Panama. POPERIMTGHE. Responsabilité administrative. Verplichtend onderwijs. Mauvaise plaisanterie. taires doivent se faire ot que les pro positions sont faites d'accord avec l'in génieur. Je vous ai demandé des pièces un rapport de M. Temmerman, signé par lui. Vous m'avez dit nos entre- tiens sont consignés dans des notes il y a des procès-verbaux des séances du College. J'ai réponduqueje ne pou- vais me contenter de parlottes (vous avez relevé le mot)' qu'ü me fallait des pièces signées pour pouvoir dire a l'in- génieur voila vos propositions vous en êtes responsable. Vous m'avez dit et répèténous agissons de concert avec Vin génieur nous ne proposons que ce qui se fait avec lui. M. Ie Président entend qu'il a voulu parler de l'accord technique qui existe entre le Collége et l'ingénieur accord que M. Temmerman reconnait lui- même dans les pièces qui ont été lues. M. Brunfaut. II n'y avait pas de technique en jeu. Nous avons tous com- pris que vous avez parlé simplement d'accord entre vous et l'ingénieur et nous avons conclu que eet accord était complet. M. Gravet dit avoir compris ainsi. M. Boone. Cela n'est pas vraiII a été question d'accord technique. M. Brunfaut. Ce que le Bourg- mestre vient de nous dire pêche par inexactitude. Suis-je poli Ce n'est pas ce qui a été dit a la dernière séance. M. Colaert. M. Brunfaut veut faire dévier le débat et s'en tirer par des mouvements de colère. M. Brunfaut. N'en avez-vous pas eu, il y a huit jours. J'ai dit que je crierai3 plus fort que vous. M. ColaertJe ne criais pas, mais vous frappiez du poing sur la table. M. Brunfaut. II fallait bien pour dominer votre voix. M. Colaert. Enfin la n'est pas la question. Je ne savais pas, Samedi der nier, si nous étions d'accord avec l'in génieur. M. Brunfaut (interrompant) mais vous avez dit et répété que vous étiez d'accord avec l'ingénieur. M. Colaert. M. le Bourgmestre nous avait dit que Vaccord existait et j'avais foi dans sa 'paroleEh bien, aujourd'hui, je vois que l'accord au point de vue technique (et il ne doit être autre) existe entre l'ingénieur et le Collége. Cela ressort des pièces qui viennent de nous être soumises et de la déclaration même de l'ingénieür. Tous ceux qui ont eu la curiosité de serendre aux séances des 10 et 17 Aoüt, et ils sont nombreux, pourront confir- mer la sincérité de notre compte-rendu. Nous n'exagérons en rien ce serait du reste inutile les faits sont suffisam- ment édifiants par eux-mêmes. Et d'abord comment expliquer a la séance du 17 Aoüt l'absence de tout procés-verbal de la séance du 10 Aoüt Pourquoi cette omission Ensuite pourquoi cette réunion du 17 Aoüt La question était tranchée par le vote qui avait eu lieu le dix Aoüt Les 25,000 francs étaient votés. Que s'est-il done passé dans l'inter- valle II y a la lettre de l'ingénieur qui est datée du 16 Aoüt. Or de deux choses l'une Ou bien cette lettre de l'ingénieur n'est que la reproduction des notes dont M. Surmont se prétendait en pos session le 10 Aoüt en réponse a l'inter- pellation de M. Brunfaut et dés lors toute nouvelle séance devenait inutile. Ou bien la lettre de l'ingénieur était en désaccord avec ces prétendues notes écrites sous la dictée de M. Temmer man et constituait une protestation contre les affirmations de notre maïeur et alors la réunion du 17 Aoüt devenait nécessaire. Le Collége devait des expli cations au Conseil et devait lui deman- der un vote nouveau, ce qu'il a fait. La moralité de toute cette affaire e'est que le Collége échevinal a man- qué de franchise a la séance du dix Aoüt, séance dans laquelle a eu lieu le vote des 25,000 francs supplémentaires. Nous ne lui feronspasl'injure de sup- poser qu'il en a menti en déclarant qu il avait eu un entretien