PCIPSHIKSESS. De gemeentekiezingen. portant un vote en tête de la liste du parti en question puis on y ajoute le nombre de voix que les bulletins pa nachés expriment en faveur des candi date de cette liste. Ainsi, si la liste C de notre exemple arecueilli 1150 voix pour liste com pléte, elles valent 11500 voix au parti G si le candidat n° 1 de la liste C a recueilli 100 voix dans les bulletins panachés, les candidats nos 2 et 5, 110 voix, les candidats nos 3 et 4, 95 voix, le candidat n° 6, 80 voix (toujours dans les bulletins panachés), le chiflre élec- toral du parti C sera 11500 100 2 fois HO 2 fois 95 80— 11980. En fin de compte, le chifire électoral d'un parti est égal a la somme de tous les nombres des voix recueillies par les candidats de ce parti, s'il a présenté une liste compléte. (4) Quant au chifire électoral (Pun candidat c'est le nombre des voix recueillies par ce candidat. II se détermine com- me en régime majoritaire au nombre des bulletins contenant un vote pour toute la liste dont fait partie ce candi dat, on ajoute le nombre des votes qu'il a recueillies dans les bulletins pa nachés. Les chiffres électoraux des partis classent les partis par ordre d'impor- tance. Dans chaque parti, les chiffres électoraux des candidats classent les candidats entre eux. III. LES VOTES DE PRÉFÉRENCE. Comme en régime majoritaire, ce sont les panacheurs qui, en régime de R. P. tel que nous venous de l'exposer, déterminent le classement des candi dats de chaque liste. Celui qui vote pour un parti donne une voix a chaque candidat de ce par ti les votes par liste compléte don- nent done a tous les candidats le même nombre de voix. A ce nombre de voix viennent s'ajouter les voix exprimées par les bulletins panachés en faveur de chaque candidat ce sont done celles-ci qui font le classement des candidats de la liste. Dans l'exemple pris au II, le can didat n° 1 de la liste C aurait 1250 voix; les candidats nos 2 et 5, 1260 les can didats nos 3 et 4, 1245 le candidat n° 6,1230. C'est done ceux qui recueilient le plus de votes panachés qui ont l'avantage et ce sont souvent ceux-la qui représentent le moins bien les idéés du parti dont ils se réclament. Pour rendre aux électeurs d'un parti leur légitime influence dans le classe ment des candidats de ce parti, on a proposé le procédé suivant Les associations ou les groupes poli- tiques qui présentent les iistes, classe- raient les candidats, sur leur liste, dans l'ordre de leurs préférences: elles mettraient en premier lieu le nom du candidat qu'elles désirent voir passer d'abord (celui, par exemple, qui aurait eu le plus de voix au poll), en second le nom de celui qu'elles désirent voir passer ensuite (du 2d au poll), etc. Tout vote pour une liste compléte, la liste B par exemple, sans autre indi cation, signifierait que l'électeur ad- met l'ordre de préférence des présen- tants de la liste B. Si un électeur, votant pour la liste B,voulait exprimer un autre ordre de préférence, il lui suffirait de noircir les points blancs a cöté des noma des can didats qu'il désire voir passer les pre miers. (5) L'électeur pourrait exprimer un nombre de votes de préférence varia ble avec le nombre des sièges a pour- voir par exemple, un s'il y a moins de cinq sièges vacants, deux s'il y en a de 5 a 10, trois de 10 a 15, quatre au- dela de quinze. Tout bulletin sans vo tes de préférence expressément expri- més par l'électeur apporterait ces votes aux premiers candidats de la liste, dans l'ordre de préférence des présen- tants. (4) Dans le système du gouvernement, le chiffre electoral d'un parti est le nombre des bulletins exprimant des suffrages valables en faveur d'une seule liste soit de toute la liste, soit de quelques-uns seulement de ses candidats, mais sans votes en faveur d'une autre. Ne voter que pour deux hommes du parti C est done equivalent, quant au chiffre electoral de ce parti, a voter pour la liste C tout entière. (Art. 44, 1, 2® partie de la loi electorale