Comediespel.
Un point d'histoire
iconoclastique.
Les Chambres.
ASSOCIATION LIBÉRALE
de la ville d'Ypres.
ASSEMBLEE GÉNÉRALE
Fl. bartier,
État-Civil d'Ypres,
La propagande socialiste
a Ypres.
Discussion du programme
Boterstraat, 19, Ieperen.
Wat beminnen zij toch de kristene
demokraten,en welke volkomene eens
gezindheid in hunne rangen
Waren wij wijs genoeg er voordeel
uit te trekken, bet achteruitkruipend
staatsbestuur, dat ons onderdrukt en
de slaafsche meerderheid welk het met
karwatsslagen bestiert zou welhaast
ten einde loopen. Ph. de C.
A Becelaere.
Nous lisons ce qui suit dans le Jour
nal d? Ypres du 13 Juin
Un bon exemple.
Nos amis de Becelaere ont vu arriver
chez eux des meetinguistes socialistes.
Ceux-ci ont trouvé a quif parler.
MM.Ch. Syx et P. Coulieit, deux ou-
vriers braves et eourigeux, ont montré qu'ils
n'ont pas froid aux yeux, comma on dit
vulgairement.
lis out donné la réplique, et le représen
tant du... Vooruit a été oblige de filer doux
Allons N'y aurait-il pas, dans chaque
commune, deux ou trois hommes courageux
pour imiter l'exemple de Syx et de Coulieit
Nous signalons l'acte de courage posé par
ces braves a l'admiration et a l'imitation de
nos amis de partout
Nous avons reconnu la touto la mai-
trise que le Journal a acquise dans l'art
de travestir la vérité.
Savez-vous ce qui s'est passé a Bece
laere
Le propagandiste socialiste, M.
Braeekman, a ótó entouré d'une foule
qui l'a interrompu dès les premiers
mots en le menagant de lui donner des
coups et de l'écharper s'il continuait.
M. Braeekman continuant, il s'est pro
duit un remous dans la foule nombre
d'individus se sont avancés en écartant
les autres a coups d'épauies et en répé-
tant leurs menaces. Levant l'impossi-
bilité de parler, M. Braeekman a re-
noncé a faire son meeting.
Voila 1 'acte de courage (cinquante con-
tre un que le Journal propose a l'ad
miration et a Limitation de ses amis de
partout.
Pourquoi ne pas leur dire tout crü-
mentsi un propagandiste socialiste se
présente chez vous, assommez-le
Ce conseil aurait au moins le mérite de
la franchise.
Le Journal aura encore, d'ailleurs,
d'autres exemples de courage a proposer
a ses amis, comme on va le voir.
A Langemarck.
M. Lampens devait parler Dimanche
a Langemarck, en plein air, a la sortie
de la messe. Les campagnards étaient
réunis trés nombrenx. A peine M. Lam
pens avait-il commencé qu'apparais-
sent le curé et le bourgmestre de l'en-
droit. Aussitöt, comme a un mot d'or-
dre, les assistants commencent a siffler,
a hurler, puis bientöt, s'excitant eux-
mêmes, ils se mettent a lancer des
pierres et des pavés vers M. Lampens
et ceux qui l'accompagnaient. Les
propagandistes socialistes ont fui pour
n'être pas assommés.
Encore un acte de courage que le
Journal J Ypres ne manquera pas, sans
doute, de proposer a l'admiration et a
l'imitation de ses amis.
A Ploegsteert.
Les cléricaux y avaient organisé une
réunion oü MM. Iweins et Struye ont
pris la parole.
M. Vmck, candidat socialiste, avait
appris l'heure de la réunion, s'y était
rendu, avait demandé au président si
la réunion était publique, et, sur la
réponse affirmative, avait pris place
dans la salie.
M. iweins ayant débitó sa legon, M.
Vinck se léve, se fait connaitre et de-
mande la parole pour contredire M.
Iweins.
Non, s'écrie le président, vous ne
pouvez pas parler, je vous refuse la
parole.
