Collége de l'Union. Dame police. FOFEHINGHE. Landelijk Feest Les fraudes électorales d'Alost. L'auteurdu bilan rouge Le Congo et les Mahdistes Ph. de C. Vendredi, la cour d'appel de Gand prési- dée par M. Ie conseiller Roels, s'est occupée des affaires électorales d'Alost. Aucun des prévenus n'était présent et la cour a jugé inutile la lecture du rapport, laquelle aurait pris certainement plusieurs audiences. Au banc de la defense se trouvaient Mes Van Wambeke, de Béthune, Limpens, d'Alost, ainsi que Me Ligy, batonnier de l'ordre des avocats, a Gand. M. Penneman, qui occupait le siège du ministère public, a soutenu la prevention. La loi est parfaite- ment applicable vu que le caractère privé des sections oü les ripailles ont été tenues, na pas été prouvé du tout. L'honorable or- gane du ministère public détaille ensuite, preuves et dates a l'appui, les faits mis a charge des prévenus, qu'il divise en trois séries les donateurs, les organisateurs des reunions et les buveurs. Me Ligy plaide que la loi, ne visant que les ripailles électorales publiques, ne saurait être appliquée en l'espèce. II proteste contre les accusations lancées par un membre de la Chambre contre les catholiques alostois. En ordre subsidiaire, tl invoque la pres cription quant a quelques faits de la preven tion. Les autres défenseurs renoncent a la parole La cour, dans un arrêt longuement mo- tivé, dit que la loi rendant applicables aux élections communales les dispositions pér.a- les relatives aux délits électoraux n'a été mise en vigueur que le 28 Septembre 1895 et que par conséquent les faits commis avant cette date ne sauraient tomber sous l'appli- cation de la loi. Les faits commis postérieu- rementa la date susdite seront seuls punis. En conséquBnce, la cour modifie le jugement du tribunal de Termonde et prononce les condamnations suivantes Société Iweinszonen Vlassenbroeck 26 francs d'amende ou 8 jours de prison et la moitié des frais. Les vingt-six autres préve nus sont acquittés. Société de Waterratten Joseph Collin, D. Van Geert, René Eernan. Charles-Louis Eeman et Bernard Goeman, 26 francs d'a mende ou 8 jours de prison et chacun un vingtième des frais. Ces condamnations sont conditionnelles. Tous les autres prévenus sont acquittés. Société Het Sterreken Van Wespel- ghem, Guillaume Francq, De Coninck, D. Vanden Bremt, Jacques Vandenberghe, 26 francs d'amende ou 8 jours de prison et chacun 1/16 des frais. La condamnation est conditionnelle en ce qui concerne Vanden Bremt et Vanden Berghe. Tous les membres des sociétés De ridders Van De Mot et De Vrome stryders sont acquittés, grace au délai de prescription. On n»us assure que les frais du proces s'élèvent a une somme assez considerable. Etoile beige). La Réforme annonce une conséquence de l'arrêt de condamnation Le bourgmestre Gheeraerdts, lors des derniers débats électoraux de Termonde, avait annoncé a qui voulait l'entendre que si un clérical était condamné pour fraudes électorales, il donnerait sa démission. La Cour d'appel de Gand ayant prononcé hier M. Gheeraerdts a immédiatement fait connaitre a ses amis que sa démission s'im- posait. Des cléricaux de marque ont fait de pres- santes démarches pour faire revenir le mayeur sur sa decision antérieure. Rien n'est encore définitif et on est unanime a croire en ville que M. Gheeraerdts n'accep- tera pas plus longlemps le mandat de pre mier magistrat de la ville. Les démarches des cléricaux pron- ventquela démissiondeM. Gheeraerdts serait une protestation contre les pro cédés de propaganda qui ont valu aux cléricaux alostois la conservation de l'hötel de ville. Les cléricaux ont rarement autant de délicatesse. L'auteur de ce bilan rouge est un journaliste clérical chargé actuellement des