Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de FArrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
Ieperen en van het Arrondissement
JKBBg
Ge qui reste a faire.
5 centimes le numéro
A V I S.
Middelen en middelen.
Lleclions provinciales du
26 Juiliet.
Les élections provinciales
L'alliance ouvrière.
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
l'ar an 2 fr. W
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
S9araissant Ie Samedi.
L UNION FAIT LA FORCE.
Wei'schijnende dets ffiateedags.
Administration ct Redaction rue au Beurre, 20, Ypres. eendracht maakt macht.
A l'oceasion de la
Fete communale La
Latte - I>o Strij d ae
paraitra pas V7"endredi
pi'ocliaiix.
Alle vrijzinnige bladen des lands
hebben reeds gesproken over de zooge-
zeide nieuwe Brabanconnewelke het
ministerie in alle staatscholen des lands
doet aanleeren. Het doel der vermin
king van ons nationaal lied is klaar-
blijkend het socialism of andere tegen
de vaderlandsliefde vloekende ge
zindheden te bevechten.
Wat die zang beteekent om het
heilig vuur der liefde tot den geboor
tegrond weer krachtiger te ontvlam
men of zelfs maar te onderhouden zal
voorzeker dicht bij nul komen. Dit
nieuwe lied verdient zelfs nog den
naam niet van eenvoudig lapmiddel.
Alhoewel geen ingewijde in de komst
der opvoeding meenen wij dat er deug
delijker middelen te beproeven zijn
om de vaderlandsliefde en den eerbied
voor de wetten onder onze bevolking
aan te wakkeren of herop te beuren.
De tegenwoordige regeering, welke
met recht de namen draagt van
school verwoesters en lichtdooders heeft
al te zeer gezondigd om waardiglijk
haar kwaad te kunnen herstellen, op
hare misdadige baan.
Het eenige redmiddel tegen de he
vige crisis welke onze samenleving
thans doorworstelt is de verheffing des
volks door het onderwijs.
Belgen alhoewel zoo dikwijls en
eeuwen lang onder vreemde heerschap
pij gezucht hebbende immer het na
tionaal gevoel Belgen zijn en blijven
onhafhankelijke natie worden in het
diepste huns harten hebben gedragen
en gevoed.
Men wijde dus in onze lagere volks
school een groot deel van den tijd aan
een goed begrepen en wel geleid on
derricht in de vaderlandsche geschie
denis, waardoor het jonge geslacht ons
verleden en onze strekkingen voor de
toekomst naar waarde leere schatten
men geve in de hoogere klassen eenen
bondigen leergang van rechten en
plichten der Belgen. Zulks zal meer
vruchten afwerpen dan al de Braban-
connes, welke Regulussen of andere
dichters van die force kunnen aaneen-
flansen, meer en zedelijker op de toe
komstige Belgen inwerken dan al de
beteugelingswetten, welke advokaten
kunnen uitdenken.
Dat het gouvernement en de ge
meentebesturen ophouden den onder
wijzer te vervolgen en hatelijk te ma
ken, hem als paria te behandelen dat
zij alles inspannen om hem de eere
plaats terug te schenken, welke hem
toekomt, opdat zijn machtige invloed
weer zalvend moge werken op de won
den onzer maatschappij en men zal
oneindig veel terug gewonnen hebben.
Vadeelandee.
Les libéraux et socialistes unis gagnent
eur les cléricaux 3 sièges a Schaerbeek;
Un siège a Wavre
Un siège a Florennes
Un siège a Sibret.
Les libéraux perdent au pro lit des
cléricaux
Un siège a Gembloux
Un siège a Oouvin
Un siège a Etalle
Deux sièges a Marche
Un siège a Neufchateau.
Les socialistes perdent
Deux sièges a Binche.
