p©sÏmmgiss.
Minimum de salaire.
Société
des Anciens Pompiers
Het leger.
Les grèves en Janvier,
en Beigique.
Des fails et des chiffres.
13 7* la
elections de 1894. Pour atténuer l'effet de
eet échec sensationnel, le Conseil provincial
du Brabant envoya M. de Burlet siéger au
Sénat. Au mois de Mai 1895, le premier
ministre abandonna !e ministère de l'inté—
rieur pour celui des affaires étrangères,
laissé vacant par la retraite de M, de Mé-
rode.
Sous sa direction, l'enseignement public
ne subit pas de graves atteintes il défen-
dit mème avec quelque énergie son budget
contre les entreprises des pointus de la
droite qui voulaient ouvrir le trésor public
aux écoles cléricales. Mais sa résistance ne
fut pas longue et, somme toute, il prépara
les voies a la fameuse loi scolaire de M.
Schollaert. C'est lui, notamment, qui com-
menca la réduction des traitements d'at-
tente des instituteurs.
M. de Burlet avait la réputation d'un
homme affable et de relations agréables.
Mais sa santé ne put pas résister aux fati
gues que lui imposait le gouvernement du
pays. II fut frappé au mois de Décembre
1895 d'une attaque d'apoplexie a la suite de
laquelle les médecins lui ordonnèrent un
repos absolu. II résigna done au bout de
quelques semaines ses fonctions ministériel-
les et prit sa retraite dans l'emploi hono-
rifique d'ambassadeur a Lisbonne.
Mais M. de Burlet avait été atteint dans
les sources mêmes de la vie sa santé ne se
rétablit jamais complètement, et quoiqu'il
eüt repris les apparences de la santé il
avait gardé les germes du mal qui vient de
l'emporter.
Seize grèves, nouvelles ou en cours,
ont été aignalées a l'office du travail
en Janvier 1897. Elles concernent au
total 1700 ouvriers environ et n'affec-
tent chacune qu'un seul établisse
ment.
L'industrie charbonnière et l'indus-
trie textile ont été atteintes respecti-
vement par cinq et quatre conflits, la
passementerie, par trois. Les quatre
autres grèves se sont produites respec-
tivement parmi les papetiers, les con
structeurs, les forgerons et les ébénis-
tes.
Considérés au point de vue des re-
vendications des grévistes, sept mou-
vements étaient déterminés par une
demande d'augmentation des salaires
et un par la résistance a leur réduc
tion. Deux visaient le renvoi de mem
bres du personnel et deux autres le
maintien d'ouvriers congédiés. Deux
tendaient encore a obtenir des modifi
cations aux conditions de travail autres
que le salaire, et un s'opposait a des
modifications introduites par la direc
tion.
Des quinze grèves dont l'issue nous
est signalée jusqu'ici, trois ont abouti
a un succès, complet ou partiel, des
ouvriers. Les douze autres ont échoué,
entrainant dans deux cas le renvoi de
certains des grévistes (12 au total).
Dans deux autres cas, environ 45 gré
vistes ne se sont pas présentés pour
reprendre le travail et ont été rem-
piacés.
Six grèves ont eu pour théatre le
Hainaut, quatre la Flandre oriëntale,
trois le Brabant, deux la province
d'Anvers, une la province de Liège.
(Revue du TravailFévrier 1897).
Dans le IXMinarit.
La députation permanente vient
d'adopter le tarif des salaires minima
pour les travaux a exécuter pour le
compte de la province en 1897.
Ce tarif a été établi par heure de
travail effectifcomme suitplombiers-
zingueurs, ardoisiers-couvrears, 0-40
plafonneurs, marbriers, serruriers,
0-36 paveurs, maqons, charpentiers,
menuisiers, vitriers, tailleurs de pier-
res, tapissiers, 0-35 aides-menuisiers,
0-33 badigeonneurs, 0-30charre-
tiers, 0-28 aides-ardoisiers, 0-27 ai-
des-plafonneurs, 0-26 terrassiers,
0-25 aides-paveurs, aides-magons,
aides-charpentiersaides-plombiers,
aides-serruriers, aides-vitriers, 0-23
gamins ou aides agés de moins de 17
ans, 0-16.
A Grand.
