Philippe de Comines.
Programme
État-Civil d'Ypres,
Het Landbouvv-Comice
Rem mei en leperen.
University Extension
Yille de Poperinghe.
gale. Les esprits ne trouvent dans les
universités qu'une pature intellectuel-
le uniforme, la même pour tous ils
ne peuvent s'y procurer la nourriture
scientifique de leur gout lorsqu'ils ont
des goüts non prévus par les cuisiniers
officiels.
Même au point de vue purement
professionnel, l'enseignement supé
rieur est mal compris chez nous, sur-
tout en ce qui concerne les facultés de
droit. On n'y exerce que la mémoire
des étudiants et quelque peu l'esprit
de chicane par l'étude exclusive du
droit formel. Mais il semble pour nos
programmes que la science du droit
n'ait fait aucun progrès depuis le code
Napoléon Les sciences qui servent de
base au droit tèella physiologie, l'an-
thropologie, la psychiatrie, sont tou-
jours bannies des programmes. Les
jeunes gens sont lancés dans la carrière
de leur choix, après des études sans
bases dans la réalité des faits sociaux.
On négligé même de les initier quel
que peu a la pratique de leurs futures
fonctions d'avocat ou de magistrat.
Le contraste est saisissant lorsque
l'on jette un coup d'oeil sur les Uni-
versités allemandes. M. Vinck était
d'autant mieux placé pour en parler
que, une fois son diplome de docteur
en droit obtenu, il est allé a Berlin,
travailler un an sous la direction de
Wagner et Schmolleï.
En Allemagne, pas de programmes
rigides réglant jour par jour le travail
de l'étudiant, pas d'examen annuel li-
mitant la liberté de ses études. L'ob-
tention du grade de docteur comporte
simplement un examen final consistant
dans la défense publique d'une disser
tation originate. Cette épreuve ne peut
être subie qu'après un nombre de se-
mestres d'études qui varie suivant les
facultés (il est de six pour la faculté
de philosophie et de droit).
L'étudiant peut choisir parmi les
nombreux cours des facultés alleman
des ceux qu'il lui convient de suivre,
et les suivre chez tel professeur, dans
telle Université qu'il lui convient. II
peut même faire une partie du temps
d'études exigé dans les pays ou l'en-
seignement supérieur a une organisa
tion analogue a celle de l'enseigne-
ment allemand (Suisse, Autriche,
Italie).
Outre la liberté laissée a l'étudiant,
deux institutions des Universités d'Ou-
tre-Rhin sont particulièrement envia-
bles: les privat-docenten et les séminaires.
Les privat-docenten sont des profes-
seurs agrégés non encore promus,
mais autorisés a faire des cours, même
en concurrence avec les professeurs
ordinaires et aux mêmes conditions de
minerval. L'étudiant est libre de suivre
le cours du privat-docent s'il le préière a
celui du professeur en titre. Cette in
stitution a, outre l'avantage d'entrete-
nir l'émulation entre les professeurs,
celui de fournir aux étudiants une in-
croyable variété de cours. C'est ainsi
qu'a la faculté de philosophie et de
droit de l'Université de Berlin, la liste
des cours en porte plus de 230. Nous
sommes loin des 30 ou 40 cours de nos
facultés beiges.
Les séminaires sont des institutions
réunissant un certain nombre d'élèves
choisis par un professeur pour travail
ler sous sa direction spéciale. Au sémi-
naire, chaque élève approfondit, avec
les conseils du maitre, un sujet spé
cial le résultat de son travail est dis-
cuté par ses camarades du séminaire et
contnbue ainsi a l'instruction de tous.
Après quelque temps de ce régime,
l'étudiant sort du séminaire ayant ac
quis une somme de connaissances con-
sidérable presque sans peine, et surtout
ayant acquis une méthode de travail,
ce qui est au moins aussi important.
L'institution des séminaires entre-
tient entre professeurs et élèves une
charmante mtimité. Elle permet au
professeur de communiquer sa science
mieux que par un coura oral forcément
limité elle lui permet aussi de se for
mer de vrais élèves, qui continueront
ses traditions et dont il est vraiment le
maitre intellectuel.
