La Hiërarchie des programmes.
X opeuitgbi.
VVARXKTOX.
Les Traitements.
État-Civil d'Ypres,
EE BUDGET
de l'instruction publique.
Strijdpenning
van de Jonge Wacht.
Jonge Wacht.
I. L'Enseignement
luojeu.
Le rapport de la section centrale sur
le budget de l'instruction publique
présente cette année un intérêt parti
culier le rapporteur, M. Schollaert,
est devenu depuis ministre de l'inté-
rieur et de l'instruction publique, et
l'on peut croire qu'il cherchera a intro
duce dans la pratique les idéés qu'il
exprime dans son rapport.
II est en outre intéressant de recher-
cher ce qu'on propose a la première
Chambre issue du suffrage universel
plural, après la déclaration de tous les
candidats dans la dernière campagne
électorale. Nous reviendrons dans un
prochain article sur le chapitre de l'en-
seignement primaire, et en counais-
sance de cause d'autant plus complete
que M. Schollaert, a déposé le projet
de loi scolaire annoncé depuis si long-
temps.
Les Concours.
Le budget de l'enseignement moyen
s'élève a 3,976,232 fr.
Les postes principaux sont les sui-
vants
Enseignement normal fr. 156,520
Athénées. Traitements. 1,525,145
Ecoles moyennes. Trai
tements 1,815,513
Subsides aux établis-
sements provinciaux et
communaux d'enseigne-
ment moyen186,371
Parmi les autres postes s'en trouve
un de 29,700 francs pour les concours
généraux. A l'unanimité, la section
centrale a émis le voeu de voir suppri-
mer ces concours, et cela dans les ter
mes suivants
t N'y aurait-il pas lieu de suppriraer les
concours entre les élèves de l'enseignement
moyer. Les avantages de ces concours sont
fort problématiques et si l'on peut soutenir,
avecquelquevraisemblance.queles meilleurs
élèves en retirent peut-être quelque avan-
tage, n'est-ce pas souvent au détriment de
l'ensemble de la classe et même au détri-
ment des études et particulièrement des
études littéraires et de la formation du
goüt
M. A. Sluys ajoute a, ce sujet dans la
Revue pèdagogiquc beige (Mai 1895)
Les concours poussent au surmenage célé-
bral lesjeunes gens qui ont besoin d'exerci-
ces physiquesces derniers sont fort négligés
dans tieaucoup d'athénées et d'écoles moyen-
nes on n'y fait que peu de gymnastique et
nombreux sont les élèves qu'on exemptede
ce cours on n'y enseigne pas la natation
on n'y organise ni marches, ni excursions, ni
sports. Quant aux études, les branches hors
concours sont souvent négligées et celles du
concours enseignées a haute pression, en vue
des épreuves a subir, non en vue de la for-
mation de l'esprit. Et de plus, on met le
mobile du travail Ik oü il ne doit pas être,
dans le désir de battre les autres, d'être le
premier, de jouir de ce plaisir de vanité et
d'orgueil qui consiste a être nommé solen-
n nellement en séance publique et a recevoir
des palmes de la main des autorités,
système excellent pour faire dévier le sens
moral des jeunes gens.
Si l'on étudie cette question sous tous ses
aspects, en faisant tout d'abord table rase des
préjugés pédagogiques officiels qui l'obscur-
cissent, on arrivera, nous en avons la
conviction, a supprimer ces épreuves qui ont
fait beaucoup de mal et peu de bien.
Nous De pouvons que nous rallier aux
observations de M. Sluys. La suppres
sion des concours sera aussi la suppres
sion d'une entrave a la libre initiative
du professeur et de l'élève. II en res
tera encore assez dans la rigidité des
programmes qui imposent a tous les
esprits les mêmes études et les mêmes
méthodes.
Les concours sont un reste (non le
seul, hélas de la pédagogie des sco-
lastiques et des jésuites, un moyen
d'exciter chez les élèves une emulation
mesquine et intéressée. Ils doivent dis-
paraitre d'un système d'éducation mo
derne nous croyons que les hommes
d'enseignement ainsi que tous les pères
de familie sont depuis longtemps" du
même avis.
