II arrivera
L'autoritarisme de
M. Surmont.
Guide illustré.
Corps diplomatique.
Allerhande Nieuws.
qu'on suppose le loyer de leurs rnaisous... eu
egard a leurs maigres ressources ils sont
trop chers encore... Combien de fois ne
voit-on pas a la campagne l'affligeant spec
tacle d'une expulsion par huissier... et si en
ville on se loge encore facilement ailleurs
dans semblabie cas... a la campagne c'est
tout autre chose...; souvent on n'a d'autre
ressource que de quitter... La journée
l'ëté... cn temps de moisson... commence a
4 heures du matin... on travaille jusqu'a la
nuit tombante... et par de torrides cha-
leurs... La boisson qu'on leur donne c'est
une petite bière qu'en pays wallon on appelle
de la midelle je crois, et qui n'est qu'une
drogue affreuse, le plus souvent.
La condition des ouvriers agricoles doit
absolument être relevée.
Après les ouvriers, les fermiers-loca-
taires, qui ne sont pas non plus dans
une situation enviable
Et pour les petits fermiers locataires la
situation n'est pas beaucoup plus gaie. Leur
faut-il emprunter de l'argent pour s'acheter
des instruments ou du bétail, ils sont dévo-
rés par l'usure. Les grandes exploitations
agricoles a gros capitaux leur font une con
currence dêsastreuse.
Une denree se vend-elle a un prix rému-
nërateur, telles, en Hesbaye, les betteraves
jusqu'en ces derniers temps viteil se forme
un syndicat des acheteurs pour faire baisser
presque sans limite le prix de cette denrëe
n'avons-nous pas vu d'une année a l'autre
baisser le prix de la betterave de 23 francs
a 19, avec richesse minimum de 12 p. c.
Et si les grandes exploitations peuvent sou-
tenir le coup, pour beaucoup de petits fer
miers c'est le coup de grace. Puis vient le
système dëfeotueux du contrat de fermage.
Les loyers sont beaucoup trop élevës encore,
malgré la baisse d'un tiers.
Un propriétaire a-t-il sa ferme a louer
II fait appel a la concurrence. S'il ne se
présente personne, il doit cultiver lui-même,
et alors il sait qu'il lui en coüte Se pré-
sente-il plusieurs amateurs II prend celui
qui lui offre le plus (les garanties se font de
plus en plus rares a la campagne); alors
qu'on sait qu'a 1,000 francs un fermier peut
a peine faire ses affaires, sans scrupules on
loue pour 1,200 ou 1,500 francs du moment
qu'on les présente.
Compromis, le fermier ne paye pas ou
paye mal, ruine les terres, abïme les bati-
ments. Expulsion, saisie et tout le reste,
d'oü perte de part et d'autre.
Si, au contraire, le propriétaire le laisse
sans exiger le payement des fermages, il en
résulte l'insécurité du locataire qui dépend
absolument du caprice du propriétaire il
s'abstiendra des lors de toute amélioration
de culture, le propriétaire pouvant le faire
partir d'un jour a l'autre.
Un riche propriétaire terriea de Liége me
disait l'autre jour, que ses fermiers lui de-
vaient 80,000 fr. Je dis que c'est la une
situation aussi lamentable, que caractéristi-
que de la situation que j'expose, mauvaise
pour les locataires.
Ajoutez a tout cela les exigences du fisc
qu'on endosse aux fermiers par le bail les
risques des mauvaises années dont on ne
tient pas compte dans le bail les dégats
causés par le gibier, etc. pour toutes ces
causes, il n'est pas étonnant que le socialis
me a la partie bien belle et qu'il ne lui faut
pas de bien grands efforts pour faire de vas-
tes conquètes.
II est grand temps qu'on se mette a
l'oeuvre pour lui disputer sa proie si on est
prompt et énergique, peut-être parviendra-
t-on encore a la lui enlever en grande partie,
mais il n'y a plus une minute a perdre.
La fin de l'article annonce que l'au-
teur indiquera les remèdes a apporter
aux maux des travailleurs agricoles et
des fermiers locataires.
S'il est réellement possédé du désir
d'améliorer la situation des campa-
gnards, il ne trouvera pas d'autres
mesures a prendre que celles qu'indi-
quent les programmes progressiste et
socialiste, qui ont tant de points com-
muns a ce sujet. Toute autre mesure
ne serait qu'un leurre.
