AVIS Gemeenteraad van Ieperen. le dos. Avec cette manie de réglementation idiote, la circulation deviendra bientót im possible. Jugez-en, lecteurs du Cycliste Beige Illustré Vuisque nous parlions d'Y- pres, le moment est on ne peut mieux choi- si. Voyons, comment déja les choses se passent la-bas De Poperinghe a Bas-Warnêton, il y a vingt-cinq kilometres, et la chaussée passe par les territoires de cinq communes Po peringhe, Vlamertinghe, Ypres, Wytschae- te et Bas-Warnêton Aujourd'hui. les communications vélocipédiques sont en fait devenues impossibles entre Poperinghe et Bas-Warnêton. Vous allez voir pourquoi et comment. Poperinghe. Outre l'allure modérée obligatoire, la lanterne obligatoire, la pla que, la quittance, le plomb et le passavant obligatoires, le port d'un timbre, est obliga toire également et il est obligatoire de le faire résonner au moins a vingt pas de toute personne que Ton a l'intention de dépasser. Et d'une Vlamertinghe. Au commencement du mois dernier, cinq méchantes commères ëtaient tranquillement occupées, chez elles, Vest-d-dire au milieu de la cliaussèea mé- dire du prochain, quand un cycliste vint a passer. Ce pelé, ce galeux, vire a gauche pour prendre le bord de la chaussée et pas ser sans déranger personne. N'empêche que les six commères quand on commet une vilaine action, on s'efïraye facilement les sept commères done s'effraient, jettent les hauts cris, s eparpillent l'une a droite, l'autre a gauche, et, chose inevitable la plus vieille se précipite au devant de la roue du cycliste, et tombe en lui découvrant un petit morceau de sa disgracieuse jambe. Un quart d'heure plus tard les huit commères elles ëtaient déja huit avaient arra- ché la sonnette de Monsieur le curë, et lui expliquaient, avec de grands gestes de mou- lins a vent, que, tandis qu'elles se rendaient dévotement a l'église pour adresser une der- nière prière a Saint-Job, le patron de la commune, un cycliste, remarquant leur pieux dessein, était venu a fond de train, se lancer sur elles, dans le but évident de les tuer en haine de leurs croyances reli- gieuses. L'intelligent pasteur, dont le neveu est cycliste, en oyant aboyer ces neuf com mères, se doute immédiatement do ce qui est arrivé, mais n'osant les remballer de peur de dépeupler sa congrégation, il les en- gage a se rendre auprès du secrétaire com munal. Le lendemain, les douze commères qui avaient été écrasées par trois cyclistes furieux, se rendent en Députation auprès de M. Dambre, racontent l'accident terrible qui leur est arrivé, exposent comment les cyclistes empêcheront bientót les honnêtes femmes de surtir de chez elles... etc. bref, demandent qu'on vote illieo un règlement mettant fin a ces massacres journaliers. Le secrétaire, un brave cultivateur, né rna- lin, se doute bien cependant qu'il y a peut- être quelque chose d'exagéré dans Ie récit de ces dix-sept commères ai-je dit qu'il y en avait déja dix-sept mais, ne vou- ïant pas dësobliger trente-quatre families d'électeurs a deux voix, il pro met de donner satisfaction a leur demande, légitime d'ail- leurs. Bah se dit-il, quand la députation se fut retirée, on a fait des règlements a Bruxelles, a Gand, partout. Samedi, au i> marché d'Ypres, on m'a rapporté que M. le sënateur Surrnont allait aussi faire vo- ter un règlement par ses conseillers. t> Pourquoi Vlamertinghe n'aurait-il pas son règlement a lui. C'est béte, pourtant... mais enfin... j> Bref, le secrétaire commu nal écrivit d'urgence a Bruxelles pour qu'on lui envoyat, par retour du courrier, un exemplaire du règlement contre les vélo- cipédistes n. Un exemplaire futenvoyé, et, huit jours après, le règlement de Bruxelles, rédigé par des gens compétents, n'est-il pas vrai était admis ne varietur, par sept voix contre une, comme règlement vé- locipédique de la commune de Vlamertinghm Depuis lors, les cyclistes sur le territoire de Vlamertinghe, sont tenus d'attacher a leur guidon un grelot de dimensions et de son déterminés a un demi-millimètre et a un /4 de dièze pres. Et de deux Ypres. Le règlement communal, qui entrera en vigueur dans quelques jours, est