BERICHT.
GEMEENTEVERKIEZINGEN
Conseil communal
17 November 1895.
tait que l'autre aniorité
n'cn lift pas «ie même.
Bourgmcslre a donoé
©wire au Commissaire
de pol fee d'cxerecr «les
ponrsuifes. R,
KIESCOLLEGIE Formule F.
der stad Yperen.
IIOOFÜBUKëEL.
Yperen, den 23° October 1895.
De Voorzitter van het Hoofdbureel
verwittigd AIM. de gemeentekiezers
der stad Yperen dat hij de voorstellin
gen van kandidaten en hunne aanvaar
dingen zal ontvangen op VRIJDAG 1°
en ZATERDAG 2» NOVEMBER 1895,
van 1 tot 4 uren namiddag, Oude
Houtmarkt, nr 9.
Na dit tijdbestek, zal geene enkele
voorstelling of aanvaarding nog ont
vankelijk zijn.
De akten van voorstelling van kan
didaten moeten de kandidaten, voor-
esteld voor de eerste reeks, die de
leme helft van den raad vormt en
den 1° Januari 1900 aftreedt,en degene
voor de tweede reeks, die de groote
helft van den raad uitmaakt, en af
treedt den 1" Januari 1904 afzonder
lijk rangschikken.
Te rekenen van DINSDAG, 5° NO
VEMBER, zal de Voorzitter van het
Hoofdbureel de officiëele lijst der
regelmatig voorgestelde en aanvaar
dende kandidaten aan deze mededee-
len, alsook aan de kiezers die ze heb
ben voorgesteld, mdien zij het vragen.
Op DINSDAG, 12° NOVEMBER,
van 2 tot 4 uren, zal de Voorzitter van
het Hoofdbureel de voorstellingen der
getuigen aanvaarden, door de kandi
daten aangeduid.
De Voorzitter
J. IWEINS.
Onderrichtingen
aangaande de candidaturen.
De voorstelling van candidaten moet on
derteekend zijn door ten minste 50 gemeen
tekiezers. De candidaten mogen de lijst
waarop hunne namen voorkomen nietonder-
teekenen.
De voorstelling moet vermelden den naam,
de voornamen, het beroep en het woonver
blijf der candidaten, alsmede van de kiezers,
die ze voorstellen.
Zij moet gedagteekend en onderteekend
zijn, en door drie onderteekenaars over
handigd aan den Voorzitter van het Hoofd
bureel, die er ontvangstbewijs van aflevert.
De aanvaardende candidaten, wier namen
voorkomen op eene zelfde akte van voorstel
ling, worden aanzien als eene enkele lijst
uitmakende.
Geene lijst mag meer candidaten behelzen
dan het getal te verkiezen leden.
Men mag niet te gelijker tijd op twee of
meer lijsten voorgesteld worden.
Onderrichtingen
aangaande de aanwijzing van getuigen.
De candidaten mogen éénen getuige en
éénen plaatsvervangenden getuige voor elk
stembureel aanduiden.
De candidaten die zich te zamen voor
stellen, mogen voor elk bureel maar éénen
getuige en éénen plaatsvervangenden getuige
aanduiden.
De getuigen moeten gemeentekiezers zijn.
De candidaten zeiven mogen als getuigen
of plaatsvervangende getuigen aangeduid
worden, zelfs wanneer ze geen kiezer ziju.
De candidaten zullen het bureel aanwij
zen wsar elke getuige zetelen zal. Zij zullen
zelf de getuigen, die zij hebben aangeduid,
daarvan kennis geven.
Dans son numéro du 12 Octobre der
nier le Journal d'Ypres nous prenait a
partie a propos d'un de nos articles
concernant 1 échenillage dans lequel
nous avions siguafé a nos lecteurs que
ISO procès-verbaux avaieut été dressés
pour contraventions aux lots sur la
matière.
Depuis lors tous nos journaux lo-
caux se sont occupés de cette ques
tion et le Journal J Ypres, et le Nieuws
blad s'efiorcent de faire admettre par
le public Yprois que M. Surmont n'est
pour rien dans les poursuites qui ont
été exercées. Très-bien: c'est le röle
de nos confrères cléncaux. Les élec-
tions communales sout la Monsieur
Surmont et ses amis du Collége sont
rééligiblesil s'agit de les tirer du
mauvais pas ou ils se sont engagés, fut
ce même au prix d'un plus ou moius
gros mensonge.
