Bericht.
Dagloon minimum
Philippe de Comines.
Le bétail hollandais.
De Schoolwet.
La bande de Cartouche.
Zondag naast, 22 Sep
tember, uittocht van het
muziek der Oud-JPom-
piers.
Concerten aan helHan-
delskwartier, aan de
Kruisstraat en aan de
Ster.
Vertrek uit het lokaal
den Zalm, te 5 ure na
middag.
La session parlementaire.
9
Ph. de C.
Men meldt ons, met naam en toe
naam, bazen die hunne leergasten
zelfs deze die al gelot hebben aan
negen centiemen per uur betalenmaar dat
als die gasten werken voor stad, Hospi-
cen, kerkfabriek ol bijzonderen die
neg en-en-twintig centiemenper uur rekenden.
Dus SO centiemen voor den baas en 9
centimen voor den werkman.
De socialistische coopérative van het
Volkshuis van Brussel maakt een
nieuw lokaal
Voor de aardwerken heeft ze, in het
lastenkohier, een minimum van veertig
centiemen per uur gesteldmet e.en
maximum van tien uren werken.
Dus een minimum van vier franken
daags.
Hier aan de stadswaterwerken, heeft
men geweigerd het minimum van loon
vast te stellen.
Ook spreekt men algemeen schande
over de lage loonen die men daar be
taalt.
Men zegt dat er mannen zijn die
vijftien centiemen per uur verdienen
De meeste winnen beneden de drie-en-
tmintig centiemen voor oprecht slaven
werk
De truk is klaar.
Men doet aannemingen zooveel be
neden den prijs om voorzeker het werk
te hebben en men doet den werkman
maar alles uitzweeten.
Volksgezinde besturen handelen op
menschlievender wijze. Ze bepalen den
minimum van loon die men aan den
werkman mag betalen (en die moet
behoorlijk zijn om te leven volgens
zijnen stand, zooals den Paus zelve het
zegt in zijn encijcliek rerum novarum
'T is immers voor alle aannemers
gelijk.
Zonder bepaling van minimum-loon
valt het werk alleen aan deze welke zich
niet schamen op den slechten tijd te
speculeren en hongerloonen te betalen.
Werkliedendenkt daarover eens
goed. Uw lot ligt in uwe eigene han
den. Gij hebt stemrecht. Kiest volks
gezinde mannen die urne belangen ken
nen en behartigen.
Vooral, laat u niet verleiden door de
sluwe volksvijanden die maar hunne
eigen belangen betrachten.
Zij doen uwe zoons alleen het vader
land verdedigen
Zij geven u een stemmetje en geven
er aan hun eigen vier
Ze dwingen uwe kinderen naar de
verstompende broertjes en nonnescho-
len te gaan
Ze belasten uw brood, uwe boter,
uw smout, uwe chicorei, uw chocolat,
het vleesch, met nieuwe en zware
belastingen.
Ze verdubbelen de provinciale lasten
op uwe patent enz., enz.
Ze doen u, arme zwoegers, de drie
vierden van de lasten des lands dragen
Maar ze sparen hunne rijkdommen,
hunne pracht
Ze zorgen voor hun eigen.
Werklieden dat alles goed overwo-
fen en elk gehandeld volgens zijne
rachten.
De werkende stand moet zich zelf
redden.
Le Journal iVYpres dit qu'Anseele
Vinsulteur a traité tous les capitalistes
de bande de Cartoucheet il demande si
les capitalistes de la Lutte ne se sentent
pas plus atteints que lui.
Les capitalistes de la Lutte ne se
sentent nullement atteints.
D'abord, Anseele n'a pas traité tous
les capitalistes de bande de Cartouche A
propos des griefs des ouvriers Gan-
tois, il a révélé des faits incroyables
d'arbitraire et d'iniquité et a cette occa
sion il a parló de Cartouche et Cie.
Cela a fait un bruit énorme dans le
pays. On criait au mensonge, a l'insulte,
a la calomnie, etc.
Le lendemain, le ministre Begerem
déposait un projet de loi pour remédier
aux faits révélés par ce même Anseele.
