Le Guide illustré
du Touriste
Servilité.
L'autoritarisme de
M. Surmont.
La question flamande
Petites nouvelles
politiques.
Kan het lukken.
Het ministerie
der belasting.
Allerhande Nieuws.
a Ypres et aux environs.
Kiesdravers in Frankrijk
en Belgie.
et de courage pour défier les persécu-
tions des coftres-forts avec crucifix
dessus.
11 nous est permis d'en douter
L'organe de l'abbé Daens, Het Land,
nan Aalstexplique en ces termes le
röle providentiel du parti démocrate-
chrétien
Gand sera bientót aussi rouge qu'un
pion de jeu et sera la peste du pays en
tier. Un aveugle pourrait le constater.
s Les rouges sont les maitres a Gand
et gagnent du terrain dans les campagnes
comme en ville. Les anciens amis de Gand
doivent faire une mine süre comme le vi-
naigre et la bile, et se demandent Gand,
pauvre Gand, qu'allez-vous devenir i> Que
serez-vous dans vingt ans Pourquoi done
n'avoir pas suivi l'exemple du parti popu
laire chrétien d'Alost. En 1894, l'un des
rédacteurs du Fondsenblad était présent au
Chip ka quartier habité par l'abbé Daens)
quand il vit cette foule, cette multitude
d'ouvriers plein de confiance et d'attache-
ment, il s'écria Ah que ne pouvons-
nous faire cela a Gand Amis, vous le
pouvez. Créez un parti démocratique chré
tien libre, male, sans servilité.
Défendez le peuple avec courage et em-
pressementréclamez des lois démocrati-
ques et vous verrez changer Gand comme
changent nos champs en ces temps de prin-
temps.
Dèfendre le peuple, e'est facile a dire
Oser le faire, est autre chose.
Les fiers démocrates chrétiens ména-
gent en général la bourse des conserva-
teurs.
Au besoin ils créent bien un parti
démocratique, genre Volkshuis d'Ypres,
a la solde des conservateursmais
aller leur demander d'être males et sans
servilité, ils rentrent sous terre
II nous revient que l'opiniatreté et
l'entièreté de M. Surmont a vouloir
trancher ex cathedra toutes les ques
tions relatives au tram d'Ypres, Kem-
mel, Wytschaete, etc., menace de
retarder de plusieurs mois l'exploita-
tion de la ligne.
Les membres de Ia Commission se
refusent de plus en plus, paratt-il, a
satisfaire les caprices du JjiXaitre.
La nomination d un directeur reste
en souffrance. On ne se trouverait pas
d'accord a Kemmel sur l'emplacement
de la station. A Wytschaete le tram
fait les frais d'une revue M. Surmont
y trouve sa part.
Bref, ie mécon ten temen t va gran-
dissant a la campagne.
L'inauguralion du nouveau chemin
de fer vicinal ne pourrait, grace a
l'allitude cavalière de notre maïeur,
avoir lieu qu'en 1898.
Elle vient de faire un grand pas
jugez
Au Conseil communal les sections se
sont mises d'accord pour envoyer a la
Chambre une pétition demandant que
dans la plus grande mesure possible
l'égalité soit faite entre la langue fran-
qaise et la langue flamande. En séance
publique ce voeu a été voté sans discus
sion.
Le Journal d'Ypres rapporte le fait
sous le titre la loi Devriendt-Core-
mans. Diable nous ne nous doutions
pas que ce projet de loi fut rédigé si
vaguement. Son application sera diffi
cile
D'après la loi les réunions de sec
tions doi7ent servir a preparer la dis
cussion publique, mais non a l'esca-
moter quand elle est embarrassante
Voila M. Surmont qui, tarabusté
par ia presse catholique flamande, a
une peur bleue d'une discussion pu
blique et ne trouve rien de mieux pour
l'éviter que de forcer, en bon caporal,
ses piots obéissants a prendre des
petits arrangements de familie a huis-
clos Un législateur qui observe bien
la loi
Et puis, que peut bien signifier la
pétition votée Rien, absolument
rien Commenton se trouve en pre
sence d'un projet de loipositifle Con
seil ne peut qu'émettre un voeu pour
ou contre autrement son intervention
n'a pas de raison d'être, est dénuée de
toute signification; et.... il se met
d'accord sur une formule vague, sans
portée aucune, êlastique comme tout,
qu'un wallon wallonisant pourrait
adopter
Tout cela pour manager le haut sei
gneur Surmont qui s'est mis en fa-
cheuse posture.
