Vaderlandsliefde. Onder broeders in Christus. A rOrphelinat. Foor van Ieperen. Les nominations de bourgmestres. Succession Godtschalck. Un nouveau minister e. Un exemple a suivre. complet dispose que 1'administration communale est tenue de délivrer des exem- plaires ou des copies des listes électo'ales dès ie 8 Septembre s'il s'agit des listes pro- visoires, dès Ie 5 Décembre s'il s'agit des listes supplémentaires, a toute personne qui en fait la demande au plus tard le lr Juillet. Veuillez remarquerque votre demande porte la date du 10 Décembre. Dans les deux hypothèses, vous étiez done forclos et le Collége ne pouvait ètre tenu de vous délivrer des exemplaires de listes électo- rales d'ailleurs non spécifiées. J'ajouterai que s'il vous en a élé offert a raison defr. 10-00, e'est par pure gracieuseté et afin de ne pas rendre plus difficile la vé- rification des listes électorales. Je vous présente, Monsieur l'Editeur, l'as- surance de mes sentiments distingués Le Secrétaire communal, M. GORRISSEN. Ypres, 27 Février 1896. A Monsieur Lambin-Mathée, éditeur, rue au Beurre, Ypres. Reproduisons pour que la correspon- dance relative a l'incident soit complete la lettre que notre éditeur a recue le 16 Dé cembre et que nous avons publiée dans notre deruier numéro Ypres, le 16 Décembre 1895. Monsieur J'ai l'honneur de vous faire connaitre que le Collége a fixé a fr. 10-00 le prix de chaque exemplaire des listes électorales. La présente fait suite a votre lettre du 10 courant. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de nos sentiments distingués. Le Secrétaire communal, M. GORRISSEN. M. Lambin-Mathée, imprimeur, Ypres. Cette première lettre semble annoncer une mesure générale prise par le Collége échevinal quant au pr.x des listes électora les. Cede que nous recevons aujourd'hui, au contraire, invoque le texte formel de la loi du 11 Avril 1895 pour justifier le refus (au fond, c'en était un) de procurer a notre éditeur les listes électorales qu'il demandait. Pourquoi le College échevinal n'a-t-il pas fait dunner dès le 16 Décembre les explica tions qu'il fait donner aujourd'hui Malgré la seconde lettre de M. le Secré taire communal a M. Lambin, nous ne som mes pas bien convaincu que le Collége n'a pas indümect fixé a 10 fr. le prix des listes électorales, et ce par une mesure g nérale. Nous coinprendrions qu'ayant com- pris sa gaffe après notre articulet du n° pré cédent, il cherchat a la réparer mais la gaffe n'en aurait pas été moins commise, et il serait démontré que nos législateurs ne connaissent même pas les lois qu'ils votent. Y a-t-il eu, oui ou non, une mesure géné rale prise par le College échevinal et fixant a 10 fr. le prix de l'exemplaire des listes électorales Voila ce que nous voudrions savoir, et ce que nous souhaitions que le Journal d'1 Ypres, si respectueux des lois qui ne le génen! pas, demandat avec nous. Au surplus, nous reconnaissons sans dif- ficulté que, le 16 Décembre, le Collége était en droit de refuser a M. Lambin les listes électorales qu'il demandait, mais au moins eüt-il pu dès lors donner les motifs de ce refus. II aurait même parfaitement pu se dispenser di lui faire la gracieuseté de lui demander, pour ces exemplaires, quatre fois le prix qu ii eüt demande dans les délais lëgaux. La gracieuseté eüt été bien plus parfaite si le Collége avait consenti a céder, au prix habituel, des exemplaires des listes qui iront sans doute servir de nourriture aux rats dans les greniers de l'Hötel de Ville. C'eüt été tout profit, et pour M. Lambin, et pour la caisse communale. Ph. de C. Leve het Vaderland Zoo klonk het dezer dagen in de officieèie wereld ter gelegenheid van 't huwelijk der prin ses Hendrika. Wij ook, zijn Belg en vaderlander wij zijn daarenboven vu rige Vlamingen wie de geschiedenis kent, weet dat de Vlaming immer een koen en standvastig