Hommage a un jeune savant. Règlement de la Chainbre Ph. de C. Résultal du tirage au sort du 29 Janvier 1897. Cette situation diminue sans doute la part qui revient a l'initiative des communes dans la decision prise par elles d'exploiter collectivement la li- gne. Mais elle ne peut influer en rien sur les avantages que présente, a tous points de vue, cette exploitation col lective. La Lutte-De Strijd. Notre jeune concitoyen M. Pierre Nolf, docteur en médecine, vient d'être classé premier au concours uni versitaire pour l'obtention des bourses de voyage. Nous présentons a M. Pierre Nolf et a sa familie nos cordiales felicitations, et nous sommes heureux de pouvoir rappeler une fois de plus a nos lecteurs les brillants succès que M. P. Nolf a obtenus dans le cours de ses études. II fut un des plus remarquables élè- ves du Collége communal supprimé au .concours général de 1890 entre les établissements d'enseignement moyen du premier degré, il obtmt qviatre distinctions Entré a l'Université a Page de 17 ans, il en est sorti il y a six mois avec le di plome final de docteur en médecine. II a su passer en six années les sept exa mens de médecine, et les a subis tons avec la plus grande distinction. Ses professeurs ont su immédiate- ment distinguer son mérite il a été pendant trois ans l'assistant de i'illus- tre professeur Ed. Yan Beneden a l'Ins- titut Zoologique de Liège. Etant encore étudiant, il avait déja attiró sur lui l'attention du monde sa vant, en faisant publier par l'Académie de Belgique des travaux que la classe des sciences de cette Académie accueil- lait avec éloges. Hier, le jeune savant obtenait la première place au concours pour les bourses de voyage, avec un remarqua- ble travail de biologie. Dés le lende - main de ce succès, il partait pour Mar- bourg (Allemagne), oü il va étendre et perfectionner ses connaissances en cbimie biologique. Nous sommes convaincus qu'a son retour en Belgique, M. Pierre Nolf, malgré les conditions défavorables oü se trouvent chez nous ceux qui aiment la science, saura se créer l'avenir que font présager ses succès passés, et qu'il fera un jour honneur a la science beige et a sa ville natale. LE Mardi la Chambre a commencé la discussion du projet de revision de son règlement. Le but avoué de cette revi sion est, comme l'a dit Mercredi 20 M. de Smet de Naeyer, de museier la minorité socialiste. La droite prend prétexte, pour at- teindre ce but, des violences de lan- gage des socialistes. Or, il suffit de lire les Annates parlementair es pour consta- ter que chaque fois les répüques vio- lentes de quelques orateurs socialistes ont été provoquées par des membres de la droite, même par des mmistres par exemple c'est M. Schollaert qui a jeté la Commune de Paris dans le débat sur la loi électorale communale (oü la Commune n'avait rien a voir ce qui a valu a M. Schollaert le portefeuille de l'Intérieur) Hier, c'était M. Bege- rem qui, embarrassé pour justifier les pouvoirs exorbitants accordés a son ministère en matière d'expulsiou des étrangers, forqait M. Anseele a s'expli- quer au sujet de la vente de beurre falsifié pour laquelle sont poursuivis le fournisseur et trois demoiselles de magasin de la coopérative Vooruil. A propos de ce dernier incident, les journaux non asservis au ministère réactionnaire sont unanimes M. Be- gerem en a été l'agent provocateur. Quelques opinions a ce sujet, prises dans les journaux modérés La Chronique Dans la séance de Mercredi, c'est évi- demmentM. le ministre de la justice qui a jeté l'irritation dans le débat. II Va du reste avoué. M. Begerem a manoeuvre de facon a for cer M. Anseele a