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L'enfant l'écoutait et ne répondait rien. Jacques restail trop haut pour cette pe tite tête de neuf ans. Et puis, il était seul con- tre tous, contre les six heures d'école, les ima ges, l'enciens qui dcpnme et les orgues qui énerventles deux maitresses, le curé, les quarante condisciples, la maman... et la ser- vante qui faisait le signe de la croix pendant l'orage. Sa science positive ne pouvait enta- mer la senlimentalité fémtntne Georgette ne raisonnait pas, et la vue d'un Sacré-Cceur saignant faisait plus d'effet sur elle qu'une froide page d'histoire avec ses dates et ses fails. Georgette croyait le curé plutöt que son père tous ceux qui avaient autorité sur elle lui représentaient d'ailleurs ce père comme un mécréant dangereux, un liérétique, dont on ne pouvait écoüter la parole sous peine de pêché... et tous ceux-lh croyaient de bonne foi accom pli!' un devoir sacré en lui tenant ce langage. Le père sentait sa fille lui échapper mille détails lui montraient l'inutilité de ses efforts. Ainsi, ayant un jour rapporté du village cer- taiue charcutene que la petite aimait beau- coup, il lui en donna une tranche mms celle- ci sans répondre secoua la tête et repoussa l'assiette. Et cornme il insistait, la mère lui dit Laisse-la done c'est Vendredi. Delmas crut l'occasion bonne, et il entama une dissertation compléte sur le Vendredi, la différence entre le canard et la sarcelle ou la poule d'eau, l'usage de la loutre et du castor, l'interdiction du lard dans la soupe de l'ouvrier, la suppression du Samedi, en fait, non en lexte, la différence de loi selon l'heure et le diocèse... Georgette paraissail véritablement souffrir, nullement convamcue. Plusieurs fois, Hélène essaya d'interrompre son mari, sans succès, et elle conclut en di- sant que l'église dictait ses lois, et que l'Eglise étant infaillible, il fallait croire non raisonner. Dans les régions les plus profondes de son moi, peut-être Hélène était du même avis que son mari, mais elle avait toujours mangé mai- gre le Vendredi, et sa mère aussi elle pré- férait continue)' que d'alfronter une discussion avec elle-même. A l'école régnait sans conteste celte idééon n'est grande fille qu'après la première commu nion. Les demoiselles la répétaient a satiété les élèves voyaient avec envie les ainées et méprisaient les petites, toujours en se placant a ce point de vue elles ont fait leur première communion, elles en sont proches, elles en sont loin. Question d'amour-propre puéril... (A UTOCOPISTE) S'adresser au Bureau du Journal. Moyen infaillible de faire poudre les poules. Jeunes poules d'Italie en ponte 2-25 fr. PUL1NCKX a "Wachte- beke. Le soussigné tlOUTEKIER Cyrille, cabaretier, rue de Dixmude, Ypres, a lhonneur de se recommander au public en qualité et de Crieui' publics patentes. 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La sacristie, bien chauffée par un poële rouge, les attendait, garpons d'un cóté, filles de l'autre, le curé se mulitpliant, par- lantk ehaqaegroupe, tirant une oreille par-ci, caressant un menton par-la. Puis, le flot de la dévotion montant rapidement, vinrent les messes tous les matins, les saluts avec inter- minables chapelets et chemins de la croix, et finalement une retraite prêchée par deux pères rédemptoristes. Quel orgueil pour les enfants Deux reli- gieux venus exprès de leur couvent, trés loin, rien que pour eux Le plus grand prêchait la douceur et la mansuétude divines, les éternelles délices du paradis, la grace qui ne manque jamais quand on sait bien la demander, le bonheur des justes. L'autre avait pour spécialité les terreurs de l'enfer, le jugement dernier, la justice impla cable, une éternité de tourments pour un seul petit péché mortel, et les Hammes, et les Écrire a M4 TAi LLEU R HUE DE DIXMUDE, 33, YPKES. GRAND ÜHOIX DE sur mesure, pour Hommes, Dames et Enfants. 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Un de leurs sermons, trés soigné, dans lequel ils parlèrent tous les deux l'un après l'autre, développa un thème qui se retrouve avec quelques variantes dans toutes les reli gions Ce que vous hez ou déliez sur la terre sera lié ou délié dans le ciel. Nous rem- plapons, disait le missionnaire, Dieu ici-bas, exactement. Nous sommes ses miuistres, et il faut nous vénérer comme vous le vénéreriez lui-même. Quand Moïse sur le Sioaï avait avec l'Eternel de longs entretiens, personne n'était témoin, et sans autre preuve que son témoigna- ge le peuple d'Israël le crut Vous devez aussi nous croire, sans preuve. Croire avec preuve, ce n'est plus croire, c'est savoir, et vous ny auriez aucun mérite. II y eut des sermons pour femmes seules et d'autres pour hommes seuls. Car les pères connaissaient cette vieille malice et ils en usaient, pour attirer par la curiosité aujour- d'hui plus de blouses et demain plus de jupes* Les pauvres enfants terrorisés, en rentran chez eux le soir, n'avaient pas faim pour sou per, tremblaient k la vue des coins noirs, ne voulaient plus dormir seuls dans une chafflbre, se débattaient en des rêves affreux. II y en e'1 qui se réveillèrent, poussant au milieu de a nuit des cris aigus. BICYCLETTES 'i£i ■■sasst SYSTÈMt;,^ MM E UITVERKOOP VENTE PAR SUITE. LX SUITE AU PROCIIAIN NUMÉRO.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4