La liberté d'opinion.
De nederlaag van
M. Woeste te Brussel.
Caisses de pensions.
Corruption éleetorale.
M. Janus se léve
Quelques calomnies.
Tyrannie socialiste.
Le mot de la li».
Torn leest te Rousseiare
<t M. I'wtins park encore de la caisse de
pensions a créer en faveur des travailleurs
t> et s'en declare partisan.
lei arrêtons-nous pour rendre un so-
lennel hommage a M. Iweins.
Dans sa longue carrière politique
e'est laseule idéé intelligente qu'il ait
eue et encore nous doutons lort qn'on
ne l'ait pas oblige a l'avoir. Persévëre-
ra-t-il danscette manière? Nous, nous
en doutons fort par le fait que son cer-
veau est incapable de coutenir une
pensee réellement intelligente.
M. Iweins finit son discours par un
trait d'esprit digne de lui si on vote
pour sa liste tout le monde sera tou-
jours bien regu chez lui.
Des promesses pareilles, en temps
d'élection, doivent tomber sous l'ap-
plication pénale de la loi éleetorale.
Les auditeurs trés au niveau intel-
lectuél de i'orateur ont naturelle-
ment applaudi ces belles paroles.
Leve
Voyez Schaffle, M. Colaert.
Vous risqueriez de recevoir des
coups dans les meetings socialistes
dit une voix.
Quand on a a son actif Zonuebeke,
Becelaere, Langemarck, ii faut avoir
du toupet pour endosser aux autres
la violence dont on possede le mono-
pole.
Toute la salie retentit des cris
Hespe en Volaart.
Dans un langage élevé M.Colaert
raconte que les trois candidats catho-
liques ont été invités par les socialistes
a se rendre a leurs meetings mais qu'ils
ont refusé.
Parco qu'ils ne veulent pis se compro-
mettre avec: des gens qui jetteut i'insulte
ct In bone sur tout ce qui est grand et
noble parce qu'ils ne veulent pas avoir
fair de se rendre en quelque sorte, même
par une simple presence, complices de ces
gens qui traitent de voleurs et d'assassins
les bourgeois et qui injurient journelie-
ment le Roi et le comte de Flandt e.
Comme il mérite bien l'épithète de
Janus qu'on lui a un beau jour lancé a
la Chambre.
Comment mettre d'accord, Mons
Colaert, vos paroles d'auiourd'hui avec
votre attitude de l'an passé lors de la
visite de M. VanderveldeaYpres? Yous
étiez la prés de l'Eglise de Sl Martin,
derrière le baldaquin d'oü l'hostie
sacrée rayonnait sur vous, vous étiez
la en costume d'échevin tout flam
boyant et quand vous apergutes Van-
dervelde, le premier vous avez fait au
compaguon un grand salut de votre
chapeau claque, accompagué de votre
plus gracieux sourire. Quant au com
pagnon il daigna a peine toucher son
chapeau. Vous avez alors scandalisé
pas mal degens et aujoord'hui, Mens
Colaert prétendnepasvouloir avoir des
compromissions avec ces gens-la.
L'orateur excite l'hilarité de ses audi-
teurs en rappelant l'histoire de ces ora-
9 teurs socialistes qui péroraient en pleine
Grand'Place en se lamentant de ce qu'eux,
les socialistes devaient manger du pain
sec et qui a peine cette tirade prononcée,
j> se rendaient er. toute hate prendre un
succulent diner de trois ou quatre plats,
arrosé de vins généreux dans un des pre-
miers hotels de la ville pendant qu'ils
laissaient philosophiquemmt les ouvriers
sur le malheureux sort desquels ils ve-
naient de lancer toutes ces jérémiades, re-
tourner a leur brouet noir. II est vrai que
leur journée était bonneet leur permet,-
tait un extravu qu'ils recoivent pour
n venir donnerces meetings, 50 fr. par
x jourdit-on.
La délicatesse du procédé^'investi
gation dans la vie privée laisse fort a
désirer. Nous croyons bien que M. Co
laert n'aimerait guère qu'on 1,11 T
la réciproque.
Ceci dit voyons a quel point cette
historiette est vraie.
Nous ne pouvions mieux nous en in
former qu'en nous adressant directe-
ment a l'hötel en question.
