Collége de [Union.
££5^ LET OP!
L'affaire Lothaire.
MbssiNhs.
FÊTE GYMNASTIQUE.
Fl. bartier,
État-Civil d'Ypres,
UN MONSIEUR
La personification civile
des syndicats.
Moskroeit straatn° S. te
HOEK sier Moskrocn-
Straat, n° 29 huis met koets
poort (bij het gevang).
der Moskroeiastraat, n°
Boterstraat, 19, leperen.
sent-ils, mais MM. Deburlet et do Smet
de Naeyer ne l'ont pas renouvelé
done...
Ce sera une eouleuvre de plus a ava-
ler, général. Ph. de C.
Nous rappelons a nos lecteurs
que les cours du College de l'U-
nion, transfer mé en College Mo
derne, reprendront le «S1*13(11 1
Octobrc prociiaiai. Les lo-
caux sont situés rue d'Ëlverdinghe,
n° 26.
Comme on le sait déj&, le Col
lege comprendra, outre les cinq
classes déja existantes et suivant
le programme oftlciel, une septiè-
me et une sixième modernistes
l'enseignement sera gratuitenfin
un pensionnat sera annexe [eta
blissement.
Pour les admissions d'élèves, les
parents sont priés de s'adresser k
ML A. BLYAU, professeur, rue de
Dixmude, 58.
L'animosité
dies Allemands.
Le Soir rapporto l'étrange histoire
que voici
Le lieutenant Lothaire avait projeté de
faire un voyage avee des amis.
Leur dévolu s'était jeté sur les bords du
Rhin et déja l'itinéraireétaitarrêté... quand
Lothaire fut appelé aux bureaux de la place
du Trone.
L'attaché militaire allemand avait on ne
sait comment, appris le projet de voyage
Lothaire, ilen avait avisé son gouvernement
et celui-ci aussitöt s'était plaint a l'Etat in-
dépendant
Le fonctionnaire devant lequel Lothaire
avait été mandé, commenca par insister vi-
vement pour le voirrenoncer a ses projets de
voyage en Allemagne.
Et comme Lothaire insistait pour connaï-
tre les raisons de cette invitation, on lui ré-
pondit
Sachez que si vous mettiez les pieds en
Allemagne, vous seriez arrêté...
Devant cette perspective et connaissant
les rigueurs de la loi du plus fort, Lothaire
n'est pas allé aux bords du Rhin et iJ est par
ti pour Ostende.
II est décidément. trés gai, pour M.
Lothaire, d'avoir eu raison devant les
tribunaux du Congo, contre l'Allema-
gne.
Le 23 Aoüt, dès six heures du matin,
les rues proprettes de notre village
prennent une physionomie plus gaie
que de coutume a tout instant^ on
voit apparaitre, de ci, de la, l'emblême
des festivités e'est a qui arborera, le
plus tót et au plus, de drapeaux bei
ges et frangais. C'est ainsi que vers dix
heures du matin, toutes les maisons
sont pavoisées, hormis quelques excep
tions fort négligeables et que toute la
commune se trouve prête, a rendre un
eclatant hommage a notre vaillante
société de gymnastique, qui célèbre
aujourd'hui sa fête annuelle.
Malgré le temps maussade et mena-
Qant la pluie, les sociétés étrangères
lui s'étaient fait inscrire pour la fête,
ne se sont pas laissé influencer par ces
niauvaises conditions atmosphériques
et douées d'un courage, digne de bons
gymnastes, ce dont nous les compli
cen tons sincèrement, elles nous sont
arrivées nombreuses, pour fraterniser
avec leur consoeur de Messines. De
toutes parts surgissent des groupes de
gymnastes aux formes bien taillées et
robustes, marchant d'un pas alerte et
(1) M. Lothaire, qui est lieutenant dans
armée beige, était commandant de district au
service du Congo. D'oü les deux titres diffé-
rems qu'on lui donne.
cadencé aux sons bien articulés, qui
des clairons, qui des trompettes.
A trois heures ces fiers et francs re-
présentants de la jeunesse fraiche et
forte, se trouvent réunis sur la Grand'-
Place, au nombre de deux cents, oü en
compagnie de la société de musique
du V ert-Tilleul et des Fanfares et Sa-
peurs-Pompiers communaux de Messi
nes, ils s'apprêtent a faire le cortège,
par les principales rues de la localité.
Cette parade terminée, et elle le fut
rapidement, car les gymnastes aux pe-
tits pas, marchent bien vite, la fête
débuta aussitót, dans l'enclos a ce ré
servé sur la Grand'Place.
Malgré la pluie intermittente, dont
nous avons eu a nous plaindre, un pu
blic nombreux occupait les places ré-
servées dans l'enceinte et formait un
cordon compact autour de celle-ci
sans exagérer, nous pouvons estimer
cette assistance a une paire de mille
personnes.
A quatre heures commencent les
exercices gymnastiques les plus divers
et les mieux choisis pendant trois
heures durant, les gymnastes savent
captiver l'attention de la foule qui les
admire. De toutes parts retentissent
des applaudissements prolongés et de
frénétiques bravos
Les Compatriotes d'Houplines-Bourg,
obtiennent un riche succès dans leur
ensemble de boxe frangaise et leurs
pyramides.
