Vastenavond feesten Tentoonstelling der Spijstafelte Gent. État-Civil d'Ypres, La durée hebdomadaire du travail dans Findustrie textile. Résumé du cours public Révolution Beige. POPERIÜVGHE. II va sana doute faire passer a l'a- vant-plan ses projets de travaux et de lois d affaires, entre autres de grands travaux pour Bruxelles (dont coüt présumé 80 millions, qui comme d'ha- bitude ne couvriront que les 2/3 de la dépense). Mais il nous demandera aussi notre argent pour le chemin de fer du Congo et pour l'Etat du Congo. II dépensera sans compter, et ce sera le revers de la médaille. P. de C. La durée hebdomadaire du travail dans l'industrie textile est la suivante Angleterre Uniforme 56 h. 1/2 Etats-Unis 55 a 66 h. 60 1/2 Hollande 58 66 62 Allemagne 60 70 65 Suisse Uniforme 66 France 66 a 70 68 Belgique 66 72 69 Japon 69 70 69 1/2 Espagne 66 80 73 Italie 66 84 75 Russie 70 80 75 Autriche 72 80 76 Inde 72 80 76 La conclusion a tirer des chiffres qui précédent, c'est que Plus courte est la journée de travailplus prospère est V in dustrie. En effet, n'est-ce pas l'Angleterre, les Etats-Unis, la Hollande, l'Allema- gne, la Suisse, la France et la Belgique qui marchent a la tête des nations in- du8trielles La durée hebdomadaire moyenne du travail textile pour ces pays est de 63 heures. La journée est plus courte qu'en Espagne, en Italie, en Russie, en Autriche et dans l'Inde 0Ü le travail hebdomadaire est en moyenne de 75 heures, soit 12 heures de plus par semaine ou deux heures de plus par jour. Parmi les pays ou l'industrie s'est implantée récemnient, celui qui a fait les progrès les plus rapides est le Ja pon oost aussi, parmi ces pays, celui oü la durée du travail textile est la moindre. Malgré l'évidence des chiffres et les conclusions qui s'imposent quand on les examine, les conservateurs man- chestériens continueront,dans l'intérêt de l'industrie, disent-ils, a s'opposer a la limitation de la journée de travail, lis maintiendront leurs conceptions théoriques contre l'évidence des faits, dut l'industrie en périr. Aux indus- triels et aux ouvriers a voir clair. D'après VAlmanach de la Question so ciale pour 1896). ID. JACOBS. (suite.) CHAPITRE II. Opposition du Clergé. 1. - OPPOSITION A LA LOI FON DAMENTALE (Aoüt 1815-Juillet 1821). Art. 190: liberté religieuse garantie a tous les citoyens Art. i9l protection égale accordée a toutes les communaufés religieuses Art. 192 fonctions publiques accessi- bles a tous les citoyens, sans distinction de croyances religieuses Art. 196 le roi est chargé de mainte- nir tous les cultes dans l'obéissance aux lois de l'Etat Art 2 additionnel les lois conservent leur force obligatoire jusqu'a ce qu'il y soit autrement pourvu. Protestations du clergé contre la loi fondamentale. Une instruction pastorale^de l'évêque de Gand défend aux notables d en voter l'acceptation. [Nous déf'endons a tous les notables choisis dans noire diocese dfy adhérer en aucune manière et sous aucun prétexte quelconrjue). Cetie instruction pastorale a pour consé- qutnce le rejet de la loi fondamentale par les notables beiges (796 voix contre 525). Cependant, comme elle a éfé votée a l u- tianimité par les Etats généraux de Hollan de, Ie roi la promulgue considérant qu il De peut y avoir aucun doute sur les senti ments et les vceux de ia grande majorité de tous ses sujets. (Arrêté du 24 Aoüt 1815). Le roi adresse en même temps un bla me aux évêques beiges, ces hommes de qui le corps social devait attendre l'exemple de la tolerance et de la charité évangéli- ques. 9 Le JUGEMENT DOCTRINAL signé par t'ius les évêques beiges et approuvé par le pnpe, défend aux fidèles :e prêter les différents serments presents par la loi fondamenta le. Consequence une foule de fone- tionnaires déinissionnent. Ceux qui out prêté le