WARNÉTON.
Uit Vormezele.
Elverdinghe.
POPSaillGHB.
Oflicieele Weldadigheid.
Nieuws
uit Poperinghe.
fection absolue, elles se confondent
dans la divmité. Ces esprits plus ou
xnoins mauvais suivant le degré de pu
rification atteint, ne peuvent être évo-
qués que par les prêtres des divers
degrés. Si l'on connait actuellement
peu de choses des phénomènes provo-
qués dans les temples par les hauts
dignitaires brahmamques, ce que
nous en savons a certifié par de nom-
breux voyageurs européens, dont les
récits concordent d'une laQon remar-
quable. Ainsi tous les cinq ans, ces
brahmes supérieurs se montrent la nuit
a l'occasion de la i'ête du feu au milieu
de l'étang sacré qui se trouve prés de
chaque temple et accomplissent devant
les milliers de fidèles accourus de tou-
tes parts des faits tellement extraordi-
naires, que l'imagination la plus vive
aurait peine a en concevoir de pareils.
Si ces pratiques des hauts dignitaires
nous sont peu connues, il n'en est pas
de même des merveilleux phénomènes
produits par les sujets inférieurs de la
caste sacerdotale ou fakirs.
Ces jongleries, comme on les a
appelées, ont été observées par tous les
voyageurs qui ont visité l'Inde pas un
ne les nie, comme pas un ne les expli-
que. Lorsqu'un Européen, nouvelie-
ment débarqué, est retpi, dans l'Inde,
chez un de ses compatriotes, un des
premiers soins de ce dernier est d'ofi'rir
a son höte une séance de fakirisme.
Sur la demande du maitre de )a mai-
son, un fakir, venu de la pagade voi-
sine, se présente, muni de son baton de
bambou a sept noeudsaprès avoir
pris une pose inspirée et marmotté
quelques phrases cabalistiques, il pro-
voque des phénomènes plus ou moins
extraordinaires. Nous extrayons les
suivant8 du livre du docteur Gibier sur
le spiritisme.
Un des exercices les plus connus est
la danse des feuilles. Un certain nom-
bre de feuilles de figuior ou de tout
autre plante, sont embrochées par le
milieu sur autant de batons de bambou
fixés en terre. Ces préparatifs sont faits
par le fakir ou par un assistant si
celui-ci en manifeste le désir. (1)
Lorsque tout est préparé, il s'assied
sur le sol de la pièce les mains étendues
et d'une distance telle, qu'on peut,
passer entre les feuilles et ses mains.
Bientót les feuilles montent et descen
dent plus ou moins rapidement le long
des batons qui les traversent.
Ou bien un vase, complètement rem-
pli d'eau se meut, sponlanément sur ia
table, se penche, oscille, s'élève a une
hauteur assez sensible sans qu'une
goutte de liquide soit renversée.
A la demande des assistants des coups
sont frappés ou, s'il y a des instru
ments a musique, ils rendent des sons,
jouent- des airs, en plein soleil, sous les
yeux de ceux qui sont présent, a plu-
sieurs mètres du fakir, qui ne se dé-
partit un seul instant de son immobilité
marmoréenne.
Le nouvel arrivé est-il un Provencal
ou un Saroisien, on l'invite a penser a
un vers de Mireille on a une phrase
dans le patois de son pays est-ce un
lettré, il pensera a, un vers d'Homère
ou de Virgile le fakir étend du sable
fin sur une table ou sur toute autre face
unie un petit batonnet de bois est
placé sur le sable égalisé en couche
mmce, et l'homme nu se campe immo
bile, le corps en demi-cercle, les jam
bes repliées a l'orientale et les mains
étendus vers le sable. Après une attente
plus ou moins prolongée, a la stupé-
faction générale, le petit morceau de
bois se dresse et marche, trotte, court
tout seul sur le sable et chacun peut y
lire le vers de Mistral pensé par le
Provengal ou la phrase en patois Sa
voyard, a moins que le lettré n'ait de
mande et obtenu un vers de l'Illiade
ou des Bucoliquer Un voyageur ob-
tint par un procédé analogue le norn
d'un ami mort plusieurs années aupar-
avant. Le fakir répète l'expérience
devant vous en plein jour autant de
fois que vous le voudrez et vous per
met de constater ce que vous voudrez.
