l'union fait la force.
Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de l'Arrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
De doorn
in den clericalen voet
L'Installation des
Conseils communaux
Een woordje
aan de klerikalen.
Le débat militaire
èt la Ghambre.
Au Sénat.
Bij de Oud-Pompiers.
Samedi, 21 Décembre 1895.
5 centimes le numéro.
an nee.
8.
C>e
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 fr. 50.
Annonces 10 centimes la igne.
Réclames25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
i^araissant le Hamedi.
W'erschijnende des Zaterdags.
Administration ct Rédaction
Indien de liberale partij, door ver
deeling in haar eigen kamp, van streek
is geraakt, ook de klerikale partij,
eens zoo sterk door tucht en eendracht,
wordt thans door oneenigheid en ge
kijf in hare macht bedreigd.
Welke geringachting de oud-clerica-
len voor de Chnstene Volkspartij laten
blijken, in den grond zijn zij voor die
dissidenten beducht en de verdeeldheid
neemt met den dag toe.
Te Gent zien wij Bien PublicInde
pendent en Eet Volk dagelijks elkander
lieflijkheden naar het hoofd slingeren,
die van kwalijk bedoken nijdigheid
getuigen. De clericale theocratie kan
maar het opstaan der christene demo
cratie niet verkroppen.
De nederlaag der Daenisten te Aalst
was door eerstgenoemde als een bewijs
van algemeene onmacht der Christene
Volkspartij uitgekreten geworden. Te
voorbarig achtten zij deze weggecij
ferd, want, volgens het volgend artikel
tje uit Ons Vlaanderenheeft die pas in
gerichte partij bij de jongste kiezingen
nog al beduidende slagen aan de oud-
clericalen toegebracht.
De Christene Volkspartij verovert
twintig gemeentehuizen in het land
van Aalst en komt er in 25 binnen.
De heer De Backer, komt te Den-
perhautem 60 stemmen vooruit, boven
al de andere kandidaten conservatieven
en democraten. Wij zijn benieuwd of
de regeering hem burgemeester zal
benoemen.
«De Christene Volkspartij zegepraalt
ook nog in verscheidene plaatsen van
de arrondissementen Maeseyck, Ton
geren, Luik, Verviers, Hoei, Turnhout,
ïhielt en Yper, te Boesinghe en te
Poperinghe. Hare mannen worden nog
gekozen in verscheidene andere ge
meenten als Meirelbeke en bekomen
een schoon getal te Harelbeke, te Toni
sche (839) te Ne vele en verscheidene
plaatsen van het Meetjesland en de
Kempen.
Men ziet het, overal ligt het aan 't
smeulen.
Toekomende jaar zal er eenegroote
vlam opflakkeren, die Vlaanderens
grond zal zuiveren.
Verre van te ontwapenen, beraamt
de Christene Volkspartij middelen tot
grootere propaganda er is spraak van
het stichten van een dagelij ks te ver-
schijnen centenblad.
Men ziet het, er zit een leelijken
doorn in den clericalen voet, die, spijts
de bisschoppelijke brieven en verma
ningen, dreigt dieper in te dringen.
De oü-bewaarders verdienen dat
zij willen niet vooruit met onze Volks
eeuw, verwerpen de voorschriften van
de Pauselijke Encycliek en trachten
door dwang, geweld en vervolging hun
rijk van onrechtvaardigheid, alleen-
heersching en konkelfoes staande te
houden.
Vallen zal het, vallen moet het
L'installation des nouveaux Conseil-
lers validés s'est faite Lundi dans la
plupart des communes de Belgique. La
Slupart ont procédé aussi a l'élection
es échevins.
A Bruxelles, collége homogene pris
parmi les élus de la Ligue libérale.
A Anvers, collége libéral; a signaler
de vives manifestations anti-ciéricales,
qui n'ont pas eu de suites graves grace
a la popularité de M. Van Ryswyk.
A Gand et a Liège, les élections n'ó-
taient pas encore validées.
Les cléricaux annoncent I'm valida
tion des élections de Malines. Pas en
core de nouvelles oföcielles a ce sujet,
d'ailleurs. Ph. de C.
Het Journalvraagt twee keeren
per week dat wij zouden de feiten van
omkooping bekend maken.
Neen vriendje, dat is onze rol niet.
Gij zult ze kennen door het enkwest
dat zal gedaan worden.