La Froniière d'Houplines-Route, mé
rite tous nos éloges pour ses mouve-
ments de boxe et son travail artistique.
Nous avons admiré, avec un sensi
ble plaisir, les progrès qu'ont faits nos
amis, les Infatigables d'Ypres, sous
l'habile direction de M. Houzé. Leurs
exercices a mains libres et ceux a la
canne notamment, ont été superbe-
ment rendus. Nous formons des voeux
pour que leur société progresse dans la
bonne voie qu'elle vient d'entamer et
nous sommes convaincus de son bril-
iant avemr. Cette société possède,
d'ailleurs, de riches éléments nous
en avons eu les preuves par certains
de leurs exercices aux appareils.
La Jeune Garde de la Lys de Comines
Belgique, s'est fait admirer dans ses
exercices aux appareils. II serait fort
regrettable, en présence des bonnes
dispositions que nous devons reconnai-
tre a nos camarades de Comines, de
voir s'éteindre leur société et nous sou-
haitons, que confiants dans la devise
des gymnastes vouloir c'est pouvoir
ils parviendront a se reconstituer plus
forts que dans le passé.
Surtout, n'oublions pas la Vaillante
de Lilie, cette société d'élite. II fau-
drait voir avec quelle justesse et quelle
régularité sont exécutés leurs mouve-
ments de boxe et leur travail aux bar-
res en bois avec quelle énergique vi-
vacité ils vous lancent de beaux coups
de pied qui bien que vous en soyez
distant de quelques vingt metres, vous
donnent tout de même encore des en-
vies de reculer. Toutes ces brillantes
qualitésseretrouvaient également dans
la longue série de pyramides que la
Vaillante nous a oflertes et aux sons
redoublés de la Marseillaise, nous
avons assisté a l'édification extempo-
ranée, de mouvements vivants et d'un
style réellement artistique.
Nous ne pouvons pas passer sous si
lence la contribution active, que les
Virils de la Société Progrès par le Travail
ont fournie a la fête leur travail aux
haltères et leurs exercices aux massues
ont suscité de nombreux applaudisse
ments. Nos felicitations a ces pères de
la gymnastique.
La Jeune Section de Progrès par le Tra
vail a fait preuve d'un réel talent gym
nastique, dans ses legons d'ensemble
aussi, a-t-elle recueilli une ovation en
thousiaste.
Comme couronnement de la fête
vint le ballet des Faucheurs, que toute
l'assistance attendait anxieusement,
car i'heure se faisait avancée et on
craignait de ne plus voir suffisamment
dans tous ses détails, la réjouissance
tant désirée. J'ajouterai immédiate-
ment, que ces craintes n'étaient qu'il-
lusoires et que tout le monde a vu a
satisfaction même et c'est chose digne
de remarque, des congréganistes et au-
tres gens du même acabit,qui en temps
ordinaire attaquent notre société de
gymnastique et ses membres, par les
moyens les plus ignobles, ont quitté
les vastes fenêtres d'une maison sans
drapeau (ceci, sans doute pour ne pas
empêcher la vue) d'oü elles avaient
contemplé nos gymnastes et leurs mou
vements, pour venir voir de plus prés,
le ballet voluptueux de nos faucheurs
et rateleuses. Et dire qu'a cette vue
leur frivole pudeur, ne fut pas un peu
offüsquéeBerger, attention aux
brebis galleuses
Le ballet exécuté par des gymnastes
des deux sections de Progrès par le
Travail, fut rendu d'une fagon correcte
les costumes neufs et proprets
étaient d'un efl'et ravissant les rate
leuses d'un maintien et d'une élégan-
ce dignes de demoiselles comme il
faut. Aussi le succès a-t-il été complet
et après un tonnerre d'applaudisse-
ments et des bis a faire vibrer toute la
Grand'Place, le ballet a été repris
avec le même entrain et le même chic.
Vers huit heures, la foule s'est dis-
sipée, contente des heures agréable-
ment passées et se promettant bien de
revenir une prochame fois, goüter des
plaisirs si nombreux et variés que la
société de gymnastique se fait un réel
bonheur de pouvoir fournir au public.
Voir notre numéro du 39 Aoüt).
Dans notre premier article, nous
avons constaté, d'après le rapport de
M. De Sadeleer.
1°) Que les dispositions de la loi sur
les Unions professionnelles ne s'appli-
queront pas aux Unions formées de
travail leurs des professions libérales
2° Que les Unions professionnelles
ne pourront faire le commerce
3° Qu'elles n'aurontpas le droit d'in-
terdire a leurs membres de travailler
avec des non-syndiqués ou avec des
membres d'autres syndicats.
Nous croyons avoir montré que cette
dernière interdiction revient, en som-
me, a dénier aux Unions le droit de
prendre les mesures indispensables a
la réalisation de leur but, qui est prin-
cipalement de résister au patron quand
il essaye de diminuer le salaire ou lors-
qu'il en refuse l'augmentation.
