BERICHT
I Journal
libéral démocrjatique
d'Ypres et de FArrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
aan de Kiezers.
Onze Hoop.
Le service dominical
au chemin de fer.
Samedi, 12 0ctobre 1895.
5 centimes le numéro.
an nee.
N° 50.
KIEZERSLIJSTEN
Ph. de C.
Klerikale propaganda.
re
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 25 francs.
Par an 25 fr. 50.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
§*aeaissant Ie MameeSi.
Werschijneaide des r&aies%dm§s.
L UNION FAIT LA FORCE.
Administration et Itédaclion rue an Beurre, 20, Ypres.
EENDRACHT MAAKT MACHT.
VOOR DE WETGEVENDE KAMERS
1896-1897.
Gelijkvormig de voorschriften van
art. 73, titel III der nieuwe stem-
mingswet, moeten al de rekla-
matiën, waartoe de herziene kiezers
lijsten voor de Wetgevende Kamers
1396-1897, ter inzage van het publiek
neergelegd sedert 3 September laatst,
(art. 69), zouden kunnen aanleiding
geven, aan het Collegie van Burg
meester en Schepenen besteld wor
den, uiterlijk den 31" der
maand October naast.
Bede dan aan al de kiezers, die zou
den vermeenen eenig recht op rekla-
matie te hebben, zich zonder uitstel
aan te bieden hetzij ten Stadhuize,
hetzij ten bureele der Liberale Asso
ciatie. Seminariestraat, open van 9
tot 12 ure 's morgens en van 2 tot 5
ure 's namiddags. (Des Zondags uitge
zonderd).
Overal, in alle steden en dorpen, zien
we de liberale partij hare wapens scher
pen, om de strijd moedig aan te vatten,
en overal ook zien we, -- in Brussel is
dit zelfs gebeurd na onderlinge over
eenkomst de verschillende niet
katholieke partijen zuiver op haar
eigen te velde trekken.
Wij keuren volkomen die beslissin
gen goed.
En inderdaadmet de afschaffing der
balloteering, zijn dergelijke besluiten
noodzakelijk geworden.
Ten andere de Iepersche liberale par
tij mag in betrouwen den vervaldag
van November te gemoet gaan.
Onze houding heeft genoegzaam be
wezen, dat wij niet onverschillig blij
ven aan de groote maatschappelijke
vraagstukken, welke allen thans be
zighouden, dat wij namelijk slechts de
welvaart en den vooruitgang van den
werkmansstand beoogen, stand, welke
door duizenden en duizenden in ons
midden is vertegenwoordigd. Onze
werken bewijzen hetgenoegzaam. Min
der dan iemand verwaarloozen wij de
studie der hedendaagsche sociale kwes-
tiën meer dan iemand zijn wij bezield
met liefde voor den werkman en beoo
gen wij zijn geluk en zijnen voorspoed.
Doch wij willen geenen klassentrijd
vreedzaam willen wij de toenadering
bewerken van arbeid en kapitaal, en
om deze twee groote factors van open
bare welvaart te verbinden, openen
wij onze rangen voor alle menschen
van goeden wil ons vaandel beschut
onder zijne breede plooien de verte
genwoordigers van alle maatschappe
lijke standen; hand in hand werken
deze tot het algemeen welzijn en ma
ken de baan vrijopdat iedereen zou
toegang hebben tot alle openbare
ambten en bedieningen.
Wij verwezenlijken aldus een edel
doel, zonder afstand te doen van onze
overtuiging en onze zelfstandigheid.
Wij zullen in een onzer aanstaande
nummers het volledig programma der
Iepersche liberale partij aankondigen
en welnu dit zal volle bevrediging aan
burger en werkman geven.
Onze hoop staat vastde Iepersche
bevolking zal met eene groote meerder
heid de liberalen met het bestuur
harer belangen gelasten.
La catastrophe d'Ottignies rappelle
encore, d'une fagon simstre, l'atten-
tion publique sur ia question du repos
dominical pour les employés et ou-
vriers des chemins de fer de l'Etat.
II parait hors de doute que la colli
sion d'Ottignies (comme d'autres avant
elle) est due a la désorgauisation domi-
nicale du service des chemins de fer.
Sous prétexte de permettre aux ou-
vriers l'accomplissement de leurs de
voirs religieux, on leur donne congé le
Dimanche et on les remplace par des
gens inexpérimentés, non au courant
de la marche du service qu'on leur de-
mande.