Si la rédaction du Journal d'Ypres
avait assisté a la conférence de M.
Vandervelde, elle saurait que les col-
lectivistes respectent le capital basé
sur le travail. De la a traiter tous les
capitalistes de bande de Cartouche, il
y a loin.
Nous avons rendu compte de cette
conférence. Les rédacteurs du Journal
nous lisentde f'aQon que nous som
mes en droit de conclure ou qu'ils sont
incapables de comprendre ou... de
dire la vérité.
II n'est pas trop tard pour passer
rapidement en revue lesactesaccomplis
par les Chambres au cours de la ses
sion qui vient de finir.
Cette session a été d'une longueur
extraordinaire, et il semblerait qu'elle
ait dü être bien remplie, féconde en
lois urgent es et utiles.
On sait déja qu'il n'en est rien.
Les lois principales que le gouver
nement a fait voter a coups do ques
tion de cabinet sont des lois de parti,
de classe des lois destinées a renfor-
cer les classes possédantes dans leur
lutte contre celles qui ne possèdent
pas.
Ainsi la loi d'électorat communal,
augmentant la force électorale de ceux
qui possèdent et diminuant celle des
travailleurs ouvriers faisant des cou
pes sombres parmi les électeurs ou
vriers au moyea des garantis de
l'age, de la résidence, etc.
Ainsi la loi protectionniste et la loi
scolaire, qui se tiennent car, comme
l'écrivait Vindépendance le 20 Juin,
comme le répétait. M. Paul Janson au
Sénat, si la loi de 1884 a róduit les co-
tisations des bailleurs de fonds de
l'enseignement libre, elle ne les a pas
complètement libérés de cette charge.
Or, lis en sont excédés, d'autant que
plus d'un krach a écorné leurs bud
gets. En voila assez. 11 faut trancher
dans le vif.
Et c'est ainsi que, touché de ces do-
léances, le gouvernement offre, a ses
amis et protecteurs, d'une main le pro
jet douanier, qui se soldera pour eux
en un accroissement de leurs revenus
fonciers, de l'autre le projet scolaire,
qui diminuera leurs dépenses de pro-
pagande enseignante en attribuant aux
écoles privées simplement adoptables
le cinquième des subsides de l'instruc-
tion primaire.
Bendre a la religion la place qui
lui est due dans l'enseignement ré-
munérer les services rendus par l'en-
seiguement libre ce ne sont que
prétextes. Le motif, c'était encore une
fois légiférer au profit des amis, pour
qu'ils aient plus de ressources a consa-
crer a la résistance aux légitimes re-
vendications ouvrières, qu'on craint
au point de faire intervenir le Pape
pour doucher ceux des cléricaux qui
ont pris au sérieux i'encyclique Rerum
novarum.
Voila, avec le vote au triple galop
des budgets pour 1895 et, en partie,
pour 1896, la besogne faite par les
Chambres dans la session dernière. Car
nous ne comptons pas pour de la beso
gne les interminables bavardages des
députés de droite se taillant des récla
mes électorales a coups d'insipides et
inutiles discours. Cette manie du ba-
vardage qui sévit a droite, qui atteint
jusqu'a M. Iweins d'Eeckhoutte, est
'la plaie de nos discussions parlemen-
taires et fait perdre aux Chambres
la moitié d'un temps qu'elles pour-
raient consacrer a des projels urgents.
Ce n'étaient pas ceux-ci qui man-
quaient. Connaissant Pignojance ab-
solue et la mauvaise volonté du gou
vernement en matière sociale, les
députés, de gauche surtout, avaient de-
posé de nombreux projets de loi récla
més par la classe ouvrière reorgani
sation des cornices agricoles, régle-
mentation du travail, repos hebdoma-
daire ou dominical, organisation du
rnarché du travail, caisses de retraite
ouvrières, etc., etc. 11 u'est pasjus-
qu'au projet de loi sur la personnilica-
tion civile des syndicats, déposé par
le ministère de M. Beernaert il y a
cinq ans, remanié depuis, prêt a ctre
discuté, qui ne soit encore une fois
resté dans les cartons.