plus large. En séance du Conseil communal du Samedi, 10 Oetobre de l'an de grace 1896, un règlement a été voté aux termes duquel les cyclistes peuvent et doivent ou bien laisser tinter des grelots ou agiter leurs sonnettes. Le nombre et la dimension n'en sont pas limités (heureusement Au besoin, ils peuvent emprunter au carillon- neur Clément une des cloches fêlées de son léger carillon. Seulement ils ont a bien faire attention a une chose le long des chaussées de VB lal, il leur est dèfendu de faire usage des trottoirs en eendree que les Ponts et Chaussées construisent partout a leur in tention spéciale. Ce n'estpas possible, monsieur l'abbé! Ce serait un comble Non, monsieur. Cela est. Je vous Taffir- me Sur ma première messe, cela est com me je vous le dis. Vadministration commu- naleje le répète, defend aux cyclistes de circuler hors de la ville sur les trottoirs en eendree élevès le long des routes de VEtat par les Ponts et Chaussées. Faut-il vous le répéter une troisième fois Le nouveau rè glement yprois sur la circulation des véloci- pèdes defend.... Non, vrai, je l'ai dit deux fois et cela suffitQue le ministre Debruyri s'arrange ou ne s'arrange pas avec la ville d'Ypres, c'est son affaire. Mais s'il n'y prend garde, l'exemple d'Ypres sera suivi ailleurs, et bientót, par tout le pays, les va- ches seules pourront circuler et... cracher sur les superbes trottoirs que construisent ses conducteurs. Puis viendront les repré sailles On prête déja au nouveau bourg- mestre de Dixmude l'intention de défendre, aux chariots et aux voitures, de circuler sur la partie pavée des routes, dans tout le ter ritoire extra muros de sa localité Nous allons rire Et de trois Wytschaete. Le cycliste, qui est par venu a esquiver les agents et gardes cham- pêtres de Poperinghe, de Vlamertinghe et d'Ypres, poursuit sa route. II foule done d'une pédale alerte le sol de la commune essentiellement agricole de Wytschaete. Ici retentit a ses oreilles la terrible apostrophe: Nettege stoot er op, zulle Pourquoi cela C'est toute une histoire, qui a révolutionné eet été la population ha- bituellement si paisible des 342 exploitations agricoles de la commune. Je vais vous la conter en quelques mots. Le 3 Juin dernier, vers cinq heures de l'après-midideux jeunes gens, trés posés, point faiseurs d'esbrouffe du tont, des gar- cons pleins d'avenir et de santé, venant de Warnêton, s'en retournaient a lentes pé- dales cheminant vers Ypres. Tout a coup, au croisement d'un joli gravier prés du vil lage de Wytschaete, tont un troupeau de vaches, revenant de pature, s'apprête a leur barrer le chemin. L'ainé des cyclistes tous deux étaieat munis du cornet, obli gatoire chez eux fait retentir sa trompe d'appel afin d'attirer l'attention du gardien du troupeau. A ce bruit, une des vaches prend peur et fuittoutes les autres s'affo- lent a sa suite, et voila tout le troupeau lancé a plein galop sur la route. Résultats un des cyclistes ren versé a une cöte cas- sée un enfant de cinq ans est piétinë et grièvement blessé une des vaches pleines accouche avant terme le jour suivant, d'un veau mort né quatre vaches laitières ont leur lait tourné II en est résulté un com mencement de proces que le nouveau juge de paix du canton de Messines est parvenu a concilier. Les parents des cyclistes en ont été quittes moyennant 2437 francs et 42 centimes de dommages-intérêts, payés a titre de transaction Notez que si les cy clistes n'avaient pas corné, ils étaient pas- sibles sur le territoire d'Ypres, d'une amen- de de 15 a 25 francs. Mais ils n'étaient pas encore sur le territoire d'Ypres voila ce qu'ils avaient oublié Quoi qu'il en soit, cette terrible aventure eut un retentisse- ment énorme. Précisément, le mois précé dent, le conseil communal avait voté un règlement en huit articles, obligeant les vélocipédistes a être porteurs d'un instru ment avertisseur suffisamment sonore Le vote sur l'ensemble avait été cependant remis, paree que l'un des deux échevins voulait que Ton spécifiat Tappareil aver tisseur, et il s'était chargé de prendre les renseignements nécessaires. Mais