JLaffaard
en verrader.
GRANDE SOIREE
Le flamand,
langue ofïicielle.
Het water.
Sociale wetten.
Les Infatigables j>
SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE
Sous la Présidonce d'Honneur de Monsieur
Am. DECHIÈVRE.
JLiiiiicli 1»
dS h. prècises, au local de la Boukse.
A l'occasion du Carnaval
Dansante, Masquée, Parée et Travestie
offerte aux membres de la Société.
1. Ouverture de la fête Ballet des
Postillons, exécuté par les Pupilles.
2. Grande marche par tous les gym-
nastes déguisés.
3. BAL.
A minuit SURPRISE.
Le travestissement sera rig our easement
exigé.
Les dominos en lustrine ne seront
pas admis.
Les membres qui se présenteront au
controle sans être déguisés seront priés
de passer au salon de coiffure, qui sera
installé au local, s'ils veulent avoir
accès a la salie des fêtes.
L'orchestre sera costumé ainsi que
tout le personnel.
N. B. Contrairement a ce qui se
passé habituellement lors des fêtes,
aucune personne étrangère a la Société
ne sera admise, même sur presentation
d'un membre. Exception sera faite
pour les personnes étrangères faisant
partie de la familie de membres de la
Société.
La loi De Vriendt.
Le Sénat discute actuellement la
proposition de loi déposée a la Cham
bre par M. DeYriendt, que la Cffiim-
bre a adoptée, dans sa séance du 19
Novembre dernier, par 92 voix contre
3 et 1 abstention.
La discussion a la Chambre n'a pas
été longue en deux demi-séances, le
projet a été discuté et voté, quoique
plusieurs amendements eussent été dé-
posés. Au Sénat, au contraire, la dis
cussion a déja occupé huit séances, et
le débat ne parait pas épuisé, a en ju-
ger par le nombre des orateurs encore
mscrits. (1).
La question est cependant bien plus
simple que ne semble l'indiquer la
longueur des débats au Sénat.
«Nul n'est censé ignorer la loi tel
est le principe qui, a notre avis, domi-
ne le débat. Pour que ce principe ne
soit pas une pure fumisterie, il f'aut,
de toute évidence, faire connaitre au
peuple Ia loi dans la langue qu'il com-
prend et qu'il lit. Or, une partie de la
population flamande de la Belgique ne
comprend et ne lit que le flamand
done les lois doivent être faites en fla
mand aussi bien qu'en frangais il doit
y avoir un texte ofüciel flamand pour
les lois aussi bien que pour les disposi
tions réglementaires qui en régissent
l'application arrêtés royaux et minis-
tériels, circulaires miuistérielle3, etc.
La Chambre a été presque unanime
a voter la rélorme demandée par M.
De Vriendt les socialistes et progres-
sistes ont tous voté la loi, quoique re
présentant tous des arrondissements
wallons et malgré les protestations de
quelques-uns de leurs électeurs, surex-
citós par des gens qui apportent dans
le débat beaucoup plus de passion qu'il
n'en comporte.
Les objections.
Les adversaires de la loi De Vriendt
ne s'essayent pas a renverser le raison-
nement que nous avons formulé plus
haut. Tous se rabattent sur des diffi-
cultés d'application qu'ils exagèrent a
qui mieux mieux.
Et tout d'abord, nous n'admettons
pas qu'il suffise a des législateurs de
dire cette chose est d'application dif
ficile, pour qu'ils puissent esquiver la
realisation d'une réforme dont ils sont
impuissants a contester la justice. Les
sénateurs particulièrement, de qui la
constitution exige un age minimum de
(i) Une proposition d'ajournenient a été dé
posée Mercredi par M. J. I.e Jeune.
40 ans sans doute pour qu'ils mettent
au service du pays une expérience plus
mure, ne devraient jamais metfre en
avant l'argument de la difficulté s'ils
sont incapables a réaliser la justice,
qu'ils cèdent leur place a d'autres.
Ceci dit, venons-en aux objections
principales
I. La loi aura pour effet la separation
absolue enire lesFlamands et les Wallons.