Pour le projet émanant de l'initiati-
ve parlementaire, rien n'est plus facile
que de les enterrer en faisant trainer
outre mesure les discussions en sec
tions, auxquelles d'ailleurs n'assistent
pas le quart des députés. L'initiative
parlementaire est amsi annihilée par
la force d'inertie d'une majorité hos
tile a ia classe ouvrière. Ce n'est pas
la seule disposition constitutionneile
escamotóe par les cléricaux.
A l'initiative de M. Georges Lorand,
on a voté dans la session dernière une
partie des budgets pour 1896 on est
ainsi rentré dans l'esprit de la Consti
tution, qui exige que les budgets
soient votés avant l'exercice auquel
ils se rapportent, et qui ne permet pas
qu'ils soient aux trois quarts dépensés
avant d'être votés.
Cette mesure déblaie le terrain pour
la session prochaine. C'est au gouver
nement a en profiter pour faire voter
quelques-unes des lois sociales dont la
nécessité et i'urgence sont incontesta-
bles.
Saura-t-il faire son devoir Nous en
doutons.
Ce n'est pas avec un gouvernement
d'incapables qu'on peut faire donner
au régime parlementaire ce qu'il peut
donner. Pareil gouvernement, obéi au
doigtet a l'ceil par une majorité servi
le, ne peut que déconsidérer le régime
parlementaire, déja tombé bien bas et
qu'on ne pourra relever qu'en lui infu-
sant une nouvelle dose de démocratie.
In de weide van eene hofstede te S4
Jan behoorende aan de Hospicen van
IJperen, heeft men onlangs eene gaai
pers en een gymnas geplaatst ten dien
ste der leerlingen van het Bisschoppe
lijk collegie onzer stad.
Zouden de opstellers van het Journal
ons niet kunnen zeggen wat gemeens
er bestaat tusschen dit onderwij s-ge-
sticht en de Commissie der Burger
lijke Godshuizen
L'interdiction d'entrée du bétail
hollandais provoque en Belgique et en
Hollande une effervescence croissante.
On connait l'affaire. Sous prétexte
que la stomatite aphteuse régnait
parmi le bétail hollandais il y a quel-
que temps, M. De Bruyn a fait inter-
dire l'entrée en Belgique du bétail
venant de Hollande. Seulement, de
temps a autre, la stomatite aphteuse
ayant disparu, le ministre décide la
réouverture au bétail hollandais de
quelques points de ia frontière puis,
huit ou quinze jours après, nouvelle
épidémie de stomatite, et nouvelle fer-
meture des frontières.
Les marchands de bestiaux et les
bouchers prétendent avoir remarqué
que la réouverture de la frontière se
fait aux moments ou les gros éleveurs
ont vendu pour la consommation leurs
bestiaux gras, et que la refermeture
coincide avec le moment ou ils ont fini
d'acquérir en Hollande un nouvel ap
pro visionnement. Le ministre f'avorise-
rait done les gros éleveurs, sous les
f'ourches caudines desquels les bou
chers devraient ensuite passer. On a
été, dans un meeting de bouchers,
jusqu'a nommer des personnes que M.
De Bruyn, dirait-on, avait voulu favo-
riser par une brusque réouverture de
frontière suivie d'une aussi brusque
fermeture.
Nous ne prótendons nullement nous
faire l'écho des accusations lancées a
M. De Bruyn, et émanant peut-être de
commergants irrités des entraves ap-
portées a leurs opérations.
Mais il est incontestable qlle 7
ouvertures et fermetures de frontb
favorisent singulièrement la spéciu
tion et out pour résultat d'empêcher1
baisse normale du prix du bétail n
se passerait fort bien de ces spéeul
tions au moment oü la consoinmatin"
de viande diminue dans notre paya
D'autre part, les Hollandais soutien
nent mordicus que leurs bestiaux sont
absolument sains, et rappellent, d'a
prés le clérical Handelsblad d'Anver
(n° du 27 Avril) que des bêtes de prQS
venance hollandaise, reconnues maia"
des plus tard, avaient été a Gand, dam
des étables contaminées ou avaient été
en contact avec des bêtes contaminées
le Handelsblad citait les noms a, l'appu;
de son affirmation.
