De Kiezerslijsten
Cantates.
Terrible accident.
Collége de rUnion.
Examens.
Fête communale.
Un arrêt important.
De bestendige Deputatie
van
il ra ba nd o 111 vergeworpen
Le Journal cl'Ypres et la
Commune.
des classes, phénomène économique
que Karl Marx considère comme le
facteuressentiel de l'évolution des peu-
ples; phénomène que les conservateurs
accusent les socialistes d'avoir créé
phénomène qu'ils affirmeraient d'une
fagon éclatante si l'alliance de la bour
geoisie contre la classe ouvrière pou-
vait se faire en Belgique.
Les libéraux ne peuvent tomberdxns
les bras des cléricaux sans créer dans
notre pays une situation des plus dan-
gereuses et des plus troublées.
Leur seule attitude possible, partout
oix ils ne sont pas asscz forts pour l'ern-
porter par lours propres forces, c'est
l'alliance loyale avec le parti socialiste.
C'est cette alliance qui nous a valu,
depuis douze ans, les seuls succes dont
nous ayons a nous féliciter les élec-
tions legislatives de Namur en 1894 et
1896, le renversement de la Députa-
tion permanente cléricale du Brabant
il y a quelques jours.
La désunion, au contraire, n'a valu
au parti libéral que, des échecs,
dont les cléricaux ont seuls profité, et
dont les idéés liberates ont souflert plus
qu'on ne peut croire.
Qu'on y réfiéchisse, si Ton a a cceur
le relèvement du parti libéral, si l'on
tient a lui rendre la place qu'il doit
avoir, a le maintenir en contact avec
le peuple d'ou. émane toute force poli
tique, il faut trois choses
Une propagande énergique pour ral
lier détinitivement au libéralisme les
éléments tiottants;
La representation proportionnelle a
tons les degrés du système représenta
nt'
En attendant la R. P., l'alliance ou
vrière qui mettrait fin a bref délai a
la domination cléricale, oppressive et
malfaisante. Ph. de C.
Ondanks de herhaalde berichten der
Gemeentebesturen en politieke Ver-
eenigingen verwaarloozen vele burgers
nog hunne rechten tot de inschrijving
of tot het bekomen van meerdere stem
men op de kiezerslijsten te doen gel
den. Bij de nadering der kiezing, als
zij geene kiesbrief ontvangen, staan zij
dan geheel verwonderd over den uit
slag hunner nalatigheid.
Wij verwittigen dus nogmaals onze
vrienden, dat de Gemeentebesturen
zich thans bezig houden met de her
ziening der kiezerslijsten voor 1897
de aanvragen tot inschrijving of tot het
bekomen van de meervoudige stem
ming, moeten hun toegezonden worden
voor 31 October aanstaande.
De aanvragen en stappen tot het be
komen der noodige stukken, worden
gedaan zonder kosten voor de werklie
den die eene reklamatie in te dienen
hebben, door de Liberale. Associatie.
Le Jouraal T Ypres manifeste un en
thousiasme officiel au sujet de l'exé-
cution du concert d'oeuvres beiges qui
sera donné aux Halles Dimanche.
II y abeaucoup a rabattre du lyris
me du Journal J1 Ypres, dont la musi-
que de la Grande Fanfare a perverti
le gout.
Les choeurs de dames seuls sont a
la hauteur de leur role. Les attaques
seulement manquent de decision.
Les choeurs d'hommes ont une fa-
cheuse tendance a chanter constam-
ment un demi-ton ou un quart de ton
trop bas.
Quant a l'orchestre, les bons élé
ments qu'il comprend sont noyós au
milieu des éléments disparates dont on
Pa recruté. Les répétitions ont été trop
pen nombreuses pour lui donner l'ho-
mogénéité indispensable.
Afin d'arriver a un résultat satisfai-
sant, M. Blockx a dü prolonger consi-
dérablement la durée des répétitions.
Un ou deux des morceaux, annoncés
au programme devront, panüt-il, être
supprimés, f'aute de temps pour les ap-
prendre convenablement.
