Notre chateau d'eau.
Examens.
Dame police.
Un peu de politique
européenne.
LaR. Pa la Chambre
L'élection de Turnhout.
Ph. de C.
L'élection de Tournai.
Aux grandes manoeuvres.
goed uitkomt, met een klein bevallig
kapje en een kleed, dat schouders en
boezem niet meer bedekt dan het ge
waad der tooneelspeelsters. (1)
Welnu, is't wereldsch genoeg, dat
pauzelijke Rome van 1*740, het jaar
waarin De Brosses het bezocht In
kiesche, fatsoenlijke taal, laat de
schrijver ons heel goed gevoelen, wat
Rome in den grond was, namelijk een
groot bordeel, waar vooral de jonge
abbés en abdissen, de vette monniken
en de poezelijke nonnekens een leven
tje leidden, dat schreeuwend moest af
steken bij de armoede en de nederig
heid van den grooten Christus, den
stichter van eenen Godsdienst, die oot
moed en deugd, geloof en versterving
bij zijne volgelingen aanprees.
En wat deed Clemens XII, de paus
die in dat jaar op den Stoel van Petrus
zat Ofwel de man zal onmachtig ge
weest zijn om die schandalen te beteu
gelen ofwel, hij zal ze, door zijn stil
zwijgen, in petto aangemoedigd hebben.
In elk gevalhet feit, dat dergelijke
onzedelijke misbruikenhebbenbestaan
te Rome, in de stad der pauzen, onder
de muren en misschien ook al in het
Yaticaan zelf, laat niet na, een treurig
licht te werpen op de verdorvenheid
van het kerkelijk goedje in 1740
Hunne opvolgers zijn wel gekomen,
om ons nu over zedelijkheid de les te
spellen. Wij zijn gerechtigd hun te
zeggen Kijkt naar uwe voorgangers
der 18e eeuw en ontsmet hen eerst
Dr H. C. Muller beschrijft in zijne
schetsen en herinneringen, omtrent
Griekenlandeene kiezing op het eiland
je Syros en zegt daarin, onder andere
In Griekenland is bijna onbeperkt
algemeen kiesrecht, alleen misdadi-
n gers, benevens de militairen EN DE
GEESTELIJKEN, zijn uitgesloten.
n Vandaar groote omkooperijen, die
van vijf tot honderd franks opklim-
men. (2)
De Grieken zijn practiesche lui,
waarvan wij, Belgen, meer dan een
verstandigen maatregel zouden dienen
af te leeren. Wat eene winst zou het
zijn, bij voorbeeld, voor de liberale
partij, ware het Grieksche kiesstelsel
hier ingevoerd Wel is waar zijn al
daar de militairen uitgesloten doch
dit is, voor een klein landje, als Bel
gië, ook maar een beperkt getal ter
wijl de geestelijken, integendeel, legio
zijn aartsbisschop, bisschoppen, ka
nunniken, aartspriesters, dekens, pas
toors, onderpastoors, monniken van
allerlei gewicht en kleur, vormen een
imposant legerskorps, tegen hetwelk
de pogingen der liberalen dikwijls af
ketsen.
Wat nu ginder de omkooperij be
treft, die zuilen ze van de Belgische
klerikalen afgeleerd hebben
Hanske van Tichelen.
Un lecteur nous transmet la note
suivante
La ville fera procéder incessam-
ment a un essai du chateau d'eau cet-
te semaine-ci peut-être encore.
n Comme la Lutte-de Strijd l'a annon
cé précédemment, la pression est a
peine suffisante pour avoir une dizaine
de centimètres d'eau dans les bassins
de décantation, au bout de 24 heures,
tout en privant la ville d'eau.
n Cette situation, créée par leurim-
prévoyance, emb... nuie considérable-
ment nos bons administrateurs et les
expose déja aux commentaires peu ré-
galants du public.
Celane pouvait durer; M.Surmont
a trouvé ie joint de l'affaire. Voici le
truc dont on se servira
L'eau au lieu de passer, comme il
convient, par les filtres de fer pour
i'oxigénation, arrivera directement
dans le fond des bassins avec une pres
sion beaucoup plus grande. Inutile d'a-
jouterque cette eau ne vaudra rien
En hiver, quand le niveau de l'é-
tang sera assez élevé, on pourra filtrer
l'eau au fer mais en été, alors que la
qualité de l'eau laisse surtout adésirer,
les filtres seront inutilisés. L'on devra,
si l'on veut avoir en tout temps de
l'eau un peu potable, finir par exécuter
(1) De Hoofdsteden der Wereld, door C.