sennent constitutionnel se voient refuser les sacrements, a moins de faire une rétractation ècrite. Declaration explicative du serment constitutionnel par Antoine de Méan, an cien prince-évêque de Liège (18 Mai 1817): Ce serment n'est prêté qu'au point, de vue civil et n'engage a rien qui soit contraire a la religion. Cette déclaration est ap- prouvée par le roi (25 Juin 1817). Le prince de Méan, devenu archevêque de Malines, autorise la prestation du ser ment constitutionnel, eonformément a sa déclaration explicative (13 Novembre 1817). La circulaire met fin a l'agitation dans les diocèses de Malines, de Liège, de Namur et de Tournai. L'évêque d9 Gand refuse d'accepter la dé claration explicative et entretient ainsi l'agi tation dans son diocese. II est condamné a la deportation pour avoir excité a la dés- obéissance aux lois par son jugement doc trinal (8 Novembre 1817). Manière vexatoire dont ce jugement est exécuté. Plusieurs prêtres non assermentés sont expulsés de leur église. Mort du prince de Brogue, évêque de Gand (20 Juillet 1821). Get événement ra- mène enfin la tranquillité dans le diocèse de Gand. II. PÉRIODE DE CALME. (Aoüt 1821-Juin 1825). Le clergé catholique est entièrement ré- concilié avec le gouvernement. III. - OPPOSITION AUX LOIS SUR L'ENSEIGNEMENT. (Juin 1825-Octobre 1829). Suppression des pet its sèminaires épis- copaux et creation du collége pkilosopkique (Arrêté du 14 Juin 1825). Seuls les cours d'histoire ecclésiastique, de philoso- phie et de théologie sont donnés au Collége; pour le reste, les élèves suivent les cours de l'Université. Ces protestations du clergé restent saus effit auprès du roi. Un grand nombre de jeunes gens se des- tinant a la prêtrise vont étudiei a l'étranger. Cette émigration est défendue (arrêté du 14 Aoüt 1825). Concordat avec le'Saint-Siège (18 Juin 1827) les sèminaires épiscopaux seront rétablis. - lis ne sont définitivement rou- verts qu'en Octobre 1829. Tous les griefs catholiques furent ré- parés en Octobre (1829). Bartels Docu ments historiques sur la révolution beige p. 95. CHAPITRE III. Opposition du Parti Frangais. I. QUESTION DES LANGUES. Sous l'empire, administration exclu- sivement irangaise francisation des classes supérieures. En 1814 surgissent quelques deman- des pour rétablir le néerlandais com me langue officielle démarches des syn dics des nations et des doyens des an ciens métiers de Bruxelles articles de l'abbé De Foere dans le Spectateur Beige. Guillaume introduit l'emploi facul- tatif des deux langues Aux états généraux des députés bei ges parient en frangais les pièces néerlandaises sont accompagnées d'une analyse frangaise. Maintien du fonctionarisme impé- rial dans les provinces wallonnes, tous les actes publics sont rédigés en frangais dans les provinces fiaman- des, les actes néerlandais doivent être accompagnés d'une traduction frangai se, aux frais des intéressés. Création d'un enseignement néerlan dais, dans le but de former peu apeu un fonctionarisme néerlandais a) Dans les provinces fiamandes en seignement primaire donné en néer landais création d'une école normale néerlandaise d'instituteurs a Lierre dans les athénées, plusieurs cours se donnent en néerlandais. b) Dans les provinces wallonnes^ cours spéciaux de néerlandais donnés dans les athénées. Le clergé, par esprit d'opposition, maintient l'enseignement exclusive- ment frangais dans ses écoles privées. Décbet be 1819 A partir du lr Janvier 1823, le néerlandais sera ia seule langue officielle dans les provinces fiamandes (provinces de Limbourg, Ffaodres, Anvers arrondissements de Bruxelles et de Louvain). Les fonc- tionnaires ignorant le néerlandais se ront déplacés en Wallonnie. Petitionnement contre le décret de 1819, organisé par le clergé, une par- tie du barreau et le parti annexion- niste. Mesure8 de rigueur contre la presse. Libéraux et catholiques forment le parti de 1 'Union. (1828). Rétablissement du fbanqais comme langue officielle (arrêtés du 28 Aoüt 1829 et du 4 Juin 1830). Lesjournaux de l'opposition recon- naissent le redressement de leurs griefs. (Le Politique2 Aoüt 1830). II. - PARTI ANNEXlüNNISTE. Existence en France d'un parti tur bulent, représenté par les clubs, qui veut f'annexion de la Belgique et fes frontières du Rhin. Alexandre Qendebien est le chef d'un petit groupe d'annexionnistes beiges. 