Mort d'un Sénateur.
A M. 't is ikke wel.
A Warnêton.
Chronique judiciaire.
Nouvelles parïementaires.
Des faits et des chiffres.
Ph. de C.
Iets over hel reglement
op de orgels
in de herbergen en op de
publieke
dansvergaderingen.
LISTE des jeunes gens de la ville d'Ypres appelés a concourir
de 1897, fixè au Vendredi 29 Janviera 8 It heures
1 Ameloot, Valère.
2 Bouckaert, Maurice.
3 Bartier, Robert.
4 Billiau, Henri.
5 Biondeel, Maurice.
6 Bonte, Maurice.
7 Boone, Albert.
8 Bostyn, Emile.
9 Boudry, Camilie.
10 Bourdeaud'huy, Henri.
11 Bubbe, Georges.
12 Caenen, Auguste.
13 Gallens, Alois.
14 Gallens, Aloïs-Emile.
15 Gappelle, Joseph.
16 Glaeys, Edmond.
17 Clarebout, Alois.
18 Clarisse, Léopold.
19 Coene, Achille.
20 Coene, Yalère.
21 Coppens, Eugène.
22 Cottegnie, Arthur.
23 Coutelle, Hilaire.
24 Cuvelie, Victor.
25 Deboutte, Camilie.
26 - Debrouwer, Valère.
27 Dechiever, Robert.
28 Decloet, Jules.
29 Deconinck, Alphonse.
30 Deconinck, Henri.
31 Deconinck, Joseph.
32 De Gryse, Emile.
33 Dehollander, Charles.
34 Dehouck, Pierre.
35 Dekaezemaeker, Arthur.
36 Dekeerle, Camilie.
37 Delaire, Emile.
38 Delem, Jules.
39 Deleu, Cyrille.
40 Demey, Emile.
41 Demey, Gustave.
42 Demoor, Ernest.
43 Denudt, Joseph.
44 Depoorter, Edouard.
45 Depoorter, Richard.
46 Derous, Louis.
47 Deschacht, Jean-Baptiste.
48 Dethoor, Victor.
49 Devers, Jules.
50 Deweer, Guillaume.
51 De Wispelaere, Henri.
52 Dezitter, Constant.
53 Didier, Gustave.
54 Domarle, Julien.
55 Doolaeghe, Auguste.
56 Duflou, Auguste.
57 Dumont, Léon.
58 Dumortier, Julien.
59 Dumoulin, Camilie.
60 Duprez, Jules.
61 Ferrand, Julien.
62 Gadeyne, Oscar.
63 Gequiere, Alphonse.
64 Ghisquiere, Arthur.
65 Gisquiere, Arthur.
66 Goemaere, Camilie.
67 Grimmonprez, Charles.
68 Gruwez, Arthur.
69 Hahn, Arthur.
70 Heughebaert, Gustave.
71 Heusdens, Edouard.
72 Hof, Camilie.
73 Hollebeke, Emile.
74 Huyghe, Henri.
75 Ingels, Arthur.
76 Jacques, Alphonse.
77 Janssens, Jean-Baptiste.
78 Jolyt, Lucien.
79 Labit, Henri.
80 Lacante, Gustave.
81 Lameire, Emile.
82 Landerwyn, Jean.
83 Laporte, Arthur.
84 Lebbe, Edmond.
85 Lebbe, Frédéric.
86 Leclercq, Joseph.
87 Lefebvre, Julien.
88 Lesaff're, Paul.
89 Liekens, Théophile.
90 Litiere, Alois.
91 Louf, Auguste.
92 Louwaeghe, Hector.
93 Maekelbergh, Arthur.
94 Maertens, Henri.
95 Marsmeyer, Arthur.
96 Mesdorn, Victor.
97 Michiel, Adolphe.
98 Moniez, Jules.
99 Monnet, Charles.
100 Nevejans, Léon.
101 Odent, Arthur.
102 Ollevier, Alphonse.
au lirage au
du matin.
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sort pour la levée
Ossieur, Camilie.
Ossieur, Gustave.
Otton, René.
Paruys, Camilie.
Pattyn, Camilie.
Pauwels, Hilaire.
Percque, Camilie.
Petit, Joseph.
Philippart, Arthur.
Polley, Norbert.
Poot, Jean-Baptiste.
Renet, Louis.
Rosseel, Arthur.
Scheerlinck, Henri.
Scheire, Camilie.
Schoonheere, Victor.
Segers, Henri.
Silor, Charles.
Swyngedouw, Evariste.
Swyngedouw, Gustave.
Tavenier, César.
Timmerman, Georges.
Vandamme, Emile.
Vandamme, Henri.
Vandenbussche, Gustave.
Vanderhelst, Alphonse.
Vandermarliere, Léon.
Vandermeeren, Jules.
Vandevivere, Célestin.
Vandewynckel, Eric.
Vandooren, Camilie.
Vanhoet. Julien.
Van Isacker, Emile.
Vanoverberghe, Victor.