On congoit sans peine que le régime
des examens, la variété des cours due
&ux privat-docenten, l'existence des
séminaires, contribuent a développer
sans contrainte tous les gouts scienti-
fiques de l'étudiant allemand et sa
personnalité propre. (1)
(1) Constatons que depuis une dizaine d an-
nées, les professeurs des universités beiges, de
leur propre initiative, ont créé, principalement
pour l'bistoire, des cours pratiques poursui-
vant un but analogue k celui des séminaires
■allemands.
L'Université libre de Bruxelles sem-
blait destmée a importer en Belgique
ce qui fait la puissance de la science
allemande. Le principe du libre-exa-
men sur lequel elle est fondée lui fai-
sait presque un devoir d'introduire
chez elle l'institution des privat-do
centen et celle des séminaires, qui sont
le libre examen pour les professeurs
comme pour les élèves.
Ces institutions furent réclamées a
plusieurs reprises par les étudiants et
les professeurs mais to uj ours ils se
heurtèrent au refus du Conseil d'ad-
ministration. De la un état d'hostilité
et de gêne d'oü devait sortir l'orage.
M. Vinck nous a rappelé les pnnci-
paux évènements suscités par les thè-
ses Dwelshauvers et Saroléa, et par la
suspension du cours d'Elisée Reclus.
Chaque fois l'intolérance scientifique
des dirigeants de l'Université libre
mit le feu aux poudres et surexcita
tous ceux qui défendent chez nous les
droits de la science libre et le respect
de toutes les convictions sincères et
loyales.
Désespérant de faire rentrer l'Uni
versité dans les traditions de son fon-
dateur Théodore Verhaegen. ils ont
fondé l'Université nouvelle, dont les
cours ont commencé en Octobre der
nier.
L'Université nouvellecomprenddeux
institutions distinctes l'Ecole libre
d'enseignement supérieur et l'Institut
des Hautes Etudes.
L'Ecole libre d'Enseignement supé
rieur deviendra une Université au sens
propre du mot. Elle comprend actuel-
lement les facultés de philosophie et
lettres et de droitles autres (scien
ces et médecine) seront organisées pour
l'année académique 1895-96.
L'Ecole libre comporte les études
conduisant aux grades académiques.
Le mode d'accession aux carrières li-
bérales lui imposait le programme lé-
gal. Mais elle l'a heureusement com-
plèté par l'adjonction de différents
cours relatifs aux sciences qui torment
la base du droit réel ou aux sciences
auxiliaires du droit et a sa pratique
anatomie, physiologie, psychiatrie,
anthropologic criminelle, médecine lé
gale d'une partcomptabilité au point
de vue judiciaire, étude des droits et
devoirs des avocats, étude de procés-
types civüs et criminels d'autre part.
Les professeurs de l'Ecole libre ont
radicalement mis fin au déplorable
système de dicter les cours, système
qui entrave le professeur désireux de
donner des développements, et qui at
tache l'attention de l'étudiant sur l'ex-
trémité de sa plume plutót que sur la
pensée du maitre. Au début de chaque
legon il est remis a l'élève un résumé
du cours, qui lui servira de guide,
lorsqu'il consultera les manuels (tou-
jours plusieurs) qui lui sont recom-
mandés.
Les élèves de l'Ecole libre subiront
leurs examens devant un jury composé
mi-partie de leurs professeurs, mi-
partie de professeurs des Universités
de l'Etat, jury dont l'institution est
prévue par la loi de 1890, pour les éta-
blissements n'ayant pas quatre facul
tés organisées. Devant pareil jury, les
étudiants sontinterrogés par leurs pro
fesseurs, sous le controle des profes
seurs officiels.
II parait que les bureaux du minis
tère, travaillés par on ne sait quelle
influence, s'opposaient énergiquement
a accorder a 1 'Ecole libre le régime au-
quel elle a droit. Le ministre, M. De-
burlet, a du lui-même écrire la lettre
annongant a l'Ecole libre que sa situa
tion était réglée
L'Institut des Hautes Etudes a pour
but de compléter l'enseignement pres
ent aux programmes officiels.