11 demande la reunion de la Belgique a la France et insiste pour que la Fran ce lance ses armées sur nos provinces. II se plaint de ce que ie redressement des griefs ait amené la paix entre les beiges et le gouvernement néerlandais et que dès lors l'annexion a la France deviendra difficile. (Lettre de Qendebien a De Potter16 Septembre 1830). Ce sont ces clubs frangais et le petit groupe annexionniste de Gendebien qui seuls songent a une révolution et qui vont provoquer l'émeute de Bruxelles. (A suivre). De feesten, welke dit jaar, ter gelegen heid van den carnaval, aan de leden der Toonkunstlievende Maatschappij zijn gege ven geweest, hebben eenen levendigen bijval genoten, zoo zeer om den gelukkigen keus der in bet programma aangekondigde stuk ken als uit reden van het talent der kunste naars die ze vertolkt hebben. Deze feesten bestonden uit twee vertooningen waarvan de eene fransche gegeven door Brusselsche artisten en de andere vlaamsche door de schaar van den grooten Antwerpschen Schouwburg. Het voornaamste stuk der fransche ver tooning was Het Huwelijk met de Lanta rens van Offenbach. Deze aangename partituur is met veel onderscheiding en een komiek van het beste allooi weergegeven geweest. Wij hebben er Mejuffer Thery bewonderd wier lof wij andermalen bezongen en Mejuffers Wheyler en Claessens, welke wij voor de eerste maal hoorden. Mej. Wheyler, lste prijs van het Conser vatorium van Gent bezit eene zeer schoone en zeer uitgebreide stem sterk geoefend komt zij de volmaaktheid nabij en hare woordenkeus vooral is teenemaal merk waardig. Ook ziet eene schitterende muzikale loopbaan haar te gemoet, en wij twijfelen niet of zij worde eene onzer goede zangeressen. Mej. Claessens was betooverend in hare rol van Denise welke zij met veel bevallig heid en natuurlijkheid heeft vervuld. MM. Fonteyne en Claessens hebben van hunnen kant bewijs van talent gedaan en eene dub bele terugroeping heeft al deze uitmuntende kunstenaars bewezen hoeveel smaak h 't publiek vond in de wijze waarop zij het werk van Offenbach vertolkten. Het Kind van den IJzerenweg eene zeer lachverwekkende klucht en de Losbol van Adam hebben een even zeer harts tochtelijk onthaal genoten, en het avond feest van 16n Februari za! onder de aange naamste en schoonste gerekend worden, welke ooit in de Toonkunst lievende Maat schappij zijn gegeven geweest. Wij zijn eene melding verschuldigd aan den heer Collard, die bewezen heeft een groot talent te bezitten in de wijze waarop hij de onderscheidene stukken begeleid heeft, en aan M. Sindorff, bekroonde van het Conservatorium van S' Josse, die vol- maaktelijk en met eene aangename stem de Aria van Jeanneke,s bruiloftfeest ge zongen heeft. Eenigen onzer muzikanten hebben zich gedurende het avondfeest laten hooren. M. Vandevoorde, in een stuk voor bugle, heeft eenen zeer gelukkigen aanleg als instrumen- tist getoond. Hij heeft eenen zeer schoonen toon en speelt met gemak. Spijtig dat de indrukken van eene eerste optrede hem een deel van zijne middels ontnomen hebben. Een tweespel voor hobo en fluit, door de heeren Schmidt J alien en Oreel Arthur uit gevoerd heeft zeer bevallen en is sterk toe gejuicht geweest. M. Schmidt is in grooten vooruitgang en M. Oreel is een