MR MMS M. MEIER
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Symphonie.
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Klerikale Werkbeurzen
of politieke maehienen.
École de Coupe
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Un Million en pocbe
De le truk der klerikale Werkbeurs
was werk te ontnemen.
Zie ons laatste nummer.
Haar algemeene taak is hit zoeken
van cheistene bekwame en ieverige werk
lieden. Nieuwsblad23 Maart 1895,
2e kolom).
En om dat doel vraagt het Nieuws
blad de medewerking van ALLEN
Een vraag
Hoe kan het Nieuwsblad de mede
werking van ALLEN, van geuzen, van
ongeloovigen, enz., vragen tot het aan
nemen van enkel kristéne (lees (1)
klerikale) werklieden en dus tot het uit
sluiten van de niet-kristenen, waar
mede de antiklerikalen worden be
doeld V- P.
Wij bestatigen dat we tot heden toe
geen antwoord ontvingen op onze vra
gen, verleden week gericht tot zekere
heeren van zekere besturen.
Wij vernemen dat eene symphonie
zal ingericht worden om de feesten
van het Willemsfonds en van de Oud-
Pompiers op te luisteren. Zij zal staan
onder bestuur van M. H. Moerman.
Wij juichen het plan volmondig toe
en wachten de verwezenlijking af.
Tailleurs et Taüleuses.
La plus ancienne et la plus
renommee. Breveiée de S. M.
le hoi et deux diplömes d'hon-
neur de l'académie de coupe
de Paris. Plus de 800 lettres
de remerciements des élèves
sort is de notre école, 78 élèves
sont placés dans des maisons
de premier ordre aux appoin-
temenls de 1000 a 4000 fr.
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ves peuvent en six semaincs
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(1) Zie redevoering van M. Surmont.
Feuilleton du journal "LaLutte-De Strijd,,
13
yJ¥ kMm mi
JEAN CHALON.
Chaque année, a l'occasion de la Fête-Dieu,
c'est-a-dire le Dimanche suivant, le curé or-
ganisait une helle procession dans les princi
pals rues de B. sur S. Les écolières en par-
laient longtemps d'avance et s'occupaient des
préparatifs.
Georgette demanda a sa mère une robe
blanche elle désirait tant être de la proces
sion Mais Hélène après l'incident des lilas ne
se risqua point, et elle répondit a la petite que
son père ne voulait pas et qu'il fallait lui en
parler d'abord. D'instinct, Georgette pressen-
tant la réponse, garda le silence, et renonga a
la robe blanche elle subirait cette humilia
tion vis-a-vis de compagnes plus pauvres, mais
elle n'oublierait pas que son père en était la
cause.
Le jour de la procession arriva, ensoleillé,
splendide. Dès le matin, les femmes semaient
les jonchées de fleurs, et les passants respec-
tueux, pour ne pas les fouler, marchaient
le long des maisons. Sur le pavé charbonneux,
les pétales des pivoines mettaient une jaspure
sanglante. Aux facades on accrochait en hate
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des branches vertes, coupées pendant la nuit
dans les bois voisins les mauvaises langues
disaient volées, mais dans un but si religieux
les fenètres s'ouvraient on disposait sur
les tablettes, entre deux bougies allumées,
bien qu'il fit plein jour, des crucifix, des Vier-
ges de porcelaine, par-ci par-la des saints,
qui venaient voir passer d'autres sainls, d'au-
tres vierges, d'autres crucifix.
Pendant la grand'messe, que de distractions
Les femmes, les enfants chucholtaient, regar-
daient de lous cötés, se donnaient des coups
de coude. Seules, quelques vieilles dévotes,
cerveaux déprimés et desséchés, mcapables de
pensée, continuaient a machonner leur chape-
let avec les mouvemerits de lèvres des lapins
qui grignottent. Elles s'abandonnaient, éner-
vées par les mélodies trainantes des orgues.
Les hommes se tenaient a part dans la nef de
droite, bien moins nombreux que les coinmè-
res c'est la règle en pays wallon. Les statues
dorées de la Vierge et des saints avaient été
énucléées de leurs niches, et fixées sur leurs
brancards; elles attendaient, en bon ordre
rangées. Le dais avec ses quatre plumets
blancs attirait les yeux, dressé prés de la porte
principale.