Singulière séance publique, chez
vous on peut y assister, mais on ne
peut pas y ouvrir la bouche. Mais si
M. Iweins permet que je parle
Et s'adressant a M. Iweins, M. Yinck
d emande
Yoyez-vous un inconvénient a ce
quo je prenue la parole pour vous réfu-
ter Si vous êtes si sur d'avoir raison,
vous me laisserez parler
Béponse de M. Iweins, qui balbutie
Cela ne me regarde pas adressez-
vous au président.
Nouveau refus du présidentM.
Vinck s'adresse alors a l'auditoire
Yous entendez Ces messieurs
viennent ici vous conter des blagues;
s'ils croyaient connaitre la vérité, ils
permettraient que je parle et vous
prouveraient que j'ai tort.
Puis M. Vinck, n'ayant plus rien a
faire a Pioegsteert, partit pour le Tou-
quet ou. il était attend u.
Voila un incident que le Journal
J Ypres passe soigneusement sous si
lence. II est vrai qu'il n'est guère a
l'honneur de ses hommes, et que les
réflexions des auditeurs ont dü être pen
favorables au courage de M. Iweins et
de ses confrères.
A Passchendaele.
M. le bourgmestre de Passchendaele
refuse, avec un entêtement impertur
bable, de permettre l'affichage dans sa
commune de l'affiche électorale des
candidats socialistes.
Encore un acte de courage que le
Journal dfYpres va proposer en exemple
a ses amis de partout. Tout ce qui peut
entraver la libre expression de la vo-
lonté des électeurs, tout ce qui peut les
empêcher de se faire une opinion rai-
sonnée quant au vote qu'on leur de-
mande, doit faire plaisir au Journal,
depuis les menaces de voies de fait
jusqu'a l'abus de l'autorité administra
tive tous les moyens sont bons pour
étoufier la voix de ceux qui combat-
tent la tyrannie cléricale. Les libéraux
s'en sont apergus depuis longtemps,
au tour des socialistes d'en faire l'ex-
périence.
Toutes les mesures qui annihilent
l'exercice de la liberté d'opinion ne
peuvent manquer de recevoir l'appro-
bation du Journal et de ses amis, pour
qui la liberté d'opinion, comme la
liberté de presse, est une peste et un
délire.
Nous signalons bien volontiers a M.
Surmont la noble et admirable con
duite de son collègue de Passchen
daele. Allons, M. Surmont faites voter
Ear votre majorité a tout faire une
onue petite modification au reglement
sur l'affichage, de facon a vous accor-
der un bon petit droit de censure sul
les affiches vous croirez après cela
Vive la liberté et entonnerez une
Brabangonne.
Ce sera peut-être une occasion de
faire réimprimer les règlements de
police communale et de les mettre a la
disposition du public, qui ne peut se les
procurer et qui pourrait les enfreindre
sans s'en apercevoir. Ph.deC.
In een orgaan der kristene volkspar
tij lezen wij
Geen Konkelfoes. De twee mossel-
demokraten de werkman Graaf d'Hen-
decourt en Lauters zijn door de Brus-
selsche werklieden aan de deur gebors
teld.
Heden Zondag is er balloteering tus-
schen hunne kamaraden Mousset en
Colfs tegen de Daensisten, De Coninck
en Verbist die door al de reactionnairs
met Woeste aan hun hoofd bestreden
worden.
De werklieden zullen zich voor geen
tweefrankstuk laten uitkoopen (1) en
stemmen voor hunne verdrukkers en
vijanden.
Het licht is ontstaan in de brein des
volks.
Wat is er gebeurd Zondag laatst
hebben Mousset en Colfs gezege
praald. Verbist en De Coninck zijn door
de mand gevallen. Dus zullen Renkin
en Carton de Wiart met hunne arts
vijanden de mosseldemokraten (gelijk
men ze noemt) Colfs en Mousset op eene
en dezelfde lijst staan. Hoe aanziet gij
dat, Kiezers Is het geen Comediespel
die wel dient om velen van u te mislei
den
Volgens de Patriote katholiek or-
faan, zouden, tijdens het kenbaar ma-
en van den uitslag der balloteering,
menige katholieke werklieden geroe
pen hebben A bas Woeste, a bas
Mousset.
