menÏn. La réforme militaire. Mort d'un sénateur. Au Congo. Allemagne et Congo. Ten Brielen. Alost. Gonseil communal Collége de l'Union. Fl. bartier, État-Civil d'Ypres, L'enseignement moyen crétinisé. Les projets du ministère. Volksbond van ieperen. Société des Anciens Pompiers de la ville d'Ypres. 7* V I S. Boterstraat, 19, Ieperen. Par ce système de marquage renou- velé périod'iquement,le ministre comp- te connaitre exactement la valeur et l'état du bétail beige, et la chinoiserie du procédé ne l'empêche pas d'être in- génieux. II a de plus un mérite, si c'en estun celui de prêter a la plaisante- rie. L'invention des boucles d'oreille pour bêtes a cornes restera un des plus beaux fleurons de la couronne ministé- rielle de M. De Bruyn. Divers journaux ont récemment an noncé que M. Ie général Brassine était bien décidé a déposer dès la rentrée des Chambres son projet de réorgani- sation de l'armée. Cette nouvelle a jeté l'émoi dans le clan des pointus du parti clérical, de ceux qui trouvent qu'il suffit, pour améliorer l'armée, de payer plus cher les soldats et leurs parents. Le Courrier de Bruxellespointu par- mi les plus pointus, annonce que le ministère ne songe pas a rouvrir le dé bat sur la question militaire et que l'augmentation de la rémunération des miliciens constitue une expérience qu'il f'aut poursuivre pendant quelques années et qui démontrera vraisembla- blement l'inutilité du service personnel obligatoire. Etil conclutNi aujourd'hui, ni l'an prochain, nos adversaires ne ver- ront leurs désirs réalisés. Nous sommes de eet avis, étant don- née la jolie Chambre qui est sortie des élections du 5 Juillet. II y a des personnes qui voudraient savoir ce que deviendra le général Brassine, qui, en paroles, tient a la réorganisation de l'armée. Le passé nous l'apprend il avalera une fois de plus sa parole de loyal soldatet restera au ministère. Ph, de C. Le concours général des athénées et colléges qui vient d'avoir lieu est si- gnificatil. Les questions posées aux élèves démontrent l'esprit profondé- ment réactionnaire et l'incurable pé dantisme de ceux qui président aux destinées de l'enseignement moyen. En voici quelques exemples caractéris- tiques. Le sujet de rédaction en rhétorique latine était libellé comme suit :«I1 faut diriger les événements et non pas les subir Quiconque sait lire entre les lignes se rend compte de la partie inquisito riale pour ne pas dire plus de ce sujet imaginé par quelque ancien pédagogue, Mais il s'agit, parait-il, de favoriser les étabhssements cléricaux ou l'on étouffe les aspirations moder- nes, et oü l'on prêche le mépris de la démocratie. C'est ainsi pour le gouvernement une faqon trés adroite de savoir de quels sentiments les professeurs de rhétori que animent leurs élèves. En troisième latine, le sujet se passé de tout com- mentaire. Le voiciIléüexion a la vue d'un chateau féodal ou de ruines majestueuses. II parait que des élèves goguenards ont tait une description des ruines de l'enseignement moyen. Passons au concours de seconde. On sait que les établissements cléricaux, brillant surtout par le plantureux sys tème du par coeur initient peu leurs élèves aux applications et aux problèmes de géométrie et de physique. En conséquence, on n'a posé que de pures questions de théorie. Ce n'est plus un concours entre jeunes gens in telligents, mais entre perroquets sa vants. Ne voudrait il pas mieux, dans ces conditions primer le concours. (Réforme.) M. Stiénon-Dupré, sénateur clérical Pour Tournai, est mort dans la nuit de Eundi a Mardi. II faisait partie du Sé- nat depuis quatre ans, et n'y avait joué un röle insignifiant. M. Schollaert a été inter vie wé par un collaborateur du Journalde Paris, et lui a confié ceci II y a des projets de loi qui sollicitent un sérieux examen ainsi nous allons nous trouver en presence, dès la prochaine ses sion, de plusieurs projets de réforme electo rale sur lesquels l'opinion est tres divisée. Le gouvernement saura s'inspirer, en cette matière, des principes d'équité les plus ab- solus de mème que, pour parer aux atta ques de ses adversaires, il va prendre l'ini- tiative de dégrever l'agriculture et la con tribution foncière, créera de nouvelles voies de communication et fera décréter de nou- veaux travaux de nature a seconder la classe