avec l'ingénieur Temmerman au sujet des modifications a apporter au cahier des charges nous aimons a croire que eet entretien ait eu lieu. Mais alors MM. Surmont et Colaert devaient savoir le dix Aout que MTemmerman désapprouvait la modification puisqu'il la considérait comme inutile et dispendieuse. Et lorsque M. Brunfaut leur demandait le 10 Aoüt si le Collége était d'accord avec l'ingé nieur ces Messieurs n'avaient pas a répondre oui, mais ils devaient répon- dre carrément non, puisqu'en réalité le désaccord existait, la dépense des 25,000 fr. étant désapprouvée par l'in génieur. Quant a i'excuse que le Collége a cru trouver dans la distinction qu'il fait entre la responsabilité technique et la responsabilité administrative, elle est imbue du plus haut jésuitisme, et elle est loin de faire honneur a ses inven- teurs. Le public yprois ne s'y laissera pas prendre. En matière de travaux, nous ne con- naissons qu'une seule responsabilité celle de l'ingénieur auteur des plans. La responsabilité administrative ne pourrait entrer en ligne de compte que si l'administration avait nommé un incapable ce qui n'est pas le cas en Tespèce ce n'est du reste pas non plus le motif qu'a invoqué le Collége éche vinal. Dès lors oü la trouvez-vous votre responsabilité administrativeMes sieurs du Collége Vous avez reconnu votre ingénieur capable, puisque vous l'avez chargé de la confection des plans du travail a efiectuer et que vous lui en confiez l'exécution Vous avez approuvé son cahier des charges et vous l'avez fait voter par le Conseil communal. Votre ingénieur répond des travaux il en est personnellement responsable. Vous venez dire aujourd'hui, nous pré- férons des tuyaux en fer aux tuyaux en sidéro-ciment, soit une maj oration de 15,000 fr. M. l'ingénieur déclare que c'est du luxe. Plus loin vous de- mandez un supplément de 7,500 pour achat de tuyaux neufs alors que l'in génieur vous déclare que les anciens sont en bon état, et vous avez l'audace de dire que c'est pour mettre votre responsabilité administrative a, cou vert que vous demandez ces change- ments II nous semble au contraire que vous vous aventurez la sur un ter rain que vous ne connaissez pas et que vous empiétez en plem sur le domaine de la responsabilité technique. Votre responsabilité administrative se borne a ceci Vous avez a être parcimonieux des deniers de la commune. L'ingénieur traite votre dépense supplémentaire de 25,000 francs de luxueuse II vous dé clare que cette dépense est inutile Votre devoir d'admmislrateurs consis- tait a repousser la demande de l'en- trepreneur des travaux et a ne pas faire voter par votre Conseil une som- me, qui constitue un véritable gaspil- lage des deniers de la commune. Votre responsabilité administrative est dès a présent entamée. Le corps électoral vous en demandera compte aux élections communales prochaines. Reusje. Wij lezen in de Klokke Roelandhet dagblad der Kristene Demokraten van Aalst, het volgende artikel O wij weten het, de oude bewaarders willen van het verplichtend onderwijs niet weten. De ware reden is gemakkelijk om be grijpen, met hun geld kunnen zij nog haantje van 't kot zijn, want in het rijk der blinden is een oog koning. Maar laat eens de boeren en werklieden onderwezen zijn gelijk het behoort, dan is het een ander zang en de ouwkens zijn verplicht hunnen bek onder hunne pluimen te steken. De oude bewaarders rekenen vooral op de boeren om tegen het verplichtend onder wijs uit te varen. Weten zij dan niet dat de boer het slachtoffer is van den staat van zaken. Dat zij zich eens spiegelen aan de Deen- sche boeren. Denemarken is een klein land als Belgie met een paar millioen inwoners. Dertig jaar geleden was het een der armste landen