La Ligue des cochers a envoyé au
Conseil communal de Gand une péti-
tion le priant d'établir en faveur des
cochers de fiacre, le minimum de sa
laire de deux francs par journée de
douze heures de travail. Huit conseil-
lers radicaux et socialistes ont déposé
une proposition formelle de modifica
tion au règlement des voitures de
place, dans le sens indiquó par les pé-
titionnaires.
Une proposition analogue a été vo-
tée, le 8 Juin dernier, sur l'initiative
de M. Grimard, par le Conseil commu
nal de Bruxelles.
(Revue du TravailFévrier 1897.)
On nous prie d'annoncer la mort de
Monsieur Gustave HOOGEN, Hotelier
a Ypres. Les absoutes seront dites
Samedi 6 Mars. Réunion en la mor-
tuaire, Hotel de la Tête d'Or, a 3 3/4
heures.
Les personnes qui, par oubli, n'au-
raient pas regu de lettre de faire part,
sont priées de considérer le présent
avis, comme en tenant lieu.
Les chemins de Ier
mul Japon
et le peril j aune.
La construction des chemins de fer au Japon
n'a pas cessé de suivre une marche ascendante
comme le démontre le tableau suivant
Lignes de l'Etat. Lignes appartenant
h des compagnies.
1872 28,8 kilom. 0 kilom.
1883 210,3 60,8
1891 881,2 '1859,9
1895 949,9 2640,6
La plupart de ces lignes sont en voie de
prospérité, particulièrement depuis la dernière
guerre qui a entrainé d'importants transports
de troupes et de matériel et dont l'issue a don-
né aux affaires un essor remarquable.
La Diète, dans sa dernière session, a voté
un crédit de 132 millions de francs répartis
sur une période de six ans, pour améliorer Ie
réseau actuel et doubler la ligne de Tokio a
Kobé et un crédit de 165 millions s'étendant
sur une période de 15 ans, pour la construc
tion, par l'Etat, de 7 nouvelles lignes. Douze
autres lignes qui, d'après le projet primitif,
devaientêtre construites par les soins du gou
vernement, ont été concédées a des compa
gnies.
Nos lecteurs n'ignorent pas que le
Japon est entré depuis plusieurs an-
nées dans une voie de grand dévelop-
pement industriel. Certains de ses pro
duits (les allumettes, les tresses de
paille pour chapeaux, par exemple),
font déja concurrence, en Europe mê-
me, aux produits européens. Quand le
réseau des chemins de fer japonais sera
assez serré pour transporter a bas prix
a la cöte les produits industnels de
l'intérieur, la concurrence sera encore
plus sensible pour i'Europe.
II ne manquera plus, pour tuer com
plètement l'industrie du vieux monde,
que de voir la Chine appliquer a l'in
dustrie les immenses ressources de
main d'oeuvre a bon marché qu'elle
recèle. Les capitaux européens s'em-
ploient depuis nombre d'années a im
porter les industries occidentales en
Chine. Voila le vrai péril jaune
Lm grande propriété
en Angleterre.
La moitié de la superficie de l'An-
gleterre soit environ 15 millions
d'hectares est entre les mains de
2512 propriétaires. Parmi ceux-ci, on
en compte
1,013 qui possèdent de 1200 a 2400 heet.
612 2400 a 4000
490 4000 a 8000
283 8000 k 20000
72 20000 h 40000
42 au dessus de 40000 hect.
Ne pas oublier que nombre de ces
propriétaires ont chassé une partie de
leurs fermiers pour transformer les
terres qu'ils cultivaient en territoires
de chasse opération qui a naturelle-
ment eu pour effet d'augmenter ie
nombre des malheureux qui vont cher-
cher a gagner leur pain dans les villes.
Qui oserait soutenir qu'une propriété
foncière aussi considérable concentrée
en quelques mains ne constitue pas un
danger social
Les eoopératives
agricoles an
X> anemar k.
La coopération a pris en Danemark un dé-
veloppement remarquable les laiteries eoo
pératives danoises, qui produisent la plus
grande partie du beurre mis en vente au mar
ché de Londres, sont universellement con-
nues.