communale.) (5) Dans le système du gouvernement, est nul tout bulletin qui contient un vote en tête d'une liste et un ou plusieurs votes pour un ou quelques-uns des candidats de cette liste. (Instructions pour l'électeur, A, §7). Dés lors, le chiflre électoral d'un candidat serait le nombre des votes de préférence qu'il a recueillis, augmenté du nombre des votes panachés émis en sa faveur. Par ce moyen, on tient compte a la fois de 1'influence des associations po- litiques, de ceux qui votent pour une liste compléte et des panacheurs. II est incontestable que le système des votes de préférence astreint a quel- ques coups de tampon supplémentaires l'électeur qui n'admet pas l'ordre de préférence d'une association politique. C'est sans doute pour éviter cet incon- vénient que le gouvernement s'est arrêté a une autre manière de fixer le chiflre électoral des partis. Voici com ment il procédé au nombre des bulle tins portant un vote pour toute la liste B, par ex., il ajoute le nombre de ceux qui ne contiennent de votes isolés qu'en faveur d'un ou plusieurs candi dats de la liste B (sans contenir d'au- tres suffrages). De la sorte, un électeur, partisan de la liste B et voulant lui apporter tous ses votes, mais qui tient a exprimer ses préférences pour 3 des 8 candidats de la liste B, n'aura qu'a voter a cóté des trois noms qu'il préfère, sans noircir aucun autre point blanc son vote comp- tera au parti B comme s'il avait voté en tête de liste, et ses préférences auront leur influence, sur le classement des candidats dans le parti B. Dans le système gouvernemental, le chiflre électoral d'un candidat se déter mine comme nous l'avons dit au II. IV. REPARTITION DES SIÈGES. Le chiffre électoral des partis étant fixé comme nous l'avons dit au II, supposons que sur 20,000 votes expri- mes, le parti A en obtienne 8,000, le parti B 6,000, le parti C 4,000, et le parti D 2,000. Puisqu'il y a 10 sièges a pourvoir, il faut 2,000 voix pour un siège. Le parti A en aurait 4le parti B, 3 le parti C, 2 et le parti D, un total10. La répartition serait exacte- ment proportionnelle. Mais en fait, les chiffres d'un scrutin ne seprésententj amais aveclarégularité que nous venons de supposer. La ré partition ne peut pas toujours être, d'une fagon absolue, exactement pro portionnelle mais il faut qu'elle s'en rapproche autant que possible. Pour faire la répartition aussi exacte que possible, on a proposé divers sys- tèmes. Les plus connus en Belgique sont le système des fractions for cées et le système DMondt, dont nous allons briè- vement exposer le mécanisme. A. SYSTÈME DES FRACTIONS FORCÈES. Admettons que la liste A ait pour chiffre électoral 19635, le parti B 12312, le parti C 11980 et le parti D 2617. Le nombre total des votes exprimés est 19635 plus 12312 plus 11980 plus 2617 46544. Puisque ces 46544 voix ont droit aux 10 sièges, 1 siège reviendrait au dixiè- me de 46544, e'est-a-dire a 4654. Ce nombre est le nombre diviseur ou nombre répartiteur. II entredans 19635, quatre fois, avec un reste de 1019; dans 12312, deux fois avec un reste 3004dans 11980, deux fois avec un reste 2672 zéro fois avec un reste 2617. Done, avant toute autre opération, le parti A a droit a quatre siègesle parti B a deux sièges, de même que le parti C enfin le parti D n'a droit a aucun. II reste a attribuer deux sièges. Le système des fractions forcées les donne aux plus forts restes non représentés. Dans notre exemple, les restes sont 3004 (du parti B) et 2672 (du parti C. En fin de compte, le parti A aura quatre sièges, les partis B et C chacun trois le parti D reste non représenté. Si le parti C eüt eu 30 voix de moins (soit 11950) et le parti D 30 de plus (soit 2647), le parti C aurait eu droit a deux sièges, plus un reste de 2642 ce reste étant seulement 3® dans l'ordre des restes (2647 est 2e), le parti C eüt eu deux sièges et le parti D un siège. (6)Ce déplacement de 30 voix dans les chif fres électoraux des partis correspond au