l'accident du 3 Juin amena une réaction irrésistible. Les paysans, tous intéressés et justement effrayés, ne voulurent plus entendre parler de cornet, de sonnettes, etc... Et, comme toute réaction dépasse toujours la juste me sure, il se produisit dans i'opinion publique un courant absolument hostile au port d'ap- pareils avertisseurs quelconques. Aussi, en séance du 7 Juin, le conseil communal revint-il sur l'article 8 provisoi- rement déja admis, en vota l'abrogation et, par une majorité de cinq voix contre trois et un bulletin blanc, adopta un article nou veau dont nous donnons la traduction fidéle II est interdit a tout cycliste, sous peine d'une amende de 10 a 20 francs et d'un emprisonnement de un a deux jours ou d'une de ces peines seulement, de porter, attachés a la machine dont il fera usage des appareils sonores quelconques, tels que gre lots, sonnettes, trompes, etc. En outre de ces peines, le juge prononcera la confisca tion de ces instruments. L'agent verbalisant sera tenu de les enlever au moment même de la constatation de Tinfractiou. Et voila pourquoi, a Ia frontière de Wyt schaete, le garde champêtre dressera désör- mais procés-verbal contre tout cycliste por- teur d'une musique arabe quelle qu'elle soit, et eraportera la musique Et de quatre Alors que faire me demanderez-vous. Mon Dieu, le moyen est bien simple. II faut toujours respecter les règlements d'ailleurs ils durent si peu Je conseillerais, moi, a mes paroissiens, de descendre de ma chine dès Tarrivée sur le territoire de Wyt schaete, d'enlever tout leur attirail musical, jusqu'aux rayons mal serrés, et de mettre le tout en poche. Et j'ajouterais ces quel ques mots montrez-vous patients, et sur- tout, surtout, ne blasphémez pas chaque t juron proféré pèse sur la conscience des auteurs de ces règlements et ne faites jamais a autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fit Les lecteurs du Cycliste Beige Illustrè peuvent déja se figurer combien il est diffi cile, la-bas, en certains endroits des Flan- dres, de circuler a bicyclette, entre les règlements communaux voisins. Mais continuons notre promenade Aussi bien, sommes-nous quasi a destination. Après le territoire de Wytschaete, nous arrivons enfin a celui de Bas- Warnêton. Ici, la chose va toute seule. Nous descen- dons de vélo, et, nous conformant au règle ment communal en vigueuraBas-Warnêton, nous attachons simplement sous notre selle, mais l'embouchure dans 1 'entaille, un cor net dont le pavilion a douze centimètres de diamètre... Comment! sous la selle Oui, a Bas-Warnêton, on a adopté un instrument a vent... L'Abbé d'Y. II paraitra sous peu un Guide Ëllustré pour la ville d'Ypres et les environs. Les hoteliers, cafetiers, voitut riers, négociants,etc.qui désiren- être recom mart dés aux étrangers, sont priés de s'adresser pour tous renseignements au bureau du journal avant le premier Décembre prochain. Exposition Internationale de Lille (France) en 1897. Une Exposition Internationale d'hy- giène, d'alimentation et d'art indus- triel aura lieu a Lille, en Mars-Avril prochain, sous les auspices de la Muni- cipalité, qui a mis le Palais Itameau a la disposition du Comité organisateur. Les producteurs beiges, qui désirent prendre part a cette Exposition, sont priés de s'adresser a M. COSME, com- missaire-délégué pour la Belgique, 5, rue de la Tourelle, Bruxelles. Openbare zitting van Zaterdag 7 November 1896. Zijn aanwezig de heeren. Surrnont de Volsberghe, Burgmeester, Voorzit ter; Colaert en Berghman, schepenen Breyne-Devos, Boone, Begerem, Bou quet, De Caestecker, D'Huvettere, Fiers, Fraeys, Iweins d'Eeckhoutte, Struye, Vandenboogaerde, Vandergho- te, raadsleden Gorrissen, secretaris. Het verslag der zitting van 10 Octo ber wordt aangenomen dat der zit ting van 24 October wordt op het bu reel nêergelegd, ter inzage der leden. Mededeelingen. Be heer Voorzitter deelt aan de verga dering mede dat de Gemeenteraad zich Zondag aanstaande te 10 3/4 uur zal vergaderen om het Te Deum bij te wo nen dat zal gezongen worden ter gele genheid van het naamfeest van Z. M. Leopold II. Be heer Voorzitter