Nous y avona appris et nous sommes
autorisés a le declarer que les propa
gandistes socialistes y ont toujours pris
un trés modeste repas a fr. 1-50, ari'osé
non pas de vins généreux mais d'un
Si le collectivisme triomphait un jour
i'ouvrier en patiraitle plus. Lesfonction-
n naires du gouvernement seraient des des-
poies au petit pied gui opprimeraient le
peuple.
Voyons l'opinion de Schaffle il
est également injuste de dire, que le
socialisme est de&tiné a réaliser le
despotisme de l'état centralise Mettez
vous done d'accord
a L'anarchisme et le socialisme sont des
n branches d'un même arbre. (Colaert)
Enfin il est faux de dire que l'anar
chisme découle en principe de l'état
socialiste. (Schiiffle)
Lequel des deux conservateurs a
raison Nous croyons toutefois faire
beaucoup d'honneur a M. Colaert en
lui opposant Schiiffle.
II n'est pas toujours gai d'etre a Ja
Chambre a cette époque et j'aurais bien
voulu voir un autre prendre ma place
mais sur les instances de mes amis je
inaintiendrai dit M. Colaert Bravos
Ohlalale pauv' p'tit qui se sacri-
fie pour son parti. C'est pour cela sans
doute qu'il rate régulièrement 2 séan
ces sur 3 et c'est son désintéressement
qui le pousse a cumuler un tas de fonc-
tions officielles.
Misère! après celle-ld o'n peut tii'er
l'échelle.
Pour l'édification des candidats ca-
tholiques nous produirons quelques ex-
traits de Schaffle dans notre prochain
numéro, ils pourront comme cela atta-
quer la théorie socialiste par des argu
ments sérieux sans devoir rccour.r a
l'icfluence dérégiée des mots d'ordre,
des mensonges, des préjugésdes
passions, des illusions et des dénon-
ciations.
13 dÜMl
rende
Zondag 1.1. hadden weeral onze On-
vernoeibaren een uitstapje naar Ilolle-
beke ingericht en bij 't binnentrekken
der stad waren met de minste teekens
van vermoeidheid te bespeuren. Les
gaillards-ldsont vraiment infatigabks.
Deze naam komt hen waarlij k toe.
Met genoegen bestatigen wij de
goede vooruitgang dezer jonge turn-
maatschappij en wij twijfelen geens
zins of zij zai in t kort onder de stei k-
ste van West-Vlaanderen tellen. Ook
hebben veel verbeteringen in de trom-
petters-afdeeling bespeurd geworden,
de samenhang is goed en de geblazen
stukjes zijn zeer opwekkend en mee
slepend.
Zoo dus, Infatigabels, vooruit jon
gens
carafon de bière. IJne légere difference
comme on voit
Nous renvoyons M. Colaert au pas
sage de son ami Schaffle que nous
avous produit plus haut.
Quant aux 50 fr. en question c'est de
lapure fantaisie. Les fraisde déplace-
ment sont remboursés et voila tout.
Cela n'est pas lourd.
Prachtig feest, maar leelijk weer
ziedaar den bilan van Zondag achter
noen
Ondanks de stortvlagen van 's voor-
noens en het dreigend aanzien van het
firmament, was de S1 Amandplaats vol
volk, dat in afwachting verkeerde van
de oefeningen der Morinen en vreemde
maatschappijen.
De stoet gevormd door de deelne
mende turnmaatschappijen was in
drukwekkend. Hoe fier en trotsch za
gen wij die kleine bengels kranig op
pas stappen onder begeleiding van
trompetgeschal O ui, nos jeunes gens
marchaient têle en Vair etpoitrine en avant.
Dit gezegd uitsluitelijk voorde maat
schappijen van Rousseiare en Ieperen.
Wat de Brugschen Volhsturnclub en de
Neuviüoise aangaat, hier zien wij meer
het volwassen element in zijne groot
ste ontwikkeling van spier- en veer
kracht.
De Volksvriend van Rousseiare
spreekt ook met veel lof en eer over
dit allerschoonst Turnfeest ziehier
wat dit blad over de Onvermoeibaren
van Ie peren schrijft
De Onvermoeibaren, van Yper,
verdienen ook eene gansch bijzondere
melding voor hunne gezamentlijke be
wegingen. Hoe vermoeiend en afmat
tend hunne oefeningen mochten we
zen, toch is er geene de minste afwij
king op te merken geweest, zelfs niet
voor den nauwzieudsten kenner.
