l'union fait la force. Eaux aliraentaires. Journal libéral démocratique d'Ypres et de l'Arrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van leperen en van het Arrondissement Liberale Associatie van Ieperen. Les Travaux. L'Union cléricale. Samedi, 12 Septembre 1896, 5 centimes le numéro. 2e année. 46. Herziening der kiezerslijsten. Leve de beigische gastvrijheid L'excursion d'Audenarde. PRIX DE L'ABONNEMENT Par an 2 francs. Par an 2 fr. 50. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Paraissant le Samedi, Verschijnende des Zaterdags. Administration et Redaction rue au Beurrc, 20, Ypres. EENDRACHT MAART MACHT. Het bureel der Liberale Associatie doet eenen dringenden oproep aan de kiezers die, tijdens de laatste kiestijd- perk, bestatigd hebben dat zij op de kiezerslijst niet waren ingeschreven of het niet waren met het getal stemmen, waarop zij recht hebben het moedigt ze aan bij hunne onderlinge gemeente besturen hunne rechten te doen gel den. De kiezers die van wege een gemeen tebestuur melding zouden ontvangen van hunne naamuitschrabbing of van de vermindering hunner getal stem men worden verzocht, van hunne be wijsstukken voorzien, zich te wenden tot het bureel der Liberale Associatie, Seminariestraat, de Zondagen van 11 ure vóór- tot 1 ure nanoen en al de da gen der week van 5 tot 7 ure 's avonds. Het laatste verwijl om voor de ge meente overheid te reklameeren ein digt met 31 October aanstaande. Nous lisons dans le Petit Bleu un article trés intéressant au sujet de l'é- puration des eaux potables. Oette ques- tiondoit préoccuper au plus hautpoint, les habitants de cette ville, oü elle est mise a l'étude depuis nombre d'an- nées. En ce moment, l'eau d'alimentation d'Ypres laisse beaucoup a désirer, tant Eour la qualité que pour la quantité. fes travaux en voie d'exécution remé- dieront-ils, d'une manière efficace, a eet état de choses déplorable Les eaux de l'étang de Dickebusch nous arrivent chargées de matières terreuses, de matières organiques en dissolution, elles manquent de limpi- dité et ont un goüt désagréable. A l'ef- fet de les rendre potables, l'adminis- tration communale est d'avis de re- courir a quatre moyens essentiels, a savoir 1° Par la décantation dans les 3 bas sins qui viennent d'être construits. 2° En soumettant l'eau a Paction de 1'hydrate de fer qui a la propriété de détruire les matières organiques. 3° Par la filtration au travers d'une couche épaisse de sable. 4° Par le dévasement de l'étang de Dickebusch. (1) Les deux derniers de ces moyens n'existent qu'a l'état de projet. L'eau, en se décantant, dans les bas sins, ne sera purgée que des matières en suspension plus lour des que Veau elle même qui se déposent, a la longue, par le repos elle restera done chargée 1° des matières en dissolution 2° des oiatières en suspension plus légères que Veau elle-méme Les premières devraient être neutralisées au contact des palet tes en fer. Mais ce système d'épuration chiniique, expérimenté a Anvers de- Ppis nombre d'années, ne donne aucun résultat favorable, a preuve la mauvai- (t) Contribuables a vos poches. se qualité de l'eau de cette dernière ville. De plus, on annonce que, pendant la saison d'été, alors que notre eau est le plus chargée de matièresorganiques, la baisse considérable des eaux de l'é tang empêchera d'obtenir a Ypres le niveau voulu pour que l'eau puisse s'écouler librement par les filtres de fer. Les filtres de sable qui devraient arrêter les matières qui surnagent, n'exis tent malheureusement qu'a l'état de projet. II est, done a peu prés certain, qu'a- près l exócution des travaux en cours, la ville nous servira une eau aussi mau- vaise qu'elle l'est actuellement. Serait-ce la le motif pour lequel les fêtes d'inauguration des installations nou velles sont remises indéfiniment? (A suivre). Ware het niet dat de conservateurs of achteruitkruipers van alle landen elkander de hand reiken, wanneer het geldt de vrijueid