Chateau cTeau. Fl. bartier, État-Civil d'Ypres, Le chemin de fer du Congo. La personnification civile des syndicats. Ph. de C. Boterstraat, 19, leperen. Avant d'ache- ter un parapluie allez visiter le grand ma- gasin de la fabrique Em- mery-Polley, 22, rue au ISeurre, a t pres. - Attention au numéro 22* glais n'ignore nullement le mouvement pro- jeté par les Beiges contre les arrière-postes des Derviches. Le baron Dhanis doit certainement avoir été a cóté de la vérité, en disant qu'une force congolaise considerable occu- paitLado, l'etd dernier de fait, les Beiges operant dans cette region, avaient été re pousses par les Derviches, et en outre, 1 eté dernier, ils furent rappelés a cause de letat trouble des districts qui leur servaient de base d'opérations la révolte s'étendait tout le long de l'Itimbiri et les forts beiges de Djabbir et de Semio couraient de vrais dan gers... Telle étant la situation, je ne crois pas que le baron Dhanis ait pu recruter, tant dans le bas que dans la haut Congo, de quoi faire plus de mille hommes pour servir sur le Nil (y compris 200 Iiaoussas). A ceci, M. Liebrechts a répondu Je ne m'arrêterai pas a l'occupation des provinces du Nord dont parle M. Parminter, car il fait preuve d'une rare ignorance géographique et mécon- nait absolument l'organisation de l'Etat. II faut avouer que ce n'est guère concluant ni rassurant, pas plus que l'attitude de certains journaux pour qui M. Parminter a menti d'un bout a 1 autre, par la bonne raison que le ca- ractère odieux de ses accusations suffit a en démontrer l'invraisemblance Pour l'honneur de notre armée, il faudrait faire la lumière compléte sur les accusations répétées a charge d'of- ficiers beiges. Encore un mensonge congolatre dé- voilé On se souvient qu'il y a trois mois a peine, lorsque les Chambres ont été appelées a faire garantir par les con- tribuables beiges un emprunt de 10 millions concurremment avec une souscription de 5 millions pour le che min de fer du Congo (a écartement de 70 centimetres), les partisans du Congo ont taché de convaincre les députés en faisant miroiter a leurs veux le trafic immense que ne pouvait pas manquer de faire ce railway-joujou. Songez done toutes les exportations du Con go frangaisdevront emprunter «notre» chemin de ferquelle source d'énor- mes bénéfices Et des gogos ont avalé la pilule. En voici d'une autre Le chemin de fer4 du Congo a conclu ou va conclure avec le gouvernement frangais une convention par laquelle la France s'engage a se servir pour sa colonie du dit chemin de fer celui-ci lui concede la même taxe qu'aux trans ports de l'Etat du Congo 40 p. c. de réduction sur les tarifs normaux. Eh bien quoi la France n'était done nullement obligée de se servir du chemin de fer du Congo, qu'on a dü lui faire de tels avantages pour l'y en gager Et on a menti une fois de plus au peuple beige? Naïf qui s'en étonne Ph. de C. II a été soutenu dans notre dernier numéro que la pression était insuffisan- te pour faire passer l'eau a travers les grilles en fer pour sa purification avant d'arriver dans les bassins de décanta- tion. Le Journal (TYpres répond.... a cóté il ne fait pas la moindre allusion dans sa réplique a ces grilles de fer. Dont acte. Dans notre prochain numéro, nous examinerons la réponse saugrenue qu'il nous fait a cóté de la question. Voir notre numéro du 39 A out). (suite et pin). Les membres des syndicats la direction. L'art. 1 du projet détermine les per- sonnes qui peuvent faire partie d'une Union professionnelle sans que celle-ci soit privée du bénéfice de la personni fication civile. Ce sont les personnes exergant dans l'industrie, le commer ce ou l'agriculture, soit la même pro- fession ou des professions similaires, soit le même métier ou des métiers qui concourent aux mêmes produits. Les mineurs agés d'au moins 18 ans peuvent être membres des syndicats, sauf opposition du père ou du tuteur signifiée au président de l'Unionla femme mariée aussi, sauf opposition du mari. Remarquons que ia loi an- glaise admet les mineurs dès l'age de 16 ans. Les Unions peuvent admettre des membres honoraires, même non-pro- fessionnels, pourvu que leur nombre ne dépasse pas le quart du nombre des membres efiectifs. Ne peuvent être admis comme mem bres honoraires 1° Ceux qui sont privés du droit de vote par suite de condamnation 2° Ceux qui sont en état de faillite déclarée ou d'interdiction j udiciaire ou qui ont fait cession de leurs biens, aus si longtemps qu'ils n'ont pas payé in- tégralement leurs créanciers 3° Ceux qui sont notoirement con nus pour tenir maison de débauche ou de prostitution 4° Les débitants de boissons, a moins qu'ils n'aient