Les Hollandais semblent avoir raison
sur ce point, car leur bétail importé
en Belgique par voie d'Angleterre
(frais a charge du consommateur), ne
containment pas le nötre.
Comme mesures de représailles, les
Hollandais proposent toute une sériede
vexationsqui retomberaient surtout
sur les Beiges de la frontière du Nord.
En outre, M. De Bruyn ayant presque
promis aux bouchers beiges l'introduc-
tion du bétail gras dirigé immédiate-
ment sur un abattoir, les Hollandais
demandent a leur gouvernement d'in-
terdire le transport du bétail gras vers
les abattoirs beiges et d'interdire d'a-
battre du bétail a la frontière.
Ces mesures forceraient saus doute
noire gouvernement a céder, car il est
prouvé que nous avons besoin du bétail
hollandais.
Quant a nous, nous demandons qu'on
ne prenne plus de ces mesures qui out
pour résultat de grever le budget du
consommateur au profit de quelques
spéculateurs. Les intéréts des vrais tra
vailleurs nous semblent plus respec
tables que ceux de quelques individua
qui font des coups de bourse ou de
marché le plus clair de' leurs revenus.
De Koning heeft de schoolwet goed
gekeurd. De gemeenteraad van Ant
werpen had hem gevraagd van ten
minste tot na de gemeente kiezingen te
wachten om het gedacht van het laad
te kennen. Trots zijne oude en vluch
tige liefde voor het beginsel van het
referendum, heeft de Koning deze
aanvraag van het gemeente-bestuur
onzer groote handelsstad niet aanhoord.
Hij heeft willen onmiddellijk toegeven
aan het ongeduld van een ministerie
wiens gedienstigheid de Congozaken
nu vereischen. En de Moniteur brengt
ons de schoolwet die het katholiek
onderwijs aan al onze scholen oplegt.
Onmiddellijk zullen onze gemeente-
kiezingen zich tegenover de uitvoering
van de wet van 15 September bevin
den.
Wij vinden het dus geradig hieron
der de voornaamste texsten, die het
onderwijzen van dezen godsdienst be
treffen na te drukken
Art. 4. Het lager onderwijs bevat nood
zakelijk het onderricht van den godsdienst
en van de zedenleer, het lezen, het schrij
ven, de grondbeginselen der rekenkunde,
het wettig stelsel van maten en gewichten,
de grondbeginselen der Fransche, Vlaam-
sche of Duitsche taal, volgens de noodwen
digheden der plaatsen, de aardrijkskunde,
de geschiedenis van België, de grondbegin
selen der teekenkunst, de begrippen van
gezondheidsleer, den zang en de gymnas
tiek. Het bevat daarenboven, voor de
meisjes, het naaldenwerk en, voor de jon
gens, inde landelijke gemeenten, begrippen
over den landbouw.
Het staat den gemeenten vrij, aan dit
programma de mogelijke en nuttig erkende
uitbreidingen te geven.
De bedienaars der verschillige eeredien
sten worden uitgenoodigd om, in de lagere
scholen, die aan het beheer dezer wet onder
worpen zijn, het onderricht van den g0(P"
dienst en van de zedenleer te geven of,
onder hunne bemahingle doen gevenhetzij
door den onderwijzerindien hij hierin
toestemthetzij door eenen persoon, door den
gemeenteraad aangenomen.
Het eerste of het laatste half uur der
voormiddag- of der namiddagschool woid
eiken dag gewijd aan dit onderricht.
Worden ontslagen dit bij te wonen,
kinderen wier ouders het opzettelijk vragen
in de volgende bewoordingen De onder
geteehendegebruik makende van w
recht, dat artikel 4 der wet op het ld(Jf
onderwijs hem toekent, verklaart dat 2?/®
kind den leergang van godsdiensten zeden'
leer niet moet volgen.
gggj»»!"""!»""»"!
■5tc
iih.ii.iii "in irntrr~i