Nous souhaitons sincèrement, pour
tous les amateurs de bonne musique,
que les efforts de M. Blockx pendant
les dernières répétitions assurent aux
oeuvres choisics une interpretation di-
gne d'elles.
Le Journal d1 Ypres écrit que les
journaux libéraux d'Ypres n'approu-
vent pas nos éililes d'avoir organisé le
concert qui sera donné aux Halles.
Oü diable a-t-il vu cela, en co qui
nous c.oncerne
Nous avons apprécié seulement 1'at
titude des dames libérales qui^ se sont
mi3es en quatre pour faire réussir un
concert dont l'honneur reviendra a
ceux qui n'y prennent part qu'avec
l'argent des contribuables.
A ce propos, il parait que nos édiles
n'en seront que médiocrement ména-
gers de l'argent des contribuables.
Des personnes bien informées parient
de 6 a 7000 fr., rien que pour ie con
cert. Bigre
Si le succès répondait a cette grosse
dépense, passe encore Le Journal
d'Ypresqui oublie volontiers que la
Garonne ne coule pas sous ses fenêtres,
parle de 800 cartes de places réservées
placées Mercredi. Un bon catholique
nous disait Mardi soir qu'il y en avait
a peine 150. Quelle procession il doit y
avoir eu au bureau du receveur com
munal dans la journée de Mercredi
Lundi passé une maison en construc
tion de la rue des Bouchers a été le
théatre d'un épouvantable accident.
Un maitre maqon, Jules Tanghe,
en faisant un faux pas, est tombé d'un
échafaudage d'une quinzainede metres
de hauteur. Le malheureux est allé
s'abimer sur les dalles.
Ses ouvriers, accourus a son secours,
ne purent que constater la mort.
La victime de ce terrible accident
était marié et père de plusieurs en-
fants.
Les funérailles de Jules Tanghe ont
eu lieu Mercredi matin au milieu d'une
énorme affluence de monde.
Le malheureux, excellent cosur, un
caractère jovial, ne comptait que des
sympathies.
Au cimetière, M. Arthur Gryff'on, au
nom de la Société des Anciens Pom
piers dont le défunt était membre
exécutant, a prononcé un bref mais
touchant discours, qui a mis l'émotion
a son comble.
Yoici le discours prononcé sur la
tombe de Jules Tanghe, par M. Arthur
Gryffon
Mijne IIeeren,
Nog eenige oogenblikken en dit
gapende graf zal onzenmakker ontruk
ken aan zijn huisgezin en aan zijne
talrijke vrienden.
Laat mij toe een laatste vaarwel te
sturen aan hem, wiens onvoorziene
dood ons allen in verslagenheid heeft
gedompeld.
Julien Tanghe was een dier rond
borstige karakters, gezellig en zonder
omgang. Hij werd geboren den 18 De
cember 1846 en werd vroegtijdig in de
wederwaardigheden des levens geslin
gerd zijn talrijk huisgezin vergde
eene inspanning van wilskracht welke
hem nooit verliethij was bemind en
geëerbiedigd door zijne echtgenoote en
zijne kinderen.
Hij trad in het Korps pompiers op
ln Januari 1871 voorbeeldig jegens
zijne oversten en van een gemakkelijk
verkeer met zijne gelijken, zien wij
gedurende twintig jaren Julien Tanghe
wedijveren met zijne makkers om het
brandgevaar te bevechten hij verliet
het Korps in de omstandigheden welke
iedereen kent, bleef met zijne makkers
als oud-pompier getrouw aan zijne
oversten welke hij een onbedwongen
eerbied toedroeg hij werd benoemd
tot vaandrig der maatschappij.
Hoe menigmaal hebben wij Julien
Tanghe niet bewonderd hoe menig
maal hebben wij zijnen moed niet ge
prezen
Jammer neen, mijnheeren, nood
lottig in zijnen nog jeugdigen ouder
dom vol levenskracht en werklustkomt
de dood zijne levensbaan eindigen
Julien Tanghe is de groep gaan volle-
digen van die martelaren die strijdende
voor het ievensbestaan zijn gevallen.