La séparation entre Flamands et
Wallons provient d'un seul faitque
tons ne comprennent pas les deux lan-
gues du pays. Nous ne voyons nulle-
ment en quoi le fait que les Flamands
pourrontdésormaiscomprendre les lois
auxquelles ils sont soumis, accentuera
la séparation des deux races qui peu-
plent la Belgique. Pour rapprocher les
deux races, il y a une seule chose a
faire organiser l'enseignement a tous
les degrés de fagon que tous les beiges
en arrivent a, parler le frangais et le
flamand. Et c'est pourquoi la loi qui
vient d'être votée n'est pas une solu
tion compléte elle devrait s'appuyer
sur une organisation de l'enseignement
public que nous ne devons pas atten-
dre du gouvernement actuel.
II. La loi rend,ra presque impossible
Vaccession des Wallons aux fonctions pu-
lliques. L'objection n'aurait aucu
ne valeur si tous les Beiges connais-
saient les deux langues. Mais, même
dans la situation actnelle, elle n'a
qu'une valeur toute relative. Avec la
duplicité que met le gouvernement
actuel a se faire un instrument du fla
mingantisme, tout est a craindre en
effet. Ce gouvernement approuverait
qu'on répondit aux Wallons habitant
Anvers, s'ils demandaient un enseigne-
ment primaire en frangais pour leurs
enfants Vous êtes en pays flamand,
vous devez vous conformer a la loi de
la majorité. Mais ce même gouverne
ment, en la personne de M. Schol-
laert,décideque nul nepourra être nom-
méinspecteurde l'enseignement primai
re dans uncantonscolair erenfermantune
seule eommune Jlamandes'il n'a prouvé
qu'il possède la connaissance du fla
mand et du frangais.
Que les Flamands soient majorité ou
minorité, sous le gouvernement actuel,
les droits du reste de la population
sont subordonnés aux leurs. C'est pa-
reille duplicitéqui fait craindre qu'une
loi juste produise des résultats injus-
tes. II y a un moyen de l'éviter chas-
ser le gouvernement clérical, mais non
refuser au peuple flamand la justice
élémentaire qu'il attend depuis 1830.
III. Une inextricable con,fusion sera
jelée dans les controverses judiciaires. Et
cela pour plusieurs raisons, dit-on
1°) Les interpretations ddun méme ar
ticle pourront être diffèrentes,suivant qu'on
se basera sur le texte francais ou stir le
texte flamand. A voir la fagon ré-
jouissante (pour les non-intéressés)
dont les juristes tirentd'un même texte
les conséquences les plus opposées, on
se demande vraimeut s'il leur sera
possible de tirer plus d'avis divers de
deux textes de loi que d'un seul. Ad-
mettons que cela soitla tache des ju-
ges sera, rendue presque impossible,
dit-on. Nous ren voyons les auteurs de
l'argument a ce que nous disions plus
haut des sénateurs les magistrate sont
payés par les contribuables, comme les
avocats par leurs clients, pour appli-
quer, dans l'intérêt général, les lois
aux cas qui leur sont soumis il nous
semble que l'intérêt de 2,700,000 Bei
ges (pour ne parler que des Flamands)
doit avoir ie pas sur la facilité de la
tache de quelques centaines de fonc-
tionnaires.
Ceux qui avancent que lea juges ne
se reconnaitront pas dans les deux tex
tes les supposent gratuitement bien
inférieurs a leur tache. Si cela était,
en recrutant les magistrats parmi les
avocats ayant quelque expérience juri-
dique, et non parmi les stagiaires de
première toque amis politiques de M.
le ministre, on détruirait l'inconvé-
nient que l'on signale.
2°) La langue flamande- manque des
termes juridiques nécessaires elle n'a pas
la precision juridique du francais. On
ne voit pas cependant que nos voisins
les Hollandais fassent leurs lois en
frangais (ou en latin, la langue juridi-
que par excellence suivant les défen-
seurs du droit remain) on ne voit pas
non plus que les difficulté3 d'interpré-
tation des textes de lois soient plus
considérables en Iiollande qu'en Bel
gique ou en France. D'ailleurs, il nous
semble que si l'un des textes manque
de précision, l'autre sera la pour l'é-
clairer et en fait, ce sera générale-
ment au texte frangais que Ton re-
courra en cas de difficulté, les lois
antérieures ayant toutes été faites en
frangais.