prendre la parole. C'est d >nc bien lui qu'il avait visé, et non une cooperative quelconque. C'est done bien M. le ministre de la justice qui a excité, de parti pris, les socialistes, et qui a été cause du tumulte qui a suivi son agression. Et cela était utile a constater. Le Matin, d'Anvers L'incident qui a déchainé 1'orage a été provoqué par M. Begerem, ministre de la justice. Ce triste successeur de M. Le Jeune, qui savait désarmer l'opposition par sa parole aussi élégante que mes.rée en même temps que par sa haute valeur intel- lectuelle, a attaqué gratuitement la gauche socialiste, sllant jusqu'a insinuer que le ci- toyen Anseele a fait son beurre au Vooruit, alors que la justice n'u pas encore prononcé sur le cas de la coopérative gantoise. Tout le monde conviendra que cette intervention du ministre de la justice dans un proces pendant est absolument blamable, et il faut que M. Begerem ait bien peu le sentiment de ses fonctions pour ne pas l'avoir compris. D'autre part, il est certain que le chef de cabinet, M. de Smet de Naeyer, n'a pas montré plus de tact et de retenue quand, dans un acces d'exaspération, il a menace la gauche de la museler En somme, on n'a rien dit de plus agressif ni de plus offensant du cóté socialiste, alors que l'on n'avait fait que riposter a l'inconcevable sortie de M. Begerem. La Gazette Cette fois, il n'y a pas a dire c'est M. Begerem qui a commencé, et la vérité nous oblige a ajouter que le susdit M. Begerem n'a pas même l'excuse du mot qui m'a-t- empêché i>. Sans son allusion évidemment voulue au beurre du Vooruitqui n'avait rien a voir dans la discussion de la loi sur les étrangers, allusion d'autant plus injustifiable qu'elle n'avait été nullement provoquée, la séance se serait passée le plus paisiblement du monde. II nest que juste de faire remonter la responsabilité du scandale a celui qui l'a provoqué sciemment et de propos déiibéré. Le Petit Bleu Les agents provocateurs a la Chambre On commente beaucoup l'incident parle mentaire de Mercredi dernier, provoqué a propos de beurre par le gouvernement, afin de faire naitre sur les bancs socialistes un boucan qui justifiat les rigueurs disciplinai- res dont il veut renforcer le règlement de la Chambre. Nos ministres qui jouent au toreador vis a-vis des socialistes pour les surexciter, trouvent ainsi moyen de perdre du temps et de marquer leur impuissance légisiative. Mais c'est la une manoeuvre a laquelle tout le monde ne se laisse pas prendre. Lne de nos revues bruxelloises nous a montre 1 ïtje Snot apprenant aux députés 1 art des invec tives poissardes nos gouvernants eux, font en pleine Chambre l'office d agents pro vocateurs. C'est du veritable pourbaisisme parlemen taire, et ceux qui cherchent a museler la minorité, selon l'expression d un des leurs, feraient bien de commencer par Ja mise au rancart de leurs trucs malhonnetes et par trop naïfs. La Flandre libérale fait suivre sa con- statationque M. Begerem aprovoqué le tumulte, de quelques reflexions que nous ne pouvons que faire nötres Les catholiques se préparaient, disait-on, a porter le débat sur les faits et gestes de M. Anseele. II aurait certainement été inte ressant de savoir comment celui-ci se serait disculpé des accusations que MM. Pol De Witte, Braeckman et Van Huffel ont portées contre lui. Mais la première condition re- quise pour conduire cette discussion d une manière parlementaire, était de faire preuve soi-même de courtoisie et de modération. Bien loin de s'être comporté de la sorte, M. Begerem s'est vanté, en plein Parle ment, d'avoir arraché M. Anseele a son mutisme, en insinuant, d'une facon foute