WARNÊTON.
Necrologie.
De Exploitatie.
ÜN MONSIEUR
Le Bien Public zegt dat de wet ge
maakt is op aandringen der doctrinairs.
De rechterzijde heeft gestemd uit
tucht.
Le Patriate schrijft nog dat M. Co-
laert 8 een betreurnismaardig woord
heeft uitgesproken met te zeggen
WIJ WILLEN IN ONZE GEMEEN
TERADEN NOCH SOCIALISTEN
NOCH RADIKALEN EN WIJ ZUL
LEN DIT VOORSTEL TEGEN HEN
STEMMEN.
Deze woorden, zegt le Patriatezijn
het brandmerk van deze domme wet
Ja, zooals M. Janssens zei, er staan
twee wegen open voor de katholieken
de eene verwijdert zich van het volk
en loopt uit op de vereenigiog der
geldkolfers de andere gaat naar het
volk en zal het terug brengen naar
God, wat wij vertalen door de Recht
vaardigheid.
Colaert en Cie behooren tot de eer
sten, tot de centenmannen welke een
verbond zoeken met de oude pruiken
van Manchester.
Wij zijn verheugd dit te lezen in le
Patriote doch vinden dat het artikel
vóór de bespreking der kieswet had
moeten verschijnen. Van P.
Mercredi dernier avaient lieu a War-
nêton, les funérailles de M. Ernest
Van Windekens, le fils ainé du trés
estimé receveur communal de cette
ville. Une foule énorme et profondé-
ment recueillie accompagnait a sa der-
nière demeure la dépöuille mortelle du
regretté défunt. La population Warnê-
tonnoise tout entière désirait prouver
en cette circonstance ses sympathies a
l'égard d'une familie qui dans le cours
de l'année écoulée a eu a subir les plus
tumbles épreuves. Le demi fut public
et la cérémonie des plus émouvantes
le défunt jouissait en effet de l'estime
générale.
De nombreuses couronnes avaient
été déposées sur le cercueil parmi les-
quelles on remarquait surtout celle
offerte par M. l'Echevin Emile Desim-
pel a son sauveteur. Monsieur Desim-
pel avait tenu a donner une dernière
marque de reconnaissance a celui qui
lui avait sauvé la vie. Le 21 Juiliet
1880, M. Emile Desimpel se baignait
dans les eaux de la Lys a un endroit
des plus dangereux oü la rivière a 4 a
5 mètres de profondeur. Pris soudain
d'une crampeM. Desimpel allaitindu-
bitablement pórirM. Ernest Van
Windekens alors agé de dix-sept ans
n'écoutant que son courage, se porta
résolument au secours de son ami et lui
sauva la vie. En récompense de eet
acte de bravoure, le vaillant jeune
homrne obtint la médaille de première
classe et M. Emile Desimpel lui voua
jusqu'a sa mort une ardente sympa
thie.
La levée du corps se lit a dix heures.
L'Harmonie communale dontM.Ernest
Van Windekens était membre lui ren-
dit les derniers honneurs. Le corps
était porté par des membres de la
Société et les coins du poële étaient
tenus par MM. Marhem, Echevin de la
ville de Warnêton, Président de l'Har-
monie communale, Charles Catteau,
doyen d'age des exécutants de la dite
Société, Camerlynck Augustin, et
Théophile Goemaere.
Au cimetière deux discours furent
prononcés. Le premier au nom des
nombreux amis du défunt par M.
Móauxsoone, conseiller communal a
Warnêton, le second par le docteur
Marhem.
L'abondance des matières nous em-
pêche de repro.luire en entier le dis
cours de M. Méauxsoone.
M. Méauxsoone, trés érau, retrace la
carrière musicale du défunt, qui dés
l'age de 16 ans fit partie de 1'harmonie
communale A 20 ans il entre au régi
ment. II profite du séjour d'une grande
ville pour fréquenter les cours du con
servatoire. Au bout de la première
année il y obtint un 2e prix, au bout de
la seconde le l1' prix pour trompette et
le prix d'excellence pour piston. Son
service militaire terminé, il rentre a
Warnêton, redevient membre exécu-
tant dans la société de musique, parti-
cipe aux sorties de Comines, Mouscron,
Ypres et au concours de Valenciennes.