Au sujet des traitements, le rappor
teur de la section centrale écrit
Le ministre a déclaréa la section centrale
que, a l'exception des professeurs d athenee
et de ceux de quelques écoles moyennes qui
jouissent, indépendamment de leur traite-
ment fixe, d'un boni relativemeril élevé, on
peut conclure que la position des agents des
autres établissements est précaire et mérite
a tous égards la bienveillance du gouverne-
ment. L'exiguïté du crédit inscnt annuelle-
ment k Particle personnel du budget ne per-
met même pas a l'administraiion de leur
accorder, dans les délais règlementaires, les
augmentations cle traitements auxquelles ils
k peuvent pvétendre en vertu de Part. 9 de
1 arrèté royal du 14 Juiilet 1373, disposition
fixant a 3 années le délai nécessaire pour
passer du minimum au maximum de la
classe a laqueile tls appartiennent.
Les traitements des membres du
personnel des écoles moyennes varient
de 1600 a 2200 fr. pour les instituteurs,
de 2000 a 2500 fr, pour les régents. Ce
n'est évidemment pas exagéré pour la
besogne dont ils sont chargésles
huissiers du ministère sont mieux ré-
tribués que les instituteurs d'école
moyenne arrivés a leur maximum Ce
serait done stricte justice de leur ac
corder régulièrement les augmenta
tions auxquelles ils ont droit, en atten
dant un relèvement de tous les traite
ments dans les écoles moyennes. Mais
si l'on trouve des millions pour le
Congo, on ne trouve pas 100,000 ou
150,000 fr. pour payer leur du a ceux
qui se dévouent a l'enseignement.
Espérons qu'il se lèvera quelqu'un
a gauche pour proposer un amende
ment en faveur des fonctionnaires dont
nous parlous nous n'osons pas espé-
rer qu'il se trouvera a droite une ma-
jorité pour le voter.
La section centrale fait observer que
les 10,894 élèves qui fréquentent les
sections préparatoires des écoles moyen
nes y regoivent l'instruciion primaire
et non l'instruction moyenne. Nous
allons sans doute revoir M. Woeste se
lever pour demander la suppression
des sections préparatoires et le renvoi
a l'école primaire des élèves qui les
fréquentent.Naturellement, M Woeste
ne se donnera pas la peine de réfléchir
que, pour caser prés de 11,000 enfants,
il faut une place et un personnel dont
ne disposent pas les écoles primaires
existantes. Mais qu'importe a M.
Woeste si la place manque, que les
enfants aillent vagabonder aux charnps,
il en restera toujours trop sachant
lire...
Les sections préparatoires ne font
pas double emploi avec les écoles pri
maires. Le mal est que les écoles
moyennes et les athénées ne continuent
pas l'enseignement des écoles primai
res. Un élève d'école primaire, finis-
sant a 13 ans, doit entrer en lre
année d'école moyenne, avec les en
fants sortis a 10 ans de la section
préparatoire, ou en 7® d'athénée, avec
des enfants de 11 ans et cela quoique,
pour certaines parties, le programme
primaire soit supérieur a celui de
l'école moyenne ou de l'athénée.
La conséquence de cette combinaison
des programmes, e'est que les enfants
du peuple, qui fréquentent l'école pri
maire et non la section préparatoire de
l'école moyenne, se voient fermer la
porte de l'athénée et par suite l'accès
aux carrières libérales.
Jusqu'aujourd'hui, écrit M Sluys, on pa-
si raït n'avoir eu en vue que de barrer la route
aux enfants du peuple capables, par leur in-
telligence, de poursuivre des études raoyen-
nes et supérieures. Les barrières qu'on leur
a opposées sont leminerval, d'une part, les
programmes, d'autre part.
Seuls les fils de parents aisés ont pu profi-
ter de l'école moyenne et de l'athénée, arri-
ver ainsi aux positions plus lucratives et k
l'enseignement supérieur. (Tétait le régime
censitaire appliqué k l'enseignement. Sous
un régime démocratique, il ne peut plus en
être ainsi. II faut que l'enseignement moyen
et supérieur soient accessibles a tous les in-
telügents, sans distinction entie les riches
et les pauvres, les fils de bourgeois et les fils
d'ouvriers. Cet enseignement moyen doit rc-
cruter ses élèves dans les écoles primaires,
par sélection des plus capables. Alors seule-
ment on aura un enseignement réellement
public et il produira tous ses fruits, puis-
qu'il sera suivi par les meilleurs, les plus
s aptes de toutes les classes sociales.