verdediger is ge weest van zijnen stam, zijn land en zij nen vorst en daarom voegen wij onze heilwenschen bij die onzer kont'raters. Doch al die gemaakte vaderlandslie vende uitingen hebben ons bedenkin gen ingegeven die wij ons gedwongen gevoelen hier neer te schrijven. Weer heelt ons land verscheidene leden van vorstelijke familiën in zijn midden geteld. Die koninklijke bijeen komsten zouden wij graag willen zien vernieuwen wanneer een of andere po tentaat Europa te vuur of te zwaard zou willen stellen en in een bloedbad herscheppen. De eigenliefde van sommige overdrc ven vaderlanders zou misschien ge krenkt wezen, maar de gansche menschheid zou kronen vlechten voor hen, die den vrede zouden gehand haafd hebben. Droef is het voor ons te moeten be- statigen dat de vaderlandsliefde der Belgen hevig vermindert. Maar hoe kan het ook anders Wanneer de volksjongen eens het beset krijgt van hetgeen hij werkeiij k in zij n land is; wanneer hij soldaat, moet worden uit vaderlandsliefde of uit armoede, ter wijl de rijke voor 1600 frank zijnen tol aan zijn land door anderen doet dragen wanneer hij eene enkele stem heeft en zijn gebuur er 4 mag uitbren gen wanneer hij voor zijn winkeltje of herberg drukkende belastingen moet betalen terwijl de beursspeculateur geen cent aan de schatkist opbrengt wanneer hij in Frankrijk of elders werk moet zoeken dat zijn vaderland hem niet biedt, dan moet onwillekeu rig in zijn hart het gedacht opwellen, dat zij, welke hem de vaderlandsliefde aanprediken de voile waarheid niet zeggen of niet mogen zeggen. Wij herhalen het, het is droef zulks te moeten bekennen, maar om de kwaal te kunnen verdnj ven moet men ze in hare oorzaken aantasten. Wij zeggen dus tot de regeerders Spoedt u de hervormingen in te voeren waarbij iedere Belg een vaderlander zal worden, opvoeding en wetenschap aan gelijke bronnen zal kunnen putten, op dezelfde wijze zijn land dienen, dezelfde rechten en dezelfde plichten hebben en dan zal in het hart van lede ren Belg die vaderlandsliefde blaken welke wij bij de Vlamingen ten tijde hunner roemrijkste overwinningen be wonderen. On nous écritde Wambrechies Est- ïl vrai qu'un industnel du département du Nord vient d'acquérir de la mam a la mam, des Hospices Civils d'Ypres, une propriété dépendant de la succes sion d'un nommé M. Godtschalck, sise a Yzendyke (Hollande) et Waterland- Oudeman (Belgique) ayant une superfi- cie de 44 1/2 hectares, moyennant la somme de 85,000 fr., done moins de 2,000 fr. 1'hectare Nous croyons que notre correspon- dant est dans l'erreur. Renseignements pris nous sommes parvenu a savoir que cette propriété a été estimée par deux notaires de notre ville a un chif- fre beaucoup plus élevé ce serait plus de 10,000 fr. en dessous de la valeur déciarée pour les droits de succession. Placer son argent a 4 3/4 °/0 serait certes une excellente affaire, d'autant plus que depuis que cette propriété appartient aux Hospices, le prix du bail a été diminué de plus de 10 °/0. II est encore aujourd'hui de 4,000 fr. par an. II y a peu de propriétaires qui soient aussi généreux a la veille de réaliser leur bien. Est-il opport un de vendre dans un moment oil la crise agricole est si intense, et n'attend-on rien de favora ble de tout ce qu'on projette en faveur de l'agriculture Si cette vente de gré a gré est réelle- ment conclue et si l'enquête de commodo et incommodo donne lieu a des réclama- tions, elle ne serait certainement pas approuvée. De strijd tusschen de zoogenaamde christene demokraten en de oude ka tholieken, wordt van den kant der laat- sten steeds heftiger en bitterder. Nu zijn het dezen uit de omstreken van Gent die het moeten ontgelden, en wel bepaaldelijk hun aanvoerder, Hector Planquaert, op wien men het gemunt heeft en aan wien men verwijt in het arrondissement Gent, ruzie te willen stoken tusschen