Eene scheikundige ontleding. Een aardig boerken van Pamel. M. Van Ryswyk. U n d r a m e du braconnage. Socialisme chrétien. Nouvelle sensationnelle. Les fraudes électorales d'Alost. sont livrés a des actes d'un vandalisme révoltant. Nous ne parions pas des sonnettes arrachée3 c'est de la St-Jean, a cóté des réverbères cassés, des plaques et enseignes arrachées, des coups de sabre donnés.... n Est-ce que ces Messieurs veulent done j ustilier les reproches que l'on ne fait que trop souvent aux jeunes gens de bonnes families de n'être bons qu'a faire du mal Voila les futurs défenseurs de la Patrie, qui se chargent de donner Fexemple du manque da respectenvers l'autorité, envers la propriété, envers leurs citoyens Nous espéronsque lesauteursseront découverts et qu'un chatiment exem- plaire leur sera appliqué. J1 ne faut pas que l'on puisse dire que les lois pénales ne sont faites que pour les petits. On doit les appliquer avant tout et plus rigoureusement a ceux qui, par leur naissance, leur fortune, leur condition sociale, sont tenus a plus de réserve, a plus de moralité, a plus de respect de tout ce qui est respectable. Avis aux autorités que la chose con- cerne Ajoutons qu'il est étrange que le loste de police de permanence aux falies ne se soit nullement apergu des faits qui se sont passés au Marché et sur la place Yandenpeereboom. Eene scheikundige, specialist in zijn vak heeft 1 kilogram klerikalismus ontleed en er de volgende bestanddee- len in aangetroffen. Eerlijkheid 000 grammen. Deftigheid 000 Waardigheid 000 Rechtzinnigheid 000 Godsdienst eeuige sporen Baatzucht 200 grammen. Veinzerij 98 Scheinheiligheid 151 Zedelijkheid eenige sporen Menschenliefde 1/2 gram. Bedrog 550 1/2 grammen. Totaal 1000 grammen. Eenige dier hoofdbestanddeelen zijn aan verdere ontleding onderhevig en onze chimist zal ons eerlang het resul taat zijner onderzoekingen doen ken nen. Dans une correspondance de Bruges au Patriote relatant le petit fiasco de M. Idesbald nous lisons avec un joyeux étonnement -Encore une mention spéciale pour le groupe magnifique de St- Berthulphedu college St-Louis, le groupe de St-Arnould, organise par Tieghem et Avelghem, le groupe de St-Chrysale (Co- mines et Menin), celui d'Fpres avec les n ètendards des 33 métiers, la Pucelle d' Y- n pres, l' Ange titulaire de la villeet accom- n pagnè de 8 dames d'honneur en costumes superbes. La Pucelle d' Ypres Kèksèkksa comme disait Victor Hugo. Pas Jeanne d'Arc au moins L'Ange titulaire de la ville De Notre Dame de Thuyne n'en faut plus alors En serait-on mécontent a l'Hótel de Ville voila ce que beaucoup de ca- tholiques se sont demandés avec anxié- té. Est-ce pour cela que le programme de la Thuindag est si maigre Le Jour nal d'Ypres qui y a ses grandes et ses petites entrees voudra-t-il nous éclai- rer. Sous le sceau du secret nous lui di- rons pourquoi Nous avons dans notre rédact.ion un correspondant d'occasion, un ange aussi, qui parcourt le monde a la recherche de son idéal. Eh Eh La Pucelle d'Ypres Qui sait si Qa ne lui irait pas comme un gant 11 en ignore peut-ètre, suivant la suave expression de M. Van Merris. A moins quo la Pucelle d'Ypres ne soit déja morte ce qui lui enlèverait de ses charmes En ce cas une procession de l'Ange titulaire pourrait remplacer ceiie de Notre Dame de Thuyne que nos cléri- caux voudraient bien démonétiser, les ingrats Van Klokke Roelandorgaan der krislene volkspartij, trekken wij dit kluchtig artikel, die toont dat de houding der lderikalen wegens de kristene volkspartij maar ingegeven is door kiesoverwegingen de grond stellingen hebben daar niets in le zien. Als christen, volgens den Cathechis- mus, geloof en belijd ik het eenig waarachtig geloof, in