Honigh artikel over Rome, door G. Boissier,
aflevering 8, bladz. 137.
(2) Elsevier's geïllustreerd Maandschrift
ln Griekenland, door Dr Muller, 1896, afleve
ring VIII, bladz. 176.
de grands travaux a l'étang de Dicke-
busch dévaser, surélever les berges,
etc., etc.
s Aprè3 le petit essai dont il est ques
tion plus haut, nos cléricaux et leurs
organes crieront bien haut, que le nou
veau système d'eau fonctionne admira-
blement bien et que les critiques de
leurs adversaires sont faites de parti
pris et avec une intention évidente de
calomnie.
Agréez, etc.
Si notre correspondant est bien in-
formé, contribuabies, gare a vos po-
ches
Monsieur LÉoNBOSSAEIlT,d'Ypres,
ancien élèvedu Collége communal sup-
primé, vient de subir AVEC SUCCES
son examen d'admission aux écoles
spéciales de l'Université de Liège.
Monsieur Léonce VICTOOR,de Mes-
sines, ancien élève du Collége de l'U-
nion, vient de subir AVEC GRANDE
DISTINCTION, son examen de passage
de lre en 2e année d'études, a l'Institut
agricole de Gembloux. II a été classé
troisième.
Nous leur adressons nos bien sincères
felicitations.
Par suite d'erreur la moitió de l'ar-
ticulet intitulé Dame Police a seu-
lement passé a l'impression de notre
dernier numéro. Nos lecteurs ont pu
facilement en tirer eux-mêmes la con
clusion qui faisait défaut.
Ajoutons que les parents qui ont été
l'objetdes amabilités policières avaient
le seul et grand tort de se lever quel-
que peu pour arriver a apercevoir de
loin leurs enfants recueillant les prix
du travail de l'année aussi on leur a
fait expier ce forfait
Ajoutons aussi que les agents qui se
sont les plus distingués dans ce con
cours d'invectives sont les plus jeunes,
les nouveaux venus.
Aucun reproche de grossièretó ne
peut être fait aux agents vieillis sous
le harnais.
Nos félicitations a M. Surmont sur
le bon goüt qui préside au recrutement
de son personnel.
Réellement nous aurions de la peine
a croire que la police ait regu des or-
dres spéciaux et secrets pour agir
ainsi
Si par suite de vexations de toutes
espèces on pourrait arriver a dépeu-
pler l'école Lamotte, il y aurait liesse
dans le camp clérical.
L'élection de Turnhout du 30 Aoüt
a donné les résultats suivants
Majorité absolue 18585.
de Mérode, clérical, 20445, élu
Lebon, dém. chrét., 13129
Rulmonde, indépend., 2539;
Aernouts, id., 1056.
Les cléricaux, naturellement, chan-
teront victoire. N'empêche que tout
autre candidat clérical, qui n'eut eu ni
le nom, ni surtout les immenses pro-
priétés de M. de Mérode, serait sans
doute resté sur le carreau, ou tout au
moins en ballottage. Quant aux démo-
crates-chrétiens,ils peuvent se féliciter
du résultat,du a une active maiscourte
propagande.
Quoi qu'il en soit, M. de Mérode,
après avoir été député indépendant,
militariste et congolatre de Bruxelles,
sera, s'il représente réellement ses
électeurs, député clérical, antimilita-
riste et anticongolais de Turnhout.
C'est beau, la constance dans les opi
nions politiques.
Le tsar de Russie fait pour le mo
ment une tournée en Europe. Les mou-
chards déguisés qui le protègent con-
tre les inconvénients de la popularité
simulantl'enthousiasme populaire, une
partie de la foule fait chorus, et tous
les chamarrés de la diplomatie s'apla-
tissent devant l'autocrate.
Le moment cependant ne semble
guère choisi pour des manifestations
de ce genre.
