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Hélène n en parut point excessivement étonnée, et elle ne s'indigna pas. Tu ne m'as pas consultée, dit-elle, avant de supprimer pour Georgette ce catéchisme. Je t'aurais conseillé de lui laisser suivre toutes les lecons il faudra bien en venir-la. Oh si tu te ligues avec le curé contre moi Je ne me ligue avec personne, mon ami, et je ne sais que par toi ce qui arrive. Cela devait arriver d'ailleurs, et c'était facile k prévoir. I! n'y a ui mauvaise intention, ni com plot préalable simplement la force des cho- ses, étanl donnée la situation exceptionnelle de Georgette. Tu ne peux empêcher que les habitants de B. soient catholiques, et aussi leurs enfants. Que faire maintenant demanda Jac ques. Mettre la petite sur un pied complet d'égalité avec ses compagnes. Si tu veux, j'irai m'expliquer demain chez les demoiselles. Laisse-les faire. Sinon, je me verrai obligee de donner ici, moi, le catéchisme a Georgette. Quoi Tu donnerais... Parfaitement, mon ami. Je considère ceci comme un devoir trés sérieux. Tu me mépri serais, toi, riiomme du devoir, si je ne rem- plissais pas ce que je crois être le mien. Delmas ne se demanda pas oü sa femme était allée prendre cette argumentation nou velle, serrée, nullement sentimentale. Elle continuait Si l'homme n'est pas instruit dès le jeune age, il n'aura pas la foi, et sans la foi, il ne vaut pas mieux que la brute. Son intelligence et sa raison ne peuvent que l'égarer, par le péché d'orgueilnous devons croire, sans dis- cuter, tout ce que l'église enseigne... Tu paries comme un sermon répondit Jacques remplit d'étonnemenl... Je n'ai pas commencé mes legons de re ligion, ajouta Hélène, paree que je supposais qu'il faudrait bien nous soumettre au program- me de l'école. A quoi bon tourmenter l'enfant Peu de jours après, Georgette suivait le ré gime de toutes ses compagnes, et elle redeve- nait rieuse et gaie. Les vieilles demoiselles se redressèrent; dés ce jour, s'occupant tout spé- cialement de la brebis un instant égarée, elles eurent bientöt mis la fillette au courant des lecons perdues et Georgette, dé.passant ses compagnes, fut première en catéchisme. Claude Bertiu ayant demandé a son ami Jacques comment Georgette se tirait d'affaire a l'école, l'ingénieur lui confia exactement ce qui s'était passé. Le médecin devint soucieux. La voilk done, dit-il, dans une atmos- phère nettement cléricale, livrée k deux bigo- tes pétries d'idées absurdes, de notions fausses, de vues étroites. Pauvre petite 1 Eb 1 je voudrais te voir a ma place, s'écria Jacques. S'il fallait lutterde vive force, la maison deviendrait un enfer. Parcequetu es d'accord avec ta femme sur tous les points, tu ne te figures pas... Les croyances gravées dans les jeunes cerveaux, dit Bertin, ont bien de la peine k s'ef- facer plus tard devant la science. Les prêtres YPRES MM. 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Monteyneapotheker. vivent la-dessus n'obligez pas les petits a croire, laissez absolue liberté, enseignez-leur qu'il existe vingt religions a la surface du globe, et vous verrez combien a quinze ou seize ans se déclareront catholiques Tous reviendront plus forts et plus fiers au code de morale laïque, suivant lequel ils auront été élevés ils pratiqueront le bien pour le bien, par orgueilils fuiront le mal par souci de leur propre dignité, et ils aimeront leurs sem- blabies, paree que ce sentiment existe dans la nature humaine, et qu'il suffil de l'indiquer a l'enfant pour Ie voir se développer. Cependant, objecta Jacques, il faut que Georgette aillek l'école la, sans Ie catéchis me, elle souffre un martyre de tous les in stants... Garde-la chez toi charge-toi de son éducalion, dit Claude. En ai-je le temps Et puis, si la petite restechez nous, Hélène, tranquillemenl, se dé- clare résolue a lui donner elle-même ce caté chisme. Une autre école, une pension Je ne veux pas me séparer de ma fille. Déja six heures par jour, loin de moi c'est beaucoup. Alors, conclut Bertin, je ne vois qu'un moyen, un pallialif tout au plus la lutte sur ce terrain, l'intelligence de Tenfant. Tu es en tête-a-tête avec elle quatre fois par jour, es- saye de l'mterroger adroitement, amicalement surtout de gagner sa confiance de lui don ner des notions exactes sur ce que nous ob- servons autour de nous. Surtout, éveille son amour-propre Ik est le sauveur. Claude et Jacques se promenèrent quelqucs temps encore le long de la Sambre, en silence, chacun restant plongé dans ses pensees. Ettes enfants, vont toujours bien? de manda Delmas. Trés bien, tous les cinq, dit le médecin d'un ton joyeux et j'espère attraper la dou- zaine. CertainenoentUouze marmots, dont le plus vieux n'aura pas quinze ans, voilk mon rêve je t'assure que j'eu ferais des hommes etdes femmes utiles. Obtenirdeux brins d'tier- be, la oil il n'y en avait qu'un seul, c'est une bataille gagnée. Oui, répondit Jacques k mi-voix, comme se parlant k lui-même moi aussi, je voudrais douze enfants... k condition qu'on me permit de les élever. Devant la porte de l'usine, ils se séparèrent. Georgette eut un prix, une couronne de pa pier vert et un beau livre rouge, doré a pro fusion, de l'éditeur Maine a Tours, renfermant une histoire bébête d'ailleurs qu'elle ne se donna pas même la peine de lire. Monsieur le curé avait daigné présider la distribution, ayant a sa droite Ie bourgmestre et k sa gauche I'inspecteur cantonal. Ce fut une belle céré monie les fanfares de la société Sainte-Cé- cile jouèrent les plus éclatants morceaux de leur répertoire, et un choeur de fillettes vêtues de blanc chantèrent le cantique qu'elles avaient appris pour 1'Assomption procliaine (1) Imprimerie de LAMBIN-MATHEE, rue au Bcurre, 20 Ypiw, ïtmls PAK SUITE. Zij alleen genezen. 3 goude medallen en een eer© diploma D£ NAMAKERS ZULLEN STRENG VERVOLGD WORDEN Moncceur palpite, c'est ma mère Oui c'est ma mère, je le sens... Chérubins, d'une aile légere, Venez, voler it ses enfants. Ils onl franchi le ciel immense Voici Marie avec sa cour Proslernons-nous en la présence De la mère du bel amour. Tendre Marie Lorsqu'il me vient un jour amer, Je sens que ma peine est tarie En soupirant ce nom si cher Tendre Marie, Tendre Marie O mon bonheur, Toujours chérie, T u vivras dans mon coeur. LA SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO. (1) J ai pris ces strophes, et celles qui viennent p'^s loin dans Choix de 1 -antiques Poussièlgne, 1$^' sans nom d'auteurj pages 55, 76. 86 et 1)5. Elles sont pas plus idiot es que d'aulres et donnent une assei juste idéé de la littérature mystico-gélatineuse.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4