8 Et quand au moment suprème
notre musique re£oit a Valenciennes le
juste prix de ses labeurs, il confond
dans une même pensée parents et amis,
et un cri de joie part de sa poitrine.
Quel bonheur pour Warnêton.
n HélasMessieurs, que reste-t-il
aujourd'hui de cette nature d'élite, de
ce coeur si aimant? un cadavre que la
terre va bientöt recouvrir.
n Du fond de ta dernière demeure,
cher Ernest, regois l'expression de
notre sincère amitié tu nous es ravi
pour toujours il est vrai, mais ton sou
venir restera éternellement gravé dans
notre mémoire.
Et afin d'apporter s'il se peut
quelques consolations a tes parents
affligés, nous reporterons sur ton pau-
vre et bon père, sur tes frères, sur
toute ta familie l'estime et l'amitié que
nous avions conques pour toi.
Adieu cher ami Ernest, emporte
dans ta tombe le souvenir de notre
amitié.
Et au nom de tons tes amis de
1'harmonie communale et de toutes les
sociétés dont tu as fait partie je te dis
encore une fois adieu, cher ami Er-
nest adieu
Discours de MMarhemEchevin de la
commune de Warnêton et Président de
VHarmonie
8 Messieurs,
8 Après les paroles si élogieuses que
vous venez d'entendre, que puis-je
vous dire encore Quand je ne vois
autour de moi que tristesses et dou-
leurs, faut-il que je vienne a mon tour
jeter dans cette funèbre demeure, mes
plaintes et mes lamentations? Ma
voix ne va-t-elie pas trahir mes forces
Ne vais-je point succomber a la poi-
gnante émotion qui m'étreint II y a
quelques années a peine, Ernest Van
Windekens entrait. plein d'ardeur et
de jeunesse, dans les rangs de cette
belle société d'harmonie, qui a cette
heure l'accompagne de ses airs funè-
bres, et moi, qui vous parle, j'étais
loin d'ici, vaincu par un mal impi-
toyable. Quel est done celui d'entre
vous, Messieurs, qui eut osé me prédire
alors, que je viendrais aujourd'hui
pleurer sur son cercueil Pauvre en
fant, pauvre victime frappée au seuil
même de la vie Mourir, alors que
l'existence vous sourit a peine, alors
que tout ce qui vous entoure vous ché-
rit et vous aime Est-ce bien une réa-
lité N'est-ce pas plutöt un songe
aff'reux dans lequel notre raison s'éga-
re, et qui dans un instant, va s'éva-
nouir Sa main que nous avons si
souvent serrée, ne va-t-elle done plus
se tendre vers nous Dans la sphère
limitée ou nous nous mouvons, et oü
les passions les moins avouables se ca-
chent si souvent sous les dehors de
l'amitié, on était heureux de le prendre
pour confident de ses joies et de ses
peines, car c'était vraiment une nature
d'éliteet a ce propos, laissez-moi
vous répéter ici cette humble parole
que j'entendais prononcer hier, et qui
a elle seule constitue tout un éloge
8 Je ne sais vraiment ce qu'il a pu faire
a nos coeurs, pour que nous lui restions
ainsi attachés j usque dans la mort.
s Elevé au sein d'une familie dont
toute la vie est d'honneur et de probi-
té, il était chéri des siens, car il avait
un caractère vraiment bon, une ame
tendre et loyale. Lui-même, il les véné-
rait d'un amour sans bornes, et lors-
que pareille a un coup de foudre,
éclata l'an dernier, cette étonnante
nouvelle, dont tout ce qui est honnête
a fait une si éclatante justice, et qui
doit être un éternel remords pour ceux
qui l'ont propagée, il en conqut un
violent désespoir sa nature ardente
luttait cependant contre le mal qui le
terrassait, et fortifié par l'espoir d'une
guérison prochaine, il supportait vail-
lamment ses atroces souflrances. Mais
hélas l'impitoyable mort l'avait
touché de son aile, et il fallait que
cette familie déja si éprouvée, vidat
jusqu'a la lie, la coupe du malheur.
Parents chéris, frères et soeurs
bien-aimés, puissent les témoignages
unammes d'affectueuse sympathie qui
pendant ces trois jours se sont déroulés
autour de sa couche funèbre, puisse le
souvenir de cette imposante manifesta
tion d'aujourd'hui, puisse enfin la dé-
solation de tous ceux qui entourent sa
tombe, adoucir quelque peu votre im
mense douleur.