L'exemple d'autres pays est d'ail
leurs la pour démontrer que l'existence
de plusieurs textes d'une même loi,
dans des langues diffèrentes, n'a jeté
aucune confusion dans les controver
ses judiciaires en Suisse, les lois sont
votées en trois langues allemand,
frangais, italien, et la jurisprudence
Suisse n'est certes pas plus embrouillée
que la nötre.
IV. «II sera impossible aux deputes et
sénateurs qui ne connaissent pas le flamand
de voter un texte flamand. L'objection
serait sans valeur, après quelques an-
nées de fonctionnement d'un enseigne-
ment qui rendrait général la connais
sance des deux langues. Mass mainte-
nant même, nous répondons: pourquoi
les députés wallons ne voteraient-ils
pas un double texte de loi, s'ils ont
tous leurs apaisements quant a la con-
formité des deux textes II est a
remarquer que l'argument n'a pas em-
pêché les députés wallons de voter la
loi et ils sont aussi bons juges que
qui que ce soit en la matière.
Les députés et sénateurs, d'ailleurs,
votent bien, comme l'a fait remarquer
M. E. Picard, des traités de commerce
rédigés en anglais et en espagnol, lan
gues dont la plupart de nos législa
teurs ne connaissent pas un mot.
Nous croyons avoir réfuté les prin-
cipaux arguments que l'on a opposés
a ia loi De Vriendt, et démontré que
l'application n'en présentera ni diffi-
cultés insolubles m inconvénients sé-
rieux, pourvu qu'on l'applique sans
passion ni opinion précongue et ceci
nous amène a dire quelques mots de la
campagne qui a été menée autour du
projet de loi.
Ije flamingantisme.
Ce qu'on entend surtout depuis quel
ques jours, c'est le bruit que fiamin-
gants et anti-flamingants font autour
du projet De Vriendt, a grand renfort
d'injures et de gros mots, pour en ob-
tenir, les uns l'adoption, les autres le
rejet.
Si l'on entend par flamingants ceux
qui veulent, avec i'article VIII du pro-
gramme général du Congrès progressiste
l'égalité compléte des deux langues
nationales (proclamée par la constitu
tion, jamais réalisée jusqu'ici) et la ga
rantie, pour les Flamands comme pour
les Wallons, d'être administrés, jugés,
instrnits et commandés dans leur lan
gue maternelle, nous sommes convain-
cus que tout hoinme de bon sens, en
Belgique, est flamingant.
Malheureusement, le mouvement
flamand, issu de l'infériorité oüs'est
trouvée depuis 1830 la langue Üamande
relativement a la langue frangaise, a
donné abri (comme d'ailleurs tout
mouvement un peu intense) a nombre
de personnalités ambitieuses et remu-
antes dont M. Coremans est le type le
plus parfait. Ces individus (cléricaux
pour la plupart) ont tenté de détourner
le mouvement flamand au profit de
leur ambition personnelle et de l'inté
rêt du parti clérical. Les flamingants
sincères n'ont pas toujours su réagir
contre les intrigants qui se faisaient
un tremplin de leurs revendications, et
certains esprits superficiels en sont ar
rivés a confondre les flamingants avec
les énergumènes qui accaparaient a
leur profit un mouvement populaire
d'une incontestable légitimité.
De la sont issues ces polémiques pas-
sionnées et bruyantes entre les flamin
gants pointus (les imitateurs de M.
Coremans) et les anti-flamingants, po
lémiques oü. les injures remplagent
trop souvent les arguments. Ce sont
ces polémiques qui auraient pour ré-
sultat de diviser la Belgique en deux
camps ennemis, si le bon sens natif du
Beige ne luifaisait repousser toutes les
exagérations.
II est juste de reconnaitre, pour lais
ser chacun la responsabilité de ses
actes, que le gouvernement clérical ac
tuel veut se faire du mouvement fla
mand un moyen de se perpétuer. 11
voudrait isoler le pays flamand qu'il se
croit a jamais inféodé, et le préserver
de toute infiltration des idéés démocra-
tiques. C'est pourquoi il favorise de
toutes fagons les ultra-flamingants.