Depuis quelques années, la coopération ex
plode dans ce pays une nouvelle branche de
production el le a créé des porcheries et des
abattoirs coopératils. En 1895, ces abattoirs
étaient au nombre de seize et ils livrèrent a la
consommation 510,000 pores, dont une grande
partie, représentant une valeur de un million
de livres, fut exportée en Angleterre.
Chaque société se compose de quelques
centaines de paysans qui s'engagent de trés
fortes amendes punissent les associés qui ne
sont pas de bonne loi aenvoyer a l'abattoir
coopératif tous les pores qu'tls élèvent. Le
conseil d'administration de la coopérative fixe
la valeur des animaux qu'on lui fournit et s'oc-
cupe de la vente et de l'expédition. Le gouver
nement encourage ces sociétés et leur accorde
des prix de faveur pour les transports par terre
et par mer. Les bénéfices sont partagés entre
les associés au prorata du poids de viande
fourni par chacun.
Lm misère en Sicile.
La misère prend des proportions extraordi-
naires en Sicile. Des bandes d'ouvriers sans
travail assiégent les bureaux de rédaction des
journaux et la maison du commissaire royal,
le ministre Codronchi.
A Palerme, il n'y a pas moins de 10,000
hommes qui, depuis des mois, demandent en
vain du travail et ces 10,000 hommes repré-
sentent au moins 50,000 personnes sans pain.
Cela, dans une ville de 250,000 habitants
Et a cóté de ces sans-travail vienneut se ran
ger les nombreux ouvriers dont les salaires ont
été réduits et ceux qui ne trouvent a occuper
leurs bras que pendant quelques jours par se-
maine car, devant l'extension de la misère,
la plupart des Jabriques ont introduit le systè-
me de l'alternance des travailleurs, appelant
ceux-ci k la besogne par deux ou trois briga
des, travaillant chacune trois ou deux jours
par semaine.
La colère monte inévitablement dans le
cceur de ceux qui soulfrent. Le mois der
nier, les paysans de la commune de San Giu
seppe Jato, ont mis le feu au bureau de per
ception des impöts. Des troubles sont immi
nents.
Ce que coüte
l'assurance ouvrière.
A entendre certains industries, les charges
résultant de l'assurance ouvrière conduiraient
directement a la ruine de l'industrie. Ils se
bornent, il est vrai, k pousser des plaintes et
des gémissements ils ne se hasardent guère a
prouver par des chiffres que leurs incrimina
tions sont londées.
Le gouvernement prussien vient de commu-
niquerala Chambre des députés le rapport
sur les mines exploitées en régie. II y expose
d'une manière détaillée les charges que l'assu
rance lui impose en sa qualité de patron el il
permet ainsi d'examiner de prés ce que coü-
tent les mesures destinées k mettre les travail
leurs a l'abri de la misère.
Dans les mines fiscales de Saarbruck, qui
occupent 31,092 ouvriers, il a été versé, fan
dernier, 5,520,900 mark, soit 177 mark par
ouvrier, pour l'assurance contre la maladie,
l'assurance contre la vieillesse et l'invalidité.
Dans cette somme, l'mtervention des ouvriers
s'est chiffrée par 2,365,304 mark, de sorte que
le patron qui, dans ce cas, est l'Etat prus
sien a déboursé 101 mark par ouvrier.
La production des mines de Saarbruck s'est
élevée l'année dernière a 7,129,017 t.dont,
déduction faite de 607,921 tonnes consommées
pour l'exploitation des charbonnages, 6,521,096
tonnes ont été livrées au commerce. Si l'on
rapporte a ces 6 millions 521,096 tonnes, Ia
somme de 3 millions 155,596 mark qui ex-
prime la dépense que l'assurance a imposée
aux patrons, on trouve que chaque tonne en-
voyée a la consommation a été grevée de 48
pfennig /60 centimes), du chef des obligations
sociales que la loi met k charge des exploitants.
Or, la tonne de charbon a été vendue au prix
moyen de 8,90 mark (fr. 11,22)l'assurance
représente done un peu moins que 5,4 p. c. du
prix de vente.
DE LA VILLE D'YPRES.
LOCAL RUE DU SÉMINAIRE.
AVIS.
Dimanche 7 Mars 1897,
a 9 heures du soir,
Paré, Masqué Travesti.
PRIX D'ENTRÉE.