Est-il bien doué Avant de vous
quitter, il va metl re le comble a votre
étonnement il se place dans un en-
(1) 11 est bon de faire remarquer ici que les
fakirs ne,sont jamais accompagnés de compères;
qu'ils sont complètement nus, sauf un petit
morceau de toile large comme la main sus-
pendu a la partie inférieur de leur abdomen
qu'ils n'apportent jamais aucun accessoire, si
un ohjet leur est nécessaire ils vous prient de
le leurfournir: qu'ils opèrent oü l'on veut et
recommencent leurs expériences tant que l'on
veut, enfin qu'ils ne demandeut jamais de
salaire.
droit bien en vue, dans la salie
oü chacun l'observe, il fait face a
l'assistance et, gravement se croise les
bras sur la poitrine son visage rayon-
ne, ses yeux s'allument d'un feu som
bre, puis, doucement, doucement, il
quitte terre et s'élève plus ou moins
haut, parfois a plusieurs pieds du sol et
même jusqu'au plafond
On n'en finirait pas, si l'on voulait
donner la série compléte des phéno
mènes merveilleux qu'obtiennent les
fakirs enlèvement de corps pesants,
apparitions de fantömes,écnture spon-
tanée etc., etc. Rten ne leur parait
impossible Un magistrat framjais ra-
conte avoir été témoin d'un fait stupé-
fiant: il a vu un fakir catalepsié obtenir
en deux heures la croissance d'une
jeune tige de papayes d'une graine
marquée.
La science reste muette devant ces
faits, qui, s'ils n'étaient affirmés par
tous ceux qui ont assisté a des séances
de fakirisme aux Indes, sembleraient
le produit de Taction d'un soleil brü-
lant sur des cerveaux déséquilibrés.
Nous n'invoquerons aucune hypothèse
qui puisse les expliquer, notre seul but
était de montrer que le miracle n'a
point de patne et que sous le rapport
du merveilleux le moindre fakir pour-
rait en remontrer a la Vierge de
Lourdes.
Que les esprits inquiets appellent a
leur secours toutes les lumières du
Saint-Esprit et de son porte-chandelle
Yprois. Teéboury.
Wij ontvangen nieuws uit Vorme
zele. Er komen daarm feiten in wier
nauwkeurigheid we zullen nagaan.
Onze briefwisselaar meldt dat ons ar
tikeltje iedereens goedkeuring heeft
weggedragen. Dat doet ons genoegen.
Ook nemen wij de weerlegging aan.
Onze briefwisselaar volledigt onze in
lichtingen, bevestigt dat de veldwach
ter tevens kerkwachter is, dat zijn
voldoende jaarwedde zoo hoog loopt
als die van een onderwijzer (1100 fr
dat de gemeenteraad telkens 100 fr.
meer geeft ieder maal dat de Hemel
zijn hnwelijk met een kmd meer ze
gent.
Onze veldwachter is niet alleen
kerkwachter, hij is kantonier ofte
wegenonderhonder olte wegenwachter
van af den Café Francais tot aan Sl
Looi en daarbij nog jachtwachter.
Zoodat onze onspronkelijke mede
burger wachter is 1° van de velden, 2°
van de kerke, 3° van de wegen, 4° van
de jachten.
En het algemeen gevoelen is, dat de
gene die te veel zaken bewaakt, niets
bewaakt, ten zij hij middel vinde zich
in 4 deelen te kappen zoodat zij n kop
in 't veld wandele, zijn romp in de
kerk, zijn armen op de jachten en zijn
beenen op de wegen - want nu ge
beurt het dat onze ambtenslikker de
tucht houdt in de kerk en terwijlen
worden onze vruchten gestolen op het
veld, de hazen afgeiapt in de bosschen
(wat niet slecht is) en de boomen be
schadigd op de openbare wegen.
Wij hebben niets tegen den persoon,
doch vinden 1° dat de dienst slecht uit
gevoerd moet zijn, 2° dat vele lieden,
welke door hun ouderdom onmogelijk
nog grove werken kunnen verrichten,
heel wel die gemakkelijke bij postjes
zouden kunnen vervullen. Dat ware
een daad van goed bestuur en mensch-
lievendheid.
Bestaat er geen wet tegen de amb
tenslikkers
Nous avons regu la semaine dernière,
trop tard malheureusement pour en
faire mention dans notre numéro de
Samedi dernier, une lettre de Monsieur
Godtschalck, bourgmestre de War-
nêton.
Dans un langage qui jure contre les
régies les plus élémentaires de la poli-
tesse, notre correspondant improvisé
nous reproche d'avoir tronqué ses pa
roles, d'avoir dénaturé la séance du
Conseil communal de Warnêtond'avoir
approuvé Monsieur Méauxsoone dans
son factum, etc., etc.