En echter is 't geene kleinigheid,
zoo een goed kwartuurs lang aller
hande bewijzen geven van spier en
veerkracht 'en rapheid en behendig
heidyen levigheid in armen en beenen
Ja, de Fpersche hinders wenscht ook het
Oolijk Rousseiare nog dikwijls terug te
zien, want die lustige hinders hebben
Zondag bewezen echte mannen te zijn
in hun vak.
Wij brengen hulde aan den jongen
bestuurder. Bravos, monitor, met
zulke elementen geraakt men verre en
mag er stout gewerkt worden
Les obstacles que rencontre la pro
pagande socialiste dans l'arrondisse-
ment d'Ypres (obstacles qu'y rencon-
trerait aussi la propaganda progressiste
et la propaganda démocratique chré-
tieune, le cas échéant) mootrent corn-
bien certaines parties du pays sont en
core peu habituées a la pratique de la
liberté, après 65 ans d'une Constitution
qui garantit toutes les libertés.
On sait ce que la domination clérica
le a fait de la liberté des cultes on af
lame et on diffame ceux qui ne prati-
quent pas la religion catholique, lors-
qu'ils sont trop peu nombreux pour se
soutenir entre eux.
M. Vandenpeereboom escamote la
liberté de presse, par une mesure ad
ministrative qui. prime la Constitution,
en empêchant la vente dans les gares
des journaux socialistes M. le bourg-
mestre de Passchendaele joue ie petit
R. P. Boom en empêchant i'affichage
du programme des candidats socialis
tes.
Quant a la liberté de réunion, c'est
M. Surmont qui en fait bon marché en
interdisant les meetings en plein air.
Car on aura beau invoquer le texte
de la Constitution, qui sou met les réu-
nions en plein air au droit de police. II
n'eu est pas mcins évident que la me
sure de police prise par M. Surmont
n'a d'autre but que de susciter des dif-
ficultés aux socialistes qui veulent se
mettre en communication avec les élec-
teurs.
M. Surmont invoque la nécessitó de
ne pas entraver la circulation il s'ap-
puie sur une bagarre qui aurait eu lieu.
Nous l'avons réduite a ses proportions
dans notre dernier numéro. D'aiileurs,
M. Surmont n'assistait pas au meeting,
sa police non plus il faut done qu'un
cléricai zélé se soit improvise mouchard
et, comme tout mouchard volontaire,
ait raconté les faits inexactement, pour
arriver a une mesure qui vincule la li-
bert, d'opinion et de réunion.
Comme l'a dit le Progrès, s'il se pro-
dnisait des bagarres, ce serait par le
fait non des propagandistes, mais de3
seuls cléricaux, qui ne congoivent la li
berté que pour eux. Le devoir de l'au-
torité serait alors d'assurer l'ordre dans
les meetings, même contre ses propres
amis s'ils sont tentés de provoquer du
désordre.
C'est ainsi qu'eüt agi un bourgmestre
ayant de la liberté une conception
vraie et vraiment libérale. Nous n'at-
tendions pas pareille tolérance de M.
Surmont, évidemmentmais nous te
nons néanmoins a faire ressortir ce que
son arrêté a d'mtolérant. 11 sue la peur
du socialisme c'est ce qui l'explique
sans le j ustifier.
Nous n'avons pas a défendre le socia
lisme il a bee et ongles pour se dé
fendre lui-même. Mais nous réclamons
toute liberté pour sa propagande, par
ce que cette liberté est de droit pour
lui comme pour tous les partis.
C'estpourquoi nous réprou rons aussi
les procédés de certains tyranneaux de
village qui, apprenant que les socialis
tes se sont assure un local pour un mee
ting, vont menacer le cabaretier qui
l'a accordé, le forcent a retirer sa paro-
Qn'on laisse faire la propagande ao.
cialiste, qu'on y réponde par une prol
pagande clêricale, libérale, progressie
te, démocratique-chrétienne, et qn'0n
laisse au bon sens du peuple le soin de
choisir entre les divers partis.
Agir autrement, c'est prouver ou bien
qu'on a peur du socialisme parce qu'0n
ie sent vrai ou bien qu'on n'a aucune
confiance dans le bon sens de popula
tions que l'on domine depuis si long.
temps, ce qui piouverait l'insuffisance
du parti cléricai a former la conscience
populaire.
