Journal
libéral démocr'atique
cTYpres et de l'Arrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
Sterrekunde
en Goochelkunst.
A la Ghambre.
Het Ministerie
der Besparingen
Les droits d'entrée
les budgets ouvriers.
Ph. de Comines.
De ouw mannekens.
Samedi, 8 Juin 1895.
5 centimes le numéro.
lre année. N° 52.
PRIX DE L'ABONNEMENT
par an 3 francs.
Par an :Q fr. 50 c.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
JParaissant te Mtnnedi
1 er schijnende des Zaterdags.
L UNION FAIT LA FORCE.
Administration action rue au Beurre, 20, Ypres.
In ons T nummer (14 December
1894) zeiden wij
Naar wij vernemen zal de eerste redevoe
ring van M. Iweins handelen over het kanaal
der Leie naar de Ieperlee.
Dat schreven wij over 6 maanden.
M. Iweins (M. Berten en M. Colaert)
heeft die redevoering uitgesproken....
over 'n maand.
In ons 7® nummer (14 December
1894) zeiden wij
We raden hem ook aan eenige kieswerken
eenigeweken voorde gemeentekiezing te doen
uitvoeren aan de waterleiding van Dicke-
busch.
De kieswerken gaan beginnen.
We schreven nog in datzelfde num
mer
De truk is oud, maar hij pakt nog al
tijd.
Doch, dit is niet gansch waar.
Wanneer een truk oud is en onge
kend blijft, dan kijken de nieuwsgie
rigen nog altijd naar den goochelaar
ofte escamoteur.
Maar wanneer de trukken gekend
zijn en de goochelaar niets beters
kent, dan vragen de nieuwsgierigen
hun geld terug.
De heeren Iweins, Colaert en Berten
kosten ons samen meer dan 12,000 fr.
's jaars.
Zouden ze wel voor 12,000 fr. goed
doen aan ons arrondissement
Gewed dat ze geen 12,000 fr. toelage
gestemd zullen krijgen voor de over
stroomden van Ieperen maar ze
stemmen 200,000 fr. voor den Graaf
van Vlaanderen
Ijes dbroits protecteurs
La discussion générale du projet de
loi sur les feux et fanaux et sur les
droits d'entrée a été close Mercredi.
La discussion des articles a com-
mencé sérieusement Jeudile vote sur
les premiers articles aura peut-être eu
lieu au moment oü notve journal parai-
tra. II est peu probable que le projet
soit voté tel quelil subira de profon-
des modifications et aura sans doute
besoin d'un complet remaniement. M.
De Smet de Naeyer ne liant pas son
sort ministériel a celui du projet, les
députés ministériels avant tout pour-
ront voter librement. Dès lors, les
agrariens seront battus, a moins de
marchandages comme ceux auxquels
nous sont habitués un gouvernement et
une majorité sans autorité et sans dig-
nité.
Le Oong-o.
La commission des XXI, on le sait, a
invité le gouvernement a proposer en
faveur du Congo des mesures provi-
sionnellesc'est-a-dire des mesures qui,
en fournissant au Congo l'argent né
cessaire a ses besoins imrnédiats, ne
préjugent rien ni pour ni contre la
reprise, et laissent aux Chambres le
temps de délibérer en toute liberté.
II parait que le gouvernement consi-
dère comme une mesure provisionnelle
le remboursement de la créance de
cinq millions due a, M. de Brown de
Tiège cette somme ne figure pas au
budget du Congo, parait-il, et le gou
vernement n'a donné sur son emploi
aucune explication satisfaisante. De
plus, l'emprunt de Brown de Tiège a
été contracté sans l'autorisation de la
Belgique, au mépris des engagements
pris en vers nous.
11 importe done que la Chambre dit
au sujet de cette créance tous sesapai-
sements, et que, sous prétexte d'é-
chéance au ler Juillet, on ne vote pas
au pas de course sans être éclairés. La
mesure provisionnelle qui s'impose,
e'est que la Belgique continue a payer
a M. de Brown les intéréts de ses 5
millions, mais ne prenne pas de déci-
sion immédiate concernant le rembour
sement du capital.
De klerikalen hebben altijd moord
en brand geschreeuwd tegen de libe
ralen, omdat deze nuttelooze uitgaven
deden.