Pourquoi nos conseillers commu-
naux ont-ils abordé cette question
brülante N'auraient-ils pas mieux
fait de ne pas lever ce lièvre pour
arriver a un résultat aussi pit6ux
La cause flamande a au Conseil com
munal de bien chauds, de bien fervents
défenseurs
Le Guide illustré du Touriste d Ypres
et aux environs vient de paraitre.
Nous pouvons donner l'assurance a
nos lecteurs que c'est un trés joli vo
lume orné de plus de 80 vues tant de
la ville que des environs.
Nous engageons les amateurs qui
désirent se procurer eet ouvrage de se
hater car un grand nombre d'exem-
plaires de ce petit chef-d'oeuvre sont
déja vendus et l'édition sera vite
épuisée.
On peut se procurer le Guide illustré
du Touriste d Ypres et aux environs au
bureau du journal LaLatte-De Strijd»
rue de Dixmude, 51, a Ypres, au prix
defr. 1-50 l'exemplaire.
On annonce que c'est M. Blomme,
président du tribunal de première in
stance de Termonde, qui sera nomué
juge au tribunal mixte du Caire.
Les menaces des démocrates-chré-
tiens auront eu pour eflet d'attacher
M. Eeman a son siège de député, pour
quelque temps encore, et de lui enle-
ver celui de juge en Egypte qu'il con-
voitait.
Le Bulletin officiel de VEtat du Congo
portant la date de ce mois renferme
un rapport au Roi-Souverain qui résu
mé les statistiques commerciales de
l'Etat pour l'année 1896. Nous en ex-
trayons ces renseignements
Le commerce général s'élève a an total
de 31,131,508 fr. 42 dont 15,091,137 fr.
62 pour les exportations et 16,040,370 fr.
80 pour les importations. Ce total dépasse
de 7,159,818 fr. 50, soit de pres de 30 p.
c., celui de l'année 1895.
Le commerce spécial, c'est-a-dire les pro
duits exportés qui sont originaires de l'Etat
indépendarit et les marchandises importées
pour la corisommation intérieure, représente
une valeur globale de 27,617,376 fr. 29,
en augmentation de 27.68 p. c. sur Ie chif-
fre de l'année 1895.
En ce qui concerne les importations, les
tissus de coton ont apporté le plus fort ap
point a cette augmentation ils figurent
dans la statistique pour 4,071,158 fr. 55.
Les quantités de spiritueux introduites
sur notre territoire ont décru pendant l'an
née dernière. En 1894, on importa au Con
go 1,747,732 litres d'alcool l'année sui-
vante, ce chiffre descendit a 1,465,590
litres en 1896, il est tombé a 1,215,726
litres représentant 378,580 francs ou 1.37
p. c. de la valeur totale du commerce.
Pendant l'année 1896, des marchan
dises ont été importées au Congo
nous citons par ordre d'importance
par la Belgique, l'Angleterre, l'Alle-
magne, les Pays-Bas, les possessions
portugaises (cöte maritime), le Portu
gal, la France, l'Italie, la Suède et la
Canaries), le Danemark, 1'Autriche, la
Suisse, l'Espagne, les Indes anglaises,
les Etats-Unis d'Amérique, les posses
sions anglaises (cöte occidentale d'A-
frique), Zanzibar, les possessions fran-
qaises (cöte maritime), l'Egypte et le
grand-duché de Luxembourg.
Les deux chiffres extremes sont,
pour la Belgique Commerce spécial,
fr. 10,162,406-76 commerce général,
fr. 10,204,477-94.
