BORSTPILLEN «M f. verbauwen f MAI S ON A MIMÉGGRAPHE ON DEMANDS Gratis et franco. UITVERKOOP Regenschermen B,afoa»-DeIfosse, V PARAPLÜIES Babau-Delfosse, GUSTAVE lAllUARD, MR M MEIER A LOUER BOIS O'ORME OOOH UiTSCHEiOiNG PAR CESSATION R 1 E O E M O i lC ft V I R T IS A 8. rue de Stuers, N° 3. I SUPERBE OCCASION. chez M' DOTTE, LA MADELEINE-LEZ-LILLE. Bukkerstraat, YPEBEM. Rue des Boudeurs, YPEES. CIVIL ET MILITAIRE, cliez Mme veuve VAN K Ell MEL, Grand'PIace, 5, YPRES, I^EHTIEH SADRESSER AU amérieain d'Edison. ÉEÉHlSTERIE. FABRICS NT DE MEUBLES, Roe Jeanne Mai Holle, I, Travail y ar anti. la'TÜRTIClaE, a «O °/o en dessous du prix de faclure. Vêlemenls imperméables fi, M J ILf* SYSTêMVj M.ME !&t. Chirurgiens-Dentistes Specialistes, OIPLOMÉS PAR LA COMMISSION MEDICALE BELGE, BREVETES PAR ARRETE ROVAL. HONORÉS DU CLERGÉ ET DES MAISONS RELIGIEUSES, Mr M. 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Elle croyait devoir expier les impiétés qu'elle avait été obligée d'entendre la veille Trés émue, elle raconta ['affaire a mademoiselle Cunégon- de. Celle-ci envoya la petite chez le curé le prêtre cut avec Georgette un long conciliabule et il lui donna un chapelet béni par le saint- père lui-même elle devait le réciter pendant les heures des interna les tentations, et regar- der les grams polis, ne pas regarder autre chose. Après-midi, Jacques comme d'habitude con- duisit Georgette chez les demoisellesle père et Ia fille avaient en cliemiu gardé le silence elle, poursuivanl quelque pensee devote lui, cherchant le moyen de la guérir des idéés reli- gieuses qui l'envahissaient. lis arnvaient a la porte de l'école la petite allait entrer. Ecoute, Georgette, dit son père en la re- tenant écoute, une question trés grave. Tu es toujours bien décidée a faire ta communion, tu le désires, personne ne t'y oblige Oh père, murmura la fillette avec ter reur, est-ce que tu voudrais me le défendre Et elle s'échappa, les yeux déja remplis de larmes. UN (A UTOGOPISTE) S'ndresser au Bureau du Journal. Au lieu de se rendre a la fabrique, Jacques remonta et trouva Hélène occupée, avec une tailleuse de village, a terminer la robe blan che de Georgette. Elle lui cachait d'habitude ses apprêts pour ne pas l'attrister inutilement; les dissimulations, certaines calégories d'idées ou de faits raises a part, dans l'ombre, signa- lent les intimites brisées. Üelmas s'appuya contre la cheminée et regarda sa femme sans rien dire. Elle, gênée sous eet examen muet, renvoya la couturière. Tu ne vas pas a la fahrique ce matin demanda Hélène, pour rompre un silence qui devenait pesant. Non, répondit laconiquement ('ingénieur j'ai a te parler. Ah et de quoi Georgette est malade. Malade s'écria la mère. Que me caches- tu Qu'est-il arrivé Elle s'était levée, toute pale, et s'approchant, elle avait posé ses mains sur les épaules de son mari, le regardait dans les yeux, anxieuse. Malade d'esprit seulement. Elle a ['intel ligence absolument faussée par la détestable éducation qu'elle regoit depuis six ans. Jacques parlait d'une voix sourde, lente- ment. Hélène laissa retomber ses bras et vint se rasseoir, brisée par ces Iuttessans trève. Oui, faussée, répéta Delmas. Elle subit l'influence formidable qui pèse sur elle. La pauvreElle répète machinalement ce qu'on lui dit, et voila la foi. Son faible cerveau n'a pu résisler ces gens I'ont