van andersdenkende te smoren en hunne rechten in le krimpen of te miskennen, zoo kregen onze ministeikens nu eens degelijk op de kneukels, om niet le zeggen dat zij ons hoogst gevaarlijke staalkundige verwikkelingen zouden op den hals halen van den kant van Engeland. Eerst had men de fameuze rechts pleging tegenover den engelschen en beruchien Stokers en nu komt men in ons papenland weer een prachtig be wijs van vooruitzicht te geven, met de door niets gerechtvaardigde uitdrij ving en gevangzetting van engelsche onderdanen. Vroeger, toen ons koningsgezind landeken de uit Frankrijk ver dreven prinsen herbergde, die van hier allerlei kuiperijen ondersteunden tegen het aldaar wettig gevestigd re geringstelsel beriep men zich op de zoo beroemde belgische gastvrijheid om de grieven der verontruste vader landers tot zwijgen te brengen. Heden, wanneer het zake is de schreeuwendste ongerechtigheid, den monsterachligsten aanslag tegen die zelfdegastvrijheid te plegen, beroept men zich op uitzonderingswetten, die door het verbrekingshof reeds meer malen vervallen en afgeschaft ver klaard werden. Doch, 't is waar, nu is er spraak van werklieden en verdedigers van dezer belangen, daarom maar de keten toe gehaald maar dan was het erom te doen, de nakomelingskeus van de genen, die immer zwommen in het goud en de weelde voor hen door de volken pijnlijk vergaard, te bescher men en te verdedigen. Wat hemel- sche gastvrijheid, wat bewonderens waardige logiek 1 Leve ons herberg zaam paterland 1 A la dernière séance du Conseil com munal une légère discussion s'estélevée au sujet du crédit de 750 fr. alloué au corps des Pompiers pour une excursion a Audenaerde. Comme MM. D'Huvettere et Bege- rem formulaient des critiques, M. Uo- laert, fi. de Président, leur répondit, pour Jes apaiser que le corps des Pompiers avait la coutume de faire chaque année une excursion. La petite comédie d'opposition étant jouée, le crédit de 750 francs fut alloué sur cette assurance de M. Colaert. Or, M. Colaert, sans doute pour ne pas en perdre l'habitude, a mis un mensonge de plus a son actif. En efiet, les Pompiers naguère ne faisaient d'excursion que tous les 3, 4, voire cinq ans, quand une autre ville les invitait a un tir a la cible chinoise ou a un concours de pompes et encore d titre de réciprocité. Jamais ils n'auraient obtenu, comme c'est le cas cette fois- ci, un crédit de 750 francs pour assis- ter a une simple inauguration de dra- peau. N'est-il pas triste de voir un échevin sous l'empire de la politique s'abaisser a de si honteux procédés II paraitrait même et nous avons de la peine a le croire que le con cours des Pompiers d'Ypres figurait sur le programme des fêtes d'Aude naerde avant que le crédit de 750 fr. ne fut alloué par notre Conseil commu nal Ce serait un comble qui rappellerait cette demande d'autorisation de M. Angloo au Conseil pour combler une mare avoismnant son magasin alors que celle-ci était aux trois-quarts comblée Comme M. Brunfaut en fai- sait l'observation, M. Surmont fit l'étonné et le tour était joué Plus ga change, plus c'est la même chose Nos lecteurs savent que la plus par- faite union règne dans le clan clérical demandez plutöt au Journal d' Ypres. Cela n'empêche pas les cléricaux, dès qu'une place devient vacante autour de l'assiette au beurre, de se la dis- puter comme les chiens se disputent un os. La récente élection de Turnhout nous en fournit une nouvelle preuve. Voici quelques extraits édifiants des jour- naux cléricaux sur eet intéressant sujet De la Justice socialejournal de MM. Renkin et Carton de Wiart Est-ce que cela va durer encore longtemps eet entêtement insupportable de conserva teurs imbéciles Quand ces gens-la com- prendront-ils que le millésime de l'année est change depuis 1884 Quand verront-ils qu'ils font admirablement les affaires des socialistes Quos vult perdere Jupiterdementat. Nous n'en voulons absolument pas a la candidature de M de