Laten wij eens meester zijn, poch-
n ten die schreeuwers, dan zullen we
n zuinig leven, met 's lands centen, en
n nooit een duit nutteloos verkwis
ten
En ze zijn meester geworden, door
leugens, bedrog en beloften. Maar
gespaard hebben ze niet
Zoo, bij voorbeeld, om niet verder
dan eene maand achteruit te blikken,
vinden wij een aantal onloochenbare
bewijzen van de verkwistingen en bui
tensporigheden der klerikalen, met de
financiën door Jan en alleman in de
Staatskas gestort
1° Er waren drie opzieners van het
Middelbaar onderwijs, elk met 7 tot
8,000 fr. jaarwedde en 3,000 fr. reis
kosten. Een van hen nam zijn ontslag
en moest natuurlijk vervangen wor
den. Men heeft er twee andere in zijne
plaats benoemd en 't zijn beiden kleri
kalen, natuurlijk In plaats van drie,
zijn er nu dus vier opzichters, en in
plaats van rond de dertig duizend fr. te
kosten, zal het land nu 40,000 Belgs-
kens voor hen mogen afdokken.
Dat is besparing
2° Ten allen tijde, heeft ons land het
klaar gekregen, met zes, en later met
zeven, ministers. Een van hen gaat
heen en in plaats van hem te vervan
gen door ééne eenheid vindt men iets
nieuws uit, oiri twee eenheden meer in
't ministerie te krijgen. Ja maar, eene
ministeriëele eenheid kost den Lande
21,000 fr. 's jaars, zonder dat ontzag
gelijk budgetknagend heir meê te tei
len, dat in den persoon van bijzondere
en algemeene secretarissen, kabinets
overste, algemeene bestuurders, dienst-
oversten, bureeloversten, enz., ons
pover Belgie helpen opvreten. Het
scheppen eener nieuwe plaats van
minister gaat jaarlijks honderd dui
zenden meer kosten
Dat ook is besparing
3° In algemeenen regel en 't is
maar juist ook krijgt men slechts
loon na volbrachten arbeid en zoo kan
een staatsambtenaar maar recht heb
ben op zijne wedde wanneer de maand
of het kwartaal verloopen zijn en hij
zijn werk, zijne kennis of zijn dienst
aan het land gegeven heeft.
Welnu, vroeger kregen de officieren
des legers hunne solde den laatsten
iederer maand, toen de maand verloo
pen was en zij hunnen dienst aan het
vaderland verleend hadden. Nu echter
worden zij vooraf betaald, t. t. z. den
len der maand en zulks voor de maand,
gedurende dewelke zij nog moeten dienst
doen Aldus heeft de Staat, om zoo te
zeggen, tweemaal solde gegeven voor
eene zelfde maand. God weet of 't geen
millioen gekost heeft(1)
Dat heet nog besparing
Hanske van Tichelen.
Examinons de
d'entrée proposés
combien les droits
joints aux droits de
douane et d^accise actuellement exis-
tants, grèveront le budget d'une fa
milie ouvrière des Flandres, et parti-
culièrement d'une de ces families
agricoles qu'on a la prétention de sau-
ver par la protection.
Les impóts de consommation ont
produit en 1892
Douanes 23-906-152 fr.
!Vins étrangers 3-608-109
Eaux-de-vie indig. 23-760-751
Bières et vinaigres 9-893-281
Sucres et glucoses 4-035-702
Tabac 796-640
Déduction faite de la part du pro
duit des accises attribuée au fonds
communal, part qui s'élève a environ
26,000,000 fr.
La population du pays au 31 Décem-
bre 1893 était de 6,262,272 habitants.
Pour une familie de cinq personnes
(ce qui est la moyenne en Flandre), les
droits de douane et d'accise représen-
tent une charge moyenne qui se décom-
pose comme suit
Douane
19 fr. 17
Vins
2
87
Eau-de-vie
18
97
Bières et vinaigres
7
89
Sucres et glucoses
3
22
Tabac
0
64
Tol al
52 fr. 76
Le droit de 2 fr. aux 100 kilog. de
farines y ajoutera une charge annuelle
moyenne de 3 fr. 82 par personne (voir
notre n° 28), soit 19 fr. 10 pour une
familie de cinq personnes le droit do
20 fr. aux 100 kilog. de beurre ou de
margarine créera de son cóté une char
ge de 15 fr. par familie. Done, si le
projet ministeriel est adopté, chaque
familie de cinq personnes paiera en
impöts de consommation une somme
annuelle de 86 fr. 86.