déplacement de 3 électeurs votant (6) M. de Maere-Limnander a propose, il y a quelques années, de n'admettre a ]a repartition que les listes ayant at,teint le nombre répartiteur. Cela revenait a exiger un quorum de 1/10 dans une election a 10 sieges, de 1/5 dans une election a 5 sieges, de 1/2 dans une a 2 sièges, etc. pour liste compléte (chacun apportant, comme on sait, 10 voix au parti). Voila un résultat qui semble exorbi tant aux anti-proportionnalistes un déplacement de trois électeurs suffisant pour enlever un siège au parti C et 1'attribuer au parti 1). Ces bons majo- ritaires oubiient qu'avec leur régime préféré, pareil déplacement pourrait sufiire a enlever tous les sièges a un parti pour les attribuer tous a un autre Néaumoins, cet inconvénient, une prétendue complication de calculs (un élève d'école primaire ofLcielle en sor- tirait sans peine), les résuitats de quel ques élections fictives a chiflres própa- rés, l'embarras dans le cas des deux restes égaux, ont déterminé de nom- breux proportionnalistes a chercher la R P. aussi exacte que possible en dehors de la simplicity du système des fractions forcées. D'antres restent ar- dents partisans de ce derniernous pouvons citer parmi eux M. Massau, professeur a la faculté des sciences de l'Université de Gand, qui a prouvó que le système des fractions forcées joint a la simplicité une exactitude mathéma- tique plus grande. B. SYSTÈME D'HONDT. Le système D'Flondt est né de la re- marque suivante le nombre réparti teur du système des fractions forcées est trop fort, s'est dit M. D'Hondt (7), puisqu'il n'est pas capable de répartir du premier coup tous les sièges. Et M. D'Hondt a cherché un moyen de dimi- nuer de fagon a faire d'un coup la répartition compléte c'est ce moyen qui est entré dans la loi électorale communale. On divise successivement par 1, 2, 3,jusqu'au nombre de sièges a pourvoir, les chiflres électoraux des partis les sièges sont attribués aux quotients les plus forts. Reprenons notre exemple et appli- quons-y cette règle. Nous écrivons les quotients successifs sous les chiflres électoraux correspondants Parti A. Parti B. Parti C. Parti D. 19635 12312 11980 2617 9817 6156 5990 1308 6545 4104 3993 872 4908 3078 2995 654 3927 2462 2396 523 etc. etc. etc. etc. Les dix plus forts quotients sont les quatre premiers du parti A et les trois premiers de chacun des partis B et C. Le parti A aura done quatre sièges, les partis B et C chacun trois le parti D reste non représenté. Nos lecteurs pourront vérifier que, dans le cas actuel, le déplacement de 3 électeurs du parti C au parti D ne suf firait pas a transferer un siège du parti C au parti D. II serait cependant facile de préparer les chiflres de fagon que pareil transfert résultat de ce déplace ment. L'objection majoritaire que nous avons relevée a propos du système des fractions forcées n'a d'ailleurs pas plus de valeur contre un système de réparti tion que contre l'autre. Nous ajouterons que, dans chaque système de R. P., une fois les sièges répartis entre les partis, ils sont attri bués aux candidats qui ont obtenu, dans chaque parti, le plus haut chiffre électoral ou le plus grand nombre de votes de préférence (suivant que l'on exclut ou que l'on admet ces derniers). Philippe de Comixes. (A continuer). Wij lezen in den Avenir de Courtrai van 6n October laatst, het volgend ar tikel nopens een concert, dat te Kor- trijk, op 20n der loopende maand zal gegeven worden, door de Koormaat schappij De Melomanen met de mede werking der Toonhunstlievende Maat schappij van Poperinghevoorgezeten door Mijnheer Jules Van'Merris Wij vernemen dat het Concertdoor de Koormaatschappij De Melomanen ingericht, ter gelegenheid van den n 25u verjaardag harer stichting, den 20n October naast zal plaats hebben. Sedert lang heeft de dappere Maatschappij ons aan schoone fees- ten gewend edoch het concert van 20®der loopende maand,zal zekerlijk in hare jaarboeken mogen aangetee- kend worden. Met de