II y a ballottage a, Anvers (un siège)
entre libéral et clerical
Malines (sept sièges) entre libéraux
et cléricaux
Brecht (un siège) entre cléricaux
Anderlecht (deux sièges) entre libé
raux et cléricaux
Mons (cinq sièges) entre libéraux et
socialistes
Paturages (trois sièges) entre socialistes
et cléricaux
Chimay (un siège) entre libéral et
clérical
Binche (quatre sièges) entre libéraux
et cléricaux
Soiguies (deux sièges) entre libéraux
et socialistes
Liège (un siège) entre socialiste et
clérical
Spa (quatre sièges) entre libéraux et
cléricaux
Yerviers (six sièges) entre progressis-
tes-socialistes et cléricaux
Seraing (cinq sièges) entre libéraux
et socialistes-progressistes
Huy (cinq sièges) entre libéraux et
pi'ogressistes-socialistes
Hollogne (cinq sièges) entre libéraux
et socialistes
Fléron (quatre sièges) entre socialis
tes et cléricaux
Beauraing (un siège) entre libéral et
clérical
(Jouvin (deux sièges) entre libéraux
Walcourt (trois sièges) entre libéraux
et cléricaux.
Dans les autres cantons, rien n'est
changé a la situation antérieure.
Le résultat le plus saillant de la
journée du 26, c'est le renversement
de la majorité cléricale du conseil pro
vincial du Brabant. En admettant que
le ballottage d'Anderlecht soit favo
rable aux cléricaux, ils sont dès a pré
sent en minonté d'une voix seulement,
reste a savoir si les élus de Bruxelles
se souviendront ou non qu'ils doivent
leurs sièges aux votes des cléricaux
le sort de la députation permanente
en dépend.
Ce renversement de la majorité clé
ricale du Brabant est dü,constatons-le,
a l'alliance libérale-socialiste qui avait
été conclue a Schaerbeek et a Wavre.
Dans les autres provinces, peu de
changements appréciables. Les cléri
caux renforcent quelqu9 peu leurs ma-
jorités dans les provinces de Luxem
bourg et de Namur.
Les nombreux ballottages dans les
provinces de Liège et de Hainaut for-
cent a ajourner les constations concer-
nant ces provinces.
En Flandre oriëntale, il faut signa
ler les importantes minorités obtenues
par les démocrates-chrétiens dans plu-
sieurs cantons. II ne parait pas cepen-
dant qu'ils soient en progrès dans 1ar
rondissement d'Alost, point de départ
du mouvement démocratique chrétien.
Ph. BB (J.
Voir noire der nier numéro).
Si la R. P. existait, (une R. P. hon-
nête et loyale, bien entendu, pas une
sophistication Scholiaert) chaque parti
pourrait marcher seul a la bataille
électorale, sur d'être représenté en
proportion de ses forces. Les alliances
seraient mutiles.
Jusque la,le parti libéral, aussi long-
temps qu'il n'aura pas rallié a lui la
masse flottante, sera forcé, pour obte-
nir la représentation a lui due, de mar
cher d'accord avec un autre parti et
eet autre parti ne peut être que le
parti socialiste.
Une alliance implique entente sur
quelques points d'un programme com-
mui), toutes opinions étant réservées
sur les autres. Eile n'a dès lors rien
d'humiliant pour aucun des partis qui
la contractent.
On a excommunié les progressistes
bruxellois qui ont fait alliance avec le
parti ouvrier, on les a solenneliement
exclus du parti progressiste et cette ex
clusion solenneiie a été f'aite, ce qui
est le plus dröle, par des gens et des
journaux qui n'ont jamais appartenu"
au parti progressiste, qui n'ont cher-
ché depuis sa création qu'a Ie diviser
et le ruiner.
Seulement, ces mêmes gens ont aussi
fait le compte des libéraux qui restent
a la Chambre, et ils ont bien soin de ne
pas en exclure ceux qui ont été élus
par l'alliance socialiste, ou avec l'ap-
pui, sollicité par eux et obtenu, des
socialistes de leur arrondissement. Ils
y ont même compté M. Fagnart, un
socialiste
Le premier cas est celui de MM.
Bodart, Hambursin, Gillard, députés
de Namur (un arrondissement oü l'al
liance libérale-ouvrière a valu au clé-
ricalisme deux échecs en deux ans), de
MM. Heuse, Magnette, Brouwier, Flé-
chet et Jeanne, de Liège (oü l'alliance
prcgressiste-socialiste était dirigée
contre les doctrinaires sortants).
Le second cas est celui de M. Wa-
rocqué, de Thuin, et de MM. Mouton
et Warnant, de Huy.
De tous les députés libéraux, un seul
a été élu sans alliance socialiste ou ap-
pui des socialistes au ballottage M.
Lorand, qui représente une circon-
soription a un seul député.