Un premier point essentiel, serait de
faire disparaitre les préjugés protec-
tionnistes qui règnent dans certaines
régions agricoles. II faut persuader les
paysans que le protectionnisme ne leur
a jamais été favorable, qu'il n'a jamais
profité qu'aux propriétaires. La dé-
monstration est facile a faire, mais
elle est urgente.
Une fois le terrain déblayé de ce
cóté, il faudrait aborder le cötó positif
de la question les réformes.
Cette tactique a été suivie par le
parti ouvrier dans sa propaganda a la
campagne le Bien du Peuple en con
state le succès considérable.
Les démocrates-chrétiens oseront-ils
imiter les socialistes Alors, gare aux
haines conservatrices et aux censures
épiscopales ces deux éléments éuer-
veront la propagande démocratique-
chrétienne au profit des socialistes et
ne feront qu'augmenter le succès de
ces derniers.
II est profondément regrettable que
les divisions du parti libéral l'aient
empêché de faire a la campagne la pro
pagande qu'il était en mesure de faire.
Peut-être d'autres auront-ils récolté le
fruit de leurs efforts au moment ou. le
parti libéral pourra enfin se remettre a
sa tache. Ph. de C.
Nous avonseu legrand tort, paralt-il,
de traiter M. Surmont d'autocrate et
de tzar on voit que c'est trés outra-
geant Aussi le journal de Monsieur
le Baron s'empresse de dire que les
injures ne sont point des arguments
ou sont les arguments de ceux qui ont
tort, n Et voila pourquoi votre fille est
muette et que M. Vandenberghe sera
nommé directeur de la nouvelle ligne
vicinaie et que M. Ouwerx sera évincé!
Notre confrère le Progrès a pro-
posé un concours pour l'obtention de
la place. Le Journal écarté cette idéé
paree queje vous le donne en
mille, ce ne serait pas le moyen de
trouver le plus capable
Si ce n'est pas la sa conclusion logi-
que, c'est a se demander s'il parle
l'bébreu.
Un concours ne ferait done pas res-
sortir la valeur des études respectives
des candidats Quant a la pratique,
M. Ouwerx n'a-t-il pas fait également
un stage sérieux sur la ligne vicinaie
de Wervicq a Courtrai Le Journal
nous la baiile belle.
Youdrait-il insinuer, par hasard, que
M. Ouwerx n'est pas assez capable?
Qu'il le dise carrément au lieu de se
livrer a des circonlocutions en usage
dans les sacristies.
S'il en était ainsi, nous doutons fort
que M. Godtschalk, bourgmestre de
Warnêton, M. Bruneel, délégué de
Kemmel, M. Glorie, bourgmestre de
Neuve-Eglise et M. Verhaeghe, député
permanent, eussent présenté et appuyé
la candidature de M. Ouwerx.
De quel droit M. Surmont préteud-il
imposer a ces Messieurs de la Commis
sion son candidat a Lui en les mena-
gant du retrait du subside de la ville
d'Ypres s'ils n'acceptent pas
La est la question aussi le Journal
d'Ypres n'a eu garde d'y toucher.
Nous n'admettons pas qu'on mette
ainsi le couteau sur la gorge.
Yoila pourquoi nous avons traité
M. Surmont d'autocrate simple ap-
préciation de sa conduite en cette oc
currence.
Le Journal d'Ypres préfère-t-il que
nous l'appelions caporal? Car, en som-
me, c'est en caporal qu'il veut mener
les membres de la Commission comme
il fait évoluer déjaau doigt et a l'oeil
les piots du Conseil communal.
Nous estimons, nous, que la Com
mission doit se mettre d'accord sur le
nom d'un candidat, que ce soit M. Van
denberghe ou M. Ouwerx, mais nous
saurions assez réprouver la manière
d'agir d'un membre qui emploie la
menace et l'intimidation pour en arri-
ver a ses fins.
Nous venous de recevoir un exem-
plaire du nouveau Guide d'Ypres. Nous
remercions les auteurs MM. Arthur
Butaye et Véron Dedeyne de leur at
tention.