La-bas, en Orient, le sang coule a
flots.Le sultan a déchainé les hordes de
ses plus barbares sujets sur les Artné-
niens chrétiens, coupables d'être plus
civilisés que les Turcs, d'avoir des as
pirations vers la liberté que ie Turc
traite d'esprit révolutionnaire. Depuis
un an,une centaine de mille Arméniens
ont laissé leurs os sur les champs de
leur pays et hier encore, a Constanti
nople mêrne, sous les yeux des ambas
sadeurs des puissances chrétiennes d'Eu-
rope, la populace turque, encouragée
par l'attitude de la police et de l'ar-
mée, a massacré trois mille individus
de cette malheureuse race arménienne
dont le sultan semble avoir ]uré l'ex-
termination.
II y a eu un moment d'émotion en
Europe, maigré les mensongers télé-
grammes officiels. Mais le colosse russe
est occupé a digérer les avantages que
lui a fait en Extreme-Orient son inter
vention contre le Japon l'an dernier, et
a mettre en valeur les immenses terri-
toires de laTranscaspienne. Le moment
ne lui semble pas venu de mettre la
griffe sur une nouvelle proie. La Rus
sie refuse d'intervenir et toute 1'Eu
rope chrètienne s'incline et le Pape lui-
même fait la cour au tsar et ne jette
pas un cri d'alarme en faveur des chré
tiens qu'on égorge.
S'en étonnera-t-on beaucoup, quand
on aura remarqué que toutes les puis
sances européennes ont pourle moment
des ministères réactionnaires ou con-
servateurs Ph. de C.
L'élection pour Is remplacement de
M. Stienon-Dupré, sénateur décédé de
Tournai, est fixée au Dimanche 20 Sep-
tembre.
11 y aura probablement lutte entre
libéraux et cléricaux.
II parait, et le bruit se confirme que
M. l'abbé Daens, d'accord avec MM.
Renkin et Carton de Wiart, députés de
Bruxelles, et Stouffs, député de Nivel-
les, déposera dès la rentree des Cham-
bres un projet de loi établissant !a re
presentation proportionnelle (sans tri-
cheries) pour les Chambres. la province
et la commune.
A cette nouvelle, le Courrier de Bru
xelles est entré dans un accès de sainte
rage épileptiforme.
Pour lui, pareille proposition serait
un scandale. II n'y a pas de majorité
pour la It. P. s'écrie-t-il.
Qu'en sait-il A droite, peut-être, la
majorité ne veut pas de la R. P. et
encore, il n'y a pas de preuve de cette
affirmation.
Mais depuis quand la droite est-elle
toute la Chambre Depuis quand faut-
il, pour qu'un projet puisse être admis,
qu'il réunisse la majorité de la majo
rité
Nous savons bien que la théorie du
Courrier de Bruxelles qu'un membre
de la droite ne peut voter une proposi
tion que si la majorité de la droite y
est favorable que cette théorie est
mise en pratique sous le beau régime
que nous subissons, et que cette mise
en pratique a causé la retraite de M.
Beernaert. Mais cela ne prouve ni pour
ceux qui ont inventé cette théorie, ni
pour ceux qui ont assez peu de dignité
pour s'y prêter.
Cette théorie aboutirait a remettre
le gouvernement aux mains d'une mi-
norité. Ce serait la négation pure et
simple du régime représentatif.
II est vrai que le régime représenta
tif importe assez peu aux cléricaux.
N'est-ce pas une conquête de l'esprit de
liberté, cette peste, ce dèlire
L'idéal des cléricaux, c'est le gou
vernement des cures qui haïssent l'ab-
oé Daens. c est-a-dire le gouvernement
d'une infime minorité. Ph. de C.
L'intendance.
Les manoeuvres en terrain varié ont
eu iieu cette année sur les deux rives
de la Meuse, aux environs de Huy et
d'Andenne.
Comme lors des manoeuvres antérieu-
res, les plaintes contre la mauvaise or
ganisation du service de l'intendance
sont unanimes.