Vaarwel, duurbare vriend, rust in
vredo Moge onze smart de tranen le
nigen van uw talrijk huisgezin.
n Vaarwel, Julien, vaarwel
La distribution des prix aura lieu
Lundi 3 Aoüt, a 10 heures du matin,
dans la salie des Anciens Pompiers.
Le discours d'usage sera
par M. le professeur Vandeistichelc,
qui pariera du Róle des sciences naturel-
I s dans Venseignenent moyen.
11 parait que cela gêne fort le Jour
nal d'Ypres, qu'il y ait une distribution
de prix au Collége de 1 Uoion.
Cela ne nous gêne cependant pas
qu'il y en ait une au Collége épiscopal,
on la mettrait au programme de la
Thuyndag que nous n'y verrions gueie
d'inconvénient.
Le Journal d' Ypres fait a ce propos,
au sujet des professeurs du Coljège de
l'Union et des personnes qui n'y tou-
chent nullement des personnalites du
genre de celles qui font le fond de sa
polémique.
Si nous voulions le suivre sur ce ter
rain, nous aurions beau jeu. Mais cela
nous dégoüte.
De klerikale Bestendige Deputatie
van Braband, die voor twee jaar bij
verassing aan het bewind kwam, heeft
Zondag den genadeslag bekomen.
De klerikalen hadden in den Raad
een meerderheid van 5 stemmen.
De liberalen winnen drij zetels te
Schaarbeek en één te Waver.
Er is ballotteering te Anderlecht. Al
moesten de liberalen daar een plaats
verliezen, dan nog zouden de liberalen
één stem meerderheid hebben in den
Raad.
Monsieur Xoll', Pierre,
d'Ypres, ancien élève du collége com
munal supprimé, vient de passer avec
LA PLUS GRANDE DISTINCTION
devant le Jury de Liège, son dernier
doctorat en médecinechirurgie et accou-
chements.
Monsieur Soenen, Geor
ges, dTpres, ancien élève du colle
ge communal supprimé, vient de subir
AVEC SUCCÈS, devant le Jury de
Liège, son dernier examen de Docteur
en Droit.
En leur adressant nos plus sincères
felicitations, nous leur souhaitons en
même temps une longue et brillante
carrière.
Monsieur Bossaert, Jo
seph, d'Ypres, ancien élève du col
lége communal supprimé, vient de pas
ser AVEC DISTINCTION, devant ie
Jury de Liège, son premier examen de
Docteur en médecine, chirurgieet accouche-
meats.
Nous lui adressons nos bien sincères
felicitations.
Le Journal d'Ypres nous dédie un
extrait d'un article de M. G. Itenard,
professeur a l'Université de Lausanne
et Directeur de la Revue socialiste de
Paris.
Bien aimable, consoeur
M. Renard est d'avis (nous aussi) que
la commune a manqué ddidée directrice,
constate la querelle entre les chefs, le
manque d'organisation. Tout cela n'est
guère étonnant de la part d'un gouver
nement qui, du premier au dernier
jour de son existence, s'est trouvé en
état de guerre contre Monsienr Thiers
et son armée. Fut-ce une raison suffi-
sante pour massacrer dans les rues de
Paris trente mille individus, comme le
fit l armée de Versailles pendant la se-
maine sanglante, et en déporter soixan-
te mille, comme ce fut fait après
M. Renard constata aussi de la part
cte la commune une hésitation can-
dide a mettre la main sur les grands
ressorts de la société bourgeoise, par
exemple sur la Banque.
Les conservateurs doivent trouver
cette hésitation bien candide, en effet.
Louis Bonaparte qu'ils acclamèrent
comme leur sauveur n'y mit pas tant
de iagons, quand il forqa la Banque de
1.iY)ce'eu 1851,a lui prêter(?)plusieurs
millions pour soudoyer des officiers
yq'^a 'eurs preuves d'incapacité en
18/0, et pour gorger d'or et de vin l'ar-
mee de I aris officiers et armée dont
la mission fut, comme on sait, de mas
sacrer le peuple dans les rues dP n
cetteignoble orgie qui futTe"^
des enfants de sept ans furenf
tués pour preparer l'avènement
cette ignoble orgie qui fut le JL
empire frangais. utlü
La commune eut plus de scrimm
que Badinguet. Est-ce pour cela 65
les con&e-—'-1
j urient
les conservateurs la conspuentet f^6
Ph.