On remplace, par exemple, les gar-
des-excentriques et lesgardes-signaux,
qui tiennent en mains la vie de centai-
nes de voyageurs, par des piocheurs ou
des manoeuvres non habitués a ces ser
vices qui demandent une attention
continue et une parfaite connaissance
du mouvement des trains, ainsi que
pleine conscience de la responsabilité
éventuelle.
D'ou des catastrophes comme celle
oü a failli périr M. Beernaert celui-
la même qui, répondant, a la Chambre,
a l'interpellation de M. Hanssens sur
la catastrophe de Groenendael (arrivée
aussi un Dimanche), assurait que tou-
tes les mesures étaient prises pour la
sécurité des voyageurs du Dimanche.
II doit avoir changé d'avis depuis
Dimanche dernier.
Repos dominical, c'est parfait.
Nous aussi, nous sommes partisans
d'accorder a tous les ouvners un jour
de repos par semaine nous désirons
que ce jour soit, s'il est possible, le
Dimanche et ce, autant par respect
des opinions religieuses de la inajorité
des Beiges qui pratiquent une religion,
que paree que, dans l'état de nos
moeurs, le Dimanche est le jour géné-
ralement choisi pour les réjouissances
publiques.
Maïs le chómage complet du Diman
che est impossible dans l'exploitation
des chemins de fer. Le Dimanche est
le jour qui fournit le plus grand nom-
bre des voyageurs. iirrêter tous les
trains le Dimanche, ou n'en laisser
subsister qu'un petit nombre avec
des prix augmentés (comme en Angle-
terre), ce serait provoquer une révolu-
tion. M. Vandenpeereboom encourage
d'ailleurs, autant qu'il est en son pou-
voir, les voyages du Dimanche par la
création de trains de plaisir a prix ex-
cessivement réduits.
Si l'on n'a done pas l'intention de
suspendre le Dimanche l'exploitation
des chemins de fer, il faut que toutes
les mesures de sécurité soient prises
c'est impossible en donnant congé a
tous les ouvriers expérimentés. II faut
done se contenter de régler le service
de manière que- chacun ait un jour de
repos par semaine, quitte a s'arranger
pour que ce jour tombe un Dimanche
aussi souvent que possible pour cha
cun. Ce n'est pas la la mer a boire.
Et il faut en outre augmenter le per
sonnel de faqon qu'il y ait toujours,
aux postes importants, un ouvrier ha
bitue a s'y trouver.
Mais, s'écriera-t-on, cela coütera de
1'argent. S'il faut renforcer le person
nel, ce sera une dépense considérable.
Croit-on que des catastrophes comme
celle d'Ottignies ne coutent rien
Qu'on évalue ce qu'elle exigera d'ar-
gent en indemnités aux families des
morts et aux blessés, en réparations
de maténel et de voie, etc.; on en sera
etfrayé. Nous ne mettons même pas le
sang et les larmes répandus en balance
avec les millions.
L'intérêt du capital absorbé par la
réparation des dommages causés suffi-
rait déja a payer bon nombre d'ou-
vriers.
Quant aux ressources nécessaires
pour en payer d'autres, le Peuple du
9, indique a nouveau un moyen d'en
trouver sans demander un centime
aux contribuables, sans diminuer d'un
sou les bénéfices de l'exploitation des
chemins de fer
A la base de l'exploitation, dans les ser
vices d'exécution, dans lesgares, le long des
lignes, dans les ateliers,le personnel surveil
lant et dirigeant est complètement insuffi-
sant. II n'y a pas un chef de station qui ne
dise qu'il n'a pas assez de sous-chefs; pas un
chef de section qui ne démontre que son
cadre de piqueurs, de signaleurs, etc., est
insuffisant. Et toutes ces plaintes sont fon-
dées. Par contre, l'administratiön, qui recoit
des Chambres un budget tout discuté, tout
préparé, tout vote, a un consril de cinq ad
ministrateurs (14,000 francs, chacun). Un
directeur général ne serait-il pas largement
suffisant
Elle entretient quatre inspecteurs géne-
raux(9,000 francset 1,500 francs de frais
de déplacement). Nous mettons le P. Boom au
défi de déposer sur le bureau de la Chambre
le dossier des rapports qui auraient été mi
nutes par ces fonctionnaires pendant une
année. Pour plusieurs d'entre eux, le dossier
cons'sterait ea une simple rame de feuilles
blanches.