C'est ce qui explique l'attitude de
nos journaux cléricaux c'est aussi ce
qui explique la réunion du Conseil
communal en date du 28 Septembre
dernier au cours de laquelle Monsieur
Boone fut chargé d'interpeller Mon
sieur Surmont. Sur le point de savoir
s'il était vrai que les nombreuses pour
suites qui avaient eu lieu avaient été
ordonnóes par le Collége échevinal
Monsieur Boone se prêta volontiers a
cette jolie comédie, sachant du reste
très-bien que Monsieur Surmont sau-
rait se tirer d'affaire II l'avait vu a
l'oeuvre lors de la discussion, qui avait
eu lieu au Conseil communal au sujet
de la question des eaux. (A propos de
cette question nos lecteurs se rappelle-
ront que Monsieur Surmont émit de
la fagon ia plus catégorique certaines
affirmations qu'il dut démentir dans
une séance uitérieure. (Lettre de
l'ingénieur Temmerman).
Aussi personne ne s'est-il étonné
d'apprendre que Monsieur Surmont
avait répondu a l'interpellation Boone
en endossant toute la responsabilité des
poursuites a son subordonné le com-
missaire de police. Le public clérical
s'est ditLe tour est bien joué le
commissaire de police n'osera point
dire le contraire.
Le Journal d'Ypres est rentré tout
joyeux de la séance du 28 Septembre.
Et dés son numéro du 12 Octobre
1895, il nous interpellait en les termes
suivants
Dans un de ses précédents numéros,
la Lutte a parlë des nombreuses pour
suites et condamnations subies par des
cultivateurs d'Ypres, qui avaient né
gligé d'ècheniller leurs arbres et leurs
haies.
II est rèsultèa toute evidencedes dècla-
rations faites dans la dernière séance du
Conseil communal par M. le Bourgmestre,
que les poursuites ont été intentées sans
I'intervention de celui-ci et méme d son insu.
Depuis lors la Lutte ne dit plus mot.
Encore un grief qui disparait C'était
le seul et voila qu'il échappe
Aussi, ni le Progrèsni la Lutteni le
Weehblad ne donnent-ils le compte-
rendu de la séance du Conseil commu
nal oü M. le Bourgmestre a établi de la
fagon la plus péremptoire qu'il n'a rien
eu a voir dans les poursuites qui ont
été intentées, et que si le Commissaire de
police, a agiil Va fait de son chef ou sur
les ordres du Parquet.
Done le Commissaire de police a agi
de son chef ou sur les ordres du Par
quet. Nous prenons acte de la déclara-
tion. Quant au reproche que le Journal
nous fait de ne point avoir publié le
compte-rendu de la séance du 28, nous
ne nous en soucions guère. Nous
savons parfaitement que ces séances
sont arrangées d'avance. Nous préfé-
rons émettre notre avis en discutant ce
qui s'y est passé d'après les comptes-
rendus et les appréciations que nous en
donne le Journalle momteur de l'hó-
tel-de-ville. C'est ce que nous ferons
encore aujourd'hui.
Trois hypothèses peuvent s'être pré-
sentées dans cette aflaireou bien le
Commissaire de police a agi de son
propre chef, ou bien il a agi sur les
ordres du Parquet ou bien il a agi sur
les ordres du Bourgmestre. Le Jour
nal d'Ypres dans un but électoral nie la
troisième hypothèse. Monsieur le
Bourgmestre également.
Eh bien examinons de plus prés
chacune de ces hypothèses
La première Nous ne ferons pas a
nos lecteurs l'injure d'insister. Quel est
l'imbécile, qui serait assez naïf pour
aller croire, qu'un commissaire de
police irait agir de son propre chef
surtout lorsqu'il a devant lui l'e-
xemple de plusieurs fonctionnaires de
la ville rembalJés sans le moindre
motif par l'administration actuelie?
Le Journal (VYpres prend-il done ces
lecteurs pour des niais En accusant
le commissaire de police d'avoir agi de
son propre chef il commet une infamie
et une lacheté. II attaque un malheu-
reux, qui a besoin de gagner son pain,
il essaie de le rendre odieux a ses con-
citoyens et cela pour sauver le mandat
politique d'un de. ses amis qui l'a
compromis par ses propres folies.