de katholieken. Men gaat reeds zoover in de katho lieke bladen te spreken van baanstroo- pers democratie, in plaats van christe lijke democratie. De anderen noemen hunne tegen- staanders tyrdnnen, vasthoudistenenz. Het schoonste van al is dat beiden beweren zich voor hun gedrag te steu nen op den heiligen Stoel en de pause lijke Encycliek, en dat beiden gelijk hebben want in dat berucht epistel komt er van alles en voor iedereen. Hoe de christene democraten zu"ea eindigen is nog niet duidelijk. Was men nog in den tijd der heilige Inkwi- sitie, hunne zaak was spoedig klaar men legde ieder van hen op een vuur tje en daarmee was het uit. Nu zal men trachten hen uit te hongeren door hunne broodwinning te ontnemen. christelijke liefde wat al misda den bedekt uw mantel niet M. Deburlet, trop malade p0Ur prendre ses fonctions, a envoyé Li/Ir soir sa démission de ministre dea ag Nous attendons toujours avec une patience angélique que notre aimable confrère le Journal Y Ypres daigne nous communiquer les résultats de l'enquête qui aurait eu lieu a l'ürphe- linat. Lui, qui a tant d'accointances avec la Commission des Hospices, au- rait-il de ia gêne a se déboutonner Les faits révéiés seraient-ils a tel point exceptionnels que le Journal reste muet comme une carpe. Ma foi on finirait par le croire Le cercle des collecteurs du Denier des Ecoies de Bruxelles fera annuelle- ment une distribution de vêtements aux enfants pauvres fréquentant les écoies communales. A eet eff'et ii a créé 1'oeuvre des vieux chapeaux: il recevra avec reconnaissance tous les vieux chapeaux d'hommes (feutre ou soie) le produit de la vente de ces chapeaux sera versé intégralement a la caisse de i'oeuvre du vêtement. Rèfurme Nous signalons eet exemple aux vaiilants commissaires du Denier des Ecoies laïques d'Ypres au moment oü 1 autorité communale travaille sour- noisement au dépeuplement de nos écoies olficielies, taat renommées. Eene der grootste aantrekkelijkhe den der Foor alhier, is ontegenzegge lijk het op de Groote Markt geplaatste Panopticum van den heer Robert Geis- sier. I reedt men de nette tent binnen, zoo valt het oog al direct op levens- groote wassenbeelden en mekanische voorwerpen. Binnen vindt men eene kolossale collectie beelden o. a. groe pen van uit de vroegste tijden tot he den ten dage, groepen uit de bijbelsche geschiedenis, scènes uit het leven, enz. Benevens eene groote galerij beroemde personen, welke allen door fraaie cos tumes uitmuntten. Ook voor de jeugd is het interessant, door verschillende groepen als Doorn roosje, Sneeuwwtje met de zeven dwergen, Asschepoester, Roodkapje met de wolf, enz. die aan de bekende sprookjes zijn ontleend. De verzame ling reptileën, zeedieren, enz., de wa penverzameling uit vreemde Staten zijn eveneens bezienswaardig, zoodat het bezoek met recht een ieder aan te bevelen is. La plus revoltante partialité conti nue a présider aux nominations de bourgmestres que fait M. Schollaert. Partout ou un clérical a pu se glisser dans un conseil communal dont la ma- jorité est libérale ou socialiste, par tout oü il s'est trouvé un libéral assez méprisable pour tourner casaque le lendemain de l'élection, c'est ce cléri cal unique, c'est ce renégat que M. Schollaert nomme bourgmestre. Et cela sous prétexte que l'ordre doit règner dans les communes. Or il arrive naturellement que ces bourgmestres nommés malgré ie voeu de Ja'popula- tion se heurtent a i'hostilité du conseil communal, d'oü désordre et gachis dont le gouvernement est seul resoon- sable. G est lui qui provoque le désordre et 1 anarchie dans les communes. Consé- quence naturelle de la violation de l esprit de la loi commise en en res- pectant le texte. Quand l'exemple du mépris des lois part d en haut, comment s'étonner qu en bas on n'ait pour les lois qu'un respect contestable odi res étrangeres. L'arrêté