de katholieke Kerk tegen alle sekten. Maar wat moet ik doen als kiezer te Brussel Ik zie daar op de lijst door onze E. E. priesters aanbevolen de HH. Ifen- kin en Carton Mag ik wel voor die HH. stemmen Hier zijn de redenen van mijn twij fel Alle weken ga ik ter markt te Ninove en soms des Zondags naar de mis. Met't geestelijk van alle gewesten in betrekking zijnde zegt men mij zoo al iet dat aan alle man niet verteld wordt. Zoo kwam het dat een geestelijke mij 't volgende zei MM. De Pelsmaeker en De Backer hebben hier een monster meeting op de markt belegd, om Anseele tegen te spreken dat is het beste werk ter wereld en ze moeten vurig geholpen worden. Ik zal hun een goeden verkoo- per voor hun gazet beschikken, ne ze kere Michiel. Ik heb aan M. De Pels maker zelf gezegd Ga voort Prosper, gij hebt al ons vertrouwen. Ik die op deze meeting was, waar ook vele liberalen die heeren ook toe juichten was verrukt en zond een goe den strijdpenning naar de Klok. Later ter mis hoorde ik diezelfde Geestelijke een briefje aflezen, stellig gericht tegen de DaenspartijIk was een weinig beteuterd maar, zoo ik ver nam, had het bijtreden van pastoor Daens die vroeger zoo hoogst noodige partij, een weinig gehinderd in de smaak van 't geestelijk. Gansch verlegen dankte ik mijn abonnement af van uwe gazet en las ik de Denderbole het groot bewarend blad. Altijd nieuwsgierig trok ik naar Brussel voor het proces der Justice So ciale. M. Woeste kletste er op pastoor Daens ik vond dat juist. Maar M. Woeste werd er op zwierige manier af getakeld alsook mijn blad en vol spijt hoorde ik M. Daens door zijn advoka- ten ophemelen als ware hij een uitver koren. Ik dacht die gasten bezeten door den boozen Geest en hun namen gevraagd hebbende beloofde ik mij hen op mijn hof nooit toe te laten. Ook wasik als van 'thand Godsgesla- gen als ik de namen van mijne bezete nen op de lijst zag staan die door onze HH. Geestelijken wordt aanbevolen, surtout dat ik in Denderbode gelezen heb hoe zij op de lijst gekomen zijn. Na aan een Brabantsche Priester mij ne bekommernissen en de redens daar van te hebben blootgelegd werd mij al lachen geantwoord. Stemt voor Car ton en Renkin, 't zijn misschien de beste. En daar ik nog eens repte van 't briefke der Daenspartij snauwde men mij nog al hard Gij zijt gij van Brabant en g'en moet naar Ninove niet ten rade gaan. Dat stond mij nog al aan. Maar se dert heb ik weer al een scrupuul. Die raden zijn tegenstrijdig en een van de twee is een dwaling. Zoo dus trok ik naar 't Henegouwsche om breedere uit legging en misschien nadien naar Luik want lijk ik zegde ik ben in betrek king met 't geestelijk van alle gewes ten... en zou niet geern miskiezen. En attendant, gelief m;j eenige wer ken uw Klokke te sturen, ik durf mij niet meer abonneeren uit vrees van een nieuw briefke over de Daenspartij die men nu als verandering zou kunnen de Cartonpartij betitelen. Enfin, M. J. Van Ryswyk est nommé bourgmestre d'Anvers. Lundi soir, M. Coremans disait au meeting conservateur que «i'honnêteté politique commandait au ministre de refuser l'écharpe a M. Van Kys- wyk. M. Schollaert aura saus doute trou- vé qu'une attente de huit mois etait une concession suffisante a la rancune de M. Coremans, et aura reconnu 1 in justice qu'il y avait a laisser sans bourgmestre la métropole commerciale du pays. Car Mardi matin la nouvelle officielle de la nomination de M. Van Ryswyk arrivait a Anvers. Mieux vaut tard que jamais. Mais l'honnêteté politique la plus ele mentaire n'eut-elle pas commande d'attacher moins d'importance aux rancunes de M. Coremans, et beaucoup plus a la personnalitó, au mérite et aux services de M. Van Ryswyk Un ministère clérical seul pouvait