zij
daar voorbij trokken.
Nogal veel volk volgde den stoet, en
ware het niet geweest van de weder-
ongesteldheden de heele stad ware te
been geweest.
De zaal der Maatschappijwaar 's
anderdaags het banket plaats had,
bood een tooverachtig uitzicht aan, en
hij die er de versiering van aanlegde,
heeft recht op al onzen lof. Het was
een wonder van goeden smaak en
pracht. De spijskaart, met kunst uit
gevoerd, heeft aan alle genoodigden
bevallen. Bij het nagerecht, heeft de
heer Onder-Voorzitter gedronken op
de gezondheid van den verkleefden
Voorzitter der Philharmonie. Hij her
innerde al wat deze deed voor de iMaat-
schappij binst het jaar dat verloopen
is de reis naar Bologne a./z., de
prachtige feesten der Lovie en den bij
val te Kortrijk behaald door onze
kunstschaar.Zoo deed hij al het belang
uitschijnen, dat de heer Van Merris
de Maatschappij toedraagt. De heil
dronk van den heer Onder-Voorzitter
werd met eene ware geestdrift ont
haald en eene luidruchtige ovatie
werd den heere Van Merris gebracht,
ledereen gevoelde hoe groot de mild
heid is van hem, die de Philharmonie
schiep en allen wilden hem hunne er
kentenis betuigen.
In tegenstelling met wat in de con
gressen gebeurt, alles begint in de
Philharmonie met banketten en ein
digt met tooneelspelen en danspar
tijen.
's Maandags dus had de vertooning
plaats gegeven door de artiesten van
net Nederlandsch Tooneel van Gent.
Zij bestond uit Magda», drama in 4
bedrij ven, en Onze Neef Sixtus In
de drama was de rol van Magda toe
vertrouwd aan Mevr. Johanna Steven.
Zij allen, die zich min of meer met
het tooneel onledig houden, zijn niet
zonder te hebben hooren gewagen van
het talent van Mevr. Steven.
tt Is inderdaad eene bewonderens
waardige kunstenares, die zich weet te
vereenzelvigen met de persoon, welke
zij voorstelt. Geholpen door den heer
Van Haevermaete, wiens vernuft wij
reeds dikwijls het vermaak hadden toe
te juichen, heeft Mevr. Steven de aan
wezigen diep geroerd. Het mooi drama
van Sudermann leende zich overigens
om al de hoedanigheden van groote
tooneelspeelster, welke Mevr. Steven
in zulke hooge mate bezit, te doen
uitkomen en het bekwam een kolossa
len bijval. Kene geestdriftige betoo
ging viel .devr. Steven en den heer
Van Havermaete te beurt bij het neer
laten der gordijn.
De andere kunstenaars van het Ne
derlandsch Tooneel van Gent hebben
even goed hunne rollen vertolkt en zij
ook hadden een breed deel in den bij
val van het stuk en in de toejuichingen
van het publiek.
De avond eindigde met een blijspel
Onze Neef Sixtus levendig weerge
geven en volop toegejuicht. 'T is een
der geestigste stukken die in de Phil
harmonie vertolkt werden. Het heeft
op eene waardige wijze eene vertoo
ning gesloten, die onder de beste tellen
zal, ooit in de Maatschappij gegeven.
Een muziekaal deel werd in het pro
gramma ingelast, waarin drij onzer
jonge liefhebbers zich deden hooren
De heer üreel Arthur heeft heel wel
eene solo voor kleine fluit gespeeld en
wij hebben met vermaak vastgesteld
dat hij immer goeden voortgang doet.
De heer Bruneel liet zich vervolgens
hooren in eene fantasie voor hoorn. Hij
belooft een goed tuigbespeler te wor
den. Hij had een prachtigen klank en
zonder een beetje trak, veroorzaakt
door een een eerste begin en die een
deel zijner middelen belemmerde, hij
zou zich opperbest uit den slag getrok
ken hebben.
Wat den heer Nestor Decorte betreft,
wij zuilen hem mogen tellen als een
onzer goede klarinetbespeiers en met
werk en volharding hij zal de schaar
kunstenaars versterken, die de kunst-
faam der Philharmonie staande houden
zullen.