laborieuse dans son oeuvre d'initiati- ve, de travail et de progrès. M. Schollaert ne s'est guère compro mis. Remarquons toutefois qu'il n'a pas soufflé mot du projet de loi sur la per- sonniücation civile des syndicats, dont le rapport est fait. D'oü l'on pourrait conclure que ce projet sera renvoyé aux calendes grecques. Le drame de 1'Albertville. Le steamer Edward Bohlenrevenant du Congo, est arrivé Mercredi, 12, a Anvers. II a ramené les quatre compa gnons du malheureux M. Yonnèche, la victimo du drame de V Allertville,Qh qui ont été arrêtés a Las Palmas. Un seul se trouvait encore arrêté, les trois autres étaient gardés a vue sur le navire. Au débarquement, le prison- nier a été livré au commissaire mariti me qui l'a mis a la disposition du pro cureur du roi. Les trois autres ont été mis en liber- té et seront cités comme témoins. Deux morts. M. le lieutenant Hénin est mort a bord de VEdward Bohlenau début de la tra- versée de retour de ce navire. M. Charles Stiennon, sous-intendant a l'Etat-indépendant du Congo, est dé- cédé le 7 Jum a la Nouvelle-Anvers. L'aifaire Lotliaire. II parait que le roi aurait réclamé a l'Angleterre le remboursement de l'in- demnité de 150,000 fr. payée a la fa milie Stokes dès les premières reclama tions de l'Angleterre au sujet de la pendaison de Stokes. Ce beau pays A ceux qui voudraient être édifiés sur la valeur des relations officielles sur la beauté et la salubritè du Congo, nous recommandons fort la lecture des Pages posthumes de Paul Janssens (édi- teur Godenne, a Malines). M. Paul Janssens était un jeune instituteur de Molenbeek-St. Jean, que nos jolies lois en matière d'enseignement avaient obligé a quitter son pays pour aller ga- gner son pain au Congo. Inutile de dire qu'il y est mort désillusionné, torturé et affolé par la chaleur de plomb et le climat insalubre. Les Pages posthumes de Paul Jans sens sont a rapprocher de la correspon- dance d'Afrique de Ch. Warlomont, un lieutenant des grenadiers mort aussi au Congo, trompé dans ses espérances et revenu complètement des illusions que les relations officielies lui avaient don- nées. Ph. de C. La Gazette de Colognedont les atta ches officieuses sont bien connues, pu- blie la note suivante, qui montre que l'Etat du Congo n'est pas au bout des désagréments a lui causés par son es prit de lucre Les journaux ont annoncé que le roi Leo pold, souverain de l'Etat du Congo, aurait l'intention de manifester sa désapprobation au sujet des incidents qui se sont produits lors du proces Lothaire. Pareille manifestation prouverait le pro fend sentiment de justice du souverain, mais ne changerait rien a la situation créée par la facon dont les tribunaux congolais- belges rendent la justice. Que Lothaire ait été acquitté devant ces tribunaux, cela ne nous touche guère, car c'est la une question de personnes secon daire. Ce qui, par contre, donne a réfléchir, c'est la situation nouvelle créée par ce ver dict annulant les arrangements internatio- naux qui ont présidé a la naissance de l'Etat Indépendant et a sa reconnaissance paries puissances. Ces arrangements stipulaient notamment la liberté commerciale dans le bassin du Congo. Cette liberté n'existe plus après l'ac- quittement de Lothaire. Les agents de l'Etat du Congo, en moles- tant et en pillant les négociants non congo- lais èt en tuant (sic) Stokes, sont arrivés a leurs fins, car aucun trafiquant n'osera plus franchir la frontière congolaise. Personne ne saurait voyager dans ces pa rages sans armes ni sans marchandises. Or, comme les gens du Congo prennent prétexte de la présence d'armes pour pendre le chef d'une caravane, aucun trafiquant ne peut plus s'y avanturer et les agents de l'Etat du Congo ont atteint leur but Ia monopo lisation du trafic et la suppression effective de la disposition primordiale de l'acte con- stitutif du Congo. Cette situation ne peul laisser indifférente aucune des nations qui font du commerce en Afrique. Elles devront chercher les moyens d'astreindre l'Etat du Congo au respect des clauses qui justifient son exis tence. In het lokaal Het zilveren Hoofd berust eene inschrijvingslist ten voor- deele van de werkstakersj der schrijn werkers van Brussel. Medegedeeld Affrenx malheur. Un enfant tué par sa mère. Le petit village de Ten Brielen, si- tué entre