Examen.
POPERIEVGHE.
Feesten
in de Philharmonie.
État-Civil d'Ypres,
UN MONSIEUR S
Leltre
de M. E. Vandervelde.
Mourriture et vetement
des éeoliers pauvres.
cialiste intellectual, et partant intéressé,
qui, lui, vient afïïrmer, quaere années après,
qu'il n'a pas entendu prononcer les paroles
en question. Est-il possible d'hésiter un
seul instant a en croire les premiers plutót
qUe le second Franchement la, de quel
cöté se trouvent les meilleurs éleménts de
crédibilité
Malgré cela, vous êtes tout pres de me
prêter, au sujet des hommes du parti ou-
vrier, une malveillance a, priori qui me
ferait regarder comme sans valeur la pa
role d'honneur de M. Vandervelde. II n'en
est rien. Toutefois, je déclare sans détours
que je trouve le ciel beaucoup plus pur que
le fond du coeur de M. Vandervelde. Et je
n'aurai pas a chercher bien loin de quoi
prouver que M. Vandervelde n'est pas pré-
cisément la sincérité incarnée.
Le citoyen Vandervelde de la Maison du
Peuple et l'orateur de la Maison des Anciens
Pompiers, ca fait deux et le collectivisme
édulcoré exposé devant le public bourgeois
de notre ville ne rappelait que de fort loin
le collectivisme démagogique qu'il réserve
pour les milieux prolétaires et socialistes.
C'était du collectivisme a l'eau de rose.
Et voulez-vous savoir de qui est cette ap-
préciation
De M. Vandervelde lui-même
Je pourrais invoquer égaletnent l'étrange
contraste remarqué par toute la population
yproise en+re les déclarations de tolérance
formulées par M. Vandervelde, au cours de
sa conférence, et l'attitude insultante gardée
par lui, le lendemain, sur le passage de la
procession du S4 Sacremënt. Mais l'aveu
que je viens d'acter suffit amplement a
prouver que j'ai raison de me défier de la
sincérité du chef socialiste et de ne pas ac
cepter comme paroles d'Evangile toutes les
paroles, mêine d'honneur, de Janus Van
dervelde.
Voila ce que je tenais a dire sans retard,
en réponse a vos soupcons de malveillance
a priori.
Pendant que la parenthese est ouverte,
un mot de réponse également a vos autres
observations.
Vous voudriez que je vous dise quels
sont, parmi les socialistes, ceux qui n'au-
raient pas eu plus a gagner et moins a per-
dre a se ranger parmi les conservateurs. Oil
un talent comme celui de M. Vandervelde
n'eüt-il pas été le bienvenu et quel parti
ne lui eüt aplani le chemin des honneurs
lucratifs
Mais, malheureux, que faites-vous Vous
me posez une question que vous croyez fort
embarrassante et vous me fournissez en
même temps la réponse Vous demandez
des exemples et vous prononcez imprudem-
ment le nom de M. Vandervelde
Vous ignorez done que le meneur d'au-
jourd'hui s'est naguèrejeté aux genoux de
M. Frère-Orban pour obtenir de lui une
place sur la liste doctrinaire Et vous igno
rez qu'il a été poliment éconduit
Et cet autre capitaliste honteux, non
moins ambitieux que M. Vandervelde, le
citoyen Pioard, vous ignorez aussi qu'il y a
quelques années, toutes ses menées politi-
ques pouvaient se résutner en ces quatre
mots
Doctrinaire ne veux
Progressiste ne puis
Socialiste ne daigne
Candidat isolé je suis.
Aujourd'hui que le suffrage universel a
gonflé les voiles de la barque socialiste, tous
deux et bien d'autres avec eux se
sont installés avec empressement dans cet
esquif, dédaigné j usque la paree qu'il ne
pouvait les mener aux plages rêvées.
Que l'emploi de meneur i> socialiste soit
lucratif, je vous en laisse juge, encore que
vous soyiez parfaitement fixé sur cm point.
Voici, sans compter les petits bénéfices et
les avantages de toute espèce, tant directs
qu'indirects, les traitements palpés par les
chefs socialistes allemands: Cinquante chefs
ou agitateurs de lre classe touchent chacun
12,500 fr. douze mille cinq cents francs!