en ju- ger autrement. Des renseignements sürs nous per- mettent de compléter ceux que nous avons publiés dans notre dernier nu méro au sujet du drame du braconnage qui s'est passé aux environs de la Hooghe. Le théatre du drame est une pature clóturée de ronces artificielles et en- clavée dans les bois a quelques minutes au sud de la Hooghe. Cette pature, qui est tenue en location par les titulaires de la chasse, est située a peu de dis tance derrière l'habitation des gardes Bourgeois, a la Hooghe. Voici comment les gardes en cause raconteut la scène Dans la nuit du 3 au 4, Bourgeois père et fils furent réveillés, vers rni- nuit, par des coups de feu tirés dans la pature en question. lis se levèrent, s'armèrent et se dirigèrent vers l'en- droit d'oü étaient partis les coups de feu. Arrivés a la pature, ils reconnu- rent que des individus s'y livraient a la chasse au bac. Selon leur version, un coup de fusil étant parti dans leur direction sans les atteindre, ils déchar- gèrent leurs fusils sur la lumière du bac, a une centaine de mètres de dis tance les ballettes atteignirent les deux braconniers. Les gardes, igno rant, vu robsciirité a combien d'indi- vidus ils avaient affaire et craignant une embuscade, ont attendu la clarté du jour pour faire lesconstatations né cessaires et en faire part, aux autorités compétentes. Le bac était consumé et neuf lapins tués se trouvaient a cöté. Des deux individus blessés, l'un ha- bite Becelaere, l'autre a mi-chemin entre la Hooghe et le Frezenberg. Le premier a étéatteintdans le dos et dans la cuisse, le second dans le dos, le cóté gauche et le bras droit. Les ballettes ont pénétré obliquement par rapport au plan médian du corps. Le premier s'est trainé, d'après ce que l'enquête a pu établir, jusqu'a une ferme distante de quelques minutes, et aurait mis trois heures pour y arriver. L'autre est parvenu a regagner son ha bitation au prix d'eff'orts surhumains. L'état des deux blessés est mainte- nant aussi satisfaisant que possible. On peut, sauf complications, les consi- dérer comme hors de danger. Comme nous l'avons dit, le parquet d'Ypres a ouvert une instruction pour établir les responsabilités dans cette deplorable affaire. Nous avons rappor- té dans notre dernier numéro les ver sions des deux parties a ce sujet nous n'y reviendrons pas. La justice aura a rechercher laquelle est l'expression de la vérité. Mais il nous est permis de ne pas trouver parfaites des lois qui obligent les gardes-chasse a constater des délits dans des conditions dont il leur est, le plus souvent, impossible de mesurer le danger. Les placer dans l'alternative de se faire trouer la peau ou de trouer celle des autres pour constater le vol de quelques lapins, nous parait le fait d une loi inhuMcnne il y urgence a faire ce qui est possible pour en faire disparaitre les sanglantes conséquen- ces. Le tribunal correctionnel de Ter- monde a rendu son jugement dans i affaire des fraudes électorales d'A lost. Tous les prévenus sont acquittés les faits qui ont motivé les poursuites s etant passes dans des sociétés privées dit le jugement. Le ministère public interjette ar de ce jugement, sauf en ce qui conn ne deux des sociétés incriminées mt Le 20 Juillet comparaitront deva la cour d'assises de la Flandre ork tale quatre cléricaux alostois ytu P. de Clippele, échevin de l'instruo tion publique Cercelet, De pa|u et Volckaert, tous quatre agents élec toraux trés actifs. Ils sont accusés d" fait de corruption électorale d'une gravité exceptionnelle. Q Un des grands arguments par leg. quels les cléricaux combattent le sol cialisme est celui-cile socialisme tend a détruire la religion et la pro. priété, il est incompatible avec le