Cartes prises d'avance ^ralier 4-50
Dame TOO
Cartes prises au guichet ^Caralier 2-50
Dame 2-00
IVonvrissez exclusivement
vos bébés avec l'Aliment Delacre. II
fortifie les os, les rterfs, le cerveau.
Essayez pendant un mois pesez l'en-
fant avant et après et vous confinuerez
certainement. Pas d'aigreurs ni consti
pations. Recommandó par les sommités
médicales. En vente partout. Gros
usine des
OïiocolMts I>elacre (Ga-
rantis purs) Viivorde.
De klerikale
goed ons vóór te praten,
dagbladen
onze nationale
's lands verdediging
overleveringen
hebben
dat het in
''gt:
aan een leger
vrijwilligers en aan locale mihtiens
toe te vertrouwen.
De geschiedenis is daar om ons
voor te houden, dat, zoo de vlaam-
scbe mihtiën op den Groeningherkou-
ter overwonnen, zij te Roozebeke en
te Gavere werden verslagen.
Dan, als overleveringen met de
eischen van onzen tijd niet meer
overeenstemmen, heeft men af te
breken met haar en niet het voortbe
staan en de toekomst der natie in ge
vaar te brengen, uit louteren eerbied
voor bet verleden.
Wil men weten, wat locale mili-
tiön vermogen tegenover flink inge
richte bestendige legers, men behoort
niet eenige eeuwen in Vlaanderens
geschiedenis, maar slechts vijf en
twintig jaren achteruit te blikken
naar de aangrijpende gebeurtenissen,
die zich in Frankrijk voordeden.
Reeds door een gedeelte van het
tegenwoordig geslacht zijn deze ge
beurtenissen met beleefd, of half ver
geten, of hoegenaamd niet bekend.
Laat ons deze kortbondig herinneren.
Na Sedan, den val van Napoleon
III en de uitroeping der Republiek te
Parijs, besloot het Fransch Staatsbe
stuur het uiterste te wagen om de ze
gevierende legers van Koning Wil
helm naar den Rijn terug te drijven.
In den loop van vier maanden
werden elf nieuwe legerkorpsen tot
stand gebracht zij telden 600,000
manschappen.
Zij bestonden hoofdzakelijk uit
gardes mobiles en uit gardes natio-
naux, in andere woorden uit de bur
gerwachten, die ongehuwd of weduw-
naren zonder kinderen en min dan
veertig jaren oud waren.
Hoe deze fransche burgerwachten
zich gedroegen tegenover het duit-
sche leger weet eenieder, die een
weinig met de geschiedenis van 1870
bekend iszij werden overal door de
Duitschers verslagen, of op de vlucht
gedreven, als zij zelf niet eerst de
plaat poelsten.
En zoo ook zou het gaan met onze
nieuwe ingerichte burgerwachten, in
dien zij voor een leger gewone solda
ten stonden.
Afschaffing van plaatsvervanging
en invoering van persoonlijken dienst
plicht worden te vergeefs verlangd
door burgers en werkers, door al
onze officieren, door de helderziende
staatslieden onzer twee groote staats
partijen, door den koning zeiven:
het klerikaal bestuur wil of liever
durft niet toegeven.
De noodige krachtdadigheid schiet
aan onze ministers te kort, om aan
de meerderheid in Kamer en Senaat
zijnen wil op te dringen.
En daar het voor de onloochenbare
eischen der heerschende toestanden
staat, en weet dat onze tegenwoordige
verweermiddelen ontoereikend zijn,
laat het de herinrichting van het leger
varen en schuift in de plaats,de
herinrichting der burgerwacht l
In schijn staat het datgene toe,
wat het in werkelijkheid weigert, en
maakt zich schuldig aan eene gemee-
ne fopperij.
Wij betwisten geenszins dat de
bestaande inrichtingder burgerwacht
veel le wenschen laat en dat zij voor
grondige verbeteringen vatbaar is.
Wij betwisten ten sterkste dat, hoe
de burgerwacht ook heringericht
worde, zij ooit met nuttig gevolg ne
vens het leger zal dienst doen, in ge
val van oorlog.
Het Feest in de Philharmonic.
De leden der Philharmonie hebben,
Zondag laatst, eenige zeer aangena®e
stonden doorgebracht.
an—na— «MaaaHMmaagaMEMaMa
a