II faudrait y ajouter, pour être juste,
une charge de 20 fr. 75 résultant de la
partie du produit des accises attribuée
au fonds communalce qui donnerait
le total de 107 fï-. 61.
Ohé les aflameurs
86 fr. 86 ou 107 fr. 61, c'est sans
doute peu de chose pour le3 gros pro-
priétaires et les gros meuniers qui
siègent a droite et qui seront d'ailleurs
(1) We keuren dien maatregel goed op
voorwaarde dat hij algemeen gemaakt wordt.
(Red.)
EENDRACHT MAAKT MACHT.
les seuls ayant quelque profit aux
droits d'entrée,profit retiré sou par sou
de la poche du travailleur jusqu'a con
currence de la somme susdite.
Mais cette somme constitue une
charge écrasante pour l'ouvrier, et par-
ticulièrement pour l'ouvrier agricole.
En efi'et, en 1880 (dernière année
pour laquelle les annuaires de statisti-
que nous donnent ces renseignements),
le salaire moyen des ouvriers agricoles,
en Flandre occidentale, était de 1 fr. 83
pour les hommes, de 1 fr. 16 pour les
femmes (sans nourriture).
Prenons une familie agricole ou les
parents trouvent tous deux a s'occu-
per, aux prix ci-dessus, pendant neuf
mois pleins (dimanches, fêtes et chö-
mages déduits); et ceux qui connaissent
la situation agricole diront si nous
exagérons au profit da notre démon-
stration. Dans ces conditions, le budget
de la familie s'élève a 810 fr. par an.
(M. G. De Greef nous reprocherait
d'être optimistecar lui évalue le
budget moyen ouvrier, dans les Flan
dres, a 750 fr. environ).
Dès lors, les 86 fr. 86 de droit de
consommation payés a l'Etat représen-
tent quatre semaines du salaire de la
familie ajoutez y plus Dune semaine
pour la part attribuée au fonds communal
et vous arrivez a ce beau résultat, que
l'ouvrier flamand paie en droit de con
sommation, pour lui et sa familie, le
produit annuel de plus de cinq semaines
entières de travailet cela pour l'ouvrier
placé dans les conditions les plus favo-
rables.
Et les protectionnistes se prétende-
ront les défenseurs de l'ouvrier, les
protecteurs de l'ouvrier agricole
Ils s'apprêtent néanmoins a. öter de
la poche de l'ouvrier pour la faire
passer dans la leur une somme annuelle
de 36 fr. 10 l'ouvrier agricole et sa
femme devront travail ler douze jours
pour payer ce nouvel impöt.
Après tout, si les travailleurs ne
peuvent supporter cette nouvelle char
ge, qu'ils mangent moins de pain, et
qu'ils le mangent secce sera une
mortification qui leur vaudra le ciel
oü ils auront le plaisir de voir un jour
M. Woeste et l'abbé Daens réconciliés.
Et dire que ces mécréants de pro-
gressistes et autres démocrates médi-
tent de supprimer le plus tót possible
les impöts da consommation pour les
remplacer par un impöt sur le revenu.
Quel malheur pour les millionnaires
lis devront payer eux-mêmes leurs
contributions, qu'ils endossent actuel
lement au travailleur par des subter
fuges parlementaires... Ce sera l'abo-
mination de la désolation. Mais au
moins l'ouvrier pourra beurrer son
pain sans que le gabelou intervienne
et gageons que l'ouvrier ne se plaindra
pas d'une mortification perdue.
Waar kunnen wij toch beter zijn.
(Gretry).
Wij hebben de uitnemende eer ge
had de volgende vragen nopens den
toestand der ouderlingen te stellen
1° Is het waar dat de oude mannetjes van
het Begijnhof moeten werken
POUR LA VILLE,
POUR LA PROVINCE,
pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deuxFIandresJs'adresser a l'AgericeHavas,Bruxel-
les, ;ue de la Madeleine, 32, et a Paris,
8, Place de la Bourse.
ET
^4-