Et toi, Ernest, avant de te quitter
pour toujours, je viens te dire Dans
notre cercle d'amis, la place que tu as
occupée si dignement restera vide
nul ne viendra s'y asseoir, et ton sou
venir demeurera impérissable parmi
nous.
Que ta belle ame jouisse en paix
de la félicité éternelle.
Adieu, mon brave camarade, une
dernière fois... adieu.
Nous nous associons de tout coeur
aux éloquentes paroles de MM. Méaux
soone et Marhem. Nous avons suivi de
trop prés les tristes événements qui se
sont passés a Warnêton au cours de
cette année pour ne pas prendre une
vive part au nouveau malheur qui
frappe aujourd'hui l'honnête et digne
receveur de cette ville. Aussi nous le
prions de bien vouioir agréer l'expres
sion de nos plus sincères condoléances.
Opgedragen aan M. Colaertlid
van de Kamer der Volksver
tegenwoordigers.
Gij zijt tegen het Algemeen Stem
recht. Gij kunt niet anders, want uw
enge, achteruitkruipende geest ver
staat misschien het Recht maar niet de
Rechtvaardigheid
Gij zijt ook de gepatenteerde aan
valler van de Kristene Demokraten,
van abt Daens en zijn programma.
Gij zegt dat de plaats van abt Daens
aan de linkerzijde bij de progressisten
en socialisten is, en niet aan de rech
terzijde, bij de klerikalen.
En ziet ge, daar hebt ge gedeeltelijk
gelijk. Abt Daens wil, zooals de demo
kraten, de sociale Rechtvaardigheid,
en daarom is uw verwijt gegrond,
want gij en uw clique, gij zijt demago
gen in uw Fo/Ashuizen,gij geeft u uit
voor vriend van 't volk en gij stemt te
gen het recht van dit volk, gij speelt
den volksgezinde omdat gij de stemmen
van dit volk noodig hebt, gij vleit
alle driften en alle onwetendheden om
door de driften der grooten en de on
wetendheden der kleineren op de kus
sens te blijven. Gij spreekt van liefda
digheid en volksgezindheid en gij ver
staat geen wereld zonder reactionnaire
groote ambtenaars, groote spekulanten,
groote renteniers, groote fabrikanten,
groote uitzuigers vanallenkaliber,maar
gij verstaat wel eene wereld met werk
lieden die omtrent genoeg verdienen
om het vel op hun beenen te bewaren,
kleine winkeliers die alle maanden
meer en meer achteruit geraken al
wroeten ze zich dood tegen de konku-
rentie, slaven van boeren die vergaan
onder de lasten en onder de ophitsin
gen van gekruinde hemeldragonders
om anders denkenden af te rossen te
Goyck of te Zonnebeke. Eene andere
wereld verstaat gij met. Gij behoort
tot diegenen welke de kwalen zouden
verzachten, maar enkel ten voordeele
hunner klasse.
Die brave arme werklieden Die
8 brave kleine boeren
Ze mogen niet verdwijnen, want
waar zouden zij anders het zweet ha
len waarmee zij de akkers der grooten
bevruchten, waar de slaven om het
werk dier grooten te verrichten; ze mo
gen niet verdwijnen, maar ze mogen
ook niet radihaal van hun ellénde ge
nezen worden. Want, dan waren zij
immers onafhankelijk.
En onafhankelijkdat mag de boer en
de werkman niet worden. Ze moeten
stemmen zooals het bestuur der kleri
kale Associatie het beslist. En daarom,
o klerikalen, deelt gij prijzen uit voor
wie 't best het volk zou kunnen paaien.
Uw partij-liefdadigheid hoort daarbij.
Onlaugs nog kwam die pasgeboren
volksgezindheid voor den dag onder
vorm van pinten bier, banketten,
werkbeurzen die werk ontnemen en
tutti qiianti. Onlangs nog zei M. Sur-
mont in het Valschhuis (zooals het door
de werklieden wordt genoemd)
8 Zijn er onder u die geen werk heb
ben Wij zullen nota van u houden
(sic), maar het moeten goede katholieken
zijnvan hert en bloed...