Pour le caractériser, nous préférons
recourir a quelques citations que de
nous efforcer de reproduire imparfai-
tement les excellentes paroles par les-
quelles M. Vinck nous en a si bien fait
sentir l'utilité et 1'importance.
II importe d'aller au-dela des pro-
n grammes officiels, dit le journal
n 1' Université nouvelle dans son n° 1.
n L'homme contemporain, pour être
digne de son temps et des devoirs
que ce temps impose, doit appren-
dre davantage. C'est pourquoi l'éta-
n blissement nouveau a sa dénomina-
tion d'Ecole libre BEnseignement supè-
n rieur a aj outé cette autreInslilut
n des Hautes Eludes. Il y sera organisé
n des cours destinés a compléter une
n véritable éducation scientifique
n large et puissante, faisant autre cho-
se que de simples hommes de métier,
confinés dans l'horizon étroit d'une
j) fonction déterminée.
Le programme de l'Institut ajoute
Aujourd'hui le savoir positif tend
a exercer une action de plus en plus
considérable sur toutes les branches
de l'activitó humaine, depuis la pro-
duction industrielle jusqu'a l'élabo-
ration de3 lois et a l'organisation
politique des sociétés, et les liens qui
unissent toutes les sciences particu-
lières apparaissent de plus en plus
i) nettement. Une vue d'ensemble syn-
thétique, a la fois spéculative et pra-
tique, du domaine intellectuel est
n done indispensable a ceux qui veu-
>i lent aborder d'une fagon pleinement
x rationnelle l'étude d'une branche
particulière des connaissances hu-
maines.
C'est l'acquisition de ce savoir syn-
thétique que l'institution nouvelle
M désire faciliter a quiconque partici-
pera a son activité scientifique. Son
ij programme embrasse a la fois les
ii sciences descriptives, préparatoires,
leurs résultats les plus généraux et
leurs méthodes; l'exposé philosophi-
que des sciences abstraites, depuis
n les mathématiques jusqu'a la socio-
ii logieenfin l'aspect pratique du
n savoir, la philosophie et f'histoire des
n beaux-arts, des arts libéraux et des
arts industriels.
Cet enseignement de la philosophie
des arts dans toutes leurs manifesta
tions contribue a faire de l'Institut des
Hautes Etudes un établissement unique
en Belgique et n'ayant pas son équiva
lent dans maint pays éfranger.
Les cours organisés cette année ont
eu un succès inespéré le cours de
Géographie comparée de M. Elisée
Reclus a été suivi régulièrement par
150 auditeurs, autant et plus de dames
que d'hommes les autres cours ont eu
une moyenne de 40 auditeurs. Pour
l'année prochaine, l'Institut des Hautes
Etudes s'est assuré le concours de M.
Kovalevsky,le célèbre professeur russe
de droit coutumier, de MM. Paul Re
clus et Brissaud, les médecins frangais
dont les ouvrages sont suivis dans les
Universités beiges, du criminaliste ita-
lien Enrico Ferri, des artistes et esthè-
tes anglais Walter Crane et William
Morris, etc. On voit que les promesses
de la première année seront tenues, et
au-dela.
Si nous nous sommes laissé entrainer
a, parler si longuement de la conférence
de M. Vinck, c'est dans l'espoir de
faire participer nos lecteurs qui n'y
ont pas assisté, au vif intérêt avec lequel
l'ont suivie ceux qui l'ont entendue.
C'est un peu aussi par sympathie pour
cette oeuvre de l'Université nouvelle,
qui marquera dans l'histoire de l'en
seignement en Belgique, et dont l'in-
fiuence sera grande pour le développe-
ment scientifique de notre petit pays,
comme pour le développement intel
lectuel et moral de ceux qui auront le
bonheur de faire leurs études dans des
conditions autrement favorables que
leurs ainés.
Les applaudissements prolongés qui
ont accueilli la péroraison de M. Vinck
lui auront prouvé que ses auditeurs
partageaient notre impression.
Dit Cornice heeft zich dus vergaderd.
Over kort heeft het ten voordeele
van den Congo gestemd eerste dom
migheid.
Heden stemt het voor de bescher
ming tweede dommigheid.
Men bedankt M. Colaert over zijn
uitkramerij in de Kamer derde dom
migheid.