A raisonner comme les excommuni-
cateurs, M. Lorand serait le seul dé
puté libéral.
Et nous ne parions même pas des
sénateurs libéraux ou progressistes,:
MM. Bara, Paternoster, Janson, Char
les et Gilon, qui ont été élus avec les
votes des conseillers provinciaux so
cialistes du Hainaut et de Liège, com
me les sénateurs socialistes MM. Pi-
card et Lafontaine ont été élus avec
l'appui des libéraux du conseil provin
cial de Mons.
Flxclut-on du parti libéral MM. Bara
et Paternoster, paree que leurs amis
avaient conclu un accord public avec
les socialistes pour empêcher l'élection
de quatre sénateurs cléricaux
Soyons assez charitables pour ne pas
insister sur l'absurdité d'excommuni-
cations lancées sous l'impressiou de
rancunes oü la politique n'a souvent
rien a voir.
Autre point qu'on s'en réjouisse ou
qu'on !o déplore, on doit constater que
la partie organisée de la classe ouvriè
re se confond avec le parti socialiste.
Les partis libéral et clérical ont bien
sur leurs ailes des organismes ouvriers,
mais la place réduite qu'on leur fait
en temps électoral prouve assez qu'ils
ne constituent qu'une troupe auxi-
liaire.
La masse des ouvriers organises est
socialiste, c'est incontestable. Et qui
dit guerre au parti socialiste, dit
guerre a la partie de la classe ouvrière
qui a conscience de ses droits et qui
veut être quelque chose. Les diver
gences de vues qtfant a l'idéal collecti-
viste dont se réclame le parti ouvrier
ne peu vent rien contre ce fait.
Or, est-il possible au parti progres
siste, qui a lutté dès sa fondation pour
faire accorder le droit de vote aux
ouvriers, est-il possible au parti libéral
qui veut sérieusement l'amélioration
du sort des ouvriers, de déclarer la
guerre aux ouvriers pour une diver
gence de vues sur l'idéal collectiviste
idéal qui, d'après les socialistes eux-
mêmes ne pourrait, en tout état de
cause, commencer a être réalisé que
lorsque la concentration industrielle
sera portée a un degré assez haut pour
que la socialisation de l'iniustrie soit
possible et souhaitable.
Au lieu de se chamailler au sujet du
collectivisme qui ne nous menace qu'a
lointaine échéance, le parti liberal et
le parti socialiste doivent s'unir pour
faire triompher leur programme com-
mun et pour barrer la route aux cléri
caux, danger immédiat, chancre qui
nous envahit d'autant plus vite que
nos divisions nous laissent moins de
force de résistance.
Dans l'état actuel des partis en Bel
gique, les libéraux de l'une ou l'autre
partie du pays se trouveront, a chaque
élection, obligés de choisir entre cléri
caux et socialistes.
S'ils vont aux socialistes, s'ils s'al-
lient a eux par une alliance contractée
au grand jour et dans des conditions
qui laissent a chaque parti son autono
mie compléte, les libéraux choisiront
la politique démocratique, la politique
de progrès, la politique de conciliation
entre la bourgeoisie et la classe ouvriè
re, la seule politique qui, puisse être
féconde en heureux résultats matériels
et moraux.
S'ils vont aux cléricaux ou s'ils
s'abstiennent (ce qui reviendra généra-
lement a voter pour les cléricaux), s'ils
généralisent la concentration en arrière
que paraissent avoir opéré nombre
d'électeurs bruxellois, en d'autres ter-
mes s'ils ont pour préoccupation domi
nante l'alliance des coffres-forts, les
libéraux se condamneront a la domi
nation cléricale a perpétuilé, a la poli
tique réactionnaire et repressive, a la
situation révolutionnaire qu'elle ne
peut manquer de créer tót ou tard.
Car la coagulation (il ne peut être
question d'alliance, puisque rien ne se
fait au grand jour) des divers éléments
de la bourgeoisie contre la classe ou
vrière (personnifiée, nous avons dit
pourquoi, dans le parti ouvrier), sera
une affirmation indéniable de ia Jutte
POTJE LA VILLE,
POTJE LA PEOVINCE,
pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deuxFlandresJs'adresser a VAgence HavasBruxel-
les rue de la Madeleine, 32, et a Paris,
8, Place de la Bourse.