basses besognes au Petit Beige et au Journal de Bruxelles. II fut autrefois rédacteur au Palrioteet il l'a quitté dans des conditions mal éclaircies le Peuple ayant dit que le Patridie n'avait plus voulu du personnage, celui-ci a prétendu avoir quitté volontairement, et a intenté au Peuple une action, pen- dante depuis un an, le Peuple appelle de tous ses voeux,dit-il, afin de pouvoir démasquer le personnage. Le plumitif en question vient encore de se signaler en tentant d'exploiter contre le Patriote un article qu'il y a écrit lui-même. Le Patriote lui répond comme suit Le Monsieur du Journal de Bruxelles qui a jugé délicat de découper les dernières phrases d'un article publié le 5 Avril 1886 dans le Patriotesous sa signature afin de pouvoir nous accuser aujourd'hui de palino- die dans la question du service personnel, est invité a publier in extenso dans son jour nal, l'article en question ses lecteurs pour- ront ainsi juger en mème temps ce que va- lent ses accusations et sa bonne foi. Puis, après avoir reproduit des dé- clarations publiées par lui en Avril 1886 et énongant des réserves aux arti cles qu'il avait accueillis sur la ques tion du service personnel, le Patriote ajoute C'est tout ce que nous jugeons utile de ré- pondre a un individu qui n'a cessé de nous injurier depuis le jour oü nous avons eul'au- dace grande de lui réclamer une somme que nous lui avions j ad is avancée par pure obli- geance. Nous n'aurions jamais révélé ce détail a nos lecteurs si eet individu ne persistait a nous envoyer de temps a autre, en dépit des lecons que ses procédés lui ont déja values, l'expression publique de sou dédain il est bon qu'on sache une bonne fois l'origine d'un aussi noble dédain. Sans autres commentaires. Nous apprenons que la reprise des cours au College de l'Union transformé aura lieu définitive- ment le «le&idl F Octobrc proehain. Les locaux sont situés rue d'Ll- verdinghe. Nos lecteurs savent, dcjA que l'établissemerit comprend les sept classes des athénées que l'ensei- gnernent est gratuit qu'un pen sionnat sera annexe au College. Pour les admissions d'élèves, les parents sont priés de s'adresser k Al. O. MELON, rue de la Sta tion, 23. Le Soir du 21 contenait 1'information suivaute Nous recevons d'Afrique des nouvelles dont la gravité n'échappera a personne une expédition contre les mahdistes est or- ganisée et le commandement en a été donné au baron Dhanis. L'Etat a réuni des forces considérables et fait transporter dans le Haut-Congo des troupes nombreuses des munitions, des canons et tout le materiel disponible des stations. Ces transports ont été si importants qu'ils ont arrêté tous les autres mouvements sur le fleuve pendant deux mois. Tons les navires et bateaux de l'Etat y out été employés. L'Etat veui cette fois prendre 1 'offensive contre les mahdistes, qui ne donnent plus signe de vie depuis quelque temps, mais qui se sont groupés en masse et ont attendu l'action des troupes du Congo. On considère au Congo mème cette expé dition comme tres téméraire la situation cause de grandes apprehensions, tant au point de vue de la sécurité de l'Etat qu'au point de vue des complications politiques que l'attitude du gouvernement de l'Etat in dependent peut entrainer. Les operations militaires du baron Dhanis ont certes commencé au moment oü nous écrivoris ces lignes. Et maintenant place aux démentis... Le Soir du 22 coinplétait et précisait comme suit l'information précédente Nous avons dit que le commandement de l'expédition décidée eontre les mahdistes avait été donné au baron Dhanis. Ainsi pré- seniée. la nouvelle pourrait paraitre inex acte jusqu a un certain point. Le commandement general en a été bien eonfié au baron Dhanis, mais l'expédition a été fractionnée. Tandis que le. baron Dhanis attendaitaux Stanley-Fall le gouverneur général VVahis, avec lequel il s'est concerto sur le plan géné- néral de la campagne, plusieurs colonnes de l'expédition étaient déja en route. Une d'elles, commandëe par le comman dant Chaltin, partie du fort de Dongu, doit être en ce moment a Lado province équa- toriale. Le courrier qui ne tardera pas a arriver, nous apportera des renseignements sur l'ex pédition. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'il est question d'une expédition de l'Etat du Congo contre les Mahdistes, expedition qui serait concertée entre eet Et at, l'Angleterre et l'ltalie. Nos lecteurs se souviennent que nous avons eu i'occa- sion de nous en occuper. C'est après le désastre des Italiens en Abyssime que les premiers bruits ont couru au sujet de cette expédition. L'Etat du Congo les a fait démentir, comme il fait encore démentir les in formations du Soir. Seulement, on a pu dire de eet Etat qu'il n'avait jamais parlé sans mentir. Les démentis, offi- ciels ou officieux, n'ont done guère de poids. D'ailleurs, celui qu'il fait don- ner par VEtoile beige aux informations du Soir n'est guère catégorique il fourmiile de jusqida présentil semble que..., nous supposons bien que..., etc. UEtoile nieque les Mahdistes menacent les possessions du Congo. Gr, dès le mois de Mars dernier, après le désastre des Italiens en Abyssinie, le Daily Gra phic parlant du siège de Kassala par les Mahdistes écrivait Au sud, nos possessions de l'Ou- ganda sont menacées. Or,l'Ouganda est couvert par la ban de de territoire cédée par l'Angleterre au roi Léopold et qu'occupent actuel lement les troupes de l'Etat indépen- dant. Si i'Ouganda est menacé, a plus forte raison les forces congolaises le sont-elles. Et il ne parait pas que de puis Mars les Mahdistes soientplus fai- bles et moms menagants, au contraire. Les renseignements du Soir sont d'accord avec ceux que contenait une lettre particulière communiquée a la Réforme et publiée par ce journal le lr Juillet lei rien de bien neuf. Tu auras sans j> douta appris l'acquittement de Lothaire et j> ensuite sa revocation. On expédie toujours beaucoup de trou- i> pes, canons, etc., vers le Nili. Dhanis a des idees beiliqueuses la prise de Kar- thoum par les troupes de l'Etat Mais ce que je me demande, c'est oü l'Etat va chercher l'argent pour organiser de semblables expéditions. Les uns disent les Anglais d'autres on eseompte les t> livres cachées dans Khartoum Pour moi r je crois que les fonds égyptietis rouient dans cette affaire, d Qu'on se souvienne aussi du départ, depuis quelques mois, d'un nombre anormal d'ofhciers et de sous-officiers qu'on se rappelle les engagements d'in- digènes contractés par M. Dhanis a Lagos (possession anglaise), par d'au tres au Senegal f'rangais (les journaux frangais demandaientrécemment qu'on fit leur procés a ceux qui contractent ces engagements) qu'on n'oublie pas que les indigènes engagés par M. Dha nis a Lagos, au nombre de 680, avaient été recrutés et exercés par le major anglais Wilson, d'après les instructions de M. Chamberlain, ministre des colo nies d'Angleterre. Osera-t-on conclure qu'il n'y a rieu dans l'air, comme dit M. De Smet de Naeyer L'expédition a laquelle le Congo pa rait se préparer malgré les démentis, est traitée par VEtoile beige elle-même de folie Cet Etat est reconnu neu- tre dans des limites déterminées par le traité de Berlin. 