Bij eenigen tijd, toen de kiezers
hunne kandidaten aan 't werk zullen
gezien hebben, zullen ze ooit roepen
A bas Renkin, a bas Canton
In ons arrondissement begint het
reeds te luiden A bas Colaert, en met
(i) Zij kennen wel hun volk.
de eerste gelegenheid zal hij van zijne
kiezers eene beteekening van merci krij
gen.
Lu dans la Justice sociale du 14 Juin
Par qui la bibliothèque d'Alexandrie füt-
elle détruile Par Saint Théophile, a dit M.
Destrée, a la Chambre des représentants,
séance du 3 Juin 1896.
Erreur riposta M. Woeste, sur le même
ton, c'est le Calife Omar, l'auteur responsa-
ble, l'iconoclaste
Qui a raison M. Destrée ou M. Woeste
Ni l'un ni l'autre. Les faits a'légués, soit
contre Pévèque chrétien, soit contre Omar
ne repose sur aucune base solide.
Nul écrivain contemporain n'a attribué a
l'érudit Théophile, condamné si catégorique-
ment par M. Destrée sur le témoignage tar-
dif et invraisemblable de Gibbon l'incen-
die des livres du Sérapéum. D'autre part,
c'est a tort que M. Woeste affirme crane-
ment et positivement la culpabilité d'Omar.
La ville d'Alexandrie et le Sérapéum en
particulier furent exposés a trop de guerres,
de pillages et d'incendies pour que des brè-
ches considerables n'aient pas été faites a
la bibliothèque. Si les Arabes brulèrent des
livres a Alexandrie, a coup sür, ils y en
trouvèrent peu a détruire, en l'an 641, après
les dégats das guerres et des siècles et après
la decadence progressive des études Le
grand coupable de la destruction des inilliers
de volumes amasses par les Ptolmées, c'est,
d'après Aulu-Gelle et Ammien Marcellin,
l'année de César. E. B.
Ne lui déplaise, il nous parait que
M. E B. s'est beaucoup avancé en affir
mant, pour innocenter l'évêque Théo
phile d Alexandrie, qu'aucun contem
porain ne lui a attribué i'incendie des
livres du Sérapéum.
Pour le prouver, nous ne croyons
pouvoir inieux faire que de reprodnire
quelques lignes de i'ouvrage que M. G.
Glémenceau vient de publier sous le ti-
tre Le Grand Pan. Après avoir narré
la destruction, sous les ordres de l'évê
que Théophile du Sérapéum d'Alexan
drie, M. Glémenceau ajoute (voir le
Grand Panp. XLVIJ Paris, Biblio-
thèque-Charpentier, 1896)
Hélas ce n'était pas assez de l'a-
néantissement du temple de Sérapis.
La fureur dévastatrice de l'évêque
Théophile devait entrainer l'une de3
pires catastrophes de l'histoire humai-
ne, la destruction de la bibliothèque
merveilleuse oü s'accumulait le xnagni-
fique effort de la pensée antique.
Pour reconstituer l'ancienne biblio
thèque des Ptolémées, consumée lors-
que César a'empara d'Alexandrie, An-
toine avait donné la collection entière
de Pergame a Cléopatre 200,000 volu
mes environ. C'est contre ce trésor que
8'acharna la rage des chrétiens de Théo
phile.
Vingt ans après, dit Gibbon, les
casiers vides excitaient encore les re-
grets et l'indiguation des spectateurs
dont les préjugés n'obscurcissaient
7, pas tout a fait le bon sens. Quoique
n bigot et amateur de controverse,
Orose en parait un peu honteux. n
Rien ne peut prévaloir contre le témoi
gnage de l'ami de Saint Augustin, qui
a vu. L'incendie, attribué a Atnrou,
lieutenant du Calife Omar, a 250 ans
de la s'il est authentique en dépit
des contestations n'a pu détruire
qu'une bibliothèque chrétienne, insti-
tuée on ne sait comment ni par qui.
