chiïeio Société des Anciens Pompiers Gemeenteraad van leperen. Le parli libéral a Ypres et ie Progrès. au Conseii communal. Les lufatigables GRANDE SOIREE GRPNO arbitrée et par les publications ordon- nées Attendu que, dans les circonstances de la cause, n'y a pas lieu de pro- noncer la contrainte par corps Par ces motifs Le Tribunal, ouï Monsieur Wouters, Procureur du Éoi, en son avis sur la contrainte par corps, écartant toutes conclusions contraires, et notamment la demande de preuve, dit que, par Partiele dénoncé, le défendeur a porté atteinte a l'honneur et a la considera tion du demandeur par suite, déclare ledit article diffamatoire et condamne de ce chef le défendeur a payer au de mandeur, a titre de dommages-inté- rêts, la somme de cent francs avec les intéréts j udiciaires de cette somme le condamne a msérer le présent juge- ment en entier, motifs et dispositü, a la première page dans son journal le Journal d'Ypres et sous le titre de réparation judiciaire Autorise le demandeur a faire pu blier le mêmejugement dans tels au- tres journaux a son choix, aux frais du défendeur dit que ces frais d'inser- tion ne pourront s'élever au-dela de trois cents francs et qu'ils seront récu- pérables sur la production d'une sim ple quittance de l'imprimeur Condamne le défendeur aux dépens, liquidés pour la partie de Maitre Nolf, a la somme de cent trente-neuf francs trente-trois centimes, et pour celle de Maitre Colaert, a la somme de: soixante-quatre francs nonante-cinq centimes, non compris les frais d'expé- dition, de signilication et de mise a exécution du présent jugement. Dit qu'il n'y a pas lieu de prononcer la contrainte par corps et déclare le présent jugement exécutoire par pro vision nonobstant appel et sans cau tion. Ainsi fait, jugé et prononcó en au dience publique civile du Tribunal de première Instance, séant a Ypres, du quinze Janvier mil huit cent nonante- sept. Présents Messieurs Biebuyck, Pré sident Olievier et de Negri, Juges "Wouters, Procureur du BoiVanhou- ver, Greffier. (Signé) L. Biebuyck Vanhouver. Mandons et ordonnons a tous huis- siers a ce requis, de mettre le présent jugeinent a exécution A nos Procureurs Généraux et a nos Procureurs prés les Tribunaux de pre mière instance d'y tenir la main, et a tous commandants et officiers de la force publique d'y prêter main-forte, lorsqu'ilsen seront légalement requis. En foi de quoi, le présent jugement a été signé et scellé du sceau du Tribu nal. Pour expédition déiivrée a Mai tre Nolf, avoué du deman deur. Le Greffier du Tribunal T. Wylleman. Nous n'avons pas l'habitude, nos lecteurs le savent, de nous abandonner a des récriminations rétrospectives capables de susciter des dissensions au sein du parti libéral yprois. Déja a plusieurs réprises, dans l'intérêt du parti, nous avons laissé tomber de vaiDs retours sur le passé auxquels s'est livré notre confrère le Progrès. Cette fois, la provocation dépasse les bornes et nous oblige, nous qui dé- fendons a Ypres les idéés progressistes dites radicales, bases actuelles du pro gramme de l'Association libérale, a protester contre les assertions par trop hasardées du Progrès (n° du 18 Février, article Le parti libéral a Ypres et le Laatste Nieuws Le Progrès serait trés embarrassé de prouver, par d'autres arguments que les mots jactances, criailleries, men- songes, eunuques au sérail, etc., que la chute du parti libéral est due sur- tout, ici comme ailleurs, aux faits et gestes des prétendus avancés ou ra- dicaux. n L'abandon des principes li- béraux par certains chefs du parti n'a pas été sans influence sur la chute du parti libéral. Nous ne sachions pas d'ailleurs que ce soient les radicaux qui ont été pendant cinquante ans a l'tlotel de Ville sans a'y signaler par des oeuvres assez marquantes pour que a corruption ne put nen contre elles. Nous souhaitons au Progrès plus de chance dans la démonstration de ses assertions que dans le choix des épi- thètes dont qualifie le Laatste Nieuws. II l'appelle une feuille radicalen. Le Laatste Nieuws est si peu une feuille radicale, que son directeur et^ princi pal rédacteur, M. J. Hoste, a été can- didat de la Ligue libérale doctrinaire de Bruxelles aux dermères élections législatives. A moins que le Progrès n'entende, par radicaux ceux qui, com me M. Hoste, votent plutót pour les radico-socialiste8 que pour les cléri- caux II nous déplairait de devoir insister davantage. La Lutte-De Strijd. 