Et dans les directions, c'est ia même cho
se on constate la même surabondance de
lonctionnaires et d'employés, largement
payés et d'autant plus inutiles qu'ils tou-
chent des rémunérationsplus élevées. Tenez,
dans cette direction de l'Exploitation, dont
relève le service de la gare d'Ottignies, il y
a un directeur, qui est certainement indis
pensable et utile, mais qui est assisté de 3
inspecteurs de direction (7 a 8,000 francs
par an, sans les frais accessoires), lesquels
ont comme adjudants 6 controleurs.
Et a cóté de eet état-major fonctionnent
en outre, dans cette même direction, 6
chefs de division commandant a 13 chefs
de bureau. Les inspecteurs de direction sont
des sous-directeurs. Comprend-on qu'un
directeur ait besoin de 3 sous-directeurs
Ne serait-il pas de bonne administration
qu'il y eüt un seul inspecteur de direction,
c'est-a-dire un seul sous-directeur qui rem-
placerait le directeur quand il est absent et
qui lui préparerait une pa.'tie de sa besogne.
Pourquoi faut-il 6 chefs de division pour
diriger 13 chefs de bureau Un seul chef de
division ne serait-il pas largement suffisant
Et ne vaudrait-il pas beaucoup mieux que
tous ces administrateurs, ces inspecteurs
généraux, ces inspecteurs de direction, ces
chefs de division qui ne rendent aucun ser
vice et qui nous coütent les yeux de la tête,
fus^ent simplement supprimés et que leurs
traiiements fussent utilises a rendre plus den
se, mieux payé et moins surmené le person
nel inférieur, le plus directement utile.
Nous ne pouvons que faire nótres
les observations du Peupleen deman
dant tout au moins que les quasi-siné-
cures soient supprimées a la mort ou a
la mise a la retraite de ceux qui les
occupent aujourd'hui.
Outre les avantages que dit 1 sPeuple,
cette mesure rendra impossible l'épar-
pillement des responsabilités, qui fait
qu'on ne sait jamais a qui s'en pren
dre des actes de mauvaise administra
tion, chacun pouvant s'en débarrasser
sur une foule d'autres.
Ce n'est pas au chemin de fer seule-
ment que les quasi-sinécures sévissent
avec l'irresponsabilité.
Wij vernemen het volgende omtrent
de handelingen van eenen klerikalen
kiesagent (die, naar het schijnt, ook
nog agent van iets anders zou zijn, en
als zoodanig door het gemeentebestuur
betaald wordt).
De man dien wij bedoelen gaat bij
de kiezers van het omliggende rond en
belooft hun al wat zij willen als zij
voor onze meesters willen stemmen.
Hij voegt er bij Nu heb ik geen
geld, maar de laatste week vóór de
kiezing zal ik terug komen met mijne
zakken vol.
Die handelwijze verwondert ons
niet zij draagt den stempel der man
nen van lu Februari-nachtgeld, veel
geld, op het laatste oogenblik.
Welnu, vriendjes, een goede raad
tracht zeer veel geld te hebben want
moest gij bij de vorige kiezing maar
eenige mannen omkoopen, nuNu
hebt gij te doen met de massa, die door
en door liberaal is, en gij hebt hon-
derde en honderde stemmen af te
koopen.
En daarbij het volk is veel eerlijker
dan gij wel denkt de kiezers weten te
goed dat zij in het kieskotje vrij zijn,
en noch pastoor noch baas te vreezen
hebben.
Wij weten wel dat het geld u niet
ontbreektde gepatenteerde schooiers
bende van zwartrokken heeft altijd een
appeltje tegen den dorst.
Maar wij kennen menigen kiezer die
ons zal komen raad vragen om zijne
bedriegers te bedriegen, en die met
uwe centen, na de zegepraal der libe
ralen, een schoon feestje zal houden.
Een zwartrok onzer stad, dien iede
reen aan zijne helsche schijnheiligheid
zal herkennen, oefent tegenwoordig de
weldadigheid uit als middel van kies-
propaganda.
Die heer deelt wekelijks aan
vrouwen brood en kleederen uit. De
laatste maal heeft hij er een klein ser
moen bij gevoegd, dat alzoo luidt
Verwacht niets meer vóór de kiezing,
n en zijn, na de kiezing, dé liberalen
n meester dan zult ge nooit meer iets
krijgen.
Maar, Mijnheer de pastoor, denkt
gij dat de liberalen honden zij n zooals
gij
Als gij aan die vrouwkens hun we-
kelijksch broodje ontneemt, wij zullen
POTJE LA VILLE,
POUE LA PEOYINCE,
pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deux Flandresjs'adresser a VAgence Havas, Bruxel-
les, lue de la Madeleine, 32, et a Paris.
8, Place de la Bourse.
ELK ZEGGE HET VOOE.