Pour le grand-duché de Luxem
bourg Commerce spécial, 145-15
commerce général, fr. 24-19.
I/instruction obligatoire.
he Bien pubic et 1 'Escant conjurent
l'abbé Uaens de renoncer a sonprojet
en faveur de 1'instruction obligatoire.
II pourrait arriver, si pareil projet
était voté, que des catholiques f ussent
plus ou moms forcés d'envoyer leurs
enfants a l'école neutre. Or, plutöt
que de confier des enfants catholiques
a des maitres qui ne les saturent pas
de catéchisme, mieux vaut les laisser
vagabonder, ignorants, dans les rues.
Eh bien, nous disons, nous, que pour
un vrai libéral, mieux vaudrait encore
l'école cléricale que pas d'école du
tout.
Et c'est nous que l'on accuse d'être
sectaires
Dans l'armée.
Les dernières gaffes du ministre de la
guerre... civil. Brouille de M. Vandenpee-
reboom et des génêraux. II nous re
vient, a propos des dernières nomina
tions, des bruits qui feraient croire a
une certaine mésintelligénce entre
notre ministre de la guerre interimaire
et son comité d'inspecteurs généraux
II s'agissait de trouver un major
sans espoir d'être nommé colonel, pour
commander le corps de discipline. M.
Vandenpeereboom demande conseil au
comité, qui lui présente quatre majors
a baton de maréchal. Et savez-vous
qui il nomme Un major tout jeune
et plein d'avenir...
C'est mon bon plaisir, dit M.
Vandenpeereboom
Un autre faitOn cherche un pro-
fesseur de mathématiques pour la
nouvelle école des cadets. Le comité
croit avoir trouvé la perle dans un
jeune capitaine, trés mathématicien,
sorti de l'école de guerre et congolais...
M. Vandenpeereboom répond a cette
proposition par un refus catégorique.
Pas de convictions religieuses,
dit-il
Troisième fait II est question de
nommer un colonel de cavalerie. Le
comité des généraux présente un can-
didat et fait remarquer que deux au-
tres plus anciens ne remplissent pas les
conditions voulues pour être a la tête
d'un régiment
M. Vandenpeereboom commissionne
les deux dont ie comité ne veut pas et
négligé le candidat proposé d'oü
grande colère du comte de Flandre,
commandant supérieur de la cavalerie
Enfin, il y a brouille dans le ménage
et les généraux, habitués au comman-
dement, sont bien marris d'avoir a
plier sous la volonté du ministre des
chemins de fer qui a aussi celui de la
guerre.
Je veux, dit-il Et cela doit suf-
fire
ACCIDENT EFFROYABLE. A
Saint-Trond, prés des étangs, un éco-
lier vit un ouvrier de la ville, qui
travaillait au curage et se penchait au
dessus des eaux. Effrayé, l'enfant cou-
rut a la maison et annonqa que l'hom-
me s'était noyé. La police est arrivée
sur les lieux, et a chargé l'ouvrier en
question de procéder a la recherche du
cadavre. Et voila comment on a pu
voir un ouvrier de la ville allant a la
recherche de son propre cadavre.
TERRIBLE ACCIDENT A COUDE-
KERQUE. Une cave qui s'écroule.
Deux worts, Mercredi matin a Coude-
kerke (prés de Furnes), une voute de
cave s'est écroulée dans une brasserie
et a enseveli deux ouvriers qui sont
morts peu de temps après. X.
Kan het waar zijn dat de liberale
partij eindelijk een punt heeft ge
vonden waarover al haar deelen het
eens zijn
Zouden we eindelijk den dag zien
aanbreken waarop de doodgewaande
reus zich zal samenrapen en meer ont
zaglijk dan ooit zal opstaan
AVe hopen het uit den grond van ons
hart.
Een nationale betoging voor de
persoonlijke dienstplichten de herin
richting van ons leger wordt op touw
gezet en er bestaat kans dat bij de aan
staande parlementsverkiezingen libe
ralen en progressisten en radikalen in
dichte gelederen het gouvernement
zullen bestormen dat zich rechthoud
door een meederheid die van geen eer
lijke legerinrichting weten wil.