Nous arrivons a la seconde hypothè
se Le Commissaire a agi sur les ordres
du Parquet. Parfaitement.
Du reste le Parquet ne me pas avoir
donné des ordres au Commissaire de
golice. La question n'est pas la. Le
ourgmestre a-t-il donné des ordres au
commissaire de police A cela nous
répondrons OUI et voici pourquoi
Nos lecteurs savent que 180 procès-
verbaux ont été dressés pour contra
vention aux lois sur l'échenillage. 46
poursuites ont eu lieu auivies de 46
condamnations en simple police.
Dix des condamnés interjetèrent ap
pel les nommés Swingedouw, Charles,
Flepts, Henri, Legrand, Edouard, Ser-
cu, Camille, Vanraes, Amand, Lefeb-
vre, Eloi, Debandt, Pierre, Slem-
brouck, Pierre, Poot, Isidore. Neuf
d'entre'eux comparurent, Mardi, de
vant notre Tribunal correctionnel.
Monsieur l'avocat Bossaerts'était char
gé de leur défense. Des témoins a
décharge avaient été appelés. Tous
vinrent déciarer que les prévenus
avaient fait toutes les diligences néces
saires pour se soumettre aux prescrip
tions de la loi. Monsieur l'avocat Bos-
saert défendit les prévenus avec tout le
talent que nos concitoyens lui connais-
sent. Leur acquittement était certain
lorsque se produisit un incident qui a
sa trés haute signification dans cette
fameuse affaire d'echemllage. Monsieur
le Chevalier Van Elewyck, qui occu-
pait le siège du ministère public, se
leva pour déciarer que s'il prenait la
parole ce n'était pas pour soutemr l'ac-
cusation mais pour répondre a ce qui
a été dit et éent au sujet de cette
affaire. On a accusé le commissaire de
Eolice d'avoir agi de son propre chef.
e commissaire de police a fait son
devoir ce n'est qu'un subordonné, qui
obéit ades ordresregus." Je neviens pas
le défendre, dit l'honorable magistrat,
le commissaire de police n'a pas besoin
d'être défendu en l'espèce. L'hono
rable magistrat rappelle qu'en exécu-
tion de l'arrêtë royal en date du 20
Janvier 1887 Monsieur le Gouverneur
a envoyé a la date du 9 Mai dernier
une circulaire a tous les bourgmestres
de la province les enjoignant de veiller
a la stnete exécution des mesures pri
ses par l'arrêté susdit relatif a l'appii-
cation du Code rural.
Le 17 Mai, le Parquet a donné des
ordres au commissaire de police. C'était
le devoir du Parquet.Pour ce qui con-
cerne l'attitude du Parquet, dit en ter-
minant l'honorable orgaue du minis
tère public, je prends sur moi l'entière
responsabilité des poursuites que nous
avons ordonnées. Un magistrat n'a pas
areculer lorsqu'il a fait son devoir.
IL SERAIT A DÉS1RER, QUE CHA-
CUN PRIT SA RESPONSABILITÉ
DANS CETTE AFFAIRE.
Voila au moins un langage franc,
loyal et sincère qui fait honneur au
magistrat qui l'a tenu.
Quelle est la conclusion qu'il faut en
tirer
1° C'est que le Journal d'Ypres en a
menti en disant que le commissaire de
police avait agi de son propre chef.
2° C'est que le Parquet a donné des
ordres au Commissaire de police.
3° C'est que des ordres ont été don
nés par une autorité qui se dérobe et
qui ne peut être que LE BOURGMES
TRE.
En eff'et
A. Le commissaire est un subor
donné qui ne peut agir par lui-même.
B. En matière d'échenillago, les
ordres émanent et du Bourgmestre et
du Parquet.
Le parquet prend son entière res
ponsabilité dans l'aff'aire. M. Van Ele
wyck a déclaré C|BS'i! Sa©gaaeft-
Qu'est-ce dire sinon Cjfige 1©
d'Ypres.
Séance publique du Samedi26 Octobre 1895
a 5 h. du soir.
ORDRE DU JOUR
1. Communications.
2. Hospices observations relatives a
plusieurs budgets et revision du
budget 1895.
3. Voirie Construction d'un trottoir, j
rue S' Nicolas.
