Verschijnende des Zaterdags,
hT'isiON fait ia force. Adminislniliori cl iiédaclion nie. au Beur re, 20, Ypres. eemiraciit maakt macht.
Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de FArrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van bet Arrondissement
M. Iweins.
La grève générale
évitée.
Philippe de Comines,
Maatschappelijke
vraagstukken.
Samedi, 6 Avril 1895.
5 centimes le numéro.
lre année.
N°25.
PRIX DE L' ABONNEMENT
Par an 2 francs.
Par an 2 fr. SO c.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
ëDaraissant Ie teamedi.
De le volksvertegenwoordiger wiens
naam in 't Beknopt verslag voorkomt
als hebbende vodr de wet der 4 snood
heden en tegen het Algemeen Stemrecht
gestemd, is:
MIJNHEER HENRI IWEINS
sedert eenigen tijd
d'EECKHOUTTE.
Ziet het doet ons genoegen dat,
om de houding en de gehalte der Rech
terzijde te kenmerken, de le naam der
achteruitkruipende stemmers die is
van zulk een lummel.
Alle werklieden der stad, welke be
roofd zijn van hun kiesrecht,dank aan
de medewerking onzer Kamermannen,
zullen hen aanstaande Zaterdag gaan
gelukwenschen, omdat zij zoo goed het
volk hebben verdedigd.
Alle arme lieden der stad en kleine
burgers, welke beroofd zijn van hun
kiesrecht of verpletterd door de cen-
tenmannen, zullen zich bij den stoet
aansluiten.
Alle mannen van 21 tot 30 jaar, wel
ke van hun kiesrecht beroofd zijn,
zullen hetzelfde doen.
Alle muziekanten, van de groote
Fanfaren, welke,dank hun oppermees
ter, beroofd zijn van hun kiesrecht,
zullen een dankmarsch spelen ter eere
van zijn volksgezindheid en zijn
centen.
Te 8 ure 's avonds zullen er 500 fr.
kosteloos uitgespeeld worden in het
klerikaal Volkshuis.
Elk zegge 't voorts.
Vivat Mijnheer Iweins
Les dernières séances de la Chambre
ont montré la gauche progressiste et
socialiste disposée a accepter dans la
loi communale, a titre de transaction,
le vote plural a 25 ans, tel qu'il existe
pour la Chambre.
II semble en effet impossible d'obte-
nir, par les moyens parlementaires, le
suffrage universel pur et simple a 21
ans, qui est la seule solution absolu-
ment juste et démocratique, qui reste
l'idéal de tous les démocrates et pour
la realisation duquel lis ne cesseront de
combattre.
Le parti ouvrier avait laissé a son
conseil général toute latitude de recou-
rir a la grève générale pour forcer le
gouvernement et des Chambres a re-
connaitre le droit du peuple. Voici la
déclaration que vient de voter le Con
seil général du parti ouvrier, et nous
ne pouvons que ie féliciter de sa sages-
se qui nous épargne les malheurs d'une
nouvelle grève générale
Le parti ouvrier, réuni en congrès
extraordinaire, a confié aux mem-
bres de son conseil général la mission
de donner le signal de la grève, si la
loi communale contenait des disposi-
tions inacceptabies.
n Cette grève, protestation légitime
contre la loi des quatre infamies,
nous la voulions pacifique et légale.
Les troubles de Liége, les fusillades
de Renaix, la surexcitation qui règne
M parmi les ouvriers non encore orga-
nisés, nous donnent la conviction
qu'elle n'aurait pas ce caractère et
ne pourrait aboutir qu'a une impla-
cable répression.
Dans ces conditions, nous nous
retusons a sacrifier des vies humaines
n pour empêcher le vote d'une loi qui
n'aura qu'une courte durée, car eile
est, dès a présent, condamnée par le
suffrage nniversel dont on a surpris
la contiance et méconnu la volonté.
C'est pourquoi,
Le conseil général, d'accord avec
a tous les membres socialistes de la
législature, et statuanta l'unanimité,
Déclare qu'il n'y a pas lieu de don-
ner le signal de ia grève invite tous
les groupes du parti ouvrier a enta-
i) mer une incessante propagande pour
l'abrogation de ia loi communale et
l'établissement du suffrage umver-
sel.
Les motifs qui ont dicté, la décision
des mandataires du parti ouvrier sont
évidemment ceux qu'énongait M. Ed.