Trois cents agitateurs de 2e classe tou
chent chacun 6,250 fr. par an six
mille deux cent cinquante francs
Cinq cents sous-agitateurs touchent cha
cun 3,750 fr. par an trois mille sept
cent cinquante francs
Tous sont ainsi payés pour aller dans les
meetings exciter les ouvriers, fomenter les
grèves, prêcher la guerre des classes et la
révolr.tion. La plus grande partie de ces
plantureux traitements est fournie par les
cotisations prélevées sur les salaires des
ouvriers.
Et vous voudriez qu'ils abandonnent ce
métier lucratif pour courir la chance de se
fair octroyer, en récompense des bons ser
vices rendus au gouvernement congolatre,
quelque modeste emploi de gr atte-papier
dans le nouveau ministère du travail Si
encore c'était la place de ministre, l'hésita-
tion serait peut-être possible.
La réponse au reste trouvera sa place
toute naturelle parmi les documents qui
me serviront a établir que le Congo, loin de
contrecarrer, doit au contraire favoriser
la bonne solution de la question sociale.
En attendant, quand je considère quelles
ruines morales et économiques se prépare
mon pays, f'aute d'idéal et faute d'expansion,
un messager du Dieu de Vérité pourrait
venir me dire le Congo n'existe pas vos
Africains n'ont foulé qu'un sol Imagi
naire les richesses qu'ils ont cru voir
n'étaient qu'un vain mirage ils ont peiné,
ils ont souffert, ils sont raorts pour une chi
mèreque je n'en crierais pas moins
a mes compatriotes cramponnons-nous
sans retard et coüte que coilte a cette fèconde
chimère du CongoEd. Froidure.
(A suivre.)
M. E. Vandervelde étant personnel-
inent visé dans la correspondance de
M. Froidure que l'on vient de lire, il
était de notre devoir de la lui commu-
niquer. Voici ce qu'il nous a répondu
Mon clier ami,
Je vous retourne la lettre signée
Froidure que vous avez bien voulu
me communiquer.
Ce Monsieur prétend
1° qu'au Congrès de JBruxelles Bebel
a réeliement tenu les propos qui lui
ont été attribuós par le Patriote.
2° que la conférence que j'ai faite a
Ypres ne rappelait que de fort loin le
collectivisme démagogique que de
mon propre aveu je réserve pour
les milieux prolétaires et socialistes.
3° que je me suis naguère jeté aux
genoux de M. Frère-Orban pour obte
nir une place sur je ne sais quelle liste
doctrinaire.
4° qu'en Allemagne, cinquante agi
tateurs de le classe touchent chacun
12,500 fr. par an, etc., etc.
Ma réponse a ces assertions sera
breve j'affirme sur l'honneur que sur
ces quatre points votre eorrespondant
en a menti et je regrette vivement de
n'avoir pas ses oreilles a ma por.tée
pour accentuer avec un peu plus d'é-
nergie le démenti que je vous prie de
lui transmettre.
Affectueusement vötre
E. VANDERVELDE.
P.S. Prière d'insérer a la suite de I'épi-
tre de cet individu.
La lettre de M. Vandervelde est trop
conctuante pour que nous y ajoutions
quoi que ce soit. D'après la valeur des
assertions principales de M. Froidure,
qu'on juge de celle des autres
Nous ferons seulement observer a
M. Froidure que nous lui avons ouvert
nos colonnes pour y discuter, avec faits
et documents a l'appui, la question du
Congo, et que e'est abuser de notre
hospitalité que de faire dégénérer la
discussion, avant même qu'elle n'ait
réeliement commencé, en un ramassis
de personnalités. Nous en avons assez
de reproduire, et nos lecteurs en ont
assez de lire les inepties calomnieuses
qu'ont fait avaler a M. Froidure les
petites feuiiles conservatrices.
Réeliement, après avoir lu sa der-
nière lettre, on est a se demander si
M. Froidure est d'une... naïveté qu'on
ne rêve pas,ou s'il cherche a se moquer
de nous et de nos lecteurs. Un eorres
pondant aussi... naif ou aussi... spiri-
tuel ne saurait nous convenir.