M. Lefevre, schepen van Zillebeke
welke in zijn kollossale naieveteit reeds
den Congo met Belgen bevolken wou,
hekelt M. Beernaert en verwerpt syn-
dikaten en coöperatieven. De arme
man spreekt als een blinde over kleu
ren, als een ezel over muziek en als
een os over vaderschap. De arme man
valt den vrijhandel aan waarvan Bel
gië leeft, de arme man verwerpt de
syndikaten en coöperatieven welke de
uithongering en de afhankelijkheid te
keer gaan. We raden hem heel goed
zakkig aan de werken van MM. Ma-
haim, Bertrand en Van Elewyck over
die verschillende vraagstukken te le
zen opdat hij niet eeuwig blind blijve
en geen ossenhoornen zie op een ezels
kop.
M. Surmont heeft den geleerden
schepen van Zillebeke ietwat op de
vingers getikt terwijl die brave lui als
MM. Iweins, Colaert en Berten de wet
der uithongeraars zullen stemmen. M.
Surmont beweert dat het voorstel der
regeering te hekelen isbravo M.
Surmont
M. Surmont beweert dat de daling
der prijzen aan algemeene oorzaken te
wijten is, en dat integendeel èn coöpe
ratieven èn syndicaten (1) èn verminde
ring van tarieven èn andere punten
moeten vooruitgezet worden, pun
ten welke staan opgeschreven in het
programma der progressisten en socia
listen. Bravo, M. Surmont
Doch, waar M. Surmont onbegrijp-
baar wordt, is, waar hij ondanks die
verklaring rechten voorstelt.
Zijn redevoering in den Senaat zal
ons dien zonderlingen geestestoestand
misschien opklaren.
Wat Landbouw Cornice, vrien
den, wat Landbouw Cornice
VT*N IEPEREJN.
Leergang van Plantenbiologie.
Lokaal Bronzen Hoofd.
5® Les Zaterdag 8n Juni 1895, om
8 uren stipt (bij uitzondering).
Onderwerp Woekerzwammen, plan
tenziekten, hoogere parasieten. Hoe de
plant zich tegen die aanvallen verde
digt.
SOCIÉTÉ PHILHARMÜNIQUE.
de la sêrénade donnèe d ïoccasion de
la fête patronale de M. le Président
Jules VAN MERR1S.
1Marche militaire avec trompettes et
tambours. (Lann.)
2. Ouverture de la Muefte de
Portici. (Auber.)
3. Les Myrthes, valse. (Strauss.)
4. Mélange sur des Motifs
d'Offenbach. (Hoton.)
5. L'Express, galop. (Buot.)
A 4 heures de l'après-midiTIR A
LA CIBLE CHINOISE.
A 8 heures du soir SOUPER.
du 31 Mai au 7 Juin 1895.
NaissancesSexe mascuhn, 6, id. féminin, 7.
Manages
Daillant Antoine, sans profession et
Maertens Marie, couturière. Del-
hem Evariste, menuisier et Heughe-
baert Marie,sans profession.Delaere
Louis, vannier et Grymonprez Eugénie,
ménagère. Tresy Charles, journalier
et Vandenberghe Mathilde, dentellière.
Luyten Achille, tailleur et Pinte Loui
se, sans profession. Wolters Arthur,
menuisier et Dehollander Sidonie, den
tellière. Bonduwe Emile, peintre et
Depuydt Léonie, servante. Pottel
Henri, magon et Candeel Hélène, re-
passeuse. Wallaert Vital, peintre et
Seys Hélène, dentellière. Woussen
Julien, journalier et Vanbecelaere
Marie, dentellière. Deconinck Emile,
menuisier et Beun Félicie, journalière.
Masscho Léon, scieur de long et
Coflyn Marie, dentellière. Reydant
Henri, peintre et Duflou Léonie, den
tellière. Desaedeleire Prosper et
Verschoore Marie, colporteuse.
Dècès
Vande Lannoite Edouard, 60 ans,
sans profession, veuf de Guy Clémence,
rue Sl Nicolas.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe mascuhn, 1 id. féminin, 3.
Geen zooals te Waasten.
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4* page.
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