gratuite, que le chef socialiste a fait son beurre dans la coopérative Vooruit. L'injure lancée contre M. Anseele, sans aucune preuve du fait allégué, ne pouvait pas manquer de provoquer un orage. Pou- vait-on se monlrer plus maladroit Est-ce dans de pareilles dispositions que l'on se propose de faire voter un nouveau règle ment Quelle impartialité .faudra-t-il at- tendre d'un parti qui se comporte d'une manière aussi peu digne Le ministre de la justice a fait preuve, par surcroit, d'une insigne hypocrisie, quand, après avoir attaqué un de ses collè- gues dans son honneur, il s'est écrié <r qu'il avait parlé d une coopérative en gé néral et qu'il n'était pas responsable de la facon dont on voulait bien le comprendre. Ce jésuitisme ne dépeint-il pas tout le régime clérical M. le ministre De Sinet de Naeyer a mis le comble au ridicule quand, dans un accès de rage folie, il a menace de museler d la gauche, expression contre laquelle le prési dent i aussitöt protesté. Quel sang-froid Quelle pondération Quand un parti se targue de défendre le parlementarisme contre les violences de I gage qui ne sont souvent que trop reelle^" qu'on ne saurait assez énergiquement f6* damner, il ne devrait pas lui-même donn"" Texemple des pires grossièretés. De plus, ce parti est bien mal en situatie pour se poser en parangon du désintéress011 ment, surtout qu'il compte a son passif IV faire Langrand-Dumonceau et tant d'autr encore. Tout ceci prouve surabondamraent. que s'il est besoiu de precautions p0uï remettre le calme nécessaire dans les débats parlementaires, ces precautions doiveut avoir pour premier eflet de réprimer les provocations au boucan parties des bancs de la droite et du banc ministériel. Mais c'est tout autrement qu'on pro cédé. Le but avoué est d'enlever a la minorité le droit de dire ce qu'elle a a dire, le droit de répondre aux attaques dont elle est l'objet. Dans ce but, on propose de renfor cer les pouvoirs du bureau,' de donner au président un droit de censure qui lui permettrait de supprimer des An nates ce que bon lui semblerait, de lui donner ainsi le droit de faire expulser un membre qui troublerait l'ordre et braverait l'autorité présidentielle. D'autres mesures ont pour but de mo difier la procédure des interpellations et le mode de formation des sections. Ce qu'il faudrait pour remettre les débats de la Chambre au diapason nor- mal, c'est un président impartial qui aurait la confiance de l'assemblée tout entière. M. De Lantsheere était ce pré sident, c'est pourquoi la droite l'a dé- barquéala première occasion, paree qu'il avait été impartial. M. De Lants heere n'eüt pas eu besom de mesures extraordmaires, son autorité morale lui eüt suffi pour maintenir l'ordre. Son successeur, M. Beernaert, a au contraire présidé avec une partialité parfois révoltante il n'a jamais rap- pelé a l'ordrequ'unseul clérical, tandis que les rappels a l'ordre pleuvaient a gauche. C'est la partialité de M. Beer naert qui a enlevé toute valeur morale a ses rappels a l'ordre, et qui a fourni un prétexte a museler les socialis tes, dont on craint des discours gênants. 1 - Ameloot, Valere. 2 Banckaert, Maurice. 3 Bartier, Robert. 4 Billiau, Henri. 5 Blondeel, Maurice. 6 Bonte, Maurice. - Boone, Albert. - Bostyn, Emile. - Boudry, Camille. - Bourdeaud'huy, Henri. - Bubbe, Georges. - Caenen, Auguste. - Gallens, Alois. - Gallens, Aloïs-Emile. - Cappelle, Joseph. - Claeys, Edmond. - Clarebout, Alois. - Clarisse, Léopold. Coene, Achille. 