onzer beste uitvoerders. Hel vlaamsche deel der avondpartij bood de leden der Maatschappij eene gansch bijzondere aantrekkelijkheid. Het was de eerste ma-;l dat de schaar van den Antwerp schen Vlaamschen Schouwburg, den in belet zijnd-n van Gent vervangende, eene vertooning gaf in de Toonkunstlievende Maatschappij Zeggen wij voorop dat dezo vertooning prachtig is geweest en dat Antwerpen evenmin te wenschen laat als Gent voor wat het talent zijner dramatische kunstenaars betreft De kostleerlingen van M. Vandoese- laere en M. Gevaert zijn der beide groote vlaamsche ste len waardig. De Antwerpsche artisten hadden voor drama De kleine Lord geko'.en, vertaald uit het Engelsch, van Frances Hodgson Burnett. De keus kon niet gelukkiger wezen en de lotgevallen van den kleinen Lord hebben het publiek door de zoetste en bit terste aandoeningen ontroerd. Maar ook, waar zou men nog, om de rol van den kleinen Lord te vervullen, dergelij ke artiste vinden als Mad. Bertryn. Niets ontbrak haar, noch de bevalligheid, noch het verstand, noch de snakerij en het is niet te verwonderen dat een plaaggeest als zij den Graaf Dorincourt, wier aanspraak zoo moeilijk was, hobbe kunnen beschaven. Het was M. Vankeer die de rol van Graaf vervulde en wij hebben de wijsgeerige ma nier bewonderd waarop hij zijne tooneelrol voordroeg. Ontoegankelijk in den beginne, zien wij hem langzamerhand toegeven onder de begoocheling der vleierijen van den kleinen Lord, tot dat hij eindelijk zijn oud deftig en ernstig gelaat vergete om goedaar dig te worden, en zich te doen beminnen. Wij bewonderen nog Mme Verstraete, moeder van den Kleinen Lord goed, minnelijk, haar kind a tnbiddende. Z j is bewonderenswaardig in het tooneel waar zij zich voor het geluk van dezen slachtof fert. Als tegenstelling treffen wij Mme Dilis aan die ons volmaaktelijk het karakter der hoogmoedige vrouw teruggeeft en aan wien niets te veel is om haar doel te bereiken. Om billijk te zijn moet men lof betuigen aan al de vertolkers van dit schoone werk met nogtans op eene gansch bijzondere wijze melding te maken van M. Laroche, die van den sul M. Hobbs, een amerikaan van de schoonste gehalte heeft gemaakt. Eene geestdriftige toejuiching begroette met recht de kunstenaren bij het vallen der gordijn. Twee kleine blijspelen met zang voltrok ken het programma en hier nog hebben wij niets dan lof te betuigen aan degenen die ze gespeeld hebben. In de drama hadden zij tranen doen vloeien en in de blijspelen hebben zij, zelfs bij de knorrigsten, de op rechtste schaterlachen verwekt. Het avondfeest, is derwijze het vroolijkst mogelijk geëindigd, het aangenaamste na denken latende aan alwie er tegenwoordig was geweest. Eene Internationale tentoonstelling van kookkunst en van alles wat met de voeding, over het algemeen, in be trekking staat, zal plaats grijpen te Gent, en geopend worden den 25 April aanstaande, in de Feestzaal, Gouden Leeuwplaats. Te dier gelegenheid zullen bijzon dere wedstrijden worden uitgeschre ven en talrijke belooningen door eene internationale jury worden toegekend. Men kan het programma-reglement der Tentoonstelling bekomen in het Se cretariaat, Eedverbondstraat, 34, Gent. du 21 au 28 Février 1896. Naissances: Sexe masculin, 8, id. féminin, 4. Décès Duprez, Charles, 71 ans, couvreur, époux de Guller, Eudoxie, nouveau chemin St. Martin, Decreton, Emile, 21 ans, soldat au 3me régiment de ligne, célibataire, rue des Bouchers. Van- densteen, Frédéric, 22 ans, soldat au 2me régiment de chasseurs a cheval, célibataire, rue des Bouchers. De- cherf, Sérvphin, 45 ans, sans profes sion, veuf de Deseure, Anne,rue longue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 1id. féminin, 2. Pays. Durées extrêmes. Durée moyenne. SUB LA

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 3