van den wereld. Het verplichtend onderwijs is ingevoerd geworden. De boeren die onderwezen waren, hebben zich meer en meer ontwikkeld en de wetenschap kun nen toepassen. Zij zijn volgens het algemeen gevoelen de meest verlichte boeren geworden van de we reld. Elke boer leest zijn dagblad. De stu denten der hoogeschool van Kopenhagen, die 2000 leerlingen, waaronder men 100 vrouwen telt, hebben hoogere scholen voor het volk gesticht. In stad en dorp gaan de studenten en hunne professors lessen van hooger onderwijs geven Ja, dat moet komen, maar wat wilt gij doen wanneer de helft der Belgen niet be hoorlijk kunnen lezen en schrijven Een halve eeuw vrijheid heeft bewezen dat er niets te doen valt. Het kan maar ver anderen door het verplichtend onderwijs. De wet moet voorzien dat de huisvader vrij blijft in de keus van de school. Dan zullen wij waarlijk mogen zeggen De man op zijn werk De vrouw in haar huis Het kind in de school. Rien n'est plus dangereux qu'un maladroit ami, dit l'adage. M. l'avocat Colaert, on le sait, est beau parleur, d'une faconde et d'une audace qui en imposent. Son audace réussit souvent mais aussi lui joue parfois des tours. Dans la discussion récente, au sujet de la question des eaux, dont il n'en connait pas plus qu'un Berghman quelconque, il a déclaré, après M. Surmont, que le Collége des Bourg mestre et Echevins proposait les nou- veaux travaux d'accord avec M. l'ingé nieur et sur la proposition de M. l'in génieur. II a accentué cette affirmation que M. Surmont avait faite avectimi- dité et hésitation. 11 l'a développée, défendue avec chaleur, conviction et toutes les ressources de son éloquence. Or, de ce que M. Surmont affirmait un peu par mégarde, il n'en savait rien. II n'en était rien II défendait Surmont, paree que c'é- tait Surmont. II l'a avoué, et il a parlé d'après Surmont, ce sont ses paroles de Same di dernier. II n'avait pas compris que Surmont avait laché uncomment dirais-je une exactitude. M. l'avocat a mal compris et mal servi son cliënt. II a mis maladroite- ment notre maïeur dans la dure néces- sité,' quoique l'affaire fut votée, de convoquer une réunion pour se discul- per: Ce qui n'était plus possible après les déclarations de M. l'ingénieur Tem merman. II a été bien maladroit aussi en pro- nonqant un mot qui était peut-être dans la bouche de bien des gens, mais n'avait pas été prononcé. II a parlé de Panama. Nous l'avons dit, ce mot n'avait pas été dit. M. Vermeulen avait dit que la question des eaux était devenue le Congo Yproisil avait parlé des débats au parlement concernant les édifiantes révélations sur les conventions, con cours et cahiers des charges de Bruges port de mer il avait bien insisté sur la nécessité de réagir contre le système de faire des adjudications pour la for me entre camarades avec tripatouillage des cahiers des charges a la clef. II n'a vait pas prononcé le mot Panama. Et voila que notre présomptueux et loquace échevin aura, peut-être, sans le vouloir, donné un nom a l'étrange enfant de la porte d'Elverdinghe. Ceux qui ont assisté aux débats de cos derniers jours a l'Hotel-de-Ville se aont dits Quelle administration Surmont ignore tout il cherche, tatonne, prétend tout connaitre, et va- rie selon les jours et les circonstances. La majorité gobe tout, vote de con- fiance. Colaert n'y comprend rien, paie d'audace et défend Surmont en tout et toujours per fas et nefas. Berghman, l'Echevin des travaux publics, n'y comprend rien non plus, mais il a le mérite de ne rien dire. M. Baus ne participe plus guère aux tra vaux du Collégeil est absorbé par ses travaux particuliers. Dans la majorité du Conseil il n'y a pas lourd sauf Breyne-Devos qui pèse 109 kilos, le R. P. Struye qui a a coeur