Moesten de klerikalen van nu af we
ten wie ons hunne omkooperij kenbaar
gemaakt heeft, dan zouden zij die per
sonen gaan vinden en hun het zwijgen
op leggen door alle mogelijke manie
ren zonder vooral de bankbiljetjes
te vergeten. Hespe.
La loi du contingent militaire avait
été mise en tête de l'ordre du jour de
la Chambre pour Mardi. Elle a donné
lieu a un important débat.
Le général Brassine a ouvert le dé
bat en déclarant qu'il était décidé a
tenir les promesses faites au début de
la session de 1894 en ce qui concerne
une plus équitable repartition des
charges militaires. Le projet ne de-
mande plus que quelques études mais
la session sera trop encombrée pour
permettre une discussion compléte de
ia question. Le projet est ajourné,mais
non indéfiniment. Ma présence au
banc ministériel, ajoute le général,
n'est possible qu'a cette condition.
M. Bertrand refait l'historique de la
question militaire, toujours ajournée.
II rappelle que le ministre, la session
dernière, a obtenu qu'on né discutat
ni son budget, ni la loi du contingent,
en promettant pour la session actuelle
sou projet de réorganisation ce qui
pourrait donner a croire qu'il s'est mo-
qué de la Chambre, si on nele savait pri-
sonnier des mobiles électoraux qui ont
décidé le ministère a l'ajournement.
M. Léon Defuisseaux proteste contre
le système actuel de recrutement de
l'armée.
Puis M. Vander velde expose le pro-
gramme 8ocialiste en matière militaire
comme but final, suppression des ar-
mées permanentescomme mesure
transitoire, la nation armée.
Je fais appel, dit-il, aux sentiments
chrétiens de la droite. Vous ne tue-
rez pas a dit le Christ. Et vous vou-
lez enf'ermer nos fils dans vos casernes
pour leur apprendre a tuer.
n La guerre est un mal, dites-vous,
mais un mal nécessaire. L'ordre et la
propriété doivent être défendus, ajou-
tez-vous. Vous dites encore II n'est
pas de devoir plus sacré que celui de
mourir pour la patrie. Seulement
vous vous dispensez de ce devoir, et
vous ne consentez a vous faire trouer
la peau que par procuration.
me .ui Bcuitc, 20, Ypi-es.
EENDRACHT MAAKT MACHT.
Ce coup droit porte. Aussi la droite,
par l'organe de M. Eeman, tente-t-
elle sa tactique habituelle faire dé-
générer un débat de principes eD per-
sonnalités. C'est sur M. Alfred Defuis
seaux que tombe M. Eeman, ce qui
provoque un vif incident oü les rap
pels a l'ordre pleuvent, non sur M.
Eeman (M. Beernaert s'est saus doute
souvenu qu'il lui doit son siège prési-
dentiel, dit la Gazette) mais sur ceux
qu'il attaque M. Vanderveide tire ia
moralitéde l'incident en ces termes
Vous avez voulu saiir un des nötres,
le crachat vous est retombé sur le nez.»
M. Vanderveide continue aiors son
discours.
Nous disons a nos jeunes gens
Puisqu'il le faut, puisqu'on le veut,
allez a ia caserne. Ne vous y faites pas
punir pour des peccadilles mais ré-
pandez-y la bonne parole et préparez-
y l'liorreur du militarisme.
Et quand cette horreur aura péné-
tré tous les cceurs, quand l'idée de
paix emplira tous les cerveaux, que
l'empereur d'Ailemagne donne alors
le signal de ia guerre, que ia Répu-
blique bourgeoise de Trance sonne
i'heure de la revanche, les fusils
tomberont des mains des soldats.
M. i'abbé Daens défend le volonta-
riat et réclame une réduction de durée
du service militaire. J1 votera contre
le contingent et contre ie budget de la
guerre.
M. G. Lorand déplore que M. Bras
sine ne tienne pas la promesse formelle
faite 1'an dernier et cela paree que
l'intérêt électoral de ses collègues esr,
en jeu. 11 le déüe de déposer son pro
jet avant les élections.
M. Lorand préconise la nation ar
mée et la réduction au strict minimum
de i'encasernement. II trouve étrange
qu'il faille plus de deux ans pour faire
un soldat en Belgique, alors qu'en
Suisse ïl sufht de six semaines, en Da-
nemarek de six mois, en Roumanie de
50 jours, plus 6 jours tous les mois pen
dant quelques mois. Et cependaut,
les soldats Roumains ont fait leurs
preuves, notamment a Plevna.