Quelques exemples
Un correspondant de la Bèforme a
regu communication d'une lettre écrite
par un soldat a ses parents, lettre con-
tenant le passage suivant
Nous sommes partis de Natoye a sept
heures du matin pour arriver a Maffe vers
dix heures et demie. Nous nous sommes
rendus dans nos logements oü nous ne de-
vions recevoir aucune nourriture, l'inten
dance ayant été chargée de notre ravitaille-
rnent. On nous avail promis la soupe pour
quatre heures de l'après-midi. Or, la viande
n'étant arrivée qu'a six heures et demie, la
soupe n'était prête qu'a sept heures et demie
et ce n'est qu'a huit heures qu'on nous a dis-
tribuélepain de munition. Nous étions done
restés plus de dome heures sans manger.
Or, aux trois étapes précédentes, les
soldats ont été nourris chez les habi
tants. L'intendance avait done eu trois
jours pour préparer son service voila
a quel résultat elle était arrivée
J'ai vu hier, done le 29, écrit de
Héron a la date du 30 1'envoy spécial
de la Réforme, distribuer aux soldats du
pain cuit le 23, et dont l'intérieur était
tellement moisi que des pores même
n'en auraient pas voulu voila certes
la nourriture qui convenait a des hom
mes ayantsupporté depuisquinze jours
toute espèce d'intempéries, couché sur
la paille dans des lieuxmalsains et dont
certains, ceux qui viennent d'accom-
plir leur période de camp, se sont a
peine déshabiilés depuis plus d'un
mois Nous avons remarqué avec plai-
sir qu'un chef soucieux de la santé de
ses troupiers s'indignait du fait et s'ap-
prêtait a le porter a la connaissance de
l'autorité supérieure.
Chaque année des plaintes analogues
sont portées a la connaissance de l'au
torité supérieure chaque année aussi
on constate qu'elles n'ont eu aucun
effet, que i'incurie de l'intendance n'a
pas diminué. Est-ceque, en haut lieu,
on considérerait nos soldats comme une
troupe de galériens indisciplinables,
que l'on doit mater par la faim et les
privations Pareille conception, si elle
existait, prouverait peu, ou pour les
gens de haut lieu, ou pour la réelle
valeur qu'il faudrait attacher a feurs
phrases sur l'influence moralisatrice de
la caserne.
Les décla rations du ministre de la guerre.
M. le général Brassine, ministre' de
la guerre, assiste aux manoeuvres. II a
offert a Huy, un banquet aux officiers
cantonnés a Huy et aux représentants
militaires des puissances étrangères.
Au dessert, il a prononcé une allo
cution dans laquelle il a déclaré qu'il
s'occupait activement de la reorgani
sation de l'armée et qu'il présenterait
a la rentree des Chambres un projet de
loi sur ie service personnel.
Fait significanta ce moment, un
ecclésiastique invité a dit, assez haut
pour être entendu de beaucoup de con
vives, qu'il ne partageait pas i'opinion
du ministre a eet égard. Les membres
du clergé sont tellement habitués a
voir les ministres leur obéir, qu'ils en
oublient les régies les plus élémentai-
res de la politesse.
L'interruption intempestive de ce
prêtre sans éducation fait prévoir l'ac-
cueil qui sera réservé par les Chambres
au projet de M. Brassine, qui semble
avoir pour principe esseutiel la géné-
ralisation del'encasernement. Reponssé
par la droite, dont l'idéal est le volon-
tariat a tout prix (en vue des services
que l'armée peut rendre a l'intérieur),
repoussé par les partisans de la nation
arinée, qui veulent la suppression de
l'encasernement a long terme,le tardif
projet de M. Brassine ne parait pas
viable.
II faut croire cependant que M. Bras
sine y tient, et s'est décidé, scrongnieu-
gnieu, a faire acte d'énergie. Al'issue
du banquet de Huy, il aurait dit
J'ai patienté assez longtemps,
maintenant je suis a bout de patience.
Puisque je suis ministre, je veux user
de mes prerogatives. Je réussirai ou je
succomberai.
11 est plus probable que vous suc-
comberez, général. Car dès qu'il a éte
question que vous parleriez a Huy,
plusieurs organes cléricaux se sont
évertués a faire entendre que vos bons
amis du ministère ne vous laisseraient
pas faire a votre fagon 11 y avait un
engagement de M. Beernaert en vers
vous, a votre entree au ministère, di-
-"«.VVJVJVAA/Vvw^-.