Nous convions done M. Froidure a
entrer au coeur de son sujet la néces-
sité de la reprise immédiate du Congo.
Sinon, nous aviserons a ce qu'il nous
reste a faire.
Nos lecteurs savent d'ailleurs que,
pour nous, la reprise du Congo, immé
diate ou non, serait une mauvaise af
faire. L'opinion publique est de notre
avis, un referendum le prouverait clai-
rement. Nous avons voulu convaincre
M. Froidure, car nous préférons con-
vertir nos adversaires que de les écra-
ser par la force du nombre. A M. Froi
dure de savoir s'il veut être convaincu
ou s'il compte nous convaincre. Ce ne
sont pas des attaques calomnieuses
contre des hommes politiques, quels
qu'ils soient, qui prouveront quelque
chose pour le Congo.
Philippe de Comixes.
Nous apprenons avec plaisir que
Monsieur Léopold IVIer-
g holy n«'k, ancien élève du
Collége communal supprimé, vient de
subir, AVEC DISTINCTION, devant
le jury de l'Université de Bruxelles, le
premier examen de docteur en droit.
Nous adressons a M. Léopold Mer-
ghelynck nos plus sincères félicita-
tions.
Monsieur A. Smets, professeur a
l'Ecole normale de Bruxelles, prési
dent de la Ligue de l'Enseignement et
échevin de l'instruction publique a
Molenbeek-Saint-Jean, adresse a la
Ghronique l'intéressante lettre qui suit,
et que nous nous faisons un plaisir de
reproduire
Monsieur le directeur,
Parlant de l'éloquent manifeste du parti
ouvrier sur la question scolaire, la Ghroni
que dit que Ia partie de ce document relative
a la nourriture et aux vêtements des éeo
liers sent ie collectivisme et que le
parti libéral n'admettra pas cetto exigence
N'est-ce pas vous avancer beaucoup
L'année deruière, le congrès progressiste
s'est rallié unanimement a la formule sui-
vante, que j'avais eu l'honneur de proposer
Instruction obligatoire et moyens maté-
riels de permettre aux enfants pauvres de
recevoir l'instruction efficacement
Mais les libéraux modérés me deman-
derez-vous.
Voici, a cet égard, des faits probants
En 1879, M. Ch. Buis, alors échevin de
Bruxelles, fonda une société ayant pour
objet de donner de la soupe aux enfants
fréquentant les écoles et obtint du conseil
communal un subside égal au montant des
souscriptions privées. L'initiative de M.
Buis a porté ses fruits. Toutes nos commu
nes subventionnent les sociétés qui s'occu-
pent de l'alimentation des enfants pauvres,
du vetement, des colonies de vacances, etc.
L'intervention des pouvoirs publics en
pareille matière était déja indiquée dans le
projet de loi sur l'instruction obligatoire,
déposé le 3 Juillet 1883 et signé Frère-Or
ban et Van Humbeek
Seront considérés, y est-il dit a 1'article
7, comme excuses légitimes de la non-fré-
quentation d'une école
2° Le dénüment absolu aussi longtemps
qu'il n'y aura pas été porté remède.
L'article 8 fait appel au bureau de bien-
faisance et au zèle de la charité publique et
privée pour que le dénüment ne soit pas un
obstacle a ce que les enfants puissent se
rendre a l'école.
De plus, il est dit, dans l'exposé des mo
tifs
L'obligation scolaire doit revêtir le ca-
ractère d'une propagande spontanée, désin-
téressée, paternelle en quelqne sorte, en
faveur de l'instruction au profit des classes
ouvrières, dont elle assurera souvent la sul-
sistance et toujours la dignité.
Enfin, la ville de Liége ne s'est pas bor-
née a subsidier des associations privées.
C'est l'administration même qui donne la
soupe aux enfants de ses écoles gardiennes,
et je puis vous assurer que ce service est
admirablement fait.
M. Buis, M. Frère-Orban, les édiles de
Liége ne passent généralement pas pour
avoir des opinions coliectivistes trés pronon-
cées. On peut s'inspirer de leurs exemples
sans s'exposer a secouer trop vivement les
bases de la société.
II est vrai qu'on peut concevoir l'alimen
tation des enfants pauvres comme droit au
secours, comme simple philanthropie, com
me nécessité pédagogique.