Aussi, nous le répétons, ne faut-il
nullement compter sur le ministère ac
tuel pour les mesures a prendre afin
que tous les Beiges arrivent a connaitre
les deux langues, ce qui serait la solu
tion définitive de la question flamande.
Aussi les flamingants sincères de-
vraient-ils avoir tous pour premier ob-
jectif le renversement du ministère
clérical. Ph. de C.
Zoo betiteld het katholiek blad, het
Vlaamsche Volkonzen Senator en
Burgmeester Baron Surmont de Vols-
berghe enz.
Dat zijn harde woorden.
Maar zijn ze verdiend
Wij zullen eens zien. Het is toch een
zonderlingen kerel dien Baron. Over
twee jaren, eenige weken voor de ge-
meentekiezingen, presideerde hij, in
leperen, de beruchten vlaamschen
Gouwdag, in het katholiek Volkshuis.
En verleden week heeft hij in den
Senaat de Vlaamsche taalwet, alreeds
door de Kamers gestemd, hevig aange
vallen, bespot en verklaard er niet
voor te zullen stemmen. Dat is nog al
kras, men moet het onpartijdig be
kennen.
Maar dat zal niemand veel verwon
deren in Ieperen, want men weet dat
alle de breede gedachten welke hij
koesterde, toen hij streed voor eer en
mandaten, en toen hij in de minder
heid was heeft verloochend men weet
dat hij alle rechtvaardige hervormin
gen, dien hij toen beloofde, onder de
voeten trapt, nu dat hij er gekomen
is en dat hij zich almachtig denkt.
Alle Ieperlingen weten hoe hij, in
zijne gazetten, het liberaal bestuur
aanviel wegens de werken der nieuwe
waterleidinghoe hij jammerde en
schreeuwde over alle dat schoone duur
gewonnen geld, zoo nutteloos ver
spild aan dat ongezondvuilroestig
water
Zoohaast hij op 't Stadhuis geraakte
verhaaste hij zich de nog uit te voeren
werken te verdriedubbelen en drie dub
bel zooveel geld te verteeren, dan be
schikt was door de liberalen, aan
dat zelfde, door hem zoo dikwijls be
titelde, vuil, ongezondroestig mater. Is
dat ook geen verraderij tegen u, Ieper
lingen Tegen uwe beurs Tegen uwe
gezondheid
En de zaak van het algemeen stem
recht, waarvaD hij voorstaander was
En de zaak van den vrijhandel
Hij heeft ze met eerste gelegenheid
verloochend en verkracht.
Maar wat nog alles overtreft is dit
Sedert het ontstaan der Belgische
vereeniging tot liet bekomen der evenredige
vertegenwoordiging maakt de Baron deel
van het Comiteit, en zijne wel edele
hoog geboren naam prijkt aan het
hoofd van het bulletijn der vereeni
ging. Tijdens de meeting voor de even
redige vertegenwoordiging, ingericht
in onze spectacle zaal, door de Belgi
sche vereeniging, dierf dien deftigen
Baron aan het bureel niet zetelen En
men weet nog allen wel hoe hij, in den
Senaat, de evenredige vertegenwoor
diging hielp ontaarden en verkrachten
door het verraderlijk quorum.
Dat is nu een waren vlaamschen
edelman, van de oude soortzijne
voorga anders verraden ook altijd het
volk, en verachten het.
Zij gebruikten ook liever de fran-
sche taal, de barons van voordezen.
De opstellers van het katholiek
Vlaamsche Volk betitelen hem met
lafaard en verrader.
Ten is niet al gestolen, wij bekennen
het.
Het water van den Chateau d'eau is
tegenwoordig zeer slecht. Het is troe
bel en heeft een mooze smaak en geur.
Het behelst 149 milligrammen orga
nische stof en 36 milligrammen ijzer
organaten, per liter.
In dien toestand is het uiterst ge
vaarlijk voor de gezondheid de pro
vinciale commissie van geneeskunde,
indien zij er kennis van had, zoude het
gebruik van dusdanig water moeten
verbieden.
Allons, compère D'Huvettere, doet
eene interpellatie daar over en doet het
rechtzinnig en alleenlijk dan zult gij
uwen plicht hebben begrepen.
Is het dan waar dat het ministerie
van De Smet De Nayer maar goed is
om zaken te laten gelijk zij zijn
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