Picard dans le Peuple de Mardi
n Amis ouvriers, disait-il, doutez-
n vous encore (après la fusillade de
Renaix) qu'on attende l'occasion de
vous décimer Vous préparez une de
ces manifestations grandioses et léga-
les par lesquelles une classe ré véle
son ame, montre sa force, atteste son
unité et qui sont une gloire pour le
pays oü on sait les decider, les ac-
complir et en accepter les souffran-
ces. Prenez garde on va transformer
)i en révolte l'exercice de vos droits, on
j) va traiter en insurgés des citoyens
qui croient qu'en Belgique le soleil
des lois luit pour tout le monde......
ij Entrainés par un incompressible
besoin de justice, vous luttez contre
cette loi communale, digne des Mon-
gols, qui fait du propnétaire une
n idole a quatre faces et a quatre ven-
tres, dressant menagants ses bras
multiples, accroupie sur ses jambes a
huit pieds, ouvrant ses seize machoi-
res garmes de deux cent cinquante
dents. C'est bien Mais de votre vail-
lance même on fait le piège oil l'es-
poir est de vous faire tomber en
gibier poussé dans le panneau, et
qu'on peut abattre sans défense. Cette
loi saugrenue, qu'un mauvais vent
n apporte et qu'un bon vent balayera,
ne vaut pas les grands sacrifices.
N'est-elle point, en ses ridicules,
marquée d'avance pour la disparition
n prochaine?Ne lui faites pas l'hon-
neur de l'arroser de votre sang.
Laissez plutöt passer cette gueuse en
son insolence et sa fragilité. Songez
n que dans quatorze mois, vous aurez
de nouveau a affirmer dans des élec-
tions législatives votre puissance
grandissante, qu'il ne faut pas qu'une
n semaine sanglante vous privé du
n meilleur de vos cerveaux et de vos
coeurs. Quel engrais ce serait pour
i) dix ans de réaction a outrance Dans
quatorze mois, court délai, ceux
qu'on outrage et qu'on piétine au-
jourd'hui, comprenant que vous seuls
êtes leurs vrais délenseurs, seront
avec vous. Un vote suffira pour net-
toyer les ordures et régler le compte
n des coupables.
C'est pour les mêmes motifs que,
depuis huit jours, MM. Féron et Lo-
rand, dans la Rèforme.conjuraient les
ouvriers de ne pas quitter le travail,
et ce sont ceux-la aussi qui sont con-
densés dans la déclaration du conseil
général du parti ouvrier.
Cette déclaration, signée par les
membres du bureau du conseil général,
les délégués des fédérations régionales
et ceux des fédérations de métiers, et
par tous les socialistes membres du
Parlement, a été lue a la Chambre par
M. A. Duluisseaux, a la séance de
Mardi.
La veille, M. De Lantsheere avait
déclaré que ce qui empêchait les catho-
liques de faire des concessions, c'était
seulement l'attitude menacante du parti
ouvrier. La droite ne vouiait pas céder,
craignant, comme l'a dit M. Lorand,
d'avoir l'air d'avoir eu peur, et ne vou
iait rien sacrifier des criantes injustices
qui forment l'essentiel du projet de loi.
Le motif donné par M. De Lants
heere n'existe plus le terrain est prêt
pour tous leu arrangements, toutes les
concessions réciproques. Comme nous
le disions, la gauche progressiste et
socialiste est prête a voter le système
plural avec l'age de 25 ans et deux
ans de residence. Des membres de la
droite ont déposé des amendements
tendant a abaisser a 25 ans l'age requis
pour l'électorat, a supprimer le eens
diüérentiel, a réduire les trois ans de
résidence et a rejeter le quatrième vote
des propriétaires. Toutes les circon-
stances sont done unies pour conduire
a une solution transactionnelle d'oü
résulterait un apaisement général.
Le ministère saura-t-il profiter de la
situation Saura-t-il se rallier aux
amendements de droite et aux voeux
des démocrates-chrétiens, comme sont
prêts a le faire les membres de la
gauche
Nous n'avons pas beaucoup de rai-
sons de l'espérer.
Après la lecture de la déclaration du
parti ouvrier, M. Woeste s'est écrié
Cette déclaration ne signifie rien,
c'est un aveu d'impuissance
Répondant ainsi par une nouvelle
provocation a la sage et conciliatrice
résolution du parti ouvrier.