Mérode, bien que nous sachions a fond le róle qu'il a joué a Rome, vis-a-vis de la démocratie,lors de son passa ge au ministère des affaires étrangères. Nous demandons simplement que cette candida ture se présente moralement, honnêtement. M. de Mérode est anti-démocrate, c'est son affaire, je dirais presque, c'est son role, il est militariste, cela appartient a la caste, il est congolan, cela tient a son milieu, tout cela, je le répète, il est par- faiWment fibre de le penser, de le dire et de le faire prévaloir. Quant aux turn- houtois, c'est aussi leur affaire. Libre a eux d'adorer en Mérode ce qu'ils ont brülé en Nothomb. Mais, pour l'amour du ciel, pourquoi faut-il que le régisseur, le docteur, le pi- queur, l'aumónier, le garde-chasse et tou- te la valetaille du noble 'chatelain impose a ces braves taxandres quelqu'un qui ne leur plait pas ou ne leur plait que médio- crement. Du Patriotequi avoue que dans le parti clérical, les élections se tripotent entre nobilions et agents de sacristie, sans souci du corps électoral ni des immuables principes du parti ca- tholique M. de Mérode a été porté candidat avant toute consultation des associations, paree que, du moment oü il lui convenait de se laisser porter candidat, certains ont cru qu'il fallait a tout prix l'imposer a ce ti tre... M. de Mérode a été le candidat d'une petite minorité, dans le fief de sa familie, au milieu de populations dont une grande partie dépend de lui. Avouez net que vous avez fait plier de- vant le nom et la fortune de M. de Mé rode les programmes sacrés, les droits et les répugnances des populations, les inté réts supérieurs de l'entente entre les ca- tholiques. Vous avez sacrifié tout cela aux piods de M. le comte de Mérode, parco que de Mérode. Et c'est profaner et com- promettre la cause de la discipline catho- lique que de la meftre ainsi au service d'un homme, que ni sa carrière, ni ses aptitudes ne placent hors de pair entre les hommes. De la Mètropoled'Anvers, ces gra- cieuses aménités a l'adresse du Patrio- te.qui a commis le crime de soute- nir la candidature de M. Lebon Sous prétexte d'apprécier l'élection de Turnhout, YInnommable de ce matin con- tient une colonne et. demie de la plus basse et la plus infecte proseoü, en bonne place, il have sur l'élu, M. le com te de Mérode-Westerloo, de toute l'écume que la rage de sa honteuse défaite lui met sur la bouche. Cela, paree que l'honorable député de Turnhout n'a pas voulu courber la tête sous les injonctions insolentes de quelques malfaiteurs de taverne et J'ècritoire Nous dénoncons eet article a l'indigna- tion et au dégout de tous les honnêtes gens. A quelque parti qu'on appartienne, on ne peut manquer de se sentir le coeur soulevé devant un tel égarement. Les feuilles ouvertement révolutionnaires ont plus de tenue et de savoir-vivre. Intellectuellement et moralement, cette diatribe est en dessous de toute flétrissu- re elle respire eet esprit de vertige et d'erreur qui est l'avant-coureur des plus dégradantes chutes... Quant au Bien public, il fait de la morale. Pour lui, il faut que le parti catholique subordonne tout a la dis cipline, même les principes et l'inté- rêt du pays sans doute. Lisez La discorde intestine, ajoute-t-il, est l'écueil oü viennent se perdre les situa tions en apparence les plus fortes et les mieux établies. II faut savoir Ia prévenir au moins au même titre qu'une défaite infligée par l'ennemi, car elle a souvent des suites plus graves et moins faciles a réparer. Que les électeurs et les élus sa- chent également s'en souvenir C'est la consigne de l'heure actuelle et notre ave- nir dépendra de notre fidélité a l'observer. POUR LA YILLE, POUR LA PROVINCE, Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deuxFlandresJs'adresser a VAgenceHavas,Bruxel- les rue de la Madeleine, 32, et a Paris, 8, Place de la Bourse. TP""»" «M.-3 -frrUïtMQQQOT Ufc*

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 1