elementen waarover zij be- schikt, mag zij op eenen uitslag re- (7) Professeur a la faculté de droit de l'Université de Gand. kenen, die alle vorigen zal overtref- fen. n De Melomanen hebben zich voor dit n muzikaal feest van de medehulp ver- n zekerd van Mm® Bosmans, le zange- res, en van M. J. Noté, baryton, bei- den van den opera van Parijs, twee talenten in de kunstwereld algemeen geprezen. Wij zullen ook het vermaak heb- ben eene der beste harmoniën van n het land te hooren, De Toonhunstlie- vende Maatschappij van Poperinghe door M. Jules Van Merris, den welge- n kenden menschenvriend, voorgeze- i) ten. Deze Maatschappij telt te haren gunste schitterende uitslagen onder n het behendig bestuur van M.Èugeen n Van Elslande heeft zij den Eere Prijs n behaald in de prijskampen van Rij- sel, Beauvais, Denain. n Later zullen wij het omstandig programma van het avondfeest me- dedeelen. Op Zondag 17n November aanstaan de zullen in gansch Belgie de gemeen tebesturen vernieuwd worden. Dit maal zal de kiezing bijzonder belang rijk zijn daar geheel de gemeentera den moeten herkozen worden door een nieuw kiezerskorps welk aldus zijn eerste proef zal geven. Voorzeker mag men zich op vele plaatsen aan verrassingen verwachten, vele gemeen teraden die tot hier toe gestadig van de eene of andere zijde waren, zullen ditmaal de meest vertrouw hebbende ontsnappen. Het kiezerskorps dat op 17n November moet optreden verschilt zoodanig met het voorgaande dat nie mand op verre na noch algemeenen noch gedeeltelijken uitslag zou kun nen voorspellen. Alzoo in Poperinghe waar voortijds nauwelijks 1061 gemeentekiezers wa ren, zijn er nu onder de nieuwe wet 2116 met gezamentlijk 3282 stemmen. Nergens bestaat er meer reden om den kiesstrij d aan te gaan dan in onze stad voor wie den uitslag der laatste ge- meentekiezing van 1890 nog indachtig is, blijkt het duidelijk dat ons stads bestuur zou om zeep vliegen indien de nieuwe kiezers een weinigsken beter dan de voorgaande hunne belangen verstonden. Niemand weet het niet dat onze gemeenteraad samengesteld is voor het meestendeel uit leden die het volk weinig of niet sijmpatiek zijn, die op het stadhuis enkel zetelen omdat zij door de geestelijken voorgedragen zijn en omdat men het volk bedreigt op straf van zonde voor anderen te stemmen Wie zou immers durven beweeren dat raadsleden lij k apoteker Vandenberge, notaris Lava, Rycke- waert en consoorten kunnen gekozen zijn indien het Poperingsche volk vrij ware Neen, zulke mannen zonden nooit door het volk met het bestuur der stadsbelangen belast zijn. Er zijn alhier mannen genoeg dien het volk lief hebben ,hooggeachteburgers, koop lieden, handeldnjvers en anderen die teering en neering doen, die met het volk in gemeens leven en door ieder een bemind worden omdat ze iedereen gedienstig zijn. 't Ware onder derge lijke personen dat het volk zijne be stuurders zou kiezen indien het vrij ware, maar 't is gekend dat het stad huis moet gesloten blijven voor alwie een weinig vrij gezind verdacht wordt, zoo willen het de geestelijken en daar om mogen alleenlijk in den gemeente raad gekozen worden oprechte poes jenellen die zich verbinden op alles te nikken en in alles de zinnen en grillen der geestelijken te voldoen. Zullen de Poperingnaars dit nu nog verder gedulden of zullen zij zich eindelijk daartegen verzetten en den moed hebben om als vrije burgers hunnen eigen wil te doen gelden. Wij verhopen wel dat er zullen man- nea opkomen om aan hunne medebur gers deze gelegenheid te verschaffen met hun als vrijgezinde kandidaten te laten voorstellen in eene omstan digheid lijk deze moet en zal het zijn! Voor de rest, laat de kiezers zorgen. Samenstelling der kiezerslijst. Lire la suite a la 4e page. 000^000 - 1464 kiezers met eene stem is 1464 stemmen. 318 met twee stemmen is 636 154 met drie stemmen is 462 180 met vier stemmen is 720 Te samen 2116 kiezers met gezamentlijk 3282 stemmen

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 3