exercé la profession ou le métier que l'Union concerne. Ces interdictions nous paraissent en certain point trop générales il y a des débitants de boissons qui, sans avoir exercé tel ou tel métier, sont aussi ho norables (parfois plus) que beaucoupde gens qui n'ont subi aucune condamna tion privant du droit de vote. Si l'on 8'imagine réagir contre l'alcoolisme en faisant petit a petit des débitants de boissons une ciasse de parias assimilés aux voleurs et aux proxénètes, on se fait une singulière illusion. La direction des Unions ne peut être confiée qu'a des beiges ou a des étran- gers autorisés d'établir leur domicile en Belgique etyrésidant effectivement. Ils doivent être membres de l'Union et majeurs les trois quarts au moins des membres élevés a la direction doivent être membres effectifs. Les femmes peuvent participer a la direction. Sont exclus de la direction les indi- vidus groupés sous les 1°, 3,° et 3° du précédent. Les conditions de la reconnaissance. Le gouvernement proposait, qu'une Union qui voulait acquérir la personni fication civile dut déposer ses statuts, qui seraient publiés au Moniteur et adressés aux grefïes des cours d'appel, des tribunaux de le instance et des jus tices de paix, oü chacun pourrait en prendre communication ou copie. La publication devait être faite dans les dix jours du dépot, a peine de dom- mages-intérêts a charge du fonction- naire en faute. Les Unions auraient joui de la personnification le trentième jour de la publication. Les statuts devaient simplement mentionner ladénomination de l'Union et le lieu de son siège indiquer le but de l'Union enfin déterminer l'organi sation de la direction et de la gestion des biens, ainsi que le mode de nomi nation des personnes appelées a la di rection. La liste de ces personnes de vait être annexée aux statuts et pu- bliée. Comme on le voit, ce système était simple, sans complications. La commission l'a jugé trop simple. Elle semble avoir pris pour objectif de dégoüter les syndicats de la personni fication, a force de formalités préala- bles. D'abord, les statuts devront men tionner une foule de choses (une bonne vingtaine) énumérées a l'art. 3 du pro jet de la commission. Outre la liste des membres partici pant a la direction (liste qui sera pu- bliée), il faudra y joindre la liste des membres, effectifs et honoraires, avec toutes les indications nécessaires pour constater leur droit a la qualité de membres. Les statuts doivent être déposés au conseil des mines, qui prendra le nom de conseil du contentieux administra- tif, et qui vérifiera si toutes les condi tions prescrites sont observées (il aura de la besogne, le conseil des mines Après quoi on procédera aux formali tés proposées par le gouvernement dépót au greflö des tribunaux énumé- rés plus haut, plus les tribunaux de commerce et les conseils de prud'- hommesToute modification aux statuts passera par la même filière. Chaque année, avant le lr Mars, dé pot et publication (toujours par la même filière), de la liste des membres participant a la direction de la situa tion financière, au 31 Décembre précé dent d'un rapport, approuvé par l'assemblée générale, présentant le dé tail des revenus et dépenses pendant 1 année précédente de la liste des membres (qui, elle, ne peut être ni pu- bliée ni communiquée). Le rapport n est publié que du consentement de l'Union. Nous demandons pardon au lecteur de cette fastidieuse énumération, qu'il faut lire dans le projet de la commis sion pour s'en faire une idée. Et nous leur demanderons en outre si, ayant a mettre en balance ces mul tiples complications (dont l'omission est punissable d'amende) et les minces avantages qui en résultent, ils n'en- verraient pas au diable ces avantages et les individus qui veulent bien les leur concéder. I^es avaxitag-es. Droit d'ester en justice pour la dé- fense des droits individuels que leurs membres tiennent de leur qualité d'as- sociés, sans préjudice au droit de ces membres d'agir directement a 1'.exclu sion de l'Union ou d'intervenir dans l'instance Droit de posséder les immeubles né cessaires a leurs réunions, bureaux, écoles professionnelles,collections, bu reaux de placement, bourses du tra vail, ateliers de chömage et d'appren- tissage, hópitaux et hospices Droit de recevoir des libéralités, sauf approbation conformément a l'art. 76 de la loi communale Tels sont les avantages que la per sonnification civile apporte aux syndi cats. Le premier sera souvent illusoire, a cause de l'élévation des frais de jus tice les droits individuels des mem bres le rendent inutile dans la plupart des cas. Quant aux autres, les syndicats n'au- ront qu'a prendre exemple