royal acceptant cette <iém' sion a paru au Moniteur Mercreff matin, suivi d'un arrêté notnmaS ministre des affaires étrangères M Favereau, représentant pour March et d'un troisième nommant M. Debu let ministre d'Etat, en récompense services rendtis au pays (sic). Ges arrêtés sont contresignés par to de Smet de Naeyer, ministre des fiW ces, ce qui indique que M. de Smei prend la direction du ministère. Le nouveau ministre, M. de Fave. reau, quoique représentant depuia douze ans, n'a jamais joué a la Cham- bre qu'un róle plus qu'effacé. L'auteur de la Galerie nationale, qui vient ffe publier les portraits et biographies 4 nos députés, n'a trouvé qu'une chose i en di re M. de Favereau a signé avec M. Helleputte la proposition de revi sion de ia Constitution accordant a tous les princes du sang (et non seule- ment a l'héritier de la couronne) le droit de siéger au Sénat. C'est assez dire que M. de Favereau était tout désigné pour le ministère des affaires étrangères, dont ie Roi partage la direction avec M. Lambermont. Pendant les 24 heures qui ont suivi la démission de M. Deburlet, on avait mis en avant plusieurs norns. II sem- blait que celui qui eüt le plus de chan ces de l'emporter fut M. Descamps- David, sénateur pour Louvain. Mais écrit M. G. Lorand dans la Réformt, M. Descamps-David avait un vice red- hibitoire absolu c'est qu'il est au courant des affaires étrangères, qu'il est de la partie sans être diplomate de profession, qu'il a présidé la conférence interparlementaire de la paix et vient de rédiger un mémoire fort intéressant en faveur de 1'arbitrage international.» Au lieu d'un ministère des affaires étrangères, on a nommé un ministre étranger aux affaires. Quant a la nomination de M. Debur let comme ministre d'Etat, on ne peut l'expliqüer que par le désir du Roi de récompenser la souplesse, touchant a la servilité, dont M. Deburlet a tou jours fait preuve envers le Roi. Car les talents ni les services de M. Deburlet ne justifient nullement cette nomina tion. M. Deburlet a pris la place de M. Beernaert, dit M. G. Lorand, mais il serait le premier a dire qu'il ne l'a pas remplacé. II a vécu deux ans et obtenu de sa majorité des choses vraiment inattendues, mais en somme il ne laisse rien après lui que le souvenir de fautes commi8es, dont la plus lourde est en core cette tentative d'annexion du Congo qui devait en faire un grand homme et qui malgré l'appui dévoué de V Etoïle beige, a complètement échoué, compromettant a la fois le gouverne ment et le Roi. II restera l'homme de l'orientation nouvelle repoussée par le suffrage universel et de la loi des qua tre infamies mutilant le suffrage uni versel, l'homme qui a abandonné la representation proportionnelle, alors qu'il en était partisan et qu'il y avait. une majorité pour la voter, et qui laisse son parti exposé a perdre le pouvoir par le déplacement de six mille voix a Bruxelles et de sept mille voix a An- vers en Juillet prochain. Si c'est a rai son de eet état de services qu'on l'a nomme ministre d'Etat, franchement c'est que le Roi et le gouvernement sont ou bien indulgents, ou bien peu clairvoyants. Le nouveau chef de cabinet, M. de Smet de Naeyer, a du moins le mérite d etre un travailleur et un novateur. li aréalisé des réformes que M. Beer naert avait déclarées impossibles incorporation au budget ordinaire do certaines dépenses qui figuraient a l'ex- traordinaire (ce qui procurait a M. Beernaert des bonis fictifs), réforme de l'accise de l'alcool par l'impöt au rendement réel, suppression du droit sur la culture du tabac. Mais il a la manie des choses em- brouillées, des amendements, des sous- amenclements, des sous-amendements aux sous-amendements, manie qui gate souvent ses bonnes inspirations. --*-«aaV\AA/IAAA/VW-- ■wwy.KJQQrjortti.-r w-> v,

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 2