De laatste dag der feesten was den
damen toegewijd. De Maatschappij
had voor het bolspel twintig prijzen
aangeboden, waarbij eene prachtige
schouwgarmtuur zich voegen kwam,
door den heer Voorzitter Van Merris
gegeven en eenen zilveren soeplepel
aangeboden door den heer Onder
voorzitter D'Hont en een schoonen
draagbaren warmteleider aangeboden
door M. en Mme Emile Valcke.
235 Damen dongen mede en na eenen
der levendigste betwistingen werd de
le prijs behaald door Mme Hendrik
Gombert, de 2e door Mej. Leontine
Damour en de 3e door Mm® Renaut
Vandenbroucke.
Het dansfeest volgde op het bolspel
en was vol leven en beweging. De zaal
was letterlijk geperst vol en het dansen
heel moeilijk. Doch dat belette den
dansers niet er eenen heelen aangena-
men avond te slijten, om 1 ure 's
nachts, helaas was alles voorbij en
der zoo schitterende Ste Ceciliafeesten
bleef er bij hen allen, die er deel aan
namen, enkel nog een zoet en aange
naam aandenken over.
Jacques était retombé dans un mutisme
sombre. II sortait tót et rentrait a la nuit la
fabrique l'occupait pendant la plus grande
partie de la journée après ces écritures ter-
minées, il visitait mmutieusement les ateliers
le travail des puddleurs devant leurs fours,
maniant au moyen de gigantesques pinces les
loupes au sein du métal en fusion, l'intéressait
particulièrement. Puis ces loupes couraient
sur de petits chariots en fer, et s'échouaient
sous le marteau-pilon. L'énorme masse de
quarante mille kilogrammes montait et des-
cendait moelleusement entre ses coulisses,
maniée par la vapeur intelligente; elle eut
aussi facilement pulvérisé une maison, que
brisé une noix sans endoinmager l'amande. Et
la loupe forgée laissait suinter mille jets ba-
veux de foute liquide sous la formidable pres-
sion, ils jaillissaient au loin et le fer s'épurait.
Un ouvrier, une espèce de géant, celui que le
curé avait autrefois terrassé, vêtu de cuir sur
le torse, de töle sur les jambes comme uii
chevalier du moyen age, d'un masque épais
avec des yeux de verre, maniait la loupe sous
le marteau au moyen de prodigieuses tenailles.
II semblait n'y mettre que l'effort de retourner
une cötelette snr la poêle, Jacques regardait,
se demandant ce que deviendrait une t.ête hu-
maine sous le pilon de quarante tonnes lancé a
toute voléeil voyait la cervelle jaillir en
éclaboussures blanches et rouges attiré, il
faisait un pas en avant.
Prenez garde monsieur, lui cria l'ou-
vrier, Vous allez attraper de la fonte.
Jacques recula.
Le jour de la première communion appro-
chait rapidement. Devant l'église s'installaient
les petites éctioppes en planches et toile bise
oü de bonnes femmes allaient vendre aux en
fants pains d'épice, oeufs durs et sucreries.
Arrivèrent pour la cérémonie monsieur et ma
dame Goffin, un peu vieillis, contents de re-
voir leur fille et surtout leur petite-fille, qu'ils
trouvèrent grande, grande
Jacques fut une semaine sans rentrer chez
lui, dormant au bureau dans son fauteuil de
cuir. Cependant les lilas fleurissaientjamais
ils n'avaient été si beaux, si lourdes les pani-
cules, si odorantes les fleurs.
Quand il revint, la maison avait repris son
aspect habituel. Georgette l'embrassa, un peu
gênée, les yeux baissés, et lui dit
J'ai beaucoup prié pour vous 1
La pitié de son enfant
Georgette resta encore trois ans a l'école pri
maire de B., sans que la question eüt été
soulevée de l'y laisser ou de la reprendre aux
Lilas. Un trés petit nombre d'élèves seulement
lui tenaient compagnie dans les divisions supé
rieures. Elle continua a creuser le mystère de
la Trinité, a chanter des cantiques, a appren-
dre ses pages par cceur. Puis elle devint trop
grande, decidément on résolut de la garder
dans la familie, après la prochaine distribution
des prix. la suite au procuain numero.
PAK
SUITE.