3L.E FAMEUX L'incendie de la rue des Chiens, in- üigeant un si cruel démenti a M. Sur- mont est venu sur le tapis Samedi der nier au Conseii communal. Nos maitres n'ont pas osé jouer cette fois l'interpellation de comédie dont ils sont coutumiers il est surévident que l'annonce qui en a été faite par nous n'est entré pour rien dans leur dé- cision D'autre part, M. D'Huvettere a manqué une belle occasion de se réha- biliter dans l'esprit de ses mandataires en demandant carrément au bourg- mestre des explications franches et nettes sur tous les faits précis et cir- constanciés dénoncés par la Lutle-de Strijd sur le fameux Chateau d'eau il est done acquis que ce Conseiller com munal, a qui nous supposions erroné- ment certaine dose d'mdépendance de caractère, obéit au doigt et a l'oeil du tzar Surmontil parle ou se tait sui- vant les ordres qu'il regoit; il se ravale au rang des domestiqués quelconques plus ou moins teintés de démocratie du Conseii communal. D'après le compte-rendu de la séan ce, M. Surmont a désiré (ohcombien entretenir Jui-même le Conseii du ré cent incendie Dekeerle. Son discours n'est au fond que la con firmation de ce que nous avons écrit. 11 rabache quelque peu les échappa- toires du Journal d'Ypres il constate avec nous que les appareils avertis- seurs ne fonctionnaient passeule- ment il prétend qu'ils avaient été vérifiés la veille. Coincidence étrange, trés étrange, que ces fils électriques qui se brisent par hasard dans les douze heures qui suivent ia vérification et précisément la veille d'un incendie Seraient-ce des libéraux malveillants qui, pres- sentant un incendie, auraient cassés les fils la veille de l'incendie pour en- nuyer l'administration communale (ils laissaient bien leurs robinets ouverts la nuit, n'est-ce pas, véridique Jour nal ou bien seraient-ce des cléricaux trop zé) és qui par ardeur pour la sain te cause auraient subrepticement rompu les fils pour innocenter l'administra tion chère au coeur du clergé. Quin sabe Le réservoir, dit le bourgmestre, doit fonctionner de manière a ne ja mais laisser la ville sans eau. Je ne m'explique pas que la ville ait été sans eau. Or, la ville a été trés souvent la nuit sans eau, même depuis l'incendie quiconque en a fait l'essai a pu s'en convaincre. Les explications du bourgmestre sont done quelque peu aventurées, soyons polis II a l'étonnement facile M. Surmont rejette les responsabili- tés de sa propre incurie sur des infé rieurs qui, évidemment, se garderont bien de protester II se demande s'il y a lieu de rechercher les coupables Epargnez-vous cette peine, M. Sur mont, et tournez-vous de grace qu'on vous admire En cela M. Surmont suit son délicat système qui lui a si bien réussi dans l'afiaire des chenilles et l'affaire de l'ingénieur Temmerman au Conseii communal. M. Colaert suit la même voie en faisant retomber sur un malheureux agent de police le fait de n'avoir pu trouver la clef du maga- sin des pompes si cette clef s'était trouvé enfermée comme naguère dans une petite armoire vitrée dont il fallait casser le carreau ou encore si les officiers n'avaient eu la né- gligence impardonnable de laisser la clef chez eux, on n'aurait pas eu a déplorer un retard aussi considérable dans le service d'incendie. Ce n'est guère courageux a MM. Surmont et Colaert de se dérober ainsi derrière leurs inférieurs. La machine, affirme M. Surmont, donne 2,400m3 en 34 lieures et l,700m3 sont nécessaires pour ali- menter la ville il y a done un excé- dent de 700 metres cubes d'eau. Or, M. Surmont sait pertinemment que la machine ne marche pas la nuit, done pas pendant 24 heures. Oü est l'excédent (sans compter les pertes d'eau) De cette affirmation de M. Surmont on peut déduire qu'il est obligé de laisser la ville sans eau la nuit M. Surmont a done trompé sciem- ment le Conseii communal. Nousy re- viendrons. (A suivre). SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE Sous la Présidence d'Honneur de Monsieur Am. DECHIÈVRE. Limdi 1 Mars, d8 h. précises, au local de la Bourse. A l'occasion du Carnaval Dansante, Masquée, Parée et Travestie offerte aux membres de la Société. 1. Ouverture de la fête Ballet des Postillons, exécuté par les Pupilles. 2. Grande marche par tous les gym- nastes déguisés. 3. BAL. L'orchestre sera costumé ainsi que tout le personnel. SURPRISE. N. B. 1° Le travestissement sera ri gour euscment exigèsauf pour les dames d age, qui auront prévenu le Comité, avant le Samedi 27 Février 1897. 2" Les dominos en lustrine ne seront pas admis. 3° Les membres qui se présenteront au controle sans être déguisés seront priés de passer au salon de coiffure, qui sera installé au local, s'ils veulent avoir accès a la salie des fêtes. 