J'ai négligé de demander a cet égard
l'avis des petits enfants de Liége. Peut-être
se seraient-ils bornés a trouver la soupe
délicieuse sans savoir au nom de quelle
théorie ils la mangaient.
Même sur ce point déiicat, l'accord existe
en fait parmi tous les hommes de bonne vo-
lonté qui veulent l'école publique saine, forte
et accueillante a tous.
Veuillez agréer, monsieur le directeur,
l'expression de mes sentiments dévoués.
Auguste Smets.
Les faits rapportés par M. Smets
prouvent une fois de plus que l'on a
bien tort de se disputer a propos du
mot collectivisme ou d'autres mots. Si l'on
cessait une bonne fois de nous lancer,
a nous progressistes, ces mots a la tête
pour examiner en elles-mêmes les ré-
formes pratiques que nous préconi-
sons
Enquête sur les Emblavements
DE BETTERAVES.
Z'Association internationale de statisti-
que sucrièrepublie les renseignements sui-
vants sur les emblavements de betteraves
En France, on cuitivera, cette année,
199,244 hectares de betteraves contre
236,070 hectares l'année dernière, soit une
diminution de 15,6 p. c.
En Russie, il existe 229 fabriques de sucre
contre 227 l'année dernière. II y a 8 fabri
ques nouvelles, alors que 6 ont cessé de tra-
vailler.
224 fabriques cultivent cette année
337,643 hectares de betteraves contre
325,276 hectares en 1894.
La culture totale est de 346,500 hectares
contre 336,365 l'année dernière, soit une
augmentation de 3 p. c.
En Belgique, le nombre d'hectares embla-
vés est pour 1895 de 57,566 hectares,
contre 71,365 en 1894, soit une diminution
de 19,6 p. c.
En Allemagne, la diminution est de 16.0
p. c. en Autriche-Hongrie, 23 p. c. en
France, 15.6 p. c. dans les Pays-Bas,
4.5 p. c. Le total pour l'Europe est en
moins 13.3 p. c.
II sera intéressant de rechercher les
causes de la diminution constatée par
VAssociation internationale nous y vien-
drons sous peu.
Maandag 11. was er een buitencon
cert, gegeven in de hoven van M. Van
Merris. Goed weer en een mooi pro
gramma deden volk toestroomen.
M. Van Elslande bestuurde. Be
merkt het stuk van Litolff M. Roies-
pierre(genaamd te Poperinghe le dernier
jour de la Terreur) en een feest te Aranjuez
van De Mersman. Zong hierin de
kracht, de bevalligheid straalde
door in de andere gespeelde stukken
van Heymans en Demol.
(Den 21 Juli, vertrekt de muziek
naar Boulogne dus goede hoop of
eerder zekerheid van welgelukken.)
En dan het bal De hof was verlicht
en of er vermaak was hoeft niet
gezegd.
Dinsdag werd een serenade gebracht
aan den onder-voorzitter M. Dhont.
Aan het Station bood de voorzitter
M. Van Merris, aan de muzikanten een
schieting op chineesche schijf aan.
Daarna een openbaar concert en
daarmeê was de kermis ten einde.
du 5 au 12 Juillet 1893.
Naissances: Sexe masculin, 7, id. féminin, 2.
Manages
Duhameeuw Léopold, journalier et
Raeman Hélène, couturière.
Dècès
Ployaert Jean, 79 ans, sans profes
sion, veuf de Lerycke Frangoise, Place
Alphonse Vanden Peereboom. Cour-
tequisse Alphonse, 21 ans, typographe,
célibataire, S4 Jacques extra-muros.
Enfants au-dessous de, 7 ans
Sexe masculin, 1 id. féminin, 1.
connaitre a tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de peau, dartres, ec-
zomas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poi-
trine et de l'estomac, de rhumatismes
et de hernies, un moyen infaillible de
se guérir promptement ainsi qu'il l'a
été radicalement lui-même après avoir
souffert et essayé en vain tous les re-
mèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la
conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a
M. Vincent, 8, place Victor Hugo, a
Grenoble, qui répondra gratis et fran
co par courrier, et enverra les indica
tions demandées.
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page.
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