II nous adresse ensuite un relevé des
sommes omises en recettes et en dé-
penses au journal modèle de M, Van
Windekenset termme en disant qu'il
ne pouvait admettre les générosités que
MM. Marhem et Desimpel voulaient
faire au receveur en lui octroyant, sans
qu'il y eut aucun droit et par pure gé-
nérosité, une somme de 9,846 Ir.; que
c'est pour le même motif qu'il ne peut
admettre les 986 fr. qui restent contes-
tés. (II les a votés)
L'ensemble de la lettre présente
deux caractères bien distincts la
grossièreté et l'injure Nous aurions
pu passer outre et insérer la lettre
telle qu'elle si Monsieur Godtschalck
s'était borné a diriger ses insultes
contre la rédaction de notre jour
nal. G'eut été d'ailleurs une pure
complaisance de notre part la loi ne
nous y obligeant pas. Nous nous serions
cependant imposés ce petit sacrifice
d'abord pour edifier nos lecteurs sur la
manière peu convenable dont certains
cléricaux entendent la poiémique, en-
suite parce que nous connaissons au-
jourd'hui mieux que jamais, celui qui
nous accuse par sa prose délirante et
que nous savons depuis longtemps que
les gros mots sont la suprème ressource
de ceux qui n'ont point d'arguments
pour se défendre.
Malheureusement Monsieur Godt
schalck ne s'en prend pas seulement a
la rédaction de la Lutte,ü met en cause
certains tiers, qui n'ont point été mêlós
au débat et leur adresse des imputa
tions méchantes, outrageantes et ca-
lomnieuses Dans ces conditions, nous
avons jugé qu'il était de notre devoir
de ne pas donner suite a sa demande
d'insertion.
Monsieur Godtschalck nous dit dans
sa lettre II est trop facile de com-
battre un adversaire en tronquant ses
paroles et en dénaturant la séance du
Gonseil communal,
Nous n'entendonspascommenter une
lettre que nous n'insérons pas, mais
nons ne voulons pas non plus laisser
passer sous silence une imputation qui
entache notre honneur. Nous laissons
a d'autres ces petits moyens que
nous méprisons quant a nous nous
avons pris comme règle de conduite
de combattre nos adversaires face a
face et de ne point recourir aux ex-
pédients jésuitiques, avec lesquels ils
ont Thabitude de nous attaquer. C'est
assezdire,croyons-nous,que ie compte-
rendu sténographié que nous avons
donné de la séance du Conseil de War-
nêton est la relation exacte et compléte
de ce qui s'y est passé. Peu nous im-
porte si cette reproduction n'a pas eu
l'heur de plaire a Monsieur Godtschalck.
Ce n'était point la le résultat que nous
en attendions. Nous comprenons faci-
lement son courroux actuel. Mais il
admettra avec nous que notre rólo se
bornait a relater et que nous n'avions
pas pour devoir de lui faire jouerun
röledevainqueuralors que son attitude
a été médiocre et piteuse Sa conduite
a été unammement blamée au point
que pas un seul de ses amis catholiques
du Conseil communal n'a eu le courage
d'aller justifier ses actes d'administra-
teur
Dans ces conditions nous n'avons
rien a nous reprocher. Un receveur
communal avait été injustement accusé
de détournement. Son accusateur s'est
rétracté en séance publique du Conseil
communal. Nous nous sommes rangés
du cóté de la victime. Si nous avons
contribué par la publicité que nous
avons donnée a 1'affaire, a le réhabiliter
dans de faibles limites, nous nous en
félicitons et nous en sommes heureux
dussions-nous encourir toutes les colè-
res de Monsieur Godtschalck
Nos lecteurs jugeront notre attitude
et ceux qui ont assisté a la mémorable
séance du Conseil communal de War-
nêton diront si nous avons dénaturé la
vérité.
Verleden Zondag, ten 7 ure, werd een
jongeling C. Nouwynck, welke met zijn
moeder woont, vermoord door een zekeren
Lebbe, in de herberg de Wandeling
langs den weg van Elverdinghe naar Woes-
ten. Naar het Parket vernaam zou de moord
voorbedacht geweest zij i. Een vijftal kerels
hadden een samenzwering op touw gezet
om twist met het slachtoffer te zoeken, en
deze had de hulp van eene kameraad inge
roepen om de aanvallers te weerstaan.