La situation était moins mauvaise il
n'y a pas bien longtemps, après que le
ministre M. Van Humbeeck eut reculé
jusqu'en cinquième l'époque de l'étude
des langues mortes (latin et grec). Les
élèves d'école primaire perdaient
moins de temps. En outre, ils arri-
vaient mieux préparés a l'étude des
langues, avec un esprit mieux formé,
plus aptes a comprendre l'essence des
langues anciennes. M. Devolder a fait
un pas en arrière en reportant a la
septième le commencement de l'étude
du latin, et il ne parait pas que les ré-
sultats, taut au point de vue, éducatif
qu'au point de vue secondaire, de la
connaissance des langues, soient meil
leurs maintenant qu'autrefois, au con
traire.
La réforme de l'avenir reportera
aux classes supérieures l'étude des
mortes. L'expérience prouve que cette
solution est la seule pratiquea l'Ecole
supérieure de jeunes ff lies, a Bruxel-
les,on prépare en trois années des jeunes
ff lies qui sont a même, autant et plus
que nos élèves d'athénée, de subir
l'épreuve d'entrée a l'Umversité. Mais
il faut pour cela des méthodes moins
surannées c'est ce qu'il sera difficile
de faire comprendre aux pédagogues
officiels, qui ne congoivent rien autre
que la longue et lente fflière par la
queile on les a fait passer eux-mêmes.
L'Enseignement spécial.
La section centrale a proposé au
ministre de mettre a l'étude la question
suivante
i N'y aurait-il pas lieu de distinguer les
programmes des études, de les simplïfier et
de les adapter davantage aux besoins des
populations
Pourquoi le même programme dans un
centre industriel et commercial et dans un
centre rural
Pourquoi partout l'impositiou de ce pro-
gramme identique Les inconvénients de ce
système sont graves et nombreux. N'est-ce
pas a lui qu'eu imputable cette dépiorable
recherche d'emplois publics: tout le monde
veut devenir petit fonctionnaire, précisément
paree qu'il a acquis k l'école moyenne les
quelques connaissances requises pour rem-
plir ce genre d'emploi. On détourne ainsi
de la campagne la classe moyenne qui y
serait la plus utile paree qu'eïle a le plus
d'instruction et qu'elle dispose de plus de
ressources On détourne aussi de l'appren-
tissage les fils des artisans les plus habiles.
Sans admettre avec la section cen
trale que l'identité de programmes est
la cause unique de l'encombrement des
carrières bureaucratiques (les pro
grammes étaient identiques avant l'en
combrement), il faut reconnaitre qu'el
le a indiqué clairement l'un des vices
fondamentaux de notre enseignement
moyen suranné.
II faut adapter l'enseignement moyen
aux besoins des populations. Pour
cela, il faudra d'abord que l'enseigne
ment moyen continue logiquement et
directement l'enseignement primaire.
II faudra ensuite créer des sections
industrielle8, commerciales, agricoles,
administratives, suivant les besoins des
milieux, et donner dans chacun d'el-
les, autant que possible un enseigne
ment aussi pratique que théorique. II
faudra enfin donner aux sciences et
aux langues modernes la place qu'u-
surpent sur elles les langues anciennes.
II y a la les éléments d'une réforme
radicale de notre enseignement moyen,
digne de tenter un ministre qui se ren-
dra compte des nécessités modernes.
M. Schollaert sera-t-il ce ministre?
Saura-t-il, au besoin, vaincre la force
d'inertie des bureaux, routiniers par
nature
Nous en doutons. P. C.
In de Maan (barrière) 2-10
Sultanlied door H. 1-00
lied door G. 0-75
Alleenspraak Y. 0-65
In de Maan (4 J uni, barrière) 1 -00
5-50
De leden zijn verzocht morgen Za
terdag ten 8 ure stipt in den Zalm
aanwezig te zijn.