Êcolc de Brasserie de Gand.
Mi Charles Vermeulen, ancien élève
du Collége communal supprimé, vient
de passer avec distinction, 1'examen
d'ingénieur brasseur.
MM. H. Vermeulen et Louis Debeil
anciens élèves du Collége communal
supprimé, ont passé, avec succès le
même examen.
Nous leur adressons nos plus sincères
felicitations.
In zijn nummer van 12° October
laatst, heeft het Journal d'Ypres ons
aangevallen wogen,s een onzer artikels
betreffende de ontrupsing, en waarin
wij aan onze lezers kenbaar maakten
dat 180 verbalisatiën voor contraven-
tië aan de wetten op die zaak in gancr
gebracht waren.
Sedert hebben al onze plaatselijke
gazetten die kwestie behandeld, en
net Journal en het Nieuwsblad doen hun
beste om aan de Ieperlmgen te doen
gelooven dat M. Surmont voor niets
verantwoordelijk is in die vervolgin
gen. Zeer wel, 't was de rol onzer kle
rikale bladen. De gemeente kiezingen
zijn aanstaande Mijnheer Surmont
en zijne vrienden van den raad zijn
herkiesbaar men moet ze uit den
slag trekken, ware het zelfs door eeni-
ge leugens.
Zoo verstaan wij de houding van de
klerikale gazetten zoo ook begrijpen
wij de bijeenkomst van den Gemeente
raad den 28° September waar Mijn
heer Boone gelast was Mijnheer Sur
mont te interpelleeren, om te weten of
het waar was dat de achtervolgingen
door het Collegie ingebracht geweest
waren. Mijnheer Boone gelastte zich
zeer gemakkelijk van die kleine ko
medie zeer wel wetende dat M. Sur
mont zich uit den slag kon trekken
hij had hem aan 't werk gezien in de
discussie die plaats had in den Ge
meenteraad voor de waterkwestie.
(Onze lezers zullen zich herinneren dat
M. Surmont in de eene zitting zekere
feiten vast verzekerde, en in de andere
gedwongen was die zelfde bevestigin
gen in te trekken. Brief van den in
genieur Temmerman).
Niemand was dus verwonderd te
vernemen dat M. Surmont aan M.
Boone's vraag antwoordde, door alle
verantwoordelijkheid der vervolgin
gen op den rug van zijnen beambte
den Commissaris van politie te leggen.
Het klerikale publiek zei de poets is
wel gespeeld de Commissaris zal niet
durven anders spreken.
Het Journal d1 Ypres kwam verheugd
van die zitting van 28 September terug
en reeds in zijn nummer van 12 Octo
ber 1895 schreef het wat volgt
In een zijner voorgaande nummers
spreekt de Strijd van talrijke vervol
gingen en condamnatiën door landbou
wers van Ieperen ondergaan omdat zij
nagelaten hadden hunne boomen en
hagen te doen ontrupsen.
Het blijkt klaaruit de uitleggingen van
M. den burgemeesterin de laatste zittingen
van d,en Gemeenteraad gegeven, dat die ver
volgingen gedaan zijn geweest zonder zijne
lussckenkomst, en zelfs zonder dat hij er
kennis van had.
Sedert fluistert de Strijd geen woord
meer. Nog een grief die verdwijnt. (Het
was het eenige en nu ontsnapt hij het).
Daarom ook, noch Progrès. noch Strijd
noch Weekblad geven een verslag der
zitting van den Gemeenteraad, waar
M. de burgemeester op de krachtigste
wijze vastgesteld heeft dat hij niets te
zien had met die vervolgingen, en
dat;> als de commissaris gehandeld
heeft, hij het uit eigen beweging of of
order van het Parket heeft gedaan.
Dus de Commissaris heeft gehandeld
uit eigen beweging of op orde van het
Parket. Wij nemen akt van die ver
klaring. Voor hetgeen het verwijt
aangaat van het verslag der zitting van
28 September niet gegeven te hebben,
wij zullen er ons niet mede bezig hou
den.Wij weten zeer wel dat die zitting
voorop geschikt was. Wij geven liever
ons gedacht door het gebeurde te dis-
cuteeren volgens de verslagen eu coin-
m ent aren van het Journal dit offi
ciëele blad van het Stadhuis het is
wat wij nog heden zuilen doen.
VAN