Lebbe kwam met vrienden van een hanenge
vecht, Nouwynck zat te bollen in de herberg,
de twee mannen, Nouwynck en Lebbe kre
gen natuurlijk ruzie en Lebbe sloeg een
fijne stallen vijl, 's daags tevoren te Ieperen
gekocht, twee maal in de longen en een
maal recht in 't slachtoffers hert. De vier ge
zellen van Lebbe werden aangehouden als
mede de moordenaar welke trachtte te
vluchten. Doch de toeschouwers bedwon
gen den kerel, de gendarmen van Ieperen
werden per telegram verwittigd, en Lebbe
zit nu in het gevang te Ieperen.
De arme Nouwynck is in de armen zij
ner moeder gestorven.
De winter is hard en het weldadig-
heidsbestuur onzer stad is genoodzaakt
buitengewone uitdeelingen te doen van
brood en kolen, wil het de arme men-
schen langs de straten niet zien sterven
van honger en koude.
Dit is niets dan lofwaardig het Bu
reel van Weldadigheid kan in deze droe
vige tijden niet te milde zijn voor de
schamelen maar hetgeen wij onrecht-
veerdig vinden is dat de heeren disch-
meesters persoonlijk en alleen de leve
ring hebben van al hetgeen uit te
deelen is. Oh ja, wij weten wel dat zij
bij zeldzame uitzonderingen het pro-
fijtje met hunne concurrenten gelieven
te deelen, maar in dit geval is het nooit
een kwezelaar of hier en daar een an
dere dan een koopman die ook in geur
van heiligheid geboekt staat, die een
aandeel in de levering bekomt. Wij
kennen bij voorbeeld een kolen ver-
kooper onzer stad die nog nooit een
kilo voor den disch heeft moeten be
stellen, niet een lid der Philharmonie
krijgt ooit aandeel in de leveringen.
Welnu, is zulks niet onrechtveerdig,
oprecht schandelijk De stad wordt
bestuurd met het geld van allen, zoo
wel van liberalen als van katholieken,
iedereen moet contributies betalen
ten anderen, het geld van den disch is
stadsgeld, daarom moeten liberale
neeringdoeners zoowel als katholieke
tot de leveringen uitgenoodigd worden,
of wel de leveringen van het Armbe
stuur moeten in aanbesteding gebracht
worden en gegeven worden aan die
genen die het best koop willen leveren.
Overigens dit laatste ware nog wel
het beste of ten minste het voordeelig-
ste voor den disch. Het zou waarschijn
lijk onze dischheeren niet aanstaan,
die nu een vet postje bezitten ten na-
deele van de kas der armen, maar in
deze zaak moet men het belang van
den arme alleen inzien en niet den
winkel der heeren dischmeesters.
Er zijn in Poperinghe twee admini
straties die in de gansche wereld zon
der weerga zijn, namelijk dit der
Openbare Weldadigheid en den Keur-
raad onzer hoppeschaal. Het zijn twee
administraties waarover veel gesproken
en gepraat wordt, maar die voor het
publiek geheim blijven lijk twee ro-
zenpotten die men moet gesloten hou
den uit vrees dat er iets van zou vero
penbaard worden
De Maatschappij Sl Selastiaan heeft
besloten eene prachtige nieuwe pers op
te richten op haar schietplein nabij de
statie. De pers zal geheel van ijzer
zijn, en aangaande het gemaaksel al
de andere overtreffen welke in onze
gewesten bestaan.
Karnaval. Mot Vastenavond wor
den in de Philharmonie twee luister
lij ke avondfeesten aangekondigdwaar
van de eene zal bestaan uit het vertaald
fransch stuk L'abbé Gons tantin.
Burgerstand der stad Poperinghe,
van den 7° tot den 14° dezer maand.
Geboorten Mannelijk, 2, vrouwelijk, 6.
Huwelijken.
Livin Danneel, dienstknecht en Irma Pareyn,
herbergierster. René Cappelaere, landge-
braiker en Mathilde De Bruyne, dienstmeid.
Sterfgevallen.
Bruynooghe Rosalie, 70 jaren, weduwe van
Bernard Hamerlynck, Casselstraat. Per-
soone César, 81 jaren, weduwaar van Rosalie
Corty, wijk A. Deswarte Louis, 69 jaren,
weduwaar van Rosalie Debreuck, wijk C.
Wolle Jeanne, '13 jaren, Groote Markt. Ver-
geele Al bin, 78 jaren, echtgenoot van Catha-
rina Taluwe, wijk E. Joye Louis, 40 jaren,
eebtgenoote van Sophia Vandorpe, Duinkerk
straat. Vangheluwen Louis. 81 jaren, echt
genoot van Barbara Vanliee, Valkenberg.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk, 1 vrouwelijk, 2.
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