En het volk Zal het volk meegaan
met hen die optreden voor de gehm
heid van alle Belgen voor den krns[
dienst
Waarom niet Te lang hebben de
klerikalen aan de liberalen verweten
dat ze de militaristen zijn.
Tot hiertoe hebben ze het volk ge
paaid en op hun hand gehaald door
hun leus van 8 Niemand gedwongen
soldaat.
Indien de ouders zich daaraan gele
gen lieten dan was het niet omdat ze
tegen de verplichte landsverdediging
zijn, maar eenvoudig omdatNiemand
gedwongen soldaat de gehate af'koo-
pingzou doen verdwijnen.
En waarom zouden diezelfde ouders
niets veeleer meegaan met degenen
die voor leus nemen Rijkemanszoon
soldaat naast het werkmanskind
Hadden wij, liberalen, reeds lang
met dit uithangbord tegenover dat van
Niemand gedwongen soldaat ge.
staan, er zou misschien een ander leger
zijn op dit oogenblik en het land ware
geen wingewest van Rome geworden.
Weg met de plaatsvervanging Dit
zij onze leus.
Moge die kreet weldra de toever-
kracht verkrijgen van dien anderen
A bas la calotte Dan zullen er nog
schoone dagen aanbreken voor België.
Twee Fransche pastoors zijn beroofd
geworden van hunne jaarwedde,
wegens hunne onwettelijke'bemoeijing
in de kiezing van den abbé Gayraud.
't Is in den giletzak dat men deze
kiesdravers moet treffen. Jammer dat
men 't zelfde niet kan doen in Belgie.
't Zou spoedig gedaan zijn met de
klerikale overheersching die tot schan
de strekt van ons land.
De belastingen vermeerderen in Bel
gie van jaar tot jaar in eene verhou
ding, die begint onrustwekkend te
worden. Tot nu toe ontwaart men dit
niet goed omdat het grootste deel on-
rechtstreeksche belastingen zijn, die
men betaalt zonder er veel acht op te
slaan, maar die niettemin de beurB
ledigen.
Men mag zeggen, dat de minister van
geldwezen, M. De Smet-de Naeyer,
meester geworden is in de kunst van de
Belgen te pluimen, zonder ze veel
te doen schreeuwen. Het staatsblad
heeft onlangs een stuk afgekondigd,
dat heel beteekenisvol is, namelijk de
schatting van de opbrengsten der belas
tingen gedurende het jaar 1896.
Uit dit stuk blijktdat elke inwoner vai
Belgie vrouwenen kinderen inbegrepen
in 1896 drie frank meer belastingen be-
taalde, dan in het voorgaande jaar.
En in het tegenwoordig jaar zullei
die belastingen nog verhoogen.
SCHRIKKELIJK ONGELUK IN Dl
STATIE VAN IEPEREN. Eet.
schrikkelijk ongeluk is Zondag mid
dag gebeurd in de statie van Ieperecl
Een werkman, Alexander Depuydt
was bezig verschillige wagons bijee
te voegen tot het vormen eener koof
waartrein, toen eensklaps, den ongj
lukkigen slibberde en viel kruiselinf
over de richels. Zoodra men het gf
waar wierd, deed men den trein stilj
staan en liep men den ellendig6'
werkman ter hulp wiers beenen Df
doorsneden en op de baan geworpe:
waren geheel verbrijzeld.
Den ongelulddgen Depuydt
geenszins buiten kennis en riep 'e:
hulp. Men droeg hem in het bure-
van de statieoverste waar de eeffjj
zorgen hem werden toevertrouw
Naderhand werd hij naar het hospik'1
gedregen waar men zijne twee beenf'
tot boven de knieën afgezet heeft-
Depuydt was eene brave werku13)
Hij was 27 jaar oud, getrouwd eu f
der van drie kinderen.
Volgens wij vernomen hebbeü
zijne toestand nog al redelijk.
<w>