M. Hoyois, qui essaye de poser au
chef de la droite, critique les discours
de M.Vanderveide et Lorand, critique
notre système militaire, défend le vo-
lontariat, et... declare qu'il votera le
contingent
M. Defnet reprend la critique du
remplacement M. Woeste, après un
intermède par M. Vandenbemden, en-
treprend a nouveau l'apologie du rem
placement, de la conscription, de I'en
casernement, etc., le tout au nom... de
la liberté individuelle Ce M. Woeste
vous a une logique déroutante
M. Warocqué votera le contingent
pour protester contre les paroles de
M. Vanderveide, qu'il trouve impru-
dentes et antipatriotiques.
M. Brassine reprend l'appréciation
de M. Warocqué il trouverait trés
mauvais que les fusils tombassent des
mains des soldats au jour de la guerre
affaire de gout et de métier.
Jeudi, on entend M. Helleputte, qui
reproche aux socialistes de n'avoir pas
discuté le contingent et qui,conséquent
avec lui-même, débite une homélie sur
le christianisme et ie socialisme. II se
déclare partisan du volontariat et du
remplacement. II lui faut une armée
pour maintenir l'ordre. Quant aux en-
nemis extérieurs, il a indiqué il y a
quelques années un moyen sur de les
arréter, le cas échéant a envoy er les
députés a la frontière... et faire subir
aux ennemis des discours de M. Helle-
putte.
M. Deburlet a affirmé, après force
questions, que le projet Brassine serait
déposé dans la présente session. Invité
a en exposer les grandes lignes, il a ré-
pondu on les connait ce qu'a cor-
roboré M. Woeste, a qui le ministère a
demandé san avis, par privilège, a dit
M. Deburlet. Notre premier s'est d'ail-
leurs énergiquement refusé a dire si le
projet supprimait le remplacement,
d'oü Ton peut conclure sans témérité,
que le remplacement sera maintenu
paree que M. Woeste le veut.
Le contingent a été voté par 74 voix
contre 50.
Ph.de C.
Jeudi, le Sénat s'est réuni.
Interpellation de M. Bara sur l'ensei-
gnement non conf'essionnel. II résulte
des explications de M. Schollaert que
Tenseignement sera strictement neutre
dans les écoies ou des élèves seront
dispensés de la religion, et que si les
inspecteurs ecclésiastiques, pour la fa-
cilité de leur service, peuvent visiter
l'école a toute heure, ils ne pourront
inspecter que le cours de religion. At-
tendons les a l'oeuvre.
Interpellation de M. Vercruysse-
Bracq au sujet des circulaires de M.
Nyssens relatives a l'inspection du
travail. M Vercruysse prétend illégal
les circulaires Nyssens. Le ministre se
défend il a d'ailleurs la tache facile,
le bon droit étant pour lui. M. Dupont
soutient la thèse de M. Vercruysse M.
Janson appuie le ministre et dépose un
ordre du jour de confiance.
Le débat continuera Vendredi. Nous
y reviendrons. Ph. de C.
Zondag laatst hebben wij de gele
genheid gehad een der prachtigste
concerten die de dappere maatschap
pij ooit gegeven heeft, bij te wonen.
Men zou gezegd hebben dat het pu
bliek zich aan iets buitengewoons ver
wachtte, want nooit heeft men zoo
eene proppende volle zaal gezien: zon
der het minste te overdrijven mogen
wij op 1500 toehoorders het publiek
schatten.
Het kwam aan iedereen voor als
eene protestatie tegen de gestolene
meerderheid die de kaloten-partij be
komen heeft.
50 nieuwe leden werden voorgesteld.
Men spreekt van de groote zaal te
vergrooten.
Het eerste gedeelte van het concert
kwam toe aan de harmonie.
Wij kenden genoeg ons uitmuntend
muziekskorps om te weten dat dit deel
van het programma iets buitenge
woons ging zijn.
Maar nooit hadden wij iets zoo
prachtigs verwacht als de uitvoering
van Imasdieri n van Verdi.
Het stuk is misschien een der schoon
ste werken van den beroemden toon
dichter.
Al de melodie van de Italiaansche
school, en het groot talent dat de
meester bezat om een muziekaal ge
dacht te ontwikkelen, vindt men in
Imasdieri
POUR LA VILLE,
POUR LA PROVINCE,
Pour les annonces de France eb de Belgique (excepté les
deuxFlandres)s'adresser a VAgence Havas, Bruxel-
les, iue de la Madeleine, 32, et a Paris
8, Place de la Bourse.