pétri, deformé, sa- turé d'idées absurdes. Certes, la conscience est libre, et je respecte tous les croyants en me réservant de combattre les croyances par armes courtoises. J'ai respecté les tiennes et je g p POUIl LE Pour renseig-nements ^'aclressex* ohez Xüri Francois, rue I>e Haerne, 20, Ypres. Moyen infaillible de faire poudre les ponies. Jeunes poules d'Italie en ponte 2-25 fr. PULliNCKX a Wachte- beek. ne t'ai jamais rien reproché, rien imposé en ces matières de foi. Maïs les enfants n'ont pas de conscience on abuse de leur faiblesse pour les nourrir de contes bleus, et si l'on vou- lait, ils affirmeraient aussi bien a vingt ans Peau d'dne et Petit Poucet. C'est un crime de les estropier moralement, plus grave que de disioquer leur corps et d'en faire des acrobates forains Pour prouver a Georgette que l'hostie c'est un Dieu et un hom me, avec le sang et la chair, tout ensemble, on l'oblige a dire pen dant six ans Je crois Sans autre argument. Et elle croit Voyons, Hélène, ma femme, sauvons riotre fille, Georgette, notre unique enfant. Le moment estdécisif. A mon autorité, joins le poids de la tienne ajoute ton amour maternel peut-être il en est temps encore Les Bertin sont si heureux Ma femme, je t'en supplie. Que demandes-tu en somme? dit Hélène, qui n'osait plus le regarder en face. Partons tous les trois. Nous irons loin, Un grand voyage. Changement d'air, chan gement d'idées. Ce sera pour mes affaires une perte sërieuse. Je la supporterai avec joie pour sauver Georgette. Georgette n'est pas perdue. Tu exagères, objecta Hélène, qui trembiait un peu. Je te dis qu'elle est perdue, répéta Jacques avec force. Ce moment est solennel. Je te laisse toute la responsabilité de l'avenir. Et notre fille ne ferait pas sa commu nion II ne faut pas qu'elle la fasse Elle a subi déja des impressions qui ne s'effaceront pas de si tót Partons demain, et notre re tour, j'arrangerai pour notre chère aimée une éducation, ici, sous nos yeux, d'un caractère absolument scientifique. II n'y a pas d autre remède... VAN DU VAN §2 at ii $141 °/o beneden den prijs van factuur. DB M'TAILLEUR DË DIXiHDB, 33, YPiiBS. Ui GJRAND CHOIX DU sur mesure, pour Hommes, Dames et Enfants. Capotes d'officiers réglementaires, Capotes de cochers Pélermes de chasse, Jambières et Guêtres. 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Oui... ina chère eüt pleuré peut-être de mon opposition... et j'aurais eu une douleur de plus, une autre douleur, plus grande, avec la certitude que toutes les larmes du monde n'y auraient rien pu changer, ni empêcher ma mère de croire, ni me donner a moi-même la foi. Oh tu peux me parler d'elle son souvenir m'est une douceur triste et précieuse je pense a elle chaque jour, et souvent sans le dire... Tous les Ven- dredis, tu t'abstiens, n'est-ce pas, de certaines viandes, tu fais raaigre, comme on dit, e° souvenir d'un homme mort ce jour-la oU un autre jour il y a dix-huit ou dix-neuf siècles. Qui a jamais jeune un jour par an, cn l'anniver, aire de fa mort de sa mère? Hélène pleurait silencieusement... A ne répondait pas. iBitniwi i r,-> r^V>>-v Xfii^'kvy,- spyt5§g» •-«hv. .iwM s iS'V'-A r .'«yjyjcy LEZERS Zij alleen genezen. 3 goude rnedallen en een eere diploma DE NAMAKERS ZULLEN STRENG VERVOLGD WORDEN PAK SUITE. it JsSi._ LA SUITE AU PR0CI1AIN NUMÉRO-

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4