Anders gezegd, klerikaal zijn of
geen brood Kiest 1
Ook zoo handelt zekere heer pastoor
uit de stad, een heer welke zijn lief
dadig Evangelie vergeet. M. de pastoor
deelt zijn liefdadigheid uit, maar de
werkman moet deel maken van Patro
nage of Katholieke Wacht, zoo niet,
geen kleedgeen broodhonger en koude
De ellende uitroeienneen.
De ellende voor de kiezing exploi-
teeren, ja l
Ziedaar het klerikalism.
Exploitatie
Voegen wij bij deze de exploitatie
der onwetenheid, heer Volksvertegen
woordiger. Maar die duurt wat lang.
In uw pleidooi voor de stokslagers van
de omstreken van Zonnebeke liet gij
uw onwetendheid reeds blijken. Gij,
die behoort tot de partij der bloedver
gieters der Inkwisitie, der moordenaars
der Rarthelomeusnacht, der Ravaillacs
en Balthazar Geraerds, gij reptet een
woordje over de commune. Doch, on
gelukkig voor u, want aanstonds deed
advokaat De Bruyne uw onwetendheid
uitschijnen. De moordenaars bevonden
zich minder langs den kant der 8 Com
mune dan langs den kant der Ver-
saillais We willen niet aantoonen
dat Maxime Du Camp een eenvoudig
lasteraar is. Men leze slecht het werk
van Arthur Arnould Histoirepopulaire
et parlementaire de la commune de Paris.
Men leze slechts dat het volk van Pa
rijs ingesloten werd en den soldaten
toegeroepen van uit de Kamer
8 Tuez ces loupsces louves et ces louve-
teaux n (1)
Die menschen waren daar ingesloten
en nu riep men hun toe
Wat gij ook doet, partijgangers der
Commune, gij zult sterven
Houdt men u aan de wapens in de
hand, den dood
Vangt men u zonder wapens, den
dood
Verdedigt ge u, den dood
Smeekt gijden dood
Waar gij u ook wendt, links, rechts,
voor of achter, den dood
Gij zijt niet alleen buiten de wet,
maar buiten het menschdom.
Niets redt u, noch ouderdom, noch
geslacht
Gij gaat sterven maar eerst zult gij
smaken den doodstrijd van uw vrouw,
uw moeder, uw zuster, uw dochters en
zonen.
Zoo noodig zal men ze halen in 't
hospitaal.
En we zullen u bekladderen met
de hersenen uwer kinderen in de wieg.
8 De la graine de Communardsil n'en
faut plus
Hewel er woont te Ieperen een
volksvertegenwoordiger die dat niet
weet, die de leugeoachtige, domme,
onpassende beestigheden van een
Schollaert toejuichteen Schollaert
welkedaarmeeaankomtomdat de arme
mensch meent dat alzoo de even dom
me kieswet van De Burlet zal door
komen.
Die held is M. Colaert.
Nu Schollaert en Colaert dat
rijmt.
Mochten we onzen pseudo-volksver-
tegenwoordiger een raad geven om
zich over de Commune in te lichten,
we zouden hem aanraden zich te wen
den tot een leperling welke de Commu
ne gezien en beleefd heelt. Die leperling
is geen socialist. Die leperling is een
handelaar. Die leperling is een man
die zich weinig met politiek bezig
houdt en wienp woord waarheid betee-
kent.
Adres op het bureel van dit blad.
VanP.
connaitre a tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de peau, dartres, ec
zemas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poi
trine et de l'estomac, de rhumatismes
et de hernies, un moyen infaillible de
se guérir promptement ainsi qu'il l'a
été radicalement lui-même après avoir
souff'ert et essayé en vain tous les re-
mèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la
conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a
M. Vincent, 8, place Victor Hugo, a
Grenoble, qui répondra gratis et fran
co par courrier, et enverra les indica
tions demandées.
De raad werd goed gevolgd.
Gedood gedurende den strijd 7,294
Gefusileerd zonder rechtsoordeel29,804
met 26
Gevangen of naar de strafcolonies
gebracht60,917
Som 98,041
Ziehier nu de gruweldaden der tegenpartij
Vóór de instelling der Commune werden
gedood de generalen Clement Thomas en Le-
comte.
Na de inkomst der Versaillais (dus toen
geen Communeregeering meer bestond) 67
gijzelaars.
Gedurende de Commune afbreking van
het huis van M. Thiers en van de Colonne
Vendöme geen vermoorden.
Vergelijk