DE 0.
de
Nos aigles ont voté un crédit
7,000 francs pour les réjouissances rT
bliques qui seront données a l'occasion
de ia fête communale dite Tuyndag
Lisez bien 7,000 francs
Et encore quelles réjouissances lone
Deus Un concert, aux Halles un tff
a la cible et quelques jeux populates.
L'installation du chateau d'eau est
réservée pour le mois de Septembre
on attend l'arrivée du Ministre de la
J ustice a cette occasion le garde des
sceaux prononcera un grand discours
ou parle également de la présence de
Mgr i'Evèque de Bruges.
Sans nul doute, nos honorables vote-
ront un crédit supplémentaire pour
cette inauguration, qui, ajouté aux
85,000 francs pour dépenses extraor-
dinaires, atteindra la bagatelle de
40,000 francs.
Et dire que du temps de l'adminis-
tration libérale, quand le conseil com
munal votait un crédit de 4,000 francs
pour des fêtes qui attiraient une foule
d'étrangers en ville, le Journal d'Ypns
et le Nieuwsblad criaient sur tous les
toits que les libéraux gaspillaient l'ar
gent des contribuables
O tempora mores (Progrès).
Le Journal d'Ypres loue fort certain
arrêt de la Cour d'appel de Toulouse
dont nous allons rappeler les rétroac-
tes, d'après la Chro7iique qui n'est pas
suspecte d'une tendresse exagérée pour
les socialistes.
M. Rességuier est un grand industriel de
Carmaux. II possède une^verrerie oü il oc-
cupe de nombreux ouvriers.
II y a un an environ, les ouvriers se mi-
rent en grève. Qui avait tort ou raisos>, ce
n'est pas la question au débat. M. James,
député de la circonscription ou se trouve
l'usine de Carmaux, et deux journaux, la
Dépêche de Toulouse et la Petite Républi-
que, firent campagne, entre beaucoup d'au-
tres, en faveur des ouvriers verriers. L'acte
de secours venu de ce cöté déplut particu-
lièreinent au patron, qui allégua qu'on lui
avait porté prejudice et réclama, devant les
tribunaux, trois cent mille francs pour prix
de ce chömage.
Le tribunal de première instance, après
des plaidoiries tres mouvementées, débouta
M. Rességuier de ses conclusions.
II déclara que si le droit de se mettre en
grève appartient sans nul doute aux ou
vriers, comme le droit de fermer son usine
appartient au patron, on ne peut condamner
les citoyens, et notamment les journalistes,
qui prêtent une assistance morale ou mate-
rielle soit aux grévistes, soit aux capitalis-
tes.
La Cour de Toulouse a apprécié autre-
ment la situation.
Si les ouvriers ont le droit de se mettre
en grève et de porter ainsi un prejudice
souvent énorme aux patrons, on ne saurait
admettre comme légale ['intervention de
particuliers qui sans autre mobile souvent
que l'ambition politique, excitent les ou
vriers a tenir bon ou leur procurent les
moyens de continuer la lutte, de facon a
rendre la resistance absolument impossible
pour le patron.
En un mot, la cour de Toulouse adme
bien qu'on laisse en présence le capital et le
travail luttant avec leurs armes naturelles,
d'un cöté la grève, de l'autre le chömage.
Mais el le trouve excessif qu'un tiers iuter-
vienne et ruine le patron en lui rendan
toute défense impossible.
M. Jaurès et ses journaux sont done con-
damnés a payer quinze mille francs d'indem
nité a M. Rességuier.
Ajoutons que l'arrêt de la Gour de
Toulouse sera soumis a la Cour de ca
sation de France.
Le Journal J Ypres a soin do ne p
rappeler un autre arrêt de la meA r
Cour de Toulouse refusant d'accor
des dommages-intéi'êts aux SreV,18n^.
qu'un journal conservateur avait
peints comme une horde de smis
bandits.
M. Clémenceau, qui n'est ni
cialiste, ni un violent,apprécié com
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