L'ouvrage est intituléYpres
Guide illustré du Touriste a Ypres et aux
environs. II comprend septante-sept pa
ges de texte et soixante-douze gravu
res. Les clichés sont de toute beauté.
Le texte et l'impression sont trés soi-
gnés. Le format est coquet et portatif.
Nous n'avons fait que parcourir cet
intéressant travail nous promettant
de l'examiner dans ses détails. L'ou
vrage possède la qualité précieuse de
plaire a première vue. Nous ne dou
tons pas de son succès, d'autant plus
que ses auteurs ont eu l'heureuse in
spiration de le mettre a la disposition
du public au prix trés raisonnable de
un franc cinquante centimes.
Le Guide illustré passe en revue tout
ce que la ville et les environs off'rent
d'intéressaut. Rien n'y est oublié.
MM. Butaye et Dedeyne ont conqu
leur travail avec une réelle compétence
et avec énormément dégout, lis nous
ont confectionné un guide pratique et
trés instructif. Nous leur adressons nos
plus sincères felicitations et nous leur
souhaitons bonne chance dans leur en-
treprise, espérant bien qu'elle sera en-
couragée par tous ceux qui portent
intérêt a notre chère cité.
II faut de la réclame pour attirer
l'étranger et nous avons le droit d'en
faire.
Ze Guide illustré d'Ypres sera en vente
au bureau du journal aux premiers
jours de la semaine prochaine.
Par arrêté royal du 24 Mars 1897,
M. Léopold Merghelynck, attaché de
légation, fils de notre sympathique
Commi8saire d'arrondissementest
nommé secrétaire de légation de 2°
classe.
Toutes nos félicitations au jeune di
plomate.
Le Grand Cirque Franco-Américain
arrivera en notre ville, le Lundi 12
Avril prochain.
Le Grand Cirque Franco-Américain a
SO artistes, plus de lOO
clieyaux, des éléphants,
ties lions, etc., etc.
il sera établi sur la Grand'Place et ne
pourra donner qu'une seule représen-
tation.
Pour donner a nos lecteurs une idéé
de 1'importance de ce Cirque, nous
citerons le travail surprenant et in
comparable des éléphants dressés par
le dompteur Collier le travail de vo-
lonté et de patience des lions dressés
et présentés par le dompteur Drowis-
ky les purs sang et les étalons de race
Indienne, Mexicaine et Russeles
Clowns mélomanes les plus dröles et
les plus comiques que le siècle a pro
duits les acrobates les plus forts con-
nus les célèbres américains, le nee
plus ultra des équilibristes les gym-
nastes les plus renommés l'écuyère,
la plus forte du siècle, MiIe Iona Gin-
nett, directrice; M. Georges Rowland,
1'incomparable Jockey d'Epson, etc.,
etc.
Une grande et brillante cavalcade
parcourra les principales rues de ia
ville.
Le Grand Cirque Franco-Américain
a obtenu dans toutes les villes de l'A-
mérique et de l'Europe le plus grand
succès et nul doute que tous les habi
tants de la ville et des environs s'y
donneront rendez-vous.
UN GRAVE ACCIDENT A MEN IN.
Une foule hostile. Coups de revolver.
Deux hlessés. Dimanche midi, 4
Avril, le préposé des douanes, Benoit
Delbecque, s'était rendu chez le lieute
nant de douanes qui habite au Sapin-
Vert.
En retournant au poste, il rencontra,
aupavé du Touquet, une femme qui ve-
nait de la frontière, portant un paquet.
II l'arrêta pour la visiter.
A ce moment, M. Frangois Cateau,
qui tient un estaminet a cet endroit,
intervint, critiquant le douanier.
Celui-ci riposta et une discussion sur-
git, tandis que les passants s'attroupè-
rent.
Bientöt M. Delbecque se vit entouró
d'une foule hostile qui le pressait de
plus en plus.
Dans l'impossibilité de se dégager,
il tira plusieurs coups de revolver en
l'aircomme ceux qui l'entouraient
devenaient plus agressifs et lui por-
taient des coups,il déchargea son arme
dans le tas.
M. Cateau, qui avait provoqué la
discussion, fut atteint a l'épaule gau
che.