geeft lezing van een brief waarin wielrijders de toelating vragen om op de voorlanden in de stra ten buiten de stad te mogen rijden. Hij is van meening dat die vraag ingewil ligd kan worden op voorwaarde dat de rijders voor de voetgangers plaats ma ken. Be heer Colaert wenscht in die straten een boord te zien aanleggen in maca dam zooals men het gedaan heeft voor den weg naar Vlamertinghe. Be heer Voorzitter zegt dat dit slechts eene proefneming is door de Provincie gedaan. Verslag over het beheer en den toestand der stad in 1 895. Be heer Voorzitter vraagt of er geene opmerkingen over dit verslag te maken zijn. Het wordt met algemeene stem men aangenomen. Gemeentebudget voor 1897. Be heer Voorzitter zegt dat het ge meentebudget voor 1897 ter pers is en in eene volgende zitting aan de leden zal voorgelegd worden. Hij deelt een brief mede van het be heer der Burgerlijke Godshuizen waar in de toelating gevraagd wordt om verscheidene vreemde titels, voortko mende van het legaat Godtschalck, te mogen verkoopen. Be heer Voorzitter doet opmerken dat deze titels moeten verkocht worden, aangezien de Staat het behouden van vreemde titels niet toelaat. Be heer Colaert, in hoedanigheid van zaakgelastigde zal zich met het ver koopen gelasten. De verkoop wordt toegestaan. Verlegging van een weg Verslag over het onderzoek. Be heer Voorzitter geeft lezing van het voorstel tot verplaatsing van den voetweg die langsheen het kasteel van den heer Iweins 4loopt hij zou wen- schen dat die weg verplaatst werd langs den spoorweg van leperen naar Zonnebeke opmerkingen zijn nopens dit punt gemaakt geworden door de heeren Iweins en Mahieu hij deelt de brieven der belanghebbenden aan den raad mede. Voortaan zal die weg tot de baan naar Rijsel en niet tot de baan naar Meenen leiden. Dit voorstel wordt aangenomene n het College zal er de Bestendige Depu tatie van verwittigen. Verkoop van gronden gelegen Maloulaan Verslag over het onderzoek en lastkohier. Be heer Voorzitter stelt den verkoop voor van 400 meters grond gelegen langs de Maloulaan en verklaart dat de Dames van Rousbrugghe dien grond zouden willen aankoopen. Be heer Colaert wenscht die verkoo- ping niet te zien geschieden omdat hij vreest dat men daar een muur zou bouwen zooals degene die er reeds staat, wat een onaangenaam opzicht aan de Maloulaan zou geven. Be heer Voorzitter zegt dat er in het lastkohier bepaald wordt dat de te bouwen huizen een verdiep moeten hebben. Hij wenscht te weten of die verkooping van hand tot hand of open baar zal geschieden. De bestendige Deputatie zou het dossier terugzenden zoo de raad de verkooping van hand tot hand voorstelde. De openbare verkooping wordt met eenige stemmen meerderheid aangeno men. Taks op het slachten. Verslag over het onderzoek. Aangenomen. Aankoop van muziekinstrumenten. Be heer Voorzitterna den toestand der kas onderzocht te hebben, stelt voor eene toelage van 3,206franh te vragen voor het aankoopen van mu ziekinstrumenten. Dit voorstel wordt met algemeene stemmen aangenomen. Aankoopen eener pomp voor de brandweer. Be heer Voorzitter deelt den raad me de dat er eene pomp ontbreekt bij de zesde brigade hij stelt voor eene toe lage te stemmen voor het aankoopen eener nieuwe pomp. Een lid. Hoeveel zouden de kosten bedragen Be heer Voorzitter. 1600 prank. De toelage wordt gestemd. (3,206 1,600 4,806 fr. Muziekschoolbudget voor 1897. Aangenomen. Academie van schoone kunsten budget voor 1897. Aangenomen. Nijverheidschool: budget voor 1897. Insgelijks aangenomen. Be heer Vanderghote. (in het vlaamsch) drukt den wensch uit in de nijverheidschool weeflessen te zien in richten. Be heer Colaert is er niet tegen maar vindt dat, gezien de kosten die het in richten van dien nieuwen leergang zou mêebrengen, men beter zou doen het voorstel van den heer Vanderghote voor dit jaar nog uit te stellen. Weldadigheidsbureel. Afstand van gronden aan den Staat. Het College zal het noodige doen om' dien afstand te verkrijgen. ■mm iiiiiiimriiTTm rrmrrr niiBü«inr.i«iw—nii»i 'iinii main in nimii—TiiHn—rem-

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 2