Tout a coup, une forte bousculade se pro-
duisit on se levait pour le dernier évangile,
et de suite, sans attend re Yite missa est, les
figurants se groupèrent, une quantité de ban-
nières tlottèrent dans l'air bleui par les en-
cens. Quand les étoffes ondoyantes attei-
gnaient les rais de lumière que le soleil
envoyait, obliques, par les vitrages, coupant
la nef avec une rigidité de métal, ainsi que
dans les tableaux des primitifs, elles met-
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laient sur le fond sombre du temple des taches
violettes, des blancs et les jaunes crus, des ro
ses flamboyants piqués par les paillettes des
ors. La messe s'acheva dans un brouhaha de
ruche. Les fidèles se précipitèrent hors de
l'église pour avoir une bonne place au pre
mier rang.
De cette foule se dégagaient les effluves qui
signalent les paysans aux jours des kermesses
et des fèles patchouli des savons, cannelle
des pommades h bon marché, fadeur des lin
ger et des laines ayant longtemps cuvé dans
les armoires les sueurs des Dimancbes précé-
dents, odeur des dessous malpropres...
La croix parut d'abord, d'argent, trés haute
surun baton noir, et comme la suite n'arri-
vait pas, le porteur s'arrêta et attendit. C'était
Gugusse, le sacristain il s'efforgait de rester
digne et de ne voir personne. Les gamins d'ail-
leurs, pleins de respect, le regardaient et n'o-
saient ['interpeller. Sous une soutane trop
courte passaient deux bouts de pantalon gris,
d'un efifet misérable, et deux gros souliers de
cuir, a clous. Commengant en curé par le haut,
Gugusse se terminait en rustre vers Ie bas.
Puis un detachement des gargons de l'école
les plus sages, sur deux rangs, disaient le cha-
pelet, gardaient non sans peine leur sérieux
quand dans la foule un camarade les tirait par
la manche, sournoisement L'instituteur, tête
nne, courait le long du cortège, gourmandant
par-ci, redressant par-la, trés affaire, le front
en sueur, et il ne parvenait pas a obtenir l'or-
dre parfait qu'il avait rêvé.
Les statues des saints sur les épaules des
porteurs oscillaient out eül dit une houle. Et
saint Roch exibant la purulencede son genou
troué sainte Barbe, patronne des mineurs,
immense prés d'une tour-joujou qui lui
arrivait a Ia ceinture saint Laurent bran-
dissant d'un air féroce un vrai gril a cötelettes,
dominaient la foule, et semblaient fiers d'êlre
ainsi admirés. Saint Eloi, en grand costume
d'archevêque (1), avec la chape, la crosse et
la mitre, gardant sans rire sa raideur hiéra-
tique, martelait, infatigable, avec un marteau
de fer une enclume naturelle toe, toe, toe...
cependant un des porteurs tirait habilement Ia
ficelle qui produisait le miracle. Saint Eloi
avait beaucoup de succès.
Mais le plus faraud était sans contredit saint
Joseph (2). Une longue robe de soie bleue, de
vraie soie brochée d'or, le couvraitsa perru-
que de cheveux bruns authentiques lui faisait
danslecou line profusion de boucles molles,
et ses yeux d'émail semblaient, humides, tra-
birunejoie intérieure inénarrable. D'une main,
il tenait une tige fleurie de lis, en papier, et de
l'autre, l'enfant Jésus, qui paraissait prêt a
faire la culbute, paree que la vis qui ratta-
chait son dos h la main de son père adoptif,
dans les cahots se desserrait. Sur la figure
niaise de Joseph un sourire vague sétendait
jusqu'aux frisons de la barbe noire, en la con
fection de laquelle était passée une demi
queue de cheval.
Ypres, imp. Lambin-Mathée, rue au Beurre, 20
"Y .TJW\Aaa/\.
POUH
PAR
SUITE.
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Zij alleen genezen. 3 goude medallen en een eere diploma
DE NAMAKERS ZULLEN STRENG VERVOLGD WORDEN
LA SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO.
(1). Notes prises a la procession de Mons, le Dimanclxe
de la Trinité.
(2). Cette statue a flguré jusqu'en I860 dans l'église de
saint Joseph a Namur. Je l'ai eue chez inoi ensuite pen
dant plusieurs années, et, elle causait des terreurs folies
aux servanbes qui se trouvaiént face a face avec elle, en
ouvrant quelque porte ou en tournant le coin du corridor.