11 y aurait lieu de se demander jusqu'a quel point le Congo a le droit de faire la guerre hors de ces limites. Dans les dispositions actuelles de l'Europe, la réponse ne serait guère rassurante pour le Congo, croyons- nous. Tout cela nous laisserait assez indif férents, si ce n'était toujours nous qui étions appelés a payer les notes des folies de l'Etat du Congo. On devra finir par dire Mégère po lice si cela continue. Elle perd de plus eu plus de ses charmes on lui ampu- te ses plus beaux membres et on lui en grefte d'autres mais d'un aspect d'un aspect Oh! la! la! Bref, cette pauvre dame, jadis con- nue pour son urbanité, a gagné le ca ractère trés aigri. Ainsi, a la distribution de prix de l'Ecole Lamotte, ne l'a-t-on pas vu grogner, a tort et a travers, en mon- trant ses vilaines dents, contre les pa rents des élèves dontle grand tortest de ne pas être plus fortunés. Ohles jolies apostrophes qu'ellelan- gait délicatement: u Stopt je sm... 'ATga u naar de deur smijten - Achteruit g. v. d.... n Remis au prochain numéro l'article Le concert national et La Lutte. GEGEVEN AAN DE PHILHARMONIE Heer Jules VAN MERRIS, Voorzitter. Sedert veertien dagen sprak men te Poperinghe en in de omstreken van anders niet dan van het feest, welk M. Van Merris, Voorzitter der Phil- harmonie, den 19 Oogst, den leden dezer maatschappij aanbood en tot hetwelk het publiek toegelaten werd. Al wie de feesten van verleden jaar had bijgewoond, had er het beste aan denken van bewaard en besloot vast eene zoo gunstige gelegenheid om zich te verzetten niet te missen. Het feestprogramma was aller aan- lokkelijkst. Het bestond uit eene chi- neesche schijfschieting, een concert, een dag vuurwerk, koordedansersche oefeningen door M. Ciriaque, bijge naamd de b Brusselsche Blondin uit een venitiaansch feest en een groot vuurwerk. Voegt bij deze menigvuldi ge aantrekkelijkheden dat het plan net feest waardig was en alles derwijze ingericht om de moeilijksten te vol doen en men zal den spoed verstaan dien het publiek aan den dag legde, om al deze overheerlijkheden te gaan bewonderen. Opdat de goede uitslag volkomen zou zijn ontbrak er enkel een gunstig weder en de God der Philkarmouisten had zich met dit deel van het program ma belast. Daags te voren had het weder niets goeds voorspeld en het had nog al wat geregend men was voor des anderen daags bevreesd, edoch het weder heeft zich hersteld en alles is wonderwel afgeloopen. Te 2 ure, deed de Philharmoniesche muziekschaar hare intrede in het park en nam deel aan de chineesche schijf schieting. Van dezen oogenblik af begon het volk toe te komen. Er was zaak eene goede plaats te vinden, want er zou gedrang wezen. Inderdaad, het was eene wezenlij ke processie van toe schouwers tot den oogenblik van het begin van het dagvuurwerk. Gelukkiglijk het park van M. Van Merris is zeer uitgestrekt en iedereen kon zich derwijze plaatsen om alles behoorlijk te kunnen zien. Zonder overdreven te zijn,mag rnen op dertien tot veertien duizend het getal personen schatten, die aan het feest hebben deel genomen. Na de schijfschieting werd door de Philharmonisten een concert gegeven. Het was oprecht aangenaam en de stukken gekozen om de groote massa der toehoorders te behagen. Om 5 ure begon het dagvuurwerk en het publiek juichte met levendig heid de mannekens en de dieren toe die, bij een gerust weder, zich statig in de lucht verhieven. Het belangrijkste van het feest, was ontegensprekelijk, de koordedanser sche oefeningen van M. Ciriaque, de mededinger van Blondin. Voor het meerendeel der toeschouwers was dit eene nieuwigheid. M. Ciriaque is teenemaal verbazend in zijne oefeningen. Zijne behendig heid is zoo groot dat, toen hij op het ijzerdraad vooruitgaat, men hoege naamd geene vrees gevoelt hem eenen val te zien doen. Het is vooral wanneer hij door een vuurwerk omringd, de dunne stalen koord overtrekt, de toe schouwers getroffen worden. Ook heb ben luidruchtige toejuichingen d£ö ««axK5ö06€iCO©&s25=== KSSagHg— DOOK, DEN

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 2