4" Contrairement a ce qui se passé habituellement lors des fêtes, aucune personne étrangère a la ville nesera admise, même sur présentation d'un membre. Exception sera faite pour les personnes étrangères faisant partie de la familie de membres de la So ciété, moyennant paiement d'un franc par personne. DE LA VILLE D'YPRES. LOCAL RUE DU SÉ MIN AL RE. AVIS. Dimanchc 7 Mars 1897, a 9 heures du soir, Paré, Masqué Travesti. PRIX D'ENTRÉE. Cartes prises d'avance [C^r Cartes prises au guichet G™^er Zitting van Zaterdag'13° Februari 4897. De zitting wordt te 5 u. 10 m. geopend. Zijn aanwezig de heeren Surmont de Volsberghe, Burgmeester, Voorzitter Co laert en Berghraan, schepenen Struye, Breyne-Devos, Boone, Begerem, Fraeys, Fiers, Biebuyck, Vandenboogaerde, Van- derghote, Iweins d'Eeckhoutte en D'Huvet tere, raadsleden Gorrissen, secretaris. De heer De Caesteker heeft zich laten verontschuldigen. Het verslag der zitting van 28" Decem ber 1896 wordt goedgekeurd dat der zit ting van 23" Januari 1897 wordt op het bu- reel neergelegd ter inzage der leden. Mededeehngen. Vooraleer de dagorde aan te vatten wenscht de heer Voorzitter enkele woorden te reppen over den brand die onlangs in de stad is losgebroken. De spreker beweert dat, niettegenstaande de onaangenaamheden die men tot nu toe ontmoet heeft, de hoeveelheid stadswater toereikend is. Het waterwerk geeft 2,400 cubieke meters in 24 uren 1,700 ms zijn voldoende om de stad te voorzien er blij. ven er dus nog 700 over. Volgens het verslag van den bevelhebber der Pompiers heeft men eerst na drie kwart uurs water kunnen krijgen. Volgens de verklaring van den ingenieur heeft men «r gehad na 6 of 8 minuten. De heer Voorzitter zegt dat men hem dikwijls aangeraden heeft sonneriën te doen plaatsen bij eenige klaroenen der pompiers het zou te wenschen zijn dat de stad zulks deed, aangezien men, in geval van brand, maar op het laatste oogenblit, verwittigd wordt. De heer Colaert heeft zich dadelijk na het hooren van de brandklok, ter plaats bege ven. Daar heeft hij kunnen vaststellen dat er 25 tot 30 minuten verloopen zijn eer men het minste beetje water heeft kunnen krijgen. De spreker heeft zich bij de heeren Dekeerle en Dehollander begeven. In de kranen was er geen water en men heeft het noodige water moeten halen uit een ouden put ten huize van den heer Dehollander. Wat ook vertraging veroorzaakt heeft in het aankomen derpompiers is dat de politieagent Brisard zeven of acht minuten noodig gehad heeft om de sleutels te vinden, die nochtans vóór hem lagen. Wat er ook van zij, er dienen ernstige maatregels genomen te worden opdat, in geval van brand, het water niet meer ont- breke. De heer Voorzitter. Ik kan geenszins begrijpen hoe het water heeft kunnen ont breken. Wat is daarvan de oorzaak Past het de plichtigen op te zoeken Zijn mijne bevelen miskend geworden? Ik weet er niets van. Iets is zeker dat ik niet altijd daar kan zijn om alles na te zien. Overigens ik was uit de stad afwezig toen de brand los brak ik was voor acht dagen te Brussel. Na nog enkele opmerkingen van de hee ren ColaertFraeys en D'Huvettere vertelt de heer Voorzitter een klein kluchtje dat zijne eerbiedwaardige collegas eens min of meer hartelijk doet lachen,en, daar niemand over dit punt nog het woord vraagt, wordt het incident gesloten. Academie. - Rekening 1896. Het cijfer der dit jaar gedane besparingen beloopt tot fr. 850-93. De rekening wordt goedgekeurd. Nijverheidsschool. Rekening 1896, Het boni bedraagt 213 fr. Goedge keurd. MuziekschoolRekening 1896. Bonifr. 676.81. Goedgekeurd. Stadsharmonie. Rekening 1896. Be stadsharmonie heeft gedurende he verloopen jaar aan de stad gekost 5.276 fr. De rekening wordt goedge keurd. Pompierskorps. Rekening 1896, Goedgekeurd. Bijstandskas der pompiers. Rekening 1896. Boni fr. 851.23. Goedgekeurd. Huishoudschool. Rekening 1896. Boni fr. 1.14. Goedgekeurd. Bewaarscholen. Rekening 1896. Boni fr. 316.23. Goedgekeurd. Stadsmuseum. Rekening 1896. Het College heeft een verzoekschrift on vangen waarbij het opmaken van een cat: logus gevraagd wordt van al de voorwerp: die aan het museum behooren. Een tweede verzoekschrift vraagt dat b museum open zou blijven van 11 tot 1 uu De rekening 1896 sluit met een boni v: 749 fr. en wordt goedgekeurd. Burgerwacht. Rekening 1896. Boni fr. 312.92. Goedgekeurd. Stadsbibliotheek. Rekening 1896 Het deficit beloopt tot meer dan 200 Goedgekeurd. De heer Bouquet (in het vlaamsch) vraa eenige inlichtingen over de gronden die vf bonden werden aan het gesticht Godtschal hij vraagt ook of rnen den weg gelegen Ia" de fabriek Seys niet zou kunnen bruikba maken. Na eenige woordpn van den heer V°l zifter verklaart de heer Colaert dat, vC --nj'.A.VjYfUYAA/Vva/*

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2