C'est done en vain qu'on a tenté de
détourner sur les Arabes le crime des
chrétiens.
Et M. Clémenceau cite en note le
passage d'Orose, écrivain chrétien, au-
quel Gibbon fait allusion «...Aujour-
d'hui encore, il existe dans certains
temples des armoires a livres que nous
avons vues de nos yeux, et qui, lors du
pillage de ces temples, ont été vidées
par des hommes de notre parti et de
notre temps, a ce que l'on rapporte
et c'est la vérité.
Après ce document, la cause nous
parait entendue. Ph. de C.
Elections provinciales
Le Sénat n'a pas admis la date du 4
Octobre fixée par la Chambre. II a re-
mis les élections provinciaies de cette
année au 26 Juillet. Le projet renvoyé
a la Chambre, celle-ci s'est ralliée a la
date du Sénat.
Le remplacement.
M. Bertrand avait déposé un projet
de loi supprimant le remplacement.
M. le ministre Brassine, qui, dit-il,
attend avec impatience le moment de
discuter la réforme de notre système
militaire, s'estopposé a la prise en con-
sidération du projet. La droite l'a
suivi.
La rémunération
des miliciens.
La Chambre a voté le projet déposé
l'an dernier par M. Helleputte et éle-
vant de 10 a 30 fr. par mois la rémuné
ration aux miliciens. C'est un pas en
arrière, un acheminement vers une ar-
mée de mercenaires, un retard pour Ja
suppression des iniquités de notre régi
me militaire et de l'encasernement.
Les alcools.
Depuis plusieurs mois, la fabrication
d'alcool dépasse la consommation, dit
M. de Smet de Naeyer; c'est le moment
de frapper de nouveaux droits sur la
fabrication de l'alcool. Et il propose
un relèvement des droits qui lera en-
trer dans la caisse de l'Etat de 15 a 20
millions annuellement. M. de Smet se
refuse a dire a quoi il les destine. Six
millions au moins passeront a la rému
nération des miliciens, soitmais le
reste, qu'en fera M. de Smet? De la
réclame électorale
Les grands distillateurs sont sur-
chargés d'alcools ils vont ralentir leur
production, vendre a haut prix les al
cools fabriqués avant le relèvement des
droits, et réaliser de gros bénéfices en
empochant l'argent du peuple.
Cela n'a pas empêché les Chambres
de voter les lois, a coups de clotures,
en empêchant les orateurs de parler.
II est joli notre régime parlementai
re, avec un gouvernement incohérent
et une majorité servile marchant au
doigt et a l'oeil Ph. de C.
ET CONSTITUTIONNELLE
des membres de l'As-
soeiation libérale et
consti l i i t o ïi n el le cle
la ville d'YiireSjle Sa-
niediSO Jain pro-
chain, a 8 heures tin
soir, an local des An
ciens Pompiers, rne
du Séminaire, Ypres.
ORDRE DU JOUR I
Voor uwe artikels van Pho-
tographie, Toestelsels, Voorwerpgla-
zen, Papier en alle Bijhoorigheden,
zich te begeven bij
Werkplaats ter beschikking der
kalanten.
Toestelsels van alle merk en van
alle prijzen.
In het zelfde huis vindt men ook
eene groote soortering Brillen,
Warmtemeters voor de boter, Fan
tasie, Kramerwaren, fijne Quincail-
lerie.
du 12 au 19 Juin 1896.
Naissances: Sexe raasculin, 7, id. féminin, 1.
Mariages
Ingels, Emile, magou, et Wolters,
Césariae, dentellière. Ghesquiere,
Arthur, journalier, et Bonte, Marie,
dentellière.
Dècès
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin. 0; id. féminin, 2.
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