sur les communautés religieuses pour appren- dre comment on y supplie, en conser- vant une indépendance absolue. Les charges. Les Unions paieront, sur les immeu bles leur appartenant, un impót de 3 p. c. du revenu cadastral. Tout associé peut se retirer quand il lui plait, quitte a payer la cotisation óchue et la cotisation courante. C'est légitime mais voici un comble tout associé qui se retire volontairement ou qui est exclu conserve les droits acquis par ses versements antérieurs a des caisses spéciales de retraite. Ainsi, lorsqu'un syndicat veut assurer ses membres contre la vieillesse ou la maladie, il est forcé, par la loi, de con- server des membres qui ne veulentplus de lui ou dont il ne veut plus. C'est un moyen sur, quoique jésuite, de détrui- re les syndicats, que la commission a inventéla. Le projet du gouvernement, plus juste, conservait aux membres démis- sionnaires ou exclus le droit de récla- mer une indemnité (fixée soit a l'ariiia- ble, soit par les tribunaux) pour les versements en question. Tout le projet de la commission est inspiré par l'idée de protéger les droits reels ou supposés, qui ne font pas par tie des syndicats, contre les droits de ceux qui en font partie. II est souvent question, dans le rap port, des droits des tiers il n'y est qu'incidemment et accessoirement question des droits des syndicats. Ceux-ci ont beaucoup de devoirs, pres- que pas de droits. Conclusion. Laissons de cóté quelques disposi tions de troisième importance, et don- nons une conclusion a eet examen déja long du projet de loi voté par la com mission de la Chambre. Le Patriatel'appréciant au mois d'Avril dernier, écrivait De la manière dont la section cen trale a élagué du projet tout ce que des tfièoriciens (1) y avaient mêlé d'étranger, de vague, d'inquiétant, et a ramené 1'institution même a son vé- ritable objet, en entourant les divers intéréts en cause de toutes les garan ties convenables,tout prétexte a. d'inu- (I) Ces théonciens, ce sont nos ministres. tiles débats,a des oppositions peu fran ches est écarté. On a vu combien il est vrai que les intéréts des syndiqués sont garantis. Mais cela était écrit dans l'espoir d'em- porter un vote a la vapeur, et de se faire de la loi une arme électorale. Au fond cela voulait dire Le projet est réduit a de telles pro portions que tous les adversaires des syndicats peuvent l'admettre et se dire si ga ne fait pas de bien, ga ne peut pas faire de mal. C'est que, entre le dépót du projet du gouvernement et le laborieux ac couchement de la commission, la force du parti socialïste s'est manifestée. Au parti socialiste sont rattachés le plus grand nombre des syndicats ouvriers existant en Belgique c'est eux qu'on a voulu atteindre. Vaine illusion ils se sont développés avant la loi, ils pourront continuer a se développer a cóté d'elle et sans elle. Mais l'esprit de parti aura encore fait d'une loi relativement libérale (le projet du gouvernement) une loi ino- pérante, sinon mauvaise (le projet de la commission). La commission s'est cru devant un malade imaginaire, et lui a prescrit un verre d'eau claire sous un nom sonore, histoire de remonter le moral du ma- lade. Mais elle a mal diagnostiqué ce n'est pas d'un mal imaginaire que souffre ia classe ouvrière de Belgique. Quand elle s'apercevra qu'on a voulu la jouer, elle prendra sa revanche. Pour assurer Ie bon fonctionne- ment de l'établissement, les pa rents sont invités h. faire inscrire leurs dis avant le 21 Septembre, chez >1. BLYAU, rue de Dixmu- de, 58. Les anciens clèves sont priés de se faire inscrire 4 nouveau dans le même délai. Voor uwe artikels van Pho tographic, Toestelsels, Voorwerpgla- zen, Papier en alle Bijhoorigheden, zich te begeven bij Werkplaats ter beschikking der kalanten. Toestelsels van alle merk en van A alle prijzen. In het zelfde huis vindt men ook eene groote soortering Brillen, Warmtemeters voor de boter, Fan tasie, Kramerwaren, fijne Quincail- lerie. du 11 au 18 Seplembre 1896. Naissances: Sexe masculin, 1, id. féminin, 3. M'ariages Clareboudt, Léopold, scieur de long et Vilain,Octavie, journalière.—Planc- queel, Emile, cordonnier et Ver Eist, Louise, sans profession. Décès Baert, Mathilde, 35 ans, sans pro- fession, célibataire, rue des Chiens. Vermeersch, Charles, 68 ans, ou- vrier agricole, époux de Onraet, Ma rie, rue longue de Thourout. Lief- ooghe, Pierre, 56 ans, cocher, veuf de Pinte, Stéphanie, rue longue de Thourout. Beele, Joseph, 72 ans, vannier, veuf de Ladryson, Amélieï St-Jacques extra muros. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 3; id. féminin, 2. ■i* I

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 3