De serenade welke den 12n April 11.
moest plaats grijpen, ter gelegenheid
van het patroonfeest van M. Yan Mer-
ris, voorzitter der Philharmonische
Maatschappij, maar uit rede van een
familierouw werd uitgesteld, werd
Zondag laatstleden gegeven.
Yeel volk. Uitmuntende muziek,
't Voornaamste stuk was het ope
ningstuk van Auber's Stomme van Por-
tici, daarbij een fantasie op de Roovers
van Offenbach, een wals van Strauss
en de galop Express.
Opmerkenswaardig zijn de goede
in8trumentisten. Doch we mogen hun
toch wel zeggen dat zij zich wat meer
dijkwijls zouden moeten laten hooren.
Publiek zou van zelf komen.
's Achternoens bood M. Van Merris
'n feest aan de uitvoerende leden aan:
'n schieting op sineesch doel (180 fr.
prijzen), 'n avondmaaltje en 'n bol-
spel. Veel nieuwsgierigen en veel
wedijvering bij de schutters.
Vermaak en genoegen overal, bij de
spelen en de eetmalen, zelfs bi] 't
toasten.
En deleden weten de vrijgevige en
vaderlijke bescherming van hun voor
zitter hoog te schatten.
du 7 au 14 Juin 1893.
Naissances: Sexe raasculin, 6, id. féminin,2.
Mariages
Degroote, Prosper, peintre, et Tyt-
gat, Emélie, sans profession. Cal-
lens, Achille, couvreur, et Fiers,
Hélène, tailleuse. Decan, Henri,
journalier, et Teyte, Céline, servante.
Décès
Desmits, Auguste, 83 ans, sans pro-
fession, époux de Ghyselen, Marie, rue
de Thourout. Duthoit, Anne, 51
ans, sans profession, épouse de Simar,
Charles, rue de Dixmude.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 0 id. férainin, 1.
Discours prononcés sur la tombe de
M. Martial MARHEM, le père du
sympathique échevin de la ville de
Warnêton.
Discours de Al. Em. Meauxsoone.
Messieurs
Une des plus grandes personnalités
de notre commune vient de disparai-
tre Monsieur Martial Marhem n'est
plus.
Celui qui pendant une période de
soixante-cmq ans donna a nos popula
tions l'exemple des vertus civiques et
morales celui qui cicatrisa tant de
blessures, calma tant de coeurs, apporta
tant de consolations aux affligés, a ren
du sa belle ame a l'éternel.
Délégué par lamajorité du conseil
communal, je viens, Messieurs, retracer
la carrière administrative du défunt,
laissant a une voix plus éloquente que
la mienne, le soin de vous parler du
médecin et du père de familie.
C'est. pour nous, Messieurs, un
bien triste devoir, mais c'est un besoin
de nos coeurs. Une carrière longue la-
borieuse et dignement parcourue, la
fagon distinguée dont il a su remplir
ses multiples fonctions les sentiments
d'équité et de justice qui dominaient
ses moindres actions une conduite
digne et honorable et surtout un inal-
térable dévouement a la cause des
êtres souffrants, sont des titres qui
nous le rendent cher et nous font hono-
rer et regretter sa ménoire.
Martial Marhem naquit a Mous-
cron, le 22 Janvier 1807. Issu d'une
familie honorable, il fit de brillantes
études au collége de Roulers il les
continua ensuite a l'université de Lou-
vain ou il conquit le grade de docteur
en médecine.
II vint s'établir a Warnêtonen 1830.
n Les commencements furent rudes.
Cependant sa science et son aménité
lui acquirent bien vite la confiance et
les sympathies, et par la seule force du
mérite, il aboutit aux fonctions com-
munales les plus élevées.
n Ce fut, en effet, le 14 Juiilet 1836
que les électeurs lui confièrent le man
dat de conseillerCe mandat il l'a
rempli avec dignité et dévouement.
Notre pays, Messieurs, sortait alors
d'un état de prostration qui l'avait
bien affaibli, et il fallut aux adminis
trateurs d'alors bien du courage et de
l'énergie pour le relever aux yeux des
autres puissancespas de route, pas
d'école, aucune Administration établie,
telles furent les choses principales qui
furent l'objet de leurs soins constants.
Iffre la suite a la 4°
page.
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