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 - 30 - 31 - 32 - 33 - 34 35 - 36 - 37 - 38 - 39 - 40 41 42 43 - 44 45 46 17 - 48 49 - 50 51 - Coene, Valère. Coppens, Eugène. - Cottegnie, Arthur. - Coutelle, Hilaire. - Cuvelie, Victor. - Deboutte, Camille. - Debrouwer, Valère. - Dechiever, Robert. - Decloet, Jules. - Deconinck, Alphonso. - Deconinck, Henri. - Deconinck, Joseph. - De Gryse, Emile. - Dehollander, Charles. - Dehouck, Pierre. - Dekaezemaeker, Arthur - Dekeerle, Camille. - Delaire, Emile. - Delem, Jules. - Deleu, Cyrille. - Demey, Emile. - Demey, Gustave. - Demoor, Ernest. - Denudt, Joseph. - Depoorter, Edouard. - Depoorter, Richard. - Derous, Louis. - Deschacht, Jean-Bap. - Dethoor, Victor. Devers, Jules. Deweer, Guillaume. De Wispelaere, Henri. Le 108 157 160 109 95 166 150 147 79 138 62 148 122 116 106 153 73 64 86 128 133 72 110 112 50 98 107 74 129 195 171 94 53 119 .100 156 135 131 85 111 52 174 104 149 57 197 173 58 181 56 102 52 - .53 - 54 - 55 56 - 57 58 59 60 - 61 - 62 - 63 64 65 66 67 - 68 69 - 70 - 71 - 72 73 - 74 - 75 - 76 - 77 78 79 80 - 81 - 82 - 83 84 - 85 - 86 87 88 - 89 - 90 - 91 - 92 93 - 94 95 - 96 97 - 98 99 - 100 101 - 102 - numéro le moms Dezitter, Constant. 196 Didier, Gustave. 92 Domarle, Julien. 68 Doolaeghe, Auguste. 178 Duflou, Auguste. 82 Dumont, Léon. 132 Dumortier, Julien. 187 Dumoulin, Camille. 103 Duprez, Jules. 162 Ferrand, Julien. 60 Gadeyne, Oscar. 126 Gequiere, Alphonse. 78 Ghisquiere, Arthur. 184 Gisquiere, Arthur. 49 Goemaere, Camille. 88 Grimmonprez, Charles. 80 Gruwez, Arthur. 125 Hahn, Arthur. 193 Heughebaert, Gustave. 183 Heusden3, Edouard. 179 Hof, Camille. 164 Hollebeke, Emile. 61 Huyghe, Henri. 169 Ingels, Arthur. 93 Jacques, Alphonse. 69 Janssens, Jean-Bap. 121 Jolyt, Lucien. 134 Labit, Henri. 188 Lacante, Gustave. 139 Lamaire, Emile. 165 Landerwyn, Jean. 168 Laporte, Arthur. 146 Lebbe, Edmond. 127 Lebbe, Frédéric. 172 Leclercq, Joseph. 117 Lefebvre, Julien. 87 Lesaffre, Paul. 105 Liekens, Théophile. 97 Litiere, Alois. 154 Louf, Auguste. 170 Louwaeghe, Hector. 77 Maekelbergh, Arthur. 191 Maertens, Henri. 143 Marsmeyer, Arthur. 180 Mesdom, Victor. 158 Michiel, Adolphe. 140 Moniez, Jules. 177 Monnet, Charles. 84 Nevejans, Léon. 71 Odent, Arthur. 161 Ollevier, Alphonse. 185 élevé est 4S et 103 - 104 105 106 - 107 108 109 110 - 111 - 112 - 113 - 114 115 116 - 117 118 - 119 120 121 - 122 - 123 124 125 - 126 127 - 128 - 129 - 130 - 131 - 132 - 133 134 - 135 - 136 137 - 138 - 139 140 - 141 - 142 - 143 - 144 145 146 - 147 - 148 149 - 150 151 - 152 153 - Ossieur, Camille. Ossieur, Gustave. Otton, René. Paruys, Camille. Pattyn, Camille. Pauwels, Hilaire. Percque, Camille. Petit, Joseph. Philippart, Arthur. Polley, Norbert. Poot, Jean-Baptiste. Renet, Louis. Rosseel, Arthur. Scheerlinck, Henri. Scheire, Camille. Schoonheere, Victor. Segers, Henri. Silor, Charles. Swyngedouw, Evariste. 75 Swyngedouw, Gustave. 67 Tavenier, César. 199 Timmerman, Georges. 90 Vandamme, Emile. Vandamme, Henri. Vandenbussche, G. Vanderhelst, Alphonse. 142 Vandermarliere, Léon. 198 Vandermeeren, Jules. 120 Vandevivere, Célestin. 159 Vandewynckel, Eric. Vandooren, Camille. Vanhoet, Julien. Van Isacker, Emile. V anoverbergheVictor163 Vansevenant, Benoit. 194 137 83 136 151 114 99 130 113 55 145 176 115 66 123 63 167 190 175 101 96 (HO 192 189 89 118 le plus élevé 199. Vanuxem, Achille. Vasseur, Elie. Verbeke, Antoine. Verhack, Emile. Verhille, Honoré. Verkamer, Abdon. Verkouter, Valère. Verleure, Joseph. Verleure, Julien. Vermeersch, Valère. Vermeiren, Alphonse. Vermeulen, Léon. Vermeulen, Léon-Jos. Vinken, Julien. Werrebrouck, Henri. Wolters, Emile. 81 48 54 70 186 152 155 76 124 59 51 141 144 91 182 65 i»Avnmn!ü nirPQ

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2