GRAND BAL
GRAND CORTEGE
L'autoritarisme de
M. Surmont.
Conseil communal
Grand Concert
Fête de la Mi-Carême
De toestand.
Vernietiging
van 't onderwijs.
Allerhande Nieuws
L'enseignemenl en Rnssie
La loi sur les syndicats.
Denier des Ëcoïes laïques
cles Anciens Pompiers
LE DIM6NCHE 28 MARS 1897,
Ville de Poperiogfoe.
Société Philharmonique
Hier, sur tout le parcours du cortege
funèbre, le service d'ordre a été fait
et bien fait par M. ie eommissaire
de police et M. le commissaire-adjoint
aidés de plusieurs agents. Aussi" pas
plus au cimetière qu'en ville, le mom-
dre désordre ne s'est-il produit.
Un bon point pour la police d'Ypres.
On a bien constaté qu'une partie du
public n'a pas encore assez de respect
de la mort pour se découvrir devant un
cercueil mais les moeurs out néan-
moins progressé depuis que certains
tanatiques mal élevés sifflaient ou cra-
chaient avec ostentation sur le pas
sage d'un cercueil.
La Commission du nouveau chemin
de fer vicinal d Ypres-Kemmel-Wyt-
schaete etc. doit procéder incessam-
ment a la nomination d'un directeur
de cette ligne.
MM. Godtsciialck, bourgmestre de
Warnèton, Bruneel, délégué de Kem-
mel, Glorie, bourgmestre de Neuve-
Eglise et Verbaeghe, de Wervicq,
depute permanent délégué de la pro
vince a raison de l'octroi de son sub
side, mettent en avant la candidature
de M. Ouwercx, directeur de la sucre-
rie de Warnèton, qui naguère a fait
un stage sérieux sur la ligne vicinale
de Wervicq a Courtrai.
M. Surmont, lui, pretend imposer a
la Commission, M. Vandenberghe ac-
tuellement sous-directeur de la ligne
Ypres-Furnes. M. le tzar au petit pied
menace la Commission du retrail du
subside de la ville d'Ypres si el le n'ac-
cepte pas le candidat qui plait a lui,
baarron Surmont de Volsberghe
et autres lieux, bourgmestre et sena-
teur.
Nous verrons si ces Messieurs de la
Commission s'inclineront devant cet
autocrate par trop sullisant.
En attendant il y a du grabuge a
Landerneau. Si cola continue on ne
criera pas de si tot Les voyageurs
pour Kcmmel-Wvtschaete etc., en
voiture!
Chose qui n'étonnera aucun de ceux
qui savent que le despotisme monar-
chique ou clérical n'est possible qu'en
s'appuyant sur l'ignorance, le gouver
nement russe combat autant que pos
sible la diffusion de 1'enseignement
dans ses domaines.
Une circulaire d'un inspecteur de
district contient les prescriptions sui-
vantes relatives aux écoles de district
1. L'enseignement ne peut être donné
aux garcons que par des hommes et aux
jeunes filles que par des femmes. Les heures
d'enseignement ne peuvent pas être les mê-
mes pour les élèves des deux sexes.
2. Le but de l'école est d'apprendre aux
élèves a prior d'une facon consciente et a
lire mécaniquement le russe et le slave ri-
tuel, a écrire un peu et a compter jusque
1000.
La circulaire ajoute que toutes infrac
tions a ces prescriptions seront rigoureuse-
ment réprimées et que les écoles du Diman-
che oü elles auront été comrnises seront
immédiatement fermées
Voiia qui doit faire loucher d'envie
notre trés clérical gouvernement qui,
par la loi Schollaert, a réduit les bran
ches obligatoires de 1'instruction pri
maire a un enseignement purement
formel, soigneusement élagué de ce
qui peut porter l'enfant a observer, a
réliéchir, a se former des idéés.
Mais le régime rasse se rapproche
bien plus de l'idéal clérical en fait
d'instruction populaire. Ph. de C.