Ypres et Comines, a été Mardi le théatre d'un aftreux malheur. L'épouse L..., habitant une petite ferme de la localité, était occupée a óter des ponimes de terre dans son jar- din, a l'aide d'un trident. En plaqant son instrument derrière elle, elle planta l'instrument dans le cou de son enfant. Le petit malheureux avait suivi sa mère au jardin sans que celle-ci s'en doutat. Le pauvre enfant, horriblement bles- sé, poussa des cris déchirants et expira peu après. La mère est folie de douleur Un Drame. Plusieurs consommateurs se trou- vaient encore au cabaret de la Couron ne d)Or, prés de la Porte de Courtrai, lundi après minuitun ouvrier du voi- sinage, Auguste Stock, agé de trente- huit ans, né a Meulebeke, entra a ce moment et chercha querelle a tout le monde. On le mit a la porte. Peu après, un jeune homme, Al- phonse Thys, tisserand, agé de vingl- un ans, sortit du cabareta peine était- il sur la rue que l'autre avec qui il n'avait en aucune discussion, se rua sur lui, lui porta plusieurs coups de couteau et prit aussitót la fuite. On releva le malheureux jeune hom- me qui gisait dans une mare de sang la lame avait pénétré presque de toute sa longueur dans la poitrine, et le pou- mon droit avait été atteint. Le blessé fut conduit a son domicile dans un état tout a fait désespéré. Le meurtrier a été arrêté. Touj ours les fraudes elect or ales Nos lecteurs se rappellent que le mi nistère public a interjeté appel con tre le prononcé du tribunal de Termon- de acquittant 128 prévenus cléricaux incriminés. L'appel a été écarté pour deux sections électorales, de sorteque les prévenus qui devront comparaltre a la Cour d'appel de Gand sont au nom- bre de 97, parmi lesquels MM. Ghee- raerdts, bourgmestre De Clippele, échevin de l'instruction publique plu sieurs conseillers communaux, parmi lesquels un certain Achille Eeman. L'audience prendracours a partir du vendredi 21 courant, a dix heures du matin. D'YPRES. Séance publique du Samedi 22 Aout 1896. a 6 heures du soir. 1. Approbation procés-verbal de vente de noix. 2. Propriétés communaleslocation de terrains. 3. Bibliothèque compte 1895. 4. Demande de crédit pour participa tion de l'Harmonie communale et du corps des Pompiers a la fète mu- sicale et militaire d'Audenarde. Les personnes désireuses de partiei- per a l'oeuvre de bienfaisance au béné- fice de la veuve Tanghe et ses enfants sont priées de verser leur obole chez M. Thiebault, trésorier de la Société, rue des Chiens. Le Comité. Nous sommes heureux d'annoncer a nos lecteurs que les souscripteurs du Collége de l'Union, réunis en assem- blée générale le 5 courant, ont jugé qu'il y avait lieu de maintenir l'éta- blissement. En conséquence, le Collé ge se réouvrira comme d'habitude le lr Octobre prochain. On sait qu'il a été décidé dans une réunion antérieure que 1°) l'enseignement serait gra tuit 5 2°) tui pensionnat serait annexe a l'ótablissement 3°) le Collége comprendrait, outre la section existanteune septiè- me et une sixième mo dernist es Voor uwe artikels van Pho- tographie, Toestelsels, Voorwerpgla- zen, Papier en alle Bijhoorigheden, zich te begeven bij Werkplaats ter beschikking der kalanten. Toestelsels van alle merk en van alle prijzen. In het zelfde huis vindt men ook eene groote soortering Brillen, Warmtemeters voor de boter, Fan tasie, Kramerwaren, fijne Quincail- lerie. du 7 au 21 Aoüt 1896. Naissances: Sexe masculin, 8, id. férainin, 12. Mariages DoogheJ uliencordonnier et Gouwy Hélène, dentellière. Bailleul, Louis, tisserand et Velghe, Céline,couturière. Louwyck, Arthur, menuisier et Ver Eecken, Gérardine, couturière. Hoor- naert, J ulien, journalier et Monnet, Marie, servante. Debaere, Emile, colporteur et Vandewynckel, Marie, servante. Bécès Vanderheyden, Jean, 42 ans, gar- Qon brasseur, époux de Legrand, Ma rie, Grand'place. Dehem, Angusta, 17 ans, sans profession, rue de l'An- guille. Schmit, Virginie, 83 ans, sans profession, veuve de Segers, Charles, rue du Passage. Tanghe, Adolphe, 70 ans, sans profession, veuf de Ternout, Nathalie, rue de Lille. Meny, Louis, 68 ans, colporteur, époux de Ducasteele, Julienne, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 4 id. féminin, 4. mil ««snosee80eee®M=="— ooO^OOc -i. OBDKE DU JOUR:

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 3