L'Angleterre, que nos législateurs
nous citent volontiers, et avec raison,
comme la terre classique de toutes les
libertés, s'est montrée autrement large
que le projet soumis a notre chambre
des représentants, quand il s'est agi de
délimiter les droits des Trade-Unions
(Unions de travailleurs).
D'après le Trade-Union Act de 1871,
il est loisible aux Trade-Unions de ré-
glementer l'apprentissage et i'emploi
des machines, d'empêcher le travail a
la pièce (dont le parti ouvrier beige
cherche a obtenir l'abolition), de pro-
hiber les sous-entreprises, Tinlerdire d
leurs membres le travail avec des non-unio-
nistesde soutenir d'autres Unions soit
par voie de subside, soit de toute autre
manière.
M. De Sadeleer va volontiers cher-
cher ses exemples et ses autorités en
France, pays oü les syndicats jouissent
de la personnification civile depuis
1884, mais oü les syndicats ont toujours
eu a se buter contre l'hostilité du gou
vernement (sauf sous le ministère Bour
geois) et, par suite, contre les preven
tions d'une magi8trature sans mdépen-
dance réelle.
Mais lorsqu'il pourrait aller prendre
en Angleterre l'exemple d'une disposi
tion qui a pour eflet d'égaliser quelque
peu les conditions de lutte entre le ca
pital et le travail, M. De Sadeleer s'en
garde bien. II est trop imbu des inté
réts du capital, et pas assez de ceux du
travail.
Les membres des
syndicats
Im direction.
L'art. 1 du projet détermine les per
sonnes qui peuvent faire partie d'une
Union professionnelle sans que celle-ci
soit privée du bénéfice de la personni
fication civile. Ce sont les personnes
exergant dans l'industrie, le commer
ce ou l'agriculture, soit la même pro-
fession ou des professions similaires,
soit le même métier ou des métiers qui
concourent aux mêmes produits.
Les mineurs agés d'au moins 18 ans
peuvent être membres des syndicats,
sauf opposition du père ou du tuteur
signifiée au président de l'Unionla
femme mariée aussi, sauf opposition
du mari. Remarquons que la loi an-
glaise admet les mineurs dès l'age de
16 ans.
Les Unions peuvent admettre des
membres honoraires, même non-pro-
fessionnels, pourvu que leur nombre
ne dépasse pas le quart du nombre des
membres effectifs.
(La suite et fin au prockain numéro).
Mr en Mrae Hl SI SS S C
Hl Si I li gf, bijzondere chirur
gijns-tandmeesters, hoek dei*
Kortl'IJk, hebben d'eer bet
publiek te berichten dat een
nieuwen tandmeester die van huis
tot huis loopt voor het kuisschen
der tanden en het herstellen van
kunsttanden, zich komt te vesti
gen niet ver van hunne woonst.
Niettegenstaande de gelijkheid
van den naam en van het beroep
hebben zij hoegenaamd geene
handelsbetrekkingen met dezen
persoon
Zij hebben zelfs noch zoon,
doch broeder, noch bloedverwant
nie hun huis vertegenwoordigd.
Zooals voorgaandelijk zijn Mr
en Mrae M auricf, M KI KB, dagelijks
te raadplegen ten hunnen huize
Zij verzoeken dus de personen
die begeeren hun te raadplegen
van te vragen of zij wel bij Mren
Mm« Maurice MEIER zijn, iBOClv
2, en van wel te letten op de
antwoorden die hun gedaan zijn.
M. Meier is te raadplegen drie
dagen per week, den Maandag,
Donderdag en Zaterdag, van 9
tot 4 I'2 ure 's namiddags, bij de
Weduwe Van Kemmel, Groote
Markt, nr 5, te YperCSI.
Voor uwe artikels van Pho-
tographie, Toestelsels, Voorwerpgla-
zen, Papier en alle Bijhoorigheden,
zich te begeven bij
Werkplaats ter beschikking der
kalanten.
Toestelsels van alle merk en van
alle prijzen.
In het zelfde huis vindt men ook
eene groote soorlering Brillen,
Warmtemeters voor de boter, Fan
tasie, Kramerwaren, fijne Quincail-
lerie.
offre gratuitc-
ment de faire
connaitre a tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de peau, dartres, ec-
zomas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poi-
trine et de l'estomac, de rhumatismes
et de hernies, un moyen infaillible de
se guérir promptement ainsi qu'il l'a
été radicalement lui-même après avoir
souffert et essayé en vain tous les re-
mèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la
conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a
M. Vincent, 8, place Victor Hugo, a
Grenoble, qui répondra gratis et fran
co par courrier, et enverra les indica
tions demandées.
du 28 Aoüt au 4 Seplembre 1896.
Naissances: Sexe masculin, 4, id. féminin, 5.
Manages
Sinnaeve, Alphonse, journalier et
Titeca, Eudoxie, dentellière. Sina-
ve, Léonard, peintre et Lyneel, Geor-
gine, sans profession. Grouset, Al
phonse, cultivateur et Acke, Romanie,
sans profession.
Dècès
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 1id. férainin, 2.
VOIT-TOUT.