la question de l'eau de Lourdes et le vaillant camarade René qui s'intéresse d'une fagon spéciale aux eaux hygiéni- ques du midi, les eaux de vie de Co gnac, par exemple, qu'il proclame exemptes de microbes si on n'y met pas d'eau de la ville. La minorité fait son devoir. Mais Surmont fait tout ce qu'il veut. Nous apprenons avec plaisir que M. J eau Deschacht, ancien élève de notre Collége communal sup- primé, fils du sympathique Directeur de l'Ecole Moyenue d'Ypres, élève de Rhétorique a l'Athénée Royal de Lou- vain, a obtenu Le prix d'honneur Le diplome de sortie avec LE PLUS GRANDFRUIT La récompense spéciale du Gouver nement. Cette récompense s'accorde aux élèves qui ont été PREMIERS dans toutes les classes, depuis la septième. Nos meilleures felicitations a M. Jean Deschacht. Une brillante carrière s'ou- vredevant lui. Tous nos vosux l'accom- pagnent. Het drij kleurig vaandel wapperde Zondag, 18 Augst laatst, aan de Phil- harmonie en kondigde de leden der Maatschappij de feesten aan welke hunnen medegevoelend en edelmoedi- gen Voorzitter, M. Van Merris aan- boodt. Haasten wij ons te zeggen dat zij verwonderlijk schoon zijn geweest en door een zeer prachtig weder begun stigd, hebben zij al diegene overtrof fen welke tot heden toe nog gegeven werden door den verknochten Maece- nus die de Philharmonie presideert. 's Zondags avond, had een zeer schoon feestmaal plaats, aan hetwelk de werkende lede a en de oude pom piers uitgenoodigd waren. Het banket was zeer goed opgedient, er heerschte veel vroolijkheid en de manier, opwelk den heildronk opge dragen aan den heer Van Merris door den onder-voorzitter, M. D'hondt, ont vangen wierdt, toont eens te meer hoe volksminnend M. Van Merris is bij zijne muziekanten en hoe zeer hij be mind is. Het was zeer laat in den nacht als men zich van malkaar scheidde. Den Dinsdag, 20 Augst, werd aan de heeren leden der liberale Philharmonie een overheerlijk feest aangeboden door hunnen achtbaren Voorzitter d'heer Julius Van Merris, oud Volksverte genwoordiger, op zijn prachtig kasteel der Lovie Ter dezer gelegenheid was een overgroote menigte volk naar de Lovie toegestroomd. Stellig had de heer Van Merris geene kosten gespaard voor dit wonderens- waardig feest het concert der Phil harmonie, het japaansch luchtspel, het grootsche vuurwerk en de feeri- sche fakkeltocht waarmee het feest eindigde, dit alles overtrof verre het geen wij tot heden in Poperinghe en zelfs in grootere steden gezien hadden. Allo dan klerikale tuiters uit het Stadsbestuur, wanneer zult gij de mil- dadigheid van den heer Van Merris na volgen Wij betalen contributien groot genoeg opdat gij wat stadsgeld zou kunnen tot volksvermaken beste den. Nous n'avons pas l'habitude de don- ner des conseils a notre Collége éche vinal. Mais aujourd'hui qu'il met un zèle si coüteux a mettre a couvert sa responsabilité administrative, nous nous demandons si le supplément de 25,000 francs suffira a le tranquilliser. II eut peut-être été plus prudent de doubler tous les prix prévus par les différents postes du cahier des char ges. En votant une maj oration de 125,000 francs, sa responsabilité admi nistrative eut été cinq fois garantie. Une simple garantie est bien mince. R. Entendu ces jours derniers des ga- mins crier a tue-tête dans nos rues 25,000 franken naar de mane Leest de redevoering van schepen Berghman over de waterwerken van n stad C'était toutbonnement une mauvaise plaisanterie. M. l'Echevin des travaux publics n'a pas trouvé un mot a placer dans l'importante discussion qui concernait exclusivement son département Nous le regrettons. R. iniiiwn "■aaaaAAAA/WVAaa.- - ■n-nHQQQQQO»^- "ï'""»gB5egas«-" »«.i

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 3