De son correspondant, bruxellois, la
Gazelle de Charleroi tient les renseigne-
ments suivants, qui mettent en lumière la
sincérité des declarations d'amour du gou
vernement et de la droite a la classe ouvriè-
re
On demandail a un député de la droite fort
influent, si le projet de loi sur les unions pro-
fessionnelles serait discuté au cours de cette
s ïssion
Après avoir regardé son interlocuteur avec
un immense dédain, un dédain a la fois gogue-
nard et ironique, ïl lui répondit a peu prés lex-
tuellement Pour qui nous prenez-vous
Avons-nous l'aspect de gens qui vont se suici-
der
Evidemment nous sommes condamnés a ré-
clamer la discussion la plus prompte possible
des Unions professionnelles, l'élection de cer
tains de mes collègues s'était faites sur cette
question, mais si nous la demandons avec cet
te assurance et cette tenacité c'est paree que
nous avons la certitude qu'elle nous sera rei'u-
sée. Sinon...
En temps et lieu le projet sera voté, maïs le
moment n'est pas venu. D'ici la, dans deux ou
dans trois ans, l'organisation de nos syndicats
aura pris toute son extension, toute son impor
tance, el el le sera de nature alors a compenser
['organisation socialiste, beaucoup plus forte
que la nótre actuellement.
En votant cette année les Unions profession
nelles, nous ferions les affaires des soeialistes;
ils prendraient sur nous une telle avance que
nous ne parviendnons plus a les rattraper.
Dans deux ans, la situation sera cbangée et le
vote du projet n'offrira plus d'inconvénients.
ïel est l'aveu d'un représentant de droite,
exactement recueilli.
Du train dont marchent les choses, il sem-
ble évident que l'aveu du représentant cléri
cal est l'expression exacte de l'opinion de la
majorité cléricale.
Les ouvriers y réfléchiront.
D'YPRES.
Séance publique
du Samedi 27 Mars 4897,
a 5 heures du soir.
1. Communications.
2. Reglement sur les sépultures mo
dification.
3. Eglise Sl Martin budget 1897.
4. Demande d'émission d'un voeu
pour le vote du projet de loi sur
l'emploi du flamand.
5. Construction d'un tronqon d'égout,
rue au Beurre.
6. Chemin de fer vicinal Ypres-Dix-
mude.
7. Demande de service de transport
entre Poelcappelle et Ypres.
8. Idem. entre Nieuwcappelie et
Ypres.
9. Hospices location de biens ruraux.
10. Id. vente de tailiis etc.
11. ld. vente d'immeubles en
Hollande.
A l'occasion de la Mi-Carème
PARÉ, MASQUÉ ET TRAYESTI
donné au profit du
dans la grande salie
a 9 heures du soir.
PF?I>C ö'ERTRÉE
Cavalier P^ souscription 1 fr.
au bureau 1 fr. 50.
no™ Par souscription 50 c.
au bureau 1 fr.
fAncienne musique des Sapeurs-Pompiersj.
donné sous la direction de M. Eug. Van
Elslande, avec le concours de MUo
Elisa Klein, Cantatrice, MM. De
Brévy, Ténor, De Kemper, Chanteur
de genre, Strauwen, Pianiste ac-
compagnateur.
LE DIMANCHE 28 MARS 1897,
a 6 heures du soir,
en la salie des Concerts de la Societé.
programme.
1. Jeunesse Marche militaire, Hom
mage de I'aulcur a M. E. Van Els-
lande. (Henri Moerman).
2. Ouverture d'Obéron. (Ch. M. de Weber).
3. Grand Air d'Hérodiade par M. De
Brévy. (Massenet).
4. Caprice de Concert pour Clarinette
par M. Lambreclit, H., membre de
la Société. (L. Mayeur).
o. Les Charmeurs, Duo par Mlle E.
Klein Qt MDe Brévy. (Weitsky).
6. Chansonnette par M. De Kemper.
7 Entrée des Dieux au Walhalla
(Or du Rbin). (R- Wagner).
1. Rosée du matin, Suite de Valses.
(Farbach).
2. Le Billet de Loterie, Grand Air
par M11" E. Klein. (Picolli).
3. Chansonnette par M. Dekemper.
4 Grand duo de Concert pour Flütes
par MM. Buys, C. et Oreel, A.,
Membres. avr. Van Elslande)
3. Grand Duo de Manon par M"e E.
Klein et M. De Brévy. (Massenet).
6. Chansonnette par M. De Kemper.
7. Sehiller-Marsch. Meyerbeer
N.B. Le Concertfinira avant 9 heures.
A 9 '1/2 heures du soir
GKANR BAL.
ViUe de Memines.
S5S Mars 1897.
Emblématiqae, Elhntfgraphiquc,
llislorique, Drdlatiqoc, Allégoriquc,
organisé sous les auspices
de l'Administration Communale.
A 2 1/2 heures précises,
liésassIOEa générale
sur la Grand'Place.
Wij hebben reeds de bitterheid aan
geduid van de woorden door den Ko
ning der Belgen bij de ontvangst van
Nieuwjaarsdag uitgesproken.
Uit deze op elkander volgende rede
voeringen volgt dat, in het gedacht des
Kouings, het land aan vaderlandsliefde
te kort schiet. Ziedaar, wel zekerlijk,
wat Leopold II openbaarlijk, plechtig-
lijk, met eene klaarblij kende voorbe
dachtheid heeft willen zeggen,
Het is hard, maar het is verdiend.
Na dertien jaar klerikaal gouverne
ment, is Belgte tot daar gekomen.
Eene natie zonder vaderlandsliefde,
zegde de Koning, is een lichaam zon
der ziel, een ontredderd schip.
Dat was voorzeker geen compliment
voor de stuurmannen, gelast met het
vaartuig te besturen.
Roept uwe herinneringen in van
over 12 jaar welk manhaftig woord,
welke edele aanmaning is er ooit uit
den mond van het gouvernement of
van de invloedrijkste tolken der meer
derheid gevallen
Is er, in dit parlement dat voor het
bisdom plat op den buik ligt en welk
de kiesvooringenomenheden uitslui-
telijk aandrijven, de minste zucht van
vrijheid, van fierheid, van grootmoedi
ge en onbaatzuchtige geestdrift
In de krijgskwestie hebben wij niet
gehoord dan drogredenen. Men heeft
het voorrecht den rijken verdedigd
duizende listen, duizende omwegen
heeft men gebruikt, om vast te stellen
dat de armen optrekken zonder te
klagen, en dat de ware opoffering bij
de goede burgers is die zich van de
soldatendienst mits 1,600 frank afkoo-
pen
En het gouvernement heeft drie
droevige bewijsvoeringen, die walge
lijke ophemeling der zelfzucht inge
willigd
Nog meer, het heeft generaal Bras-
sine, wiens loyauteit hem hinderde,
over boord geworpen.
Op den vervaldag, na de uitdrukke-
lijkste verbintenissen te hebben geno
men, laat het zijn woord protesteeren.
Neen, op twaalf jaar geene enkele
trillende noot, geen ontroerde toon,
niets van al wat de zielen versterkt en
verheft.
Tot daar is Belgie gekomen. Wij eer
biedigen alle denkwijzen, alle oprechte
meenmgen. Wat wij hier aanvallen, is
de afstanddoening der zoogezegde be
warende partij, het zedelijk verval,
waarvan zij ons het voorbeeld geeft
en dat dit voorbeeld zich noodzakelijk
in de boezem der natie verspreidt.
AVat er heerscht, dat is de persoon
lijke interest, dat is de neiging om alle
volksbelangen aau die van het geld op
te offeren, dat is de jacht op de vetbe-
taalde plaatsen en op de gunsten.
Eene plaats, eene subsidie, een L
schermende taks om de mededingers l
muilbanden eene decoratie voor eenp! I
kiesmakelaar, eene benoeming 'Voqö
eenen schoonzoon ol een neef van êe,
haak halen, - ziedaar de groote zaak
en de overheerschende vooringen0.
men hei d
Hoe wil men, na dit alles, dat de
geest der opoffering zich in de lagere
standen openbare, als men in de hoo-
gere het voorbeeld van de zelfzucht en
van de simonie geeft
Wat wilt gij dat er van 't volk ge.
worde wanneer zijdie het besturen
hem nooit geene manhaftige en waar!
lijk onbaatzuchtige taal doen hooren?
De natie wordt ontzenuwd, zij bei.
spreekt hare plichten, verwenseht allé
lasten, zij verliest alle veerkracht, ai-
len wil, alle ideaal.
Dan is zij rij p voor de aanhechting
of voor de omwenteling.
Ziedaar nog eens wat de Koning ge.
dacht en willen zeggen heeft.
Het staatbestuur komt eenen
maatregel te nemen, die den schijn
heeft het onderwijs der volwassenen te
bevorderen, en die in wezenlijkheid
slechts een middel is om vele adulten-
scholen te dooden.
Het heeft aan de onderwijzers toela
ting gegeven om Zondag- en avond
scholen voor volwassenen, onder hunne
eigene verantwoordelijkheid en mits
toestemming van het gemeentebestuur,
te openen.
Wat zal er nu gebeuren Vooreerst,
niet één klerikaal gemeentebestuur zal
de toelating verleenen scholen voor
volwassenen te openen, want voor de
katholieken is het onderwijs en bijzon-
derlijkhetadultenonderwijs, de vijand,
Zij hebben het overigens klaar lijk ge
toond met de scholen van volwassenen
af te schaffen overal waar zij meester
gekomen zijn. Vervolgens rekent het
Staatsbestuur, dat daar, waar het vol-
wassenonderwijs nog ingericht is. er
vele gemeenteraden zich van den last
van het bestuur en onderhouden dier
scholen zullen ontlasten op den ry
der onderwijzers, en dat deze scholen,
niet meer door de overheid onder
steund, eindigen zullen met te vallen.
De wereld wil bedrogen zijn
Wij vernemen dat de heer Gouver
neur, op verzoek van minister Vanden
Peereboom, aan de gemeentebesturen
van AVestVlaanderen eenen brief gezon
den heeft om te verzoeken op de uur
wijzers der torens de 24 uren te plaa
sen, zooals hij het gedaan heeft
degenen van de statiën van het land.
Eerstdaags zou onze Gemeenteraac
ook geroepen worden eene beslissing
te nemen en al of niet de aardige keu
ren van den minister der spoorwegei
in toepassing te brengen op onzei
toren.
't Zal wat anders zijn dan het uu
van Greenwich, waarbij het enkel
morgens wat vroeger klaar en 's avonc
wat vroeger donker was dan te vorei
Zelfs weet men er nu niets meer af.
Maar de 24 uren 't zal plezier
zijn en gansch geschikt om iederee
aan het dolen te brengen en bij
treinen te laat te doen komen.
In den nacht van Zondag tot Maandi
werd de bewaker van de gereedschappt
aan de nieuwe brug te Kortrijk door eenif
bedronken kerels vastgenomen en over e<
houten steliing in de Leie geworpen. H
kon uit het water geraken en gelukte eri
eenen zijner voornaamste aanvallers te he
kennen. Eene klacht werd ingediend
deze werd aangehouden en bij den onde
zoeksrechter gebracht. Men is op het spo'
der andere daders.
Een werkman van de inachienenwerkhi
zen der statie van Schaerbeek werd
avond aangevallen door drie kerels die h®
geld vroegen. Hij gaf hun alles wat hij
zat, 12 centiemen. Zij tastten dan zijne zal
ken af, en daar zij geen ander geld vond®
mishandelden zij den ongelukkige en h'ete
hem half dood liggen op den weg tussch®
de twee bruggen der Navezstraat.
Eene keukenmeid, 50 jaar oud, te
is Woensdag namiddag zinneloos geword6
imiiiuMffrïïriiHiw ui i'iiurn mi liiiMiiii i
OKDEE DU JOUR:
L/ I 1 /I
PREMIÈRE PARTIE.
DEUXIÈME PARTIE.
•^VW\A/IPJV1J,.VA*