II est vrai que M. Woeste personnifie
a droite, avec M. Colaert et quelques
aigles de leur force, la réaction la plus
concentrée. Tous les cléricaux ne sont
pas aussi réactionnaires que lui.
Mais M. Ileburlet, de qui dépend en
grande partie la réussite d'une trans
action, aura-t-il la sagesse de compren-
dre ce que les circonstances exigent de
lui
nous a donné en toutes occasions,
trop de preuves de son esprit vaniteux
et prétentieux, pour que nous ayons
beaucoup de confiance en sa clair
voyance politique.
Soutenu par l'imprudente parole de
M. Woeste, ne va-t-il pas s'imaginer
que son énergique attitude a la
Chambre a fait peur au parti ouvrier,
et l'a fait reculer II est capable de
partir de la pour se refuser a la moin-
dre atténuation du projet dont il a
accouché si laborieusement, et pour
forcer la droite, grace a la question de
cabinet, a voter la loi des quatre in
famies.
Nous saurons bientöt a quoi nous en
tenir. On aura beau faire en tous cas
on pourra retarder de quelques jours
le règne du suffrage universel, on ne
parviendra pas a 1 arrêter.
Fin un temps oü des comte Adrien
d'Oultremont et des curés signent une
circulaire oü l'on dit: "L'impulsion est
donnée bon gré mal gré, le courant
démocratique fera son chemin»quand
des nobles et des curés signent pareil-
les lignes dans un appel en faveur d'un
patronage de Samt-Josse-ten-Noode
créé pour endiguer la démocratie en
un temps ou l'on assiste a ce spectacle,
on ne peut douter de l'avenir il est a
la démocratie.
-
V" eeverzekering.
Dit vraagstuk werd bestudeerd in
Duitschland en de officieele verslagen
van 1893 vragen eene algemeene eenige
inrichting.
In Frankrijk is de Staat nooit tus-
schengekomen, en wat aantoont dat
bijzondere maatschappijen ondoelma
tig zijn de bijzondere maatschap
pijen van verzekering hebben zich
enkel ontwikkeld toen zij hun actionna-
rissen een voldoende winstaandeel honden
betalen. En nochtans verzekeren geene
maatschappijen de volledige waarde
van het vee. Een enkele uitzondering
de maatschappij VAvenir welke 95 per
honderd betaalt, doch wier verzekering
schrikkelijk hoog oploopt (1) omdat
haar bestuurkosten zoo duur zijn, veel
meer dan 1/3, meer dan 318 fr. op
1000.
Ook de Zwitsersche maatschappijen
betalen slechts 33.7 per honderd uit.
In België bestaan enkele plaatselijke
genootschappen welke toch diensten
bewezen hebben.
Doch, voor het vee, dat op bevel
der overheid om gezondheidsredenen
wordt afgemaakt, betaalt de Staat ze
kere vergelding, voor een os, 600 fr.
voor een paard, 900 fr. doch met
1/3 vermindering voor de dieren uit-
sluitelijk in den landbouw gebruikt, en
1/5 voor de andere.
In 1850 werd 157,000 fr. betaald.
In 1860 169,000 Ir.
In 1870 176,000 fr.
In 1875 - 272,000 fr.
In 1880 196,000 fr.
In 1892 werd voor 2730 stuk rund
vee een som betaald van 775,839 fran
ken, wanneer die runderen 912,576 fr.
waard waren.
Minister De Bruyn heeft in den Se
naat verklaard, dat die vergoeding ge
bracht zou worden op 1 miljoen, en
naar zijn opgaven zouden de eigenaars
dus de 2/3 van de waarde hunner die
ren ontvangen.
Wij vinden dat de minister nog al
tijd doorloopt in den ouden slenter.
Waarom juist 1 miljoen
4.50 per honderd voor koeien en paar
den.
7.50 per honderd voor koeien op vetweiden.
10 8» voor voerpaarden.
Dns voor een voerpaard van 600 fr.
64.80 fr. verzekering.
Voor een van 700 fr. 75.60 fr.
800 fr. 86.40 fr.
900 fr. 97.20 fr,
1000 fr. 108 fr.
Fsa&sssnaBsai
POUR LA YILLE,
POUR LA PROVINCE,
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deux Flandres) s'adresser a V Agence HavasBruxel-
les, lue de la Madeleine, 32, et a Paris
8, place de la Bourse.
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