Nous laissons aux intolérants le choix
de i'alternative. Rh. de C.
puis, les socialistes n'ayant aucun
local, tont. interdire les meetings en
plein air. La liberté de réunion et, d'o
pinion est, en fait, réduite a nóant par
ces procédés que le Journal d'Ypres pro
posera a 1 admiration et a Limitation,
contre lesqueis la loi ne peut rien peut-
être, mais qui n'en sont pas moins hau-
tement condamnables devant le tribu
nal de la conscience humaine.
Tout cela prouve combien une lon
gue domination clêricale, a faussé chez
nos habitants des Flandres la notion
de la liberté.
Onder dezen titel waardeert Klolh
Roeland den uitslag van den Poll der
katholieke werkliedenhuizen te Brus
sel, als volgt
Deze uitslag is een schitterende viktorie
voor ons en een gevoelige klopping voor M.
Woeste.
De oü bewaarders hebben met, ware ra
zernij tegen onze vrienden gewerktzij
hebben de buizen afgeloopen, zij hebben be
dreigd van scheuring te maken, vlugschrif
ten en circulaires gezonden voor meer dan
twee duizend frank, de Woestisten spuwden
vuur en vlam tegen M.M. Renkin en Car
ton. M. Woeste zelf heeft in eene openbare
vergadering te Elsene de uitredende leden
omboog gesteken en onze vrienden aange
vallen en bevochten.
Het terrein van de kiezing was dus wel
duidelijk; van den eeneu kant ome menden
da vrienden van priester Daens, van den an
deren kant de mannen van M. Woeste.
En de meerderheid der katholieke werklie
den, 1500 werklieden van Brussel hebben
door hun stemming geroepen, 't geen reeds
de werklieden riepen in de groote vergade
ring van de Fabriekstraat Weg metdeoü
politiek Weg met de beleedigers van
Priester Daens beve de ware demokraten,
leve priester Daens
En nu zien wij onze kioeke makkers MM.
Renkin en Carton de Wiart, die ons altijd
trouw ter zijde stonden, die voor ons streden
en voor ons vervolgd werden, die uitge
maakt werden voor heerschzuchtigen,
plaatsenzoekers, scheurmakers, twistsfo-
kers, socialisten, revolutionnairs, enz., (on
der andere nog door Dcnderbode van Zon
dag verleden) nu zien wij ons vrienden,
gedragen en vooruitgestuwd door de liefde
eu 't betrouwen van 't volk, met genegen
heid aanvaard op den vereenigden lijst der
katholieken van Brussel en hopen wij bet,
weldra in de kamers, door de stemming
van ai de katholieken en demokraten van
Brabant, aan de zijde van onzen moedigen
priester Daens
Merken wij nog op, indien wij er
Klohle Roeland over gelooven de no-
biljons hebben alle middelen ingespan
nen, geld aan werklieden gegeven om
Renkin en Carton te doen mislukken.
Wat een schoon gedacht zou geven van
de door de klerikalen samengeschaarde
werkliedenen van het verhevengedacht
dat hunne overheden zich vormen van
de weerdigheid van diegenen welke zij
aanvoeren.
Om onze lezers toe te laten te oor-
deelen hoe men het in den klerikalen
klan eens is en hoe men er zich bemint,
laten wij dezen uittrek uit Klokke Roe
land van eenen anderen volgen, ont
leend aan de Denderbodehet dagblad
welk tijdens een onlangs weergalmend
proces M. Woeste hetgroot bewarend
dagblad van Aalst noemde
De werklieden van Brussel zuilen nu,
als 't. lukt, gedeeltelijk door advokaten
vertegenwoordigd zijn... Wij zeggem
als 't lukt want ontbetwistbaar, zal er
eene zekere scheuring verwerkt zijn die in
alle geval niet voordeelig zal zijn voor
den zegepraal der lijst van onafhankelij"
ken eu katholieken.
Wat ons betreft, wij zien er geen groot
n kwaad in, moesten de onaf kankelijken ge
n klopt worden indien wel te verstaan h«
katholiek ministerie de meerderheid 6
houdt, want meer dan eens zijn de Brus
sélsche oriafbankelijken de schuld gewees
dat wetten en maatregelen, uit toegeving
aan hunne-eischen. derwijze geW'jz'g
worden, dat zij aan de verwachtingen
der katholieken weining beantwoorden.
Das, volgens de Denderbode. liever 1^
radikalen-socialistea of liever 18 dqc
trioairen, dan twee niet getemde kri
tene demokraten aangesloten bij
meer of min met valsche neuzen ve
sierde conservateurs.
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