ca- tholicisme Schafne a bien démontré le contraire, mais qu'importe l'opinion de Scbiiffle, un conservateur impartial aux cléricaux sans vergogne a la pour- suite de sièges parlementaires acquis n'importe comment Le socialisme est incompatible avec le christianisme, disent-ils. Les faits prouvent le contraire, dans tous les pays tous ont leurs socialistes chré- tiens, et en Belgique même les démo- crates-chrétiens non muselés en consti tuent une variété que les conservateurs combattent avec autant d'acharnement qu'ils en mettent a pourchasser les li- béraux et les socialistes. L'abbé Charbonnel s'occupe du so cialisme chrétien dans VEclair de Pa ris. L'abbé Charbonnel est ce jeune prê- tre du diocèse de Paris qui eüt l'idée de réunir a Paris, lors de l'exposition de 1900, un Congrès universel des reli gions l'archevêque de Paris désap- prouva l'idée de M. Charbonnel, qui n'en persiste pas moins a vouloir la réaliser et récuse formellement l'auto rité de 1 'archevêque sur ce point, qui ne touche pas au dogme. C'est encore l'abbé Charbonnel qui, conférenciant en Belgique, a apprécié sévèrement les enluminures ineptes dont on salit les églises sous prétexte d'art, et a démontré que Part ne rede- viendra religieux que lorsque l'église tournera a l'esprit de ses temps primi- tifs. Voici ce que l'abbé Charbonnel éccit a propos du socialisme chrétien II y a un socialism* chrétien. Les conservateurs libérauxles conserva teurs cléricaux, les vieux calkoliquesen seront pour leurs transes et leurs lamenta tions il y a un socialisme chrétien. Cela peut s'appeler la démocratie chrétienne oü le catholicisme social, parfois même un christianisme d'élégie n'importe, i! y a un socialisme chrétien Ce ne sera ni l'approuver, ni le condara- ner, que d'en exposer avec netteté le principe et les idéés constitutives. Dans sa partie critiquele socialisme ckrétien ne se distingue guère du simple so cialisme. II se fonde sur cette parole sainte et révolutionnaire de Saint Paul Que celui qui ne travaille pas, ne mange pas et part de la pour flétrir violemment le régime actuel de la propriété et du travail. Les biens de la terre sont destinés a nour- rir tous les hommes, pour qui la loi natu relle de vivre implique le droit de vivre. II semblerait done qu'ils dussent être égale- ment répartis entre tous les hommes. Mais il est de fatales inégalités d'intelligence et d'énergie physique ou morale. La propriété, par suite, est tres diversement cc-nquise, conservée, éveloppée il y a des riches et des pauvres. Sur ce qu'ils possèdent, les riches n'ont pas le droit absolu que leur ont faussement accordé les légistes anciens et modernes. C'est une perpétuelle violation de l'ordre de la nature, cette théorie du droit absolu d'user et d'abuser car elle tendrait a faire trouver juste que ce qui est nécessaire a l'txistence de tous, füt détourné pour la satisfaction de la cupidité ou de la sensualite de quelques-uns. Le grand èvêque Kelteler a kautement dit que le mot fameux la propriété, c'est le voln'est pas purement un mensonge mais qu' il contientauprès d'un gran mensongeune fêconde vérité Le superfit des riches est toujours pris sur les pauvres C'est d ces derniers qu'il appartient et qu i doit revenir. Et, en definitive, le princip de la propriété, bien que fondé sur la 0 naturelleet reconnu par la religiones point aussi sacrè, aussi inviolableaussi m flexible qu'on voudrait le prèlendre. QuaI! la misère est a la porie, les biens^ pnve^ deviennent biens communs. La prise Pa nécessité est légitime. Un homme m°!'ra de faim, déclare le cardinal Manning, a droit naturel au pain de son prochaiu 3» rso te ig aMAAAAAAA/WVv>-~

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 2