Le douanier parvint alors a se faire
place, mais la foule rendue f urieuse le
poursuivit en lui jetant des pierres et
sans 1 intervention de quelques-uns de
ses camarades il eut été fort maltraité.
II porte plusieurs traces de coups.
M. le lieutenant de douane, informó
de ces faits regrettables, a ouvert im-
médiatement une enquête a l'effet de
savoir si M. Delbecque se trouvait en
cas de légitime défense.
Quant au blessé, M. Frangois Cateau
il a regu les soins de M. Rousselet, quj
a extrait la balie.
La blessure ne parait pas dangereu-
se. Cette affaire n'a pas été sans causer
un grand émoi dans le quartier.
ROUSSELARE. Treurige vond.
Zaterdag morgen was men bezig
met de beerput te zuiveren van een
huis uit de S' Josefstraat, toen eens
klaps men een lichaam er boven zag
zwemmen. Het was het lijk van een
nieuwgeboren kind. Een onderzoek
heeft aanbevolen geweest.
Werkstaking. Al de werklieden
van de ijzergieterij van de heer Peters
hebben Zaterdag laatst hun werk ver
laten.
Zij vragen eene verhooging van loon
van 32 tot 38 centiemen.
Maandag morgen heeft men te Rous-
selare uit de vaart, aan de Bruanebrug,
het lijk opgehaald van den leerknecht
van den goudsmid Vandepitte-Duyve-
waardt, in de Ooststraat. Sedert twee j
weken was hij verdwenen, en alle op- t
zoekingen om hem te ontdekken ble
ven vruchteloos.
Het is zekeren Oscar Vandenbossche,
oud 19 jaren, geboortig van Waere-
ghem.
Désiré Maes van Emelghem was
bezig met zijn landswerk te doen met
eenen os. Het dier verschrikte op eens
en liep weg.
Maes had den teugel rond zijne hand
gedraaid hij wierd verscheidene me-
ters verre medegesleept tot dat, op
het einde, de koord den kleinen vinger
van zijne hand afrukte.
Sedert eenigen tijd werd op de
schoenfabriek van MM. Depauw te j
Iseghem, leder ontvreemd de plich-
tige was niet gekend. Laatst is zulks
aan de ooren van het gerecht gekomen,
en de gendarmen deden een neerstig
onderzoek. Zij betrapten den dief op
heeter daad.
Een bediende van Willebroek, die
zich in de fabriek Vanden Kieboom te
Hoei bevond, werd door den val van
een ijzeren balk getroffen en op den
slag gedood.
Een boekhouder van Brussel ging
eene betaling doen in de Nationale
Bank.
Hij werd op de Sinter-Goedeleplaats I
aangerand door eenen kerel die peper
in zijne oogen wierp.
Het slachtoffer verdedigde zich niet
temin zeer dapper en riep wanhopig
om hulp. Zijne kreten werden gehoord
en voorbijgangers snelden toe. De
kwaaddoener nam de vlucht.
Het kind der echtgenooten Pieter j
Segers, 3 jaar oud, is te Turnhout in
een regenput gevallen, welke een oo-
genblik was opengebleven.
Alle poging om 't kind te redden wa-I
ren vruchteloos. Men haalde nog
slechts een lijkje boven.
OOSTENDE. Aanhouding. De
politie heeft Zaterdag laatst, op het
Kwartier van het Hospitaal, een inwo
ner van Oostende aangehouden, ver
dacht van verscheidene honderde
franks ontvreemd te hebben aan een
matroos. Hij heeft overgeleverd ge
weest tot de beschikking van het Par
ket.
Aangaande het lijkje van het kind,
welke men uit eenen beerput der
Aartshertoginnestraat opgehaald heelt,
is door het onderzoek van den doktor
Van Oye gebleken, dat het reeds eeni-
ge dagen aldaar moet gelegen hebben.
Vermoedens der geburen vielen aan
stonds op eene jonge dochter genaauid
Helena H. die in dit huis somtijd3
kwam werken.
Deze werd op het Hazegras aange
houden en naar het policiebureel over
gebracht, waar zij volledige bekente
nissen gedaan heeft. I
Zij verklaarde dat het kind ree<33
sedert 28 Februari in den put verble
ven heeft. j
Het parket onmiddelijk verwittigd'
is hier afgestapt, en een onderzoek
r I .)<a><.i.n