Vansevenant, Benoit.
Vanuxem, Achille.
Vasseur, Elie.
Verbeke, Antoine.
Verhack, Emile.
Verhille, Honoré.
Verkamer, Abdon.
Verkouter, Valère.
Verleure, Joseph.
Verleure, Julien.
Vermeersch, Valère.
Vermeiren, Alphonse.
Vermeulen, Léon.
Vermeulen, Léon-Joseph.
Vinken, Julien.
Werrebrouck, Henri.
Wolters, Emile.
non seulement fait d'un conflit armé entre
les deux pays une improbalité sinon une im-
possibilité, mais aussi met un terme aux
craintes et aux bruits de guerre, qui trop
souvent prennent des proportions dësas-
treuses.
Le président se réjouit de cette entente
de deux peuples unis entre eux par tant de
liens, qui substitue les procédés de la civi
lisation a la force brutale.
j> Si le reglement des différends interna-
tionaux sous ces auspices, dit M. Cheveland,
amène les autres puissances a suivre eet
exemple, ce sera l'inauguration d'une nou
velle phase de la civilisation.
Toute la presse des deux pays s'assoucie
a ces favorables commentaires du président
américain.
Le roi Oscar de Suède a consenti a nom-
mer un arbitre dans les circonstances pré-
vues par un article du traité.
La conclusion de ce traité est un
exemple qui mériterait d'etre suivi par
tous les pays du monde. Si l'usage s'en
généralisait, l'Europe verrait vite la
fin du régime de paix armée qui l'écra-
se et entrave tout progrès politique ou
économique.
Mais cela ne ferait pas l'affaire des
potentats qui aiment a jouer aux
soldats...
On annonce que le gouvernement a
l'intention de proposer a la droite la
cloture de la session dès le début de
Juin, en prenant pour prétexte l'Ex-
position de Bruxelies. On priverait les
étrangers de la vue des pirouettes de
M. De Smet de Naeyer, ainsi que de
l'audition du beau langage de M. De
Bruyn ou des bouffonneries de corps
de garde du R. P. Boom.
La Chambre, a partir de sa rentrée,
ne discuterait plus que les budgets,
les projets sur l'inspection des mines
et le contrat de travail et la revision
de son règlement d'ordre intérieur.
Quant a la loi sur la personnification
civile des syndicate, on la renverrait
aux calendes grecques. Quelque mai-
gres que soient les avantages qu'elle
accorde aux groupes ouvriers, ceux-ci
pourront encore voir croitre pas mal
d'ormes avant que cette loi soit votée.
Les ouvriers, on s'en... moque.
Ph. de C.
M. Snoy, sénateur pour Bruxelies,
est mort a Menton. Ses funérailles ont
eu lieu Mardi a Meisbroek, ou le dé-
funt était bourgmestre.
11 est probable que la Ligue libérale
présentera un candidat, M. Graux ou
M. Goblet d'Alviella. Une partie des
cléricaux penchent vers l'abstention,
faute de fonds a l'Association conserva
trice. Aucune décision défïnitive n'est
encore prise.
PjS. II parait certain que M. E.
Solvay sera candidat des libéraux
unis. Tant mieux
Gessez d'écrire
Le Journal d'Ypres fait une rectifica
tion.
Le mot de vieille béte qu'il a em
ployé s'applique,dit-il, a son rédacteur
en chef, M. Zoïle
Dont acte
Et maintenant, rédacteurs du Jour
nal d'Ypresdonnez-vous l'acCola...de!
Le quasi-centenaire de Warnêton,
M. Molhant, né le 21 Janvier 1797, est
décédé ces jours derniers.
Le Journal d'Ypres disait de M. Mol
hant, la semaine passée, que malgré
son grand age il était vert comme s'il
avait 70 ans. On se préparait a Warnê
ton a fêter dignement son centenaire.
Malheureusement la politique s'est
mise de l'affaire et a gaté toutes cho-
ses les cléricaux ont voulu profiter de
la circonstance pour réorganiser leur
musique au milieu de la trêve des
partis.
De la des démarches, des allées et
venues que M. Molhant n'était pas en
état de supporter. Aussi on peut dire
que, grace auxmenées cléricales, tout
ce remue ménage a fortement influencé
sur le brusque décès du centenaire.
Le Tribunal d'Ypres a rendu ce ma
tin son jugementen cause Émile De-
weerdt contre Callewaert.
Le Journal d'Ypres est condamné a
payer a M.Émile Deweerdt cent francs
a titre de dommages-intérêts. II est
condamné en outre a des frais d'inser-
tions jusqu'a concurrence de 300 francs
et a tous les dépens.
180,000 SUICIDES PAR AN.
D'après une statistique publiée par
les journaux de Londres, le nombre
des suicidesqui s'accomplissent chaque
année s'élève a 180,000 pour le monde
entier. II parait que ce nombre est en
progression d'année en année. C'est au
mois de Juin qu'on constate le plus de
suicides, et c'est en Septembre qu'il
s'en accomplit le moins.
Fait remarquable, que M. Hector
Denis a mis en évidence pour notre
pays, qu'on a constaté aussi bien au
Japon que dans les pays d'Europe
lorsque le prix du blé (ou du riz pour
le Japon) hausse, le nombre des suici
des augmente lorsque le prix du blé
baisse, le nombre des suicides diminue.
Ce fait n'a rien d'étonnant, si l'on ré-
fiéchit au nombre des suicides causés
par la misère, par le manque de pain.
Cette constatation indéniable met
encore une fois de plus en lumière le
féroce égoïsme des agrariens protec-
tionnistes, qui veulent faire hausser le
prix du blé a leur profit exclusif, dus-
sent les misérables aflamés chercher un
refuge dans le suicide.
LES RAVAGES DE LA FOLIE.
En France, le nombre des aliénés
s'est accru de 41 p. c. pendant les an-
nées 1872 a 1888, alors que la popula
tion n'augmentait que de 6 p. c.
La France comptait en 1872, 39340
aliénés en 1880, 47,558 en 1885,
52,876en 1886, 53,914 en 1887,
54,381, et en 1888, 55,587. La progres
sion, on le voit, est constante.
Pareille progression se constate aus
si en Belgique et dans d'autres pays
les progrès de l'alcoolisme provoquent
évidemment beaucoup de cas d'aliéna-
tion mentale.
II serait intéressant de comparer,
sous le rapport de la folie, les pays qui
ont plus ou moins prohibé l'alcooi avec
ceux qui n'ont pris a ce sujet aucune
mesure sérieuse.
LE TRAVAIL DES FEMMES.
L'industrie et l'agriculture forcent
de plus en plus a quitter la maison, la
femme que des sentimentaux sans no
tion du réel déclarent mise au monde
uniquement pour reproduire l'espèce
et cuire le pot-au-feu.
Voici la proportion dans laquelle la
femme concourt actuellement a la pro
duction
Sur mille travailleurs des deux sexes,
l'industrie emploie en moyenne,
355 femmes
les transports, 80
l'agriculture, 385
le commerce, 435
En moyenne, sur 1,000 travailleurs
concourant a la production, il y a 362
femmes et 638 hommes.
Et dire que des esprits étroits pro-
clament la femme étrangère au tra
vail
En ajoutant au travail industriel des
femmes le travail ménager qu'elles ef-
fectuent, on arriverait a environ 60 p.
c. pour la part du travail eflectuée par
le sexe féminin.
Que devient devant les faits l'argu-
ment de la prétendue infóriorité écono
mique de la femme, dont se servent les
attardés pour justifier son assujettisse-
ment politique, familial et social
LES TROIS HUIT au XVD siècle.
La première réalisation connue de la
formule des Trois Huit appartient
a Philippe II, roi d'Espagne.
Dans les instructions qu'il adressait
au vice-roi des Indes, loi VI, chapitre
14, on lit ceci
Tous les ouvriers des fortifications
et des fabriques travailleront huit heu-
res par jour, quatre le matin et quatre
le soir les heures seront réparties par
les ingénieurs selon le temps le plus
convenable pourépargner aux ouvriers
l'ardeur du soleil et leur permettre de
veiller a leur santé et a leur conserva
tion, sans manquer a leurs devoirs, n
Cette première règlementation des
Trois Huit est datée du 20 Décem-
bre 1793.
Les ouvriers, d'aujourd'hui auront-
ils longtemps encore a regretter le sort
des ouvriers du temps de Philippe II
Je me suis permis, a écrit M. Du-
panloup, évêque d'Orléans, de le dire
souvent, dans la familiarité de mon
langage une nation qui se coucherait
a dix heures du soir, se lèverait a six
heures du matin et travaillerait huit
heures par jour, serait la première na
tion du monde et tous les peuples de
Ia terre compteraient avec elle.
Quelle nation aspirera a l'honneur
d'être la première du monde par la
formule de M. Dupanloup
Onze raadsheeren, al hunne kiesbe-
loften onder de voeten trappelende,
hebben een gewelddadig reglement ge
stemd op de orgels en de publieke
dansvergaderingen
Dat zij er de gevolgen van genieten
Nochtans door groote roode plak
brieven, hadden zij zeer sterk gepro
testeerd, daags voor de gemeentekie-
zingen,tegen de kwade geruchten ver
spreidt door hunne vijanden, zegden
zij, die nopens die zaak, in het publiek
uitgestrooid waren nooit had het in
hun gedacht gekomen een recht op de
orgels te zetten, nooit.... enz., en voor
uit, de trommels en trompetten, voor
uit de orgels, enz.
In het Volkshuisop 17" October
1895, heeft M. D'Huvettere niet ge
zegd, zonder dat iemand der vergade
ring, zelfs M. Struve